Montauban: Mobilisation pour la Paix!

Vendredi 25 février à 18h devant la préfecture de Montauban

à l’appel de plusieurs organisations dont le PCF82

Et communiqué du groupe CRC région Occitanie

 

 

Zemmour/Le Pen : « Il n’y a pas de place pour deux partis à l’extrême droite », analyse l’historien Nicolas Lebourg + Lopez en difficulté

NDLR de MAC: avant de laisser la parole à l’historien, petit retour sur le drame vécu par le sieur Lopez en sa bonne ville de Moissac. Comme en atteste son compte tweeter, il est en train de se faire « lyncher » par ses amis Lepénistes qui lui reprochent l’ambiguïté de ses propos sur Zemmour. Nous connaissons le cynisme de M. Lopez qui côté face sur son compte Facebook est propre sur lui pendant que sur son compte tweeter, depuis  longtemps, il étale son antisémitisme soralien et sa haine des migrations. L’heure des comptes semble arrivée et la présence de son directeur de communication « Zemmourien » à ses côtés sans qu’il ne le rappelle à l’ordre Lepéniste fait tache jusque dans les rangs de la majorité municipale de Moissac. L’extrême droitisation de Lopez n’est pas un long fleuve tranquille….

Faisons fi de leurs querelles et construisons ensemble les #joursheureux avec #roussel2022

 

 


Marine Le Pen à Reims et Éric Zemmour à Lille ce samedi : jamais sous la Ve République, deux candidats d’extrême droite n’auront tenu un meeting le même jour, tout en étant crédité chacun entre 14 % et 18 % des voix par les sondages. Mais si la lutte fait rage, les deux camps nationalistes ne sont pas irréconciliables, comme l’explique l’historien de l’extrême droite Nicolas Lebourg.

Éric Zemmour et Marine Le Pen.

Éric Zemmour et Marine Le Pen.
Photos Joël Saget et Christophe Archambault/AFP.

En quoi la situation actuelle est-elle inédite à l’extrême droite ?

Nicolas Lebourg, historien au Cepel à l’université de MontpellierNicolas Lebourg

historien au Cepel à l’université de Montpellier

Ce qui est inédit, c’est d’avoir deux candidats d’extrême droite visant le second tour. Pour la première élection présidentielle au suffrage universel direct, en 1965, Jean-Marie Le Pen s’était investi en amont pour que sa famille politique ait un candidat unique. Ce dernier, Tixier-Vignancour, mena campagne en cherchant à rassembler le centre droit et l’extrême droite contre de Gaulle. Cette union des droites fut un échec et 60 % des électeurs d’extrême droite votèrent pour de Gaulle au premier tour pour faire barrage au communisme. En 2002, la candidature de Bruno Mégret visait à prendre date pour la succession de Jean-Marie Le Pen, il était donné à moins de 2 %. Mais aujourd’hui, il y a deux candidats d’extrême droite qui s’assument et se partagent un tiers des intentions de vote.

Quelles différences de stratégie et de discours peut-on observer chez Marine Le Pen et Eric Zemmour ?

Les deux ont d’abord ciblé les secteurs traditionnellement difficiles pour Marine Le Pen, tels que les retraités ou les cadres et les professions intellectuelles. En 2017, ils avaient préféré François Fillon en considérant que le programme économique et européen de Marine Le Pen était inquiétant. Résultat, les deux ont mis beaucoup d’eau dans leur vin europhobe. La candidate RN conserve néanmoins une dimension à la fois plus populaire et colbertiste et est plus opposée à la société multiculturelle quand Éric Zemmour s’affiche contre la société multiethnique.

Plusieurs élus et cadres du RN ont annoncé leur volonté de rejoindre Éric Zemmour. Ces défections augurent-elles d’une recomposition ?

Durant des mois, le storytelling d’Éric Zemmour était sur sa possible candidature, pas sur le fait qu’il fonde un parti. Le niveau de l’extrême droite aux européennes et à la présidentielle ne peut faire oublier que le RN n’a des élus que dans 0,8 % des communes et qu’une pincée de députés : il n’y a pas de place pour deux partis. Le management de Marine Le Pen a nourri les départs : dans le livre qu’il a publié cet automne pour la soutenir, Robert Ménard se désolait du clanisme et de la brutalité humaine de sa candidate. Manque de débouchés et conflits interpersonnels : vous avez les ingrédients pour une lutte des places.

De nombreuses voix à l’extrême droite plaident pour un rapprochement des deux candidats, à l’instar de Marion Maréchal, qui dit ne pas vouloir choisir. Ce danger est-il réel ?

Jusqu’à la scission de Bruno Mégret, le FN était managé sur la règle du « compromis nationaliste ». Le principe étant que toutes les tendances ont leur place : nationaux-catholiques ou néopaïens, libéraux et dirigistes, partisans d’un nationalisme basé sur l’ethnie ou sur la nation, etc. Après la scission, le FN puis le RN ont abandonné le compromis nationaliste pour la soumission à la présidence. Aujourd’hui, le compromis nationaliste est autour d’Éric Zemmour mais avec deux points doctrinaux clivants : un nationalisme ethniciste, un État illibéral refusant les limites des contre-pouvoirs. Ça complique sévèrement le rapprochement entre les deux partis car ce sont deux vraies lignes de démarcation idéologique et stratégique. Mais celui qui ira au second tour de la présidentielle, si l’un d’eux y va, aura forcément le soutien de l’autre.

A propos d’une émission de télé : est-ce que Roussel aura les épaules ? par D.Bleitrach

 

Aujourd’hui, je voudrais vous parler donc des incontestables qualités du soldat Roussel mais aussi de ce qui demeure son talon d’Achille : Roussel, le communiste, celui qui est différent des autres a-t-il la carrure d’un homme d’État?

On peut m’accuser de bien des choses mais certainement pas de travestir ce que je pense. Marchais le disait déjà “Danielle ne garde rien derrière la tête, elle dit tout!” et à ce titre il me reconnaissait un certain bon sens comme d’ailleurs un grand désintéressement personnel qui emportait la conviction. J’ajouterai que je suis parfois injuste mais je sens de loin les crevures, les salauds, ceux qui ne pensent qu’à eux et sont nocifs, ma principale faiblesse devient alors le mépris. C’est ce qui me rend totalement inapte à un rôle de dirigeant politique, j’ai l’écœurement trop facile, mais cela ne nuit pas au jugement. Ceux qui suivent ce blog savent en outre que ce que certains jugeront un excès d’implication personnelle accompagne parfois une perception aiguë des rapports de force d’un point de vue de classe mais aussi sur le long terme ce qui devient rarissime.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler donc des incontestables qualités du soldat Roussel mais aussi de ce qui demeure son talon d’Achille : Roussel, le communiste, celui qui est différent des autres a-t-il la carrure d’un homme d’État? Continuer la lecture de A propos d’une émission de télé : est-ce que Roussel aura les épaules ? par D.Bleitrach

Présidentielle 2022. À Grigny, Fabien Roussel s’adresse aux « invisibles du périphérique »

 Nicolas Cleuet

En déplacement en Essonne, jeudi, le communiste a conclu une journée marathon par une rencontre avec les habitants et associations de Grigny. En compagnie du maire PCF de la commune, Philippe Rio, il s’est engagé à faire adopter une loi de « rattrapage » pour les banlieues.

« Philippe, on a déjà décidé de faire une manifestation à la CAF d’Évry pour réclamer les moyens nécessaires au respect des habitants ! », glisse Fabien Roussel, à Philippe Rio, le maire PCF de Grigny (Essonne) lorsque que celui le rejoint à une rencontre avec les habitants de sa ville. Après la province, à l’occasion des Rencontres des jours heureux, le candidat communiste à l’Élysée s’attelle depuis début janvier à parcourir l’Ile-de-France. Jeudi 20 janvier, le député était dans l’Essonne, un département en partie enclavé où se mêlent urbanisation et zone agricole. La journée s’est terminée dans « la ville la plus pauvre de France, mais où nous avons le meilleur maire du monde », assume fièrement, une habitante venue écouter le discours du prétendant communiste, en référence à la récompense décernée par la City Mayors Foundation au maire de la commune, Philippe Rio. Continuer la lecture de Présidentielle 2022. À Grigny, Fabien Roussel s’adresse aux « invisibles du périphérique »

Manif des enseignants à Montauban : ras-le-bol rime avec protocole (DDM) + Vidéo

TV Locale Montauban – Manifestation des Enseignants accompagnés par des représentants de Parents d’élèves à Montauban 82.Merci à Smartrezo, réseau indépendant d’information non asservi aux GAFAM. Merci Michel Lecomte pour ton professionnalisme!

Derrière une intersyndicale, plus de 400 enseignants et personnels ont défilé jeudi dans les rues de Montauban pour exprimer leur mal-être et leur ras-le-bol.

450 personnes dans les rues de Montauban selon les syndicats et 400 d’après la police. Pour une fois, le différentiel entre les uns et les autres n’a pas fait le grand écart. En revanche, il en va tout autrement concernant le nombre de grévistes sur la journée. Les syndicats évoquaient un chiffre de 60 à 70 % pendant que le Dasen appuyait sur le frein à main avec 34,65 % dans le premier degré et 27,17 dans le second, soit les chiffres nationaux. Continuer la lecture de Manif des enseignants à Montauban : ras-le-bol rime avec protocole (DDM) + Vidéo

Tarn-et-Garonne. L’Éducation nationale en grève « contre le mépris de l’État » in DDM

Sandra Rubio et Maximilien Reynes-Dupleix, de la FSU. DDMWilliam Bernecker.
Sandra Rubio et Maximilien Reynes-Dupleix, de la FSU. DDMWilliam Bernecker.

 

Une grève de grande ampleur est prévue demain, dans toute l’Éducation nationale. Plus de la moitié des écoles du Tarn-et-Garonne ayant répondu aux syndicats a déclaré fermer. Interview.

Il n’aura fallu que quelques jours après la rentrée scolaire et son nouveau protocole sanitaire, annoncé la veille, pour que les personnels de l’Éducation nationale en arrivent au « ras-le-bol ». Un appel à la grève a été lancé au niveau national par une intersyndicale. Ce jeudi 13 décembre, ils se mobilisent pour exprimer leur mal-être, et obtenir plus de moyens de lutter contre la pandémie. Tous les détails avec deux enseignants : Sandra Rubio, cosecrétaire départementale de la FSU-SNUipp, le syndicat majoritaire des enseignants du premier degré ; et Maximilien Reynes-Dupleix, représentant FSU et secrétaire académique et départemental au CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). Continuer la lecture de Tarn-et-Garonne. L’Éducation nationale en grève « contre le mépris de l’État » in DDM

Fabien Roussel défend la gastronomie française et provoque un tollé : la boussole de la gauche est-elle cassée ? in DDM

La lutte contre l’extrême droite, une constante pour Fabien Roussel comme pour le PCF.
La lutte contre l’extrême droite, une constante pour Fabien Roussel comme pour le PCF. DDM – LAURENT DARD

l’essentiel À gauche de l’échiquier politique, aucun candidat ne dépasserait 10 % au 1er tour des présidentielles, le 10 avril. Cela n’empêche pas les polémiques venues d’ailleurs comme celle qui, depuis dimanche, accuse le candidat communiste de chasser sur les terres du RN au prétexte qu’il défend la gastronomie française. De quoi s’interroger sur la boussole de la gauche en 2022.

« Le pli ordinaire de la gauche dans son histoire est la désunion. On sera donc tenté de dire que la gauche n’existe pas, ou de façon fortuite lorsque, face à ses adhérents et à ses électeurs, se dresse un ennemi commun », écrivait l’historien Michel Winoch dans « Qu’est-ce que la gauche », un ouvrage collectif paru aux éditions Fayard début 2017, à l’aube d’une campagne électorale qui a vu la gauche française éparpillée façon puzzle.
Une polémique née dimanche sur les réseaux sociaux laisserait croire que même la lutte contre l’extrême droite ne ferait plus partie des marqueurs communs de la gauche. Dimanche donc, Fabien Roussel déclare qu’« un bon vin, une bonne viande, un bon fromage : c’est la gastronomie française. Le meilleur moyen de la défendre, c’est de permettre aux Français d’y avoir accès ». Et, aussitôt, la twittosphère se déchaîne.
« Aïe aïe aïe heureusement que le grotesque ne tue pas ! Faites avancer la gauche au lieu de faire des appels de pied à la droite identitaire », s’agace Jannnanas, tandis que Sergio Coronado, un ex-député écologiste, se moque : « Je ne bois pas. Je suis végétarien. J’espère que je ne suis pas l’anti-France.

« Une polémique ridicule »

« Cette polémique est ridicule, soupire Jean-Pierre Bel, socialiste et président du Sénat de 2011 à 2014. On est là sur une dérive du wokisme. Il faut arrêter de vouloir évangéliser tout un chacun. J’en ai assez des inquisiteurs. Fabien Roussel, je l’apprécie. Il a amené beaucoup de choses au PC. Les combats politiques que j’ai connus dans ma vie me paraissent plus essentiels que ces attaques sans fondement. »
Carole Delga, la présidente PS de Région, enfonce le clou : « Je suis meurtrie du niveau des débats de cette présidentielle. Le débat n’est pas au niveau des enjeux… La crise climatique n’a jamais été aussi alarmante, les inégalités sociales sont criantes, mais ce sont des petites phrases des candidats dont nous nous préoccupons ? Après « l’emmerdement des non vaccinés » et « le karcher ® ressorti de la cave », voici que la polémique enfle alors que les propos de Fabien Roussel sont simplement de bon sens. Ceux qui ont écouté son intervention savent qu’il parle simplement de pouvoir d’achat, d’accès à une alimentation de qualité et même d’accès à la culture et à l’art. »

« On ne peut pas soupçonner le PC de faire du nationalisme pour prendre des voix à l’extrême droite, selon Christian Lammens, d’EELV. « 

Christian Lammens, membre du bureau exécutif régional Occitanie d’EELV, l’avait compris comme ça. Que quelqu’un puisse imaginer une seule seconde que Fabien Roussel pourrait chasser sur les terres de l’extrême droite le choque. « J’ai écouté le passage en entier. J’aurais développé sur le bio et la façon de favoriser les circuits courts. Mais pour le reste, il n’y a rien de choquant dans ce que dit Fabien Roussel. Les communistes sont hyperpatriotes, oui ! Ils l’ont prouvé pendant la guerre. Il n’y a pas de procès à leur faire pour ça. On ne peut pas les soupçonner de faire du nationalisme pour prendre des voix à l’extrême droite. Cette polémique, c’est n’importe quoi! »
Les valeurs de la gauche vont plus loin encore. Jean-Pierre Bel défend une gauche « internationaliste ». Les Verts se disent en lutte « contre l’agriculture industrielle qui est une des causes de l’augmentation des gaz à effet de serre ». À ce titre, ils rejoignent Fabien Roussel qui défend l’idée de « manger moins de viande mais de la bonne » à des prix accessibles pour tous. Jean Triguero, militant communiste ariégeois depuis 1968, se bat « pour l’emploi, les salaires »…

Des valeurs communes

Des valeurs communes qui font dire à son ami Jean-Pierre Bel que « la crise politique actuelle n’est pas une crise de la gauche. C’est une crise de la démocratie à laquelle Emmanuel Macron a participé en niant le fondement même de la démocratie, c’est-à-dire la lutte éternelle pour le progrès contre les conservateurs ».
En même temps, le Parti socialiste qui a implosé au niveau national résiste au niveau local, comme l’a prouvé Carole Delga, présidente la mieux élue de France aux dernières régionales.
Avec des communistes et des écologistes sur sa liste, elle montre que si certains ont perdu la boussole sur les réseaux sociaux, l’Occitanie ne perd pas le nord. Et que, sur le terrain, la gauche a encore un cap, « en cohérence avec ses valeurs de fraternité, de solidarité et de justice sociale ».

Lire aussi:

Je rejoins la campagne des Jours Heureux en apportant mon soutien à Fabien Roussel

Retour

Votre message a été envoyé

Attention
Attention
Attention
Attention

Attention.

Covid. Emmanuel Macron, « irresponsable » en chef

À l’approche du scrutin de 2022, le chef de l’État confirme qu’il « n’y a pas de faux suspense  » sur sa candidature et multiplie les clins d’Sil à l’électorat conservateur. Ludovic Marin/AFP

(Les députés se sont prononcés pour la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal par 214 voix pour ce jeudi matin, contre 93 voix contre). Le président déclare avoir « très envie d’emmerder » les « non-vaccinés », en plein débat explosif sur le passe vaccinal. Une stratégie du clivage électoraliste, au détriment de la politique sanitaire et de la citoyenneté.

«L es non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder, et on va continuer de le faire jusqu’au bout. » Puis, un peu plus tard, à propos des antivax : « Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen. » En prononçant ces mots, dans un entretien au Parisien publié en ligne mardi 4 janvier dans la soirée, le président de la République a pris le parti de verser du sel sur les plaies du pays, tout en déclenchant rien de moins qu’une crise politique et institutionnelle, en plein débat parlementaire sur le passe vaccinal (lire page 6). Continuer la lecture de Covid. Emmanuel Macron, « irresponsable » en chef

Taubira & Présidentielle: Derrière l’icône, un parcours pas si lisse…

2022 pourrait être la seconde tentative de l’ex-garde des Sceaux pour accéder à la présidence. En 2002, elle avait récolté 2,32 % des voix. R. Lafargue/Abacapress

Lancée dans la bataille élyséenne, la Guyanaise entend se tailler un costume de femme providentielle. Mais sa longue carrière laisse entrevoir les contradictions de la gauche depuis trente ans.

Elle se tient debout, fière, face à l’Hémicycle. Ce 23 avril 2013, après 120 heures de débats, les députés ont définitivement inscrit dans la loi l’ouverture du mariage pour les couples de même sexe. Le texte d’une vie pour Christiane Taubira : ni les contestations dans la rue des pourfendeurs de l’égalité, ni les vociférations de la droite n’auront entaché sa détermination. « Si vous êtes pris de désespérance, balayez tout cela. Ce sont des paroles qui vont s’envoler, restez avec nous et gardez la tête haute : vous n’avez rien à vous reprocher », lance la ministre de la Justice face à sa majorité, avant d’être ovationnée devant des bancs de droite vides. Continuer la lecture de Taubira & Présidentielle: Derrière l’icône, un parcours pas si lisse…

Lopez: Piqué au vif! + Le Pen-Zemmour, entraide cordiale et mises en scène…

NDLR de MAC: Indiscrétion de la DDM en image mise en avant. Il toujours temps de s’en apercevoir!

Nous l’avons dénoncé depuis plusieurs semaines, à Moissac l’équipe de campagne de Zemmour est la même que celle de Le Pen. Même personne, même idéal, mêmes méthodes….

M. Lopez est ainsi sorti de sa réserve en actionnant les 2 leviers de l’extrême droite  dans la cité Uvale. Comment certains pourraient croire encore qu’il n’y a pas de collusion en observant la présence de ces 2 individus collant ensemble pour les deux têtes de l’hydre fascisante.

Piqué au vif

Bien sur la présence récurrente des affiches de Fabien Roussel a du piquer les yeux des sbires de M. Lopez qui n’a pas hésité à déployer son équipe d’hommes à tout faire. Sous la houlette du directeur à la communication de la ville, Bruno Delvoire) qui enfin passe de la théorie à la pratique, de l’ordinateur à l’affiche à coller, nous avons le sieur Achtaoui  en train d’obtenir son CAP d’afficheur. Au moins au sortir de la séquence politique il pourra aligner un diplôme qualifiant valable sur le marché du travail. Les grands groupes (Publicis, Decaux et autres…) cherchent activement des professionnels et il devrait postuler!

Ainsi, alors que les militants communistes et leurs sympathisants collent en plein jour, au vu et au su de tout le monde, les sinistres lepénisto-zemmouriens préfèrent l’ombre de la nuit pour tenter de passer inaperçu… Heureusement que M. le Maire passait par là (et par inadvertance!) pour prendre la photo et tweeter de suite les exploits de ces messieurs.

On comprend mieux pourquoi M. Lopez a fait poser des panneaux devant chaque école pour communiquer sur les initiatives de la mairie dans la journée, laissant ainsi les rares panneaux « d’affichage libre » à la charge de ses élus et employés la nuit!

En fait, suite à leur collage de ce 19 décembre, Fabien Roussel est venu apposer son sourire, Le défi des jours Heureux » dans Moissac et aux alentours, jusqu’à Castelsarrasin en lieu et place des sinistres figures.

Et c’est mieux ainsi, plus coloré, moins anxiogène et nettement plus réjouissant en cette période de fête.

Enfin, pour ces messieurs, nous offrons un stage de confection de la colle, car à n’en pas douter la qualité de la leur fait défaut, comme il convient de préciser que coller par grand froid n’aide pas à « l’accroche  » du papier. Preuve si il en est, l’arrachage citoyen constaté avant que nous ne collions à notre tour… Quand on n’a pas l’habitude!

 

Lire aussi:

M. Lopez/DDM: l’insoutenable légèreté des collusions (+vidéo)

M. Lopez a choisi son camp: collages et mascarades

 


Extrême droite. Le Pen-Zemmour, entraide cordiale et mises en scène

Loin d’être opposés, les deux candidats imposent leurs thèmes dans le débat public et se font la courte échelle, comptant sur les réserves de voix de l’autre en cas de second tour.

« Je pense que la famille nationale a la possibilité de gagner. » Cette phrase, prononcée fin novembre par Marine Le Pen, résume l’ambition de l’extrême droite pour la prochaine présidentielle. La cheffe du Rassemblement national s’adresse alors à Éric Zemmour, lui proposant de la rejoindre à terme, compte tenu « du fait (qu’elle est) donnée à 46 % dans les sondages » au second tour. Jamais en effet les intentions de vote cumulées pour l’extrême droite n’ont atteint de tels niveaux – entre 30 et 38 % au premier tour, selon les études. Sans compter qu’Éric Zemmour « a contribué à aimanter les thèmes du débat politique dans le sens de l’extrême droite, d’abord chez LR mais aussi vers la gauche », note Philippe Corcuff, politologue et enseignant à Sciences-Po Lyon, auteur de l’ouvrage la Grande Confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées (Textuel). Les deux candidats sont présentés en permanence comme des rivaux, avec une opposition personnelle savamment mise en scène, mais il semble plutôt qu’ils se nourrissent l’un l’autre.

« Ils sont concurrents, bien sûr, dans le sens où il y a compétition pour atteindre le second tour », concède Philippe Corcuff, rappelant que « ça a été tendu pour Marine Le Pen au début, car l’émergence de Zemmour l’a fait baisser dans les enquêtes d’opinion assez loin de Macron ». Avant de contrebalancer : « Mais, globalement, il y a des éléments dynamiques pour les deux candidats du fait de leur coprésence. » À l’un, les outrances, à l’autre, le visage plus « rassurant », comme l’admet elle-même la fille Le Pen : « La brutalité des propositions de Zemmour et son côté monothématique (sur l’immigration et l’islam – NDLR) démontrent que nous avons un projet complet, travaillé (…).  Il me recentre et peut représenter des réserves de voix plus importantes que Nicolas Dupont-Aignan. » Le président de Debout la France avait été le seul à la rallier entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017.

Les idées et les intérêts convergent

Bruno Cautrès, politologue au Cevipof, nuance : « C’est vrai que si tous les électeurs potentiels d’Éric Zemmour se reportaient sur Marine Le Pen, ça ferait du monde. Mais les intérêts socio-économiques ne sont pas les mêmes. » De fait, les électorats sont sensiblement différents : « Plus féminin, plus jeune et plus populaire » pour l’une, « plus conservateur, proche de l’électorat du FN de Jean-Marie Le Pen » pour l’autre, poursuit Bruno Cautrès. Cependant, l’ex-chroniqueur du Figaro parle également à des électeurs venus de la droite traditionnelle, « pour les valeurs catholiques de droite, une frange de l’électorat Fillon », analyse le chercheur du CNRS. Le début de la campagne électorale, avec ses thèmes sur l’identité française rance et l’islam ressassés ad nauseam, marque une étape décisive : « L’emballement médiatique et sondagier autour de Zemmour l’a mis au centre et a légitimé ses thèmes, assure Philippe Corcuff, cela lui ouvre la possibilité d’aller chercher d’autres voix. » Entre les deux candidats, qui ne se portent certes pas une grande estime personnelle, les idées et les intérêts convergent donc.

Et leurs proches préparent le terrain. Olivier Ubéda, qui gère la communication d’Éric Zemmour, a annoncé, le 10 décembre, un débat entre les deux candidats d’extrême droite pour « janvier ou février ». « Le plus tôt sera le mieux », a-t-il précisé avant de poursuivre : « On est sur un premier tour, cela fait partie de l’éclairage démocratique, d’une campagne entre candidats qui veulent la même chose. » Un débat mais pas entre adversaires, donc. Pour la cheffe du RN, qui a assuré « y réfléchir très sérieusement », il s’agit de « rassembler » et de bénéficier à terme d’un bon report de voix venu du polémiste. Aucun des deux n’a intérêt à « injurier l’avenir afin de pouvoir se retrouver », analyse Bruno Cautrès. Fin novembre, lors de la visite éclair d’Éric Zemmour à Marseille, certains s’étaient étonnés de le voir accueilli par l’élu RN de la ville, Stéphane Ravier. Marine Le Pen avait alors confié : « Il faut bien qu’il y ait quelques élus qui soutiennent ma candidature et qui s’attachent à préparer le rassemblement le moment venu, soit avant, soit après le premier tour. » Le message est clair : l’extrême droite n’avance plus masquée.

Violences : le polémiste renvoie la balle

Éric Zemmour, qui s’est invité à Abidjan pour Noël et multiplie les clins d’œil à l’armée, a dû réagir après l’ouverture de l’enquête sur ses soutiens s’entraînant au tir sur une vidéo en citant des insoumis ou encore Emmanuel Macron. Un « spectacle pitoyable » commis par des « idiots » , a estimé le candidat d’extrême droite, pour mieux renvoyer la balle aux antifas, prétendant que « la violence a toujours été du côté de l’extrême gauche, jamais du (sien) ». Le meeting de Villepinte a pourtant prouvé le contraire. Sandrine Rousseau (EELV) a également porté plainte après des dégradations à son domicile par des pro-Zemmour.