En vue de sa conférence nationale du mois d’avril, le conseil national du PCF a adopté ce samedi un projet de texte d’orientation pour les élections présidentielle et législatives. La direction de la formation s’est majoritairement prononcée en faveur d’une candidature communiste. Fabien Roussel a confirmé sa disponibilité.
Le PCF prépare activement sa conférence nationale du mois d’avril durant laquelle sa stratégie pour les élections présidentielle et législatives de 2022 sera débattue. Ce samedi, son Conseil national a adopté le texte qui servira de socle à ces échanges. Le document propose une candidature communiste pour la présidentielle et un « pacte d’engagements » aux autres forces de gauche en vue des législatives. Avec un objectif : « contribuer au surgissement du très grand mouvement populaire qui fait défaut au pays depuis tant d’années pour le débarrasser du pouvoir en place, battre la droite et l’extrême droite, créer les conditions du changement tant attendu par des millions d’hommes et de femmes ».
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi 13 février 2021 leur soutien à Brigitte Barèges, maire déchue de Montauban, condamnée pour détournement de fonds publics.
C’est l’une des images du jour en Occitanie : des centaines de personnes qui manifestent – à l’appel de l’intéressée – afin de soutenir une maire déchue, condamnée à cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics. Selon les estimations de la préfecture de Tarn-et-Garonne, environ 850 manifestants ont battu le pavé, samedi 13 février 2021, derrière une pancarte intitulée « Soutiens à Brigitte Barèges », désormais ex-maire (Les Républicains) de Montauban.
Axel de Labriolle (futur maire) et Thierry Deville (futur président de l’agglomération), successeurs désignés par Brigitte Barèges pour assurer « provisoirement » selon elle son intérim à Montauban, étaient aux avant-postes. Autre présence très remarquée aux côtés de l’avocate qui a présidé aux destinées de la Cité d’Ingres pendant 20 ans : celle de Robert Ménard, le maire apparenté extrême-droite de Béziers (Hérault), qui avait dénoncé quelques heures plus tôt « un scandale » et affiché son soutien à « la courageuse maire de Montauban ». Les deux édiles s’étaient, rappelons-le, rapprochés ces derniers mois, dans la perspective de faire émerger une ‘union des droites’ aux Régionales en Occitanie. Continuer la lecture de Montauban. 850 personnes manifestent pour soutenir Brigitte Barèges, condamnée à 5 ans d’inéligibilité! in Actu.fr
Brigitte Barèges et son avocat et adjoint au maire, Thierry Deville, arrivent au palais de justice de Toulouse, le 10 décembre 2020. Lionel Bonaventure/AFP
Reconnue coupable de détournement de fonds publics, l’édile LR devient inéligible. Son départ de la mairie, après vingt ans de surenchère droitière, marque un tournant.
Cinq ans d’inéligibilité avec effet immédiat, 12 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende. Brigitte Barèges a été hier reconnue coupable de détournement de fonds publics par le tribunal de Toulouse. La maire LR de Montauban a puisé dans le budget municipal pour rémunérer Jean-Paul Fourment, chargé d’écrire dans le Petitjournal, publication locale, des articles dithyrambiques pour elle et très virulents envers son opposition de gauche. Ce dernier a été condamné à 10 mois de prison avec sursis. Alain Paga, patron du Petit journal, écope d’une amende de 5 000 euros en plus des 10 mois de prison avec sursis. Seul Stéphane Bensmaine, ancien directeur de cabinet, est relaxé. À la demande de trois élus d’opposition, la ville de Montauban sera partie civile.
11 décembre 2019, meeting unitaire contre la réforme des retraites. De gauche à droite : Éric Coquerel, député FI, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, et Julien Bayou, secrétaire national d’EELV. C. Bitton/Divergence
À quinze mois de l’élection présidentielle, le chemin pour éviter une troisième élimination de la gauche au profit de l’extrême droite est étroit. Partis et potentiels candidats avancent, pour l’instant, suivant leur propre scénario.
Après le séisme politique de 2017, pourra-t-on échapper au tsunami en 2022 ? La question taraude à gauche. Il faut dire que, entre la pandémie, la crise économique et sociale et la démocratie mise sous cloche, la situation est particulièrement brouillée. Dans les partis ou mouvements, chacun à gauche avance sur son script pour éviter un scénario funèbre où Emmanuel Macron et Marine Le Pen se partageraient à nouveau les premiers rôles. La partition sera-t-elle suffisamment harmonieuse ? À un peu moins de quinze mois de l’élection présidentielle, c’est peu dire que le point de départ annonce une course difficile.
« Dans nos enquêtes, quel que soit le scénario testé, on a une élimination de la gauche, un troisième 21 avril dans un contexte où une très nette majorité de Français, de l’ordre de 70 %, ne veut pourtant pas de ce scénario », relève le directeur général adjoint de l’Ifop, Frédéric Dabi. Sans compter que, après un quinquennat catastrophique, la digue Macron pourrait finir par céder. « Une enquête d’intentions de vote, prévient-il, n’est pas une prédiction, ni une prophétie, c’est un rapport de forces à un moment donné. »
Las de ne plus vivre autrement qu’enfermés dans les certitudes des autres, il est grand temps que 2020 s’éloigne et vit ses dernières heures dans une agonie sans fin. Des remous du monde montent le bruit des bottes ici, les cris de haine là jusque dans nos campagnes où s’esbaudissent les fâcheux en bande organisée pour un pillage en règle de notre démocratie.
Là où le citoyen se fait consentement tacite, d’autres relèvent la tête, avec la timidité de ceux qui savent et qui ne veulent pas laisser ce monde à nos enfants. En sinistre écho, l’argent-roi bannit nos libertés, laissant exsanguent les peuples à leurs chaines, leur labeur et leurs espoirs. Partout, les injustices rythment les jours et d’un virus apparut avec ses frères, l’humain redécouvre l’incertitude et le jeu mortifère des gouvernants à la solde des labos et de la finance. Une année à marquer à l’encre rouge, dans laquelle il est bien vain d’y puiser l’espoir d’un monde meilleur tant l’affront fait à l’humanité est multiple et génère une vague pessimiste sans égale comme à l’aube d’une de ces guerres dont nous avons bien trop souvent eu la primeur.
Ici, pourtant, en l’absence de lumières, ils sont présents, portant les combats de la dignité pour des salaires décents dans une obscure banlieue, redonnant du sens à la valeur travail, ailleurs entonnant les chants féministes pour le choix du corps dans un pays trop souvent rétrograde, élisant une jeune femme maire dans un pays au patriarcat essentiel, renversant la table pour affirmer des droits sur ce continent pendant qu’à l’autre bout du monde les armes cessent en fin de cracher la mort… 2020 semble s’éterniser et déjà 2021 apparait dans l’aurore septentrionale.
Ici comme là-bas, 2021 aura le gout des absents
Alors avec nos volontés partagées, nous rallumerons les étoiles pour que des consciences naissent à de nouveaux horizons car nous ne sommes pas ce qu’ils essaient de nous faire croire, nous sommes nés de la pensée universelle, avec un sens aigu du commun et face aux obscurantismes, nous portons collectivement les idées et les choix pour demain. Des joutes électorales avec des résultats incertains aux combats qui font sens au quotidien, nous œuvrons ensemble avec nos différences.
Nous sommes de ce peuple porteur de rêve-lutions, nous sommes l’utopie joyeuse qui enfantera les pires cauchemars pour les repus aux richesses incalculables, les dirigeants, les dictateurs de ce monde tant virtuel que réel.
Nous sommes de celles et ceux qui arpentent les chemins des possibles cherchant sans cesse l’adhésion du plus grand nombre pour construire et opposer, la raison à l’iniquité, la solidarité à la haine de l’autre, le respect à l’insulte, la liberté aux noirs desseins policés.
Nous sommes humains, à la pensée bouillonnante et féconde, n’en déplaisent aux sinistres directeurs de consciences qui ne servent qu’eux-mêmes, qui ne servent que les puissants.
Nous sommes … ce que nous entreprendrons en 2021, pour reprendre en main nos destinées, nos rêves et notre vie, ensemble… 2021, toi, moi, nous….
Mesdames et Messieurs, Cher·e·s ami·e·s, Cher·e·s Camarades,
Nous voilà réunis pour célébrer les 100 ans d’existence du Parti communiste français.
A cause de la pandémie, du confinement, nous avons dû annuler de nombreux rendez-vous. Certains sont reportés en 2021.
D’autres sont maintenus, comme la superbe exposition d’affiches qui ont jalonné notre histoire, réalisée grâce au concours de la Fondation Gabriel-Péri, présidée par Alain Obadia et que vous découvrirez sur le net avec l’ensemble du programme.
Merci à Guillaume Roubaud-Quashie pour avoir piloté ces festivités.
Je remercie également, pour cet anniversaire exceptionnel, les membres de la direction du PCF présents en visio et ici physiquement en nombre restreint, Pierre Laurent, président du Conseil national, Marie-George Buffet, ancienne secrétaire nationale, les présidents de groupe à l’Assemblée nationale et au Sénat, André Chassaigne et Eliane Assassi, Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, mes collègues parlementaires, les responsables nationaux des organisations de jeunesse, Léon Deffontaines, secrétaire national du MJCF, les membres du comité exécutif et ceux du conseil national.
Merci à vous et bienvenue à toutes celles et ceux qui nous rejoignent.