Crise démocratique. « Une fracture entre engagement et politique »

Selon l’enquête BVA, les démarches collectives, comme adhérer à un parti ou à une association, représentent seulement 29 % des réponses.

 

Une enquête BVA pour la Fondation Jean-Jaurès montre comment la perception très positive de l’un côtoie la défiance à l’égard de l’autre. Entretien avec Adélaïde Zulfikarpasic

La Fondation Jean-Jaurès publie ce jeudi une enquête réalisée par BVA sur la perception de l’engagement par les Français. Si leur jugement est des plus positifs, la crise démocratique n’en est pas moins prégnante. Adélaïde Zulfikarpasic, directrice de BVA Opinion, relève ainsi un « hiatus entre engagement et politique ».

Alors que l’abstention a été massive lors des dernières élections, l’engagement, lui, est bien perçu par les Français, selon votre étude. Comment cela s’explique-t-il ?

Adélaïde Zulfikarpasic L’enquête montre beaucoup d’énergie dans la société – l’engagement est perçu comme positif par 82 % des Français et 63 % d’entre eux se considèrent personnellement comme « engagés » – mais en revanche il existe une fracture entre cet engagement et la politique. Seulement 3 % des sondés citent spontanément un engagement politique lorsqu’ils sont interrogés sur ce que cette notion évoque pour eux. Les réponses renvoient surtout, à hauteur de 55 %, à leurs valeurs ou leur propre ligne de conduite. C’est une forme d’individualisation de l’engagement. Des démarches plus collectives, comme participer à une ­manifestation, adhérer à un parti ou à une association, représentent seulement 29 % des réponses. Continuer la lecture de Crise démocratique. « Une fracture entre engagement et politique »

Lafrançaise, première commune du Tarn-et-Garonne à (avoir) accueillir un bureau de vote bulgare In Regards sur l’Est

« NDLR de MAC: face à l’ostracisme que nous avons souvent évoqué dans les colonnes de MAC, nous tenons à souligner le comportement exemplaire de la municipalité de Lafrançaise et de son humaniste de maire, Thierry Delbreil. Un maire qui par son implication locale a permis un recul de l’abstention aux dernières élections départementales et régionales. Surprenante est l’attitude du maire de Valence qui rejoint celui de Moissac dans le refus de faire vivre la démocratie… »

 

 

Plusieurs villes du Tarn-et-Garonne, principalement Moissac, mais aussi Valence d’Agen, Saint-Nicolas de la Grave et Auvillar, hébergent des saisonniers agricoles bulgares qui travaillent régulièrement dans la région, permettant le bon fonctionnement de l’économie agricole locale. Actuellement, près d’un millier de travailleurs bulgares résident dans ce département. Ces derniers sont des électeurs potentiels qui s’intéressent depuis plusieurs mois au changement de gouvernance qui pourrait advenir à la suite des élections législatives du 11 juillet 2021.

La législation bulgare et le droit européen leur offrent la possibilité de demander l’ouverture d’un bureau de vote dans leur commune de résidence. Les mairies des villes d’enregistrement peuvent bien sûr choisir de ne pas prêter leur concours à l’organisation de ces élections ; une décision rarissime, excepté dans le Tarn-et-Garonne, où la représentation diplomatique bulgare a essuyé les refus des municipalités de Moissac et de Valence d’Agen. Même si les élections peuvent être organisées dans un lieu privé sans le soutien de la ville, le scrutin électoral du 11 juillet qui doit permettre d’élire le Parlement bulgare ne se tiendra pas dans ces deux communes, afin d’éviter des tensions avec les mairies concernées. Continuer la lecture de Lafrançaise, première commune du Tarn-et-Garonne à (avoir) accueillir un bureau de vote bulgare In Regards sur l’Est

COMMUNIQUE DE PRESSE DE FABIEN ROUSSEL : PCF ET CLIMAT

Rapport du Haut Conseil pour le Climat : arrêter la procrastination climatique et agir ! (Fabien Roussel – PCF)

Le Haut Conseil pour le Climat vient de sortir son rapport annuel visant à évaluer les politiques climatiques de la France et émettre des recommandations.

Nous voulons tout d’abord saluer le travail des scientifiques de cet organisme indépendant, véritable juge de paix concernant le respect des objectifs de l’accord de Paris de 2015.

Comme les années précédentes, il est très critique vis-à-vis des politiques gouvernementales, et constate que les objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre ne sont pas respectés. Ainsi, de 2015 à 2018, la France a émis près de 65 millions de tonnes de CO2 au-delà de ce qu’elle avait prévu dans sa première stratégie nationale bas carbone (SNCB1). Plus grave, ces émissions en excès, doivent être compensées par des efforts accrus reportés pour les autres périodes de références (de 2019 à 2023 et de 2023 à 2027). Continuer la lecture de COMMUNIQUE DE PRESSE DE FABIEN ROUSSEL : PCF ET CLIMAT

VIe République, services publics… quels remèdes face à la grève des urnes ?

Selon un sondage Ifop pour Sud Radio : 80 % des Français se disent favorables à l’idée de comptabiliser le vote blanc dans le calcul du résultat des élections.

 

Après la démobilisation historique lors des derniers scrutins, le gouvernement multiplie les propositions techniques tandis qu’une partie de la gauche plaide pour une refonte des institutions.

« C oup de semonce » pour le délégué général de LaREM, Stanislas Guerini , « schisme entre la classe politique et les Français » pour l’écologiste Yannick Jadot… Les responsables politiques n’ont pas manqué de commenter l’abstention depuis le premier tour des élections régionales. Dans la foulée, le gouvernement a multiplié les propositions, sans attaquer toutefois le problème à la racine. « Je suis favorable au vote électronique », a ainsi déclaré son porte-parole, Gabriel Attal, sur BFMTV et RMC, en invitant à « être très ouvert » et à « avoir une vraie discussion transpartisane avec l’ensemble des formations politiques ». Laminé aux élections régionales et départementales, le parti présidentiel de Stanislas Guerini souhaite aussi que le « vote par Internet » soit mis en place « dans le prochain quinquennat ». Cette réforme du mode de scrutin présenterait des risques, comme des problèmes de sécurité et de sincérité du vote. À ce titre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’y oppose, estimant qu’il s’agit d’une « fausse bonne idée ». Quant au président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, il a annoncé la création d’une mission d’information pour « identifier les ressorts de l’abstention ». Il n’exclut pas une énième « consultation » des Français sur ces thématiques. Continuer la lecture de VIe République, services publics… quels remèdes face à la grève des urnes ?

Départementales : ces résultats encourageants pour le PCF dont personne ne parle par R. Martelli in Regards.fr

Une étude attentive de la distribution cantonale des binômes permet d’affiner les premières analyses et de les corriger en partie. Portrait plus précis d’une élection bien particulière, de ses vérités… et de ses pièges.

Le rapport des forces général

Les premières analyses, dès le lendemain du second tour, se fondaient sur les résultats des binômes tels qu’ils étaient enregistrés officiellement. Les données ci-après sont fondées sur une analyse canton par canton, en tenant compte de l’étiquette politique de chaque membre des binômes vainqueurs.

LIRE AUSSI SUR REGARDS.FR
>>
Élections régionales et départementales : les faux-semblants

La distribution des sièges reflète le rapport des forces enregistré au premier tour et confirme la stabilité relative du rapport des forces entre droite et gauche sur le plan cantonal. La gauche recueille un gros tiers des sièges et la droite près des deux tiers.

Ce butin départemental en sièges est allé pour l’essentiel dans l’escarcelle des forces déjà localement installées. Le PS, les radicaux et les « divers gauche » sont à la tête d’un peu plus de 1100 sièges de conseillers départementaux (sur 1400 environ pour toute la gauche), les Républicains, l’UDI et les « divers droite » de 2200 sièges (sur 2500 pour toute la droite).

Le RN et les partisans du Président se contentent des miettes, même si le centre se conforte légèrement entre 2015 et 2021. Quant au RN, il diminue par deux son maigre capital précédent. On notera toutefois que, si la mouvance des socialistes et des Républicains se porte bien, ce sont les « divers droite » et « divers gauche » qui bénéficient des mouvements internes aux deux camps. Comme si LR et PS devaient mettre de côté leur étiquette pour maintenir leurs positions respectives.

Quant aux Verts, ils triplent tout de même leur représentation cantonale. Comme aux régionales, ils attendaient sans doute mieux. Mais dans un scrutin a priori peu favorable et où l’écologie politique est très peu implantée, ils ont toutefois montré qu’il fallait compter avec eux. Continuer la lecture de Départementales : ces résultats encourageants pour le PCF dont personne ne parle par R. Martelli in Regards.fr

PCF: c’est le bon moment pour le rejoindre

Parce que les militants du PCF sont de tous les combats aux cotés des ouvriers, employés et salariés.es de la fonction publique pour empêcher la casse des retraites, de la sécurité sociale, la casse des services publics (sauver notre CHIC, La Poste, le Ferroviaire, EDF…).

Parce que les militants.tes communistes refusent que les conquis sociaux disparaissent au profit du capital en se battant avec leurs élus.es dans les entreprises et les services.

Parce qu’en désignant Fabien Roussel, candidat à la présidentielle de 2022, les communistes veulent lier les luttes et les élections, pour que pas une voix à gauche ne se perdent, pour que pas une voix du peuple ne s’égare dans des votes protestataires RN sans issues, et Ils appellent sans tarder à rejoindre le PCF .

Avec vous, nous voulons relever le Défi de Jours Heureux, faisons campagne ensemble!

Déjà à Castelsarrasin et dans les cantons environnants, les communistes s’activent et s’attachent à rencontrer leurs concitoyens, à afficher, à accompagner les travailleurs dans les entreprises. Pas de vacances pour le Capital, pas de vacances pour les luttes…..

 

Dans l’ordre: Courbieu, Bénis, Gandalou et Labastide:

 


Je rejoins le PCF et/ou je souhaite participer aux luttes et à la campagne

Retour

Votre message a été envoyé

Attention
Attention
Attention
Attention

Attention.

Pourquoi Baylet n’est pas président ?

in la Brochure

NDLR  & JPD Cet article va avoir sans nul doute des conséquences dans la ligne éditoriale de La Dépêche.

L’article de Mediapart paru ce jour 1er juillet.

VIOLENCES SEXUELLES

Violences sexuelles : Baylet renonce à la présidence du Tarn-et-Garonne

01 juillet 2021 | Par Lénaïg Bredoux

Officiellement, l’ancien ministre et figure des Radicaux de gauche souhaite se consacrer à sa mairie et à son canton. En réalité, son allié socialiste l’avait lâché en raison de l’enquête préliminaire qui le vise pour « viol sur mineur de 15 ans ».

La fable ne convaincra personne. Officiellement, Jean-Michel Baylet a renoncé à se présenter à la présidence du département du Tarn-et-Garonne, jeudi 1er juillet, pour se consacrer à son mandat de maire et à son canton. En réalité, il a été lâché par son allié socialiste, en raison de l’enquête préliminaire pour « viol sur mineur de 15 ans » ouverte l’an dernier par le parquet de Paris.

Tout s’est joué dans la journée de mardi 29 juin. Laurence Rossignol, ancienne ministre des droits des femmes et sénatrice, indique en réunion du groupe socialiste au Sénat qu’il est inenvisageable que son parti soutienne Jean-Michel Baylet, dirigeant historique du Parti radical de gauche (PRG) et ancien ministre de François Hollande. « Au nom des mises en cause connues de Jean-Michel Baylet dans des affaires de violences sexuelles », explique Rossignol.

Elle pense aux révélations de 2016 à propos d’une plainte pour « violences », déposée en 2002 par l’ancienne collaboratrice parlementaire de Jean-Michel Baylet – elle s’est conclue par une transaction –, et à la plainte déposée l’an dernier par Nathalie Collin pour « viols et agressions sexuelles sur mineur de 15 ans » – des faits qui auraient eu lieu au début des années 1980. Une enquête préliminaire est toujours en cours, à l’initiative du parquet de Paris (lire notre enquête). L’ancien ministre « conteste solennellement et avec la plus grande fermeté les faits odieux que l’on [lui] prête ».

Mardi 29 juin, Laurence Rossignol alerte également le premier secrétaire du PS Olivier Faure. Il est aussi appelé par une autre sénatrice socialiste, Marie-Pierre de La Gontrie. Le sujet est mis à l’ordre du jour du bureau national (BN) dans la soirée. « J’ai expliqué que même si nous respectons évidemment la présomption d’innocence, le doute devait profiter à la victime, affirme Olivier Faure. Le BN a été unanime et il n’y a pas eu une voix pour défendre une présidence tenue par Jean-Michel Baylet. »

Jusque-là, pourtant, le PS était resté particulièrement silencieux sur les révélations visant Jean-Michel Baylet. Localement, aucune voix ne s’est élevée pour prendre ses distances avec celui qui a présidé le conseil départemental pendant 30 ans – il avait alors succédé à sa propre mère – et qui dispose encore de solides appuis. Même Valérie Rabault, présidente des députés socialistes, élue dimanche 27 juin dans le même département, n’avait répondu à aucune question sur le sujet…

Pourtant, si les socialistes n’étaient pas en mesure de s’emparer du conseil départemental, tenu par la droite depuis six ans, leurs voix étaient cruciales pour permettre à leur allié le PRG de reprendre la présidence. Avant les alertes de mardi, Olivier Faure assure qu’il « ignorai[t] que l’hypothèse [d’une présidence Baylet – ndlr] était sur la table ». Une fois saisi, il raconte avoir appelé la présidente réélue de la région Occitanie, Carole Delga, qui s’est occupée du relais avec les socialistes locaux. Et des discussions avec le PRG et Baylet pour trouver une alternative.

« Cela s’est finalement débloqué mercredi », rapporte Laurence Rossignol.

Jean-Michel Baylet a alors annoncé son retrait, dans le journal dont il est le propriétaire, La Dépêche. « J’ai fait le choix de terminer ma vie publique là où je l’ai commencée, à la mairie de Valence-d’Agen et à la présidence de la communauté de communes des Deux Rives. En effet, le vote massif dans ma ville et mon canton m’engage vis-à-vis de mes concitoyens. J’ai donc décidé de ne pas les quitter », a-t-il affirmé.

Jeudi 1er juillet, c’est finalement le PRG Michel Weill qui a été élu président du département et qui s’occupera, entre autres, de la protection de l’enfance. Il est toutefois si proche de Baylet qu’il a dû se défendre d’être son « pantin » au micro de France Bleu :

Après des décennies de passivité, voire de soutien à des responsables mis en cause dans des affaires de violences sexuelles et sexistes, le Parti socialiste tente de se doter d’une nouvelle doctrine, tournée en priorité vers les victimes déclarées. Ainsi, il a retiré plusieurs investitures lors des dernières élections municipales de 2020, y compris dans des villes qu’il détenait depuis longtemps, à Saint-Nazaire, Lorient et à Strasbourg. Des décisions qui ont suscité de vives tensions internes.

Baylet : un système qui perdure…

Les résultats de l’élection pour la présidence du conseil départemental sont tombés.:

Michel Weill, un proche de Jean-Michel Baylet, vient d’être élu dès le premier tour président du conseil départemental de Tarn-et-Garonne. Cet élu radical de gauche, maire de Montbeton, a été élu dès le premier tour avec 16 voix, devant Jean-Philippe Bésiers (castelsarrasin, les Mobilisés 6 voix), Mathieu Albugues (LR 4 voix ) et Ghislain Descazeaux (2 voix) et deux blancs (les deux élus RN).

Le choix de Michel Weill, élu avec l’apport des voix du Parti Socialiste n’est pas anodin.En effet, le PS qui sortait raffermi avec l’élection de Carole Delga à la Région a rompu cette dynamique avec ce que nous pourrions qualifier de magouille supplémentaire en permettant à Jean Michel Baylet de sauver la face puisque le nouveau président est un (très) proche de l’ancien sénateur.

Quelle tractation en coulisse a mené a ce résultat?

Par ailleurs, Mrs Besiers et Albugues font le plein des voix et M. Descazeaux est de plus en plus isolé, étant « puni » par le PS pour son indépendance d’esprit .

Il ne fait pas bon ne pas être dans la ligne et après ce sont les communistes qui sont traités de « staliniens ». Pour l’heure, nous devons attendre la séance du nouveau conseil régional pour mesurer si besoin, la teneur des tractations entre le PS et le PRG via les votes pour les vices-présidences. Nous serons alors des observateurs attentifs. Mais cela ne se fera que demain!

Au conseil départemental du Tarn et Garonne, la partie est tout autre et après le soutien ostensible de M. Weill à Mme Barège lors de la venue de M. Ménard à Montauban et lors de sa condamnation pour inéligibilité, il y a fort à craindre que le discrédit de cette classe politique s’amplifie. Comment redonner envie aux citoyens de réinvestir le champ du politique dans ces conditions là? Il ne sert à rien de crier au scandale de l’abstention quand les petits arrangements ne servent que les intérêts partisans de l’axe Rabault/Barège/Baylet. Les électeurs apprécieront!

Du coup, tout ce beau monde va s’entendre a coups de millions et de PPP pour créer la rocade ouest du grand Montauban, la nouvelle gare LGV (au détriment des TER et autres trains…), le grand hôpital à Bressols (pour faire disparaitre le CHIC de Moissac). M. Weill est un habitué des louvoiements depuis de longues années tant au conseil départemental qu’au Grand Montauban dans lequel il a toujours eu une vice-présidence. Un vrai meltingpot, un vrai mélange des genres entre cet entrepreneur, les fonctions et les secteurs sous sa responsabilité. Nous ne sommes pas certains que les habitants de notre département sortent gagnant comme nous savons déjà que les dossiers principaux que sont la solidarité, le handicap ou les collèges ne risquent pas d’être des priorités.

La constitution de la commission exécutive devrait nous en apprendre plus sur les orientations d’un CD qui avait perdu la boussole lors du dernier mandat et qui n’est peut-être pas prés de la retrouver, car, comment dire, qualifier M. Weill de gauche, nous semble très prématuré, voire surfait.

Être de gauche, c’est d’abord affirmer des convictions sociales, solidaires et écologistes, porter des valeurs et avoir l’ambition de la satisfaction des besoins humains du plus grand nombre, bref mettre ‘l’humain d’abord ». Les communistes sont eux, bien ancrés à gauche!

Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de la section du PCF Castel/Moissac/Pays de serres


L’exécutif du Conseil départemental du 82 par JP Damaggio

Voici l’exécutif du département derrière le président Michel Weill

Neuf vice-présidents :

Marie-Claude Nègre,

Jean-Luc Deprince,

Dominique Sardeing,

José Gonzalez,

Catherine Bourdoncle,

Emmanuel Cros,

Christiane Le Corre,

Alain Belloc

Jérôme Becq

Facile de constater que Jérôme Becq est passé du camp Astruc au camp Baylet. Et le PS 2 ou 3 si on compte Emmanuel Cros dans cette rubrique.

Marie-Paul Nègre après avoir capté en suppléant le maire de Verdun capte donc le maire de Labastide St Pierre. A suivre.

Est-ce que ses électeurs en ont été préalablement informés ?

Sur 9 vice-présidents le PRG prend la part du lion : avec le président ça fit 6.


Communiqué du PCF82
Si nous avons souhaité que Jean-Michel Baylet ne se présente pas à la présidence du Conseil départemental, pour autant nous ne soutenons absolument pas la candidature de Michel Weill, celui là même qui défilait dans les rues de Montauban en soutien à Brigitte Barèges qui venait d’être condamnée pour détournement de fonds publics.
Au cours de cette manifestation, aux cotés de Robert Ménard le maire d’extrême droite de Béziers et de l’édile RN de Moissac, Michel Weill souhaitait publiquement le retour rapide de Brigitte Barèges aux affaires. Est-ce ça être un homme de gauche ?
https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.6435-9/212189340_1600939683434637_1298045875089935525_n.jpg?_nc_cat=103&ccb=1-3&_nc_sid=8bfeb9&_nc_ohc=u9I2QqH1TfQAX9a8YgN&_nc_ht=scontent-cdt1-1.xx&oh=c62c00122644919fe958300ced4bb5c5&oe=60E296B2

Second tour des élections départementales et régionales Déclaration nationale du PCF

Les résultats du second tour des élections régionales et départementales restent marqués par une abstention historique, confirmant ainsi la profondeur de la crise de représentation et des institutions qui asphyxie la démocratie dans notre pays.

 

Téléchargez la déclaration

Les électrices et électeurs ont ainsi de nouveau exprimé massivement qu’ils ne sentaient pas prises en compte leurs préoccupations et leurs aspirations et qu’ils pensaient que le vote à ces scrutins ne changerait rien à leur vie quotidienne.

Cet effondrement démocratique mobilise les communistes pour résister à la soumission du pouvoir exécutif au capital et pour placer au cœur du débat politique les réponses aux besoins fondamentaux de nos concitoyennes et concitoyens. Il est urgent de promouvoir une nouvelle démocratie, avec de nouveaux pouvoirs et de nouvelles institutions, afin que les citoyen·ne·s et les salarié·e·s puissent se faire entendre.

L’échec de la République en marche est encore amplifié par rapport au premier tour. La politique du pouvoir exécutif est clairement sanctionnée.

Le pouvoir doit entendre le message des Français·es et renoncer à ses réformes de régression sociale. Continuer la lecture de Second tour des élections départementales et régionales Déclaration nationale du PCF

Elections: Une démocratie malade?

A entendre les cris d’orfraies des commentateurs politiques des matinales au lendemain de ce 2ème tour, nous pourrions légitimement nous interroger sur l’unanimité de leurs propos qu nous  pourrions ainsi résumer:

  • les électeurs boudent les urnes car ce n’est pas une élection nationale (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • le RN s’effondre mais nous ne saurons jamais combien d’élus ils perdent (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • La REM n’arrive pas à s’implanter localement (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • La FI a perdu, mais on ne parle des communistes que pour citer la perte du Val de Marne (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)
  • La droite a trop de prétendants (comprendre le duel Macron-Lepen aura bien lieu)

Et derrière cette langue de bois politique, rien sur le basculement de La Réunion qui sera dirigée par une ancienne députée communiste, rien sur le nombre important de cantons conquis par les communistes associés ou non avec d’autres forces de gauche, rien sur le quasi-doublement du nombre de conseillers régionaux communistes, rien…

La surdité et l’aveuglement des médias, y compris locaux, sur les réalités de ce scrutin laissent pantois et leurs servants plumitifs en sont des détracteurs zélés. Nous vous invitons cependant à y regarder de plus près.

Le choix des communistes de porter la candidature de Fabien Roussel à la présidentielle s’est accompagné de la désignation partout en France de candidatures communistes aux Départementales et aux Régionales avec la conviction que le PCF ne devait plus s’effacer. Pari gagné et avec cette abstention record, nous pouvions craindre que l’électorat populaire ou traditionnellement le notre ne serait pas aux rendez-vous.

Ce ne fut pas le cas si l’on en croit le nombre de voix enregistrées dés le 1er tour et les augmentations sensibles en voix pour le 2nd.

En effet, chaque fois qu’un binôme communiste a été en situation de ballotage favorable ou pas, son score a progressé et même il est sorti vainqueur à bien des reprises, surtout face à la droite et au RN (quand ils n’étaient pas ensemble). En l’absence de leur présence au 2nd tour, les électeurs qui avaient choisi les communistes au 1er ont participé à faire battre la droite et le RN et pour autant nous ne pourrions parler de discipline républicaine. C’est bien le retour d’un électorat conscient, ancré dans des valeurs de gauche qui avec des candidats identifiés et identifiables sans ambiguïtés ni manœuvres politiciennes, a porté le vote communiste comme se fut le cas à Castelsarrasin (la progression du candidat fasse au LR/RN est quasi identique au nombre de voix du binome PCF du 1er tour) et dans bon nombre de cantons en Tarn et Garonne. Les portes à portes, les tractages, les contacts avec des militants déterminés ont conforté les choix de beaucoup, parfois mieux qu’au travers des réseaux sociaux (qui restent incontournables).

Mieux, dans nos villages et dans certains quartiers, cela signifie le retour de cet électorat vers des valeurs de gauche chèrement défendues.

Mieux, le combat mené par les communistes contre le RN, partout est reconnu et validé par ce vote, amplifié par le fait que les communistes sont en première ligne et ce ne sont pas les résultats de Moissac qui diront le contraire ou là, plus qu’ailleurs, l’absence d’une opposition unie et claire, débarrassée des cuisines internes aurait permis de battre Lopez et sa clique. Autant fallait-il en, avoir la volonté. Le glissement vers le centre et la droite a laissé là, une grande partie de l’électorat de gauche démuni et sans possibilité de s’exprimer dans les isoloirs.

Le temps des responsabilités est venu, le temps d’une nouvelle construction aussi!

A l’analyse plus fine des résultats, on détecte une vraie corrélation entre le vote aux départementales et aux régionales. C’est le cas pour la ville sous préfecture ou l’appel des communistes à battre la droite et l’extrême droite trouve écho dans les presque 500 voix de plus obtenues par la liste Delga. Car ce ne sont pas les 2 apparitions furtives de l’équipe de Campagne qui n’a eu de cesse d’éviter les militants communistes locaux qui peuvent expliquer ce score sans appel, mais bien la conviction et le travail de la section PCF pour garantir l’élection d’un conseiller régional sous nos couleurs: Rodolphe Portolés.

Enfin, comment ne pas s’interroger une fois de plus sur une abstention massive qui dessert la démocratie et fragilise les indispensables processus électoraux. Absence de visibilité, incompréhension du type de scrutin, doute sur le rôle de ces élus et des conséquences sur le quotidien.. Il y a beaucoup de cela et il y a aussi des confusions savamment entretenues dans les professions de foi diffusées a chacun: mettre du sécuritaire, parler de sévérité pour le RSA, confondre nécessaire santé pour tous et annonce d’embauche de médecins, parler MDPH et ne pas défendre l’APAH à l’assemblée nationale…. Bref, une absence de clarté préjudiciable et peu porteuse d’une envie de s’exprimer avec un bulletin de vote.Et un vote des jeunes très timoré, cela est inquiétant pour l’avenir.

Il est  temps de refonder notre constitution!

Il est grand temps en effet de revoir nos institutions, notre modèle électoral centré sur les présidentielles qui éloigne les électeurs des sujets de fond. Le capitalisme se satisfait à n’en pas douter de cette situation car il n’a pas intérêt à une large expression du peuple et des travailleurs sur leur devenir. Le jeu entre Macron et Le Pen sert les intérêts de la finance et remettre à plat notre constitution serait pour le coup un outil anticapitaliste. Une 6ème constitution intégrant la proportionnelle à tous les niveaux, la validation d’un vote blanc (voire d’une obligation de vote), la non présidentialisation du pouvoir avec renforcement des chambres représentatives, voilà une solution pour répondre à cette crise démocratique. L’expression populaire ne doit pas être l’absence de vote, le refus d’aller voter. Notre démocratie est malade, soignons la!

Pour y remédier, continuons à faire le lien entre les luttes et les batailles que nous menons au quotidien pour les salaires, contre la casse des services publics, pour de meilleures retraites, pour des conditions de travail dignes, pour le respect des hommes et des femmes et de leur environnement… Pour plus de social, plus de solidarité et plus d’écologie!

Désormais dans le Tarn et Garonne, nous aurons à nos côtés un conseiller régional PCF pour nous y aider au quotidien.

Maximilien Reynès-Dupleix


Je souhaite rejoindre Le parti Communiste Français

Je donne mes coordonnées pour être contacté rapidement

Retour

Votre message a été envoyé

Attention
Attention
Attention
Attention

Attention.


Je souhaite m’abonner aux Nouvelles du Tarn et Garonne