Apporter un soutien efficace à Cuba… Voici comment…

 

Oui, Cuba a besoin de nous, de notre solidarité matérielle immédiate pour l’aider à remplacer un matériel vétuste en bout de course. Tout ce que l’on pourra faire en France, en matière de collecte sera essentiel. Nous savons que cette collecte a débuté dans de nombreux pays européens et nous en recevons les échos, il n’y a pas de petite somme. Nous savons que des pays amis comme le Venezuela, le Mexique, la Russie parmi d’autres sont en train de se coordonner. Cette solidarité matérielle, urgente et sans laquelle tout n’est que parole, va de pair avec la solidarité politique. Le contexte de la réunion des BRICS, la naissance d’un monde nouveau pour lequel Cuba a tant œuvré nous dit à quel point l’île de la liberté aura été cette étoile vers laquelle les peuples libres et souverains finiront par se rassembler, en finir avec le néo-colonialisme, les blocus, le terrorisme contre les populations civiles.

Donc il est possible que vous ayez déjà vos circuits puisque nous assistons peu à peu à un réveil planétaire d’un monde traumatisé, épuisé mais en marche, digne et combatif, comme Cuba. Continuer la lecture de Apporter un soutien efficace à Cuba… Voici comment…

180 plans sociaux et 6,1 % de déficits publics : comment Sophie Binet étrille le bilan d’Emmanuel Macron

Lors d’une conférence de presse, ce vendredi 18 octobre, la secrétaire générale de la CGT a réaffirmé que l’abrogation de la réforme des retraites demeurait un « objectif majeur » de sa confédération. Les organisations syndicales seront auditionnées par les députés en commission des finances, lundi 21 octobre.

 

Forte d’une carte de France des 100 000 emplois menacés dans l’industrie en arrière-plan, Sophie Binet a donné le ton de sa conférence de presse de rentrée, ce vendredi 18 octobre. « La CGT recensait 140 plans de liquidation de l’emploi en mai dernier. Nous en dénombrant désormais 180, malgré des victoires à Metex ou Durlex », tance la secrétaire générale de la centrale de Montreuil. Continuer la lecture de 180 plans sociaux et 6,1 % de déficits publics : comment Sophie Binet étrille le bilan d’Emmanuel Macron

Fabien Roussel : « Il faut arrêter la spirale de la guerre et faire respecter le droit international au Proche-Orient »

Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF

Alerté par des organisations humanitaires, par des militants, des élus de forces progressistes palestiniennes, israéliennes, libanaises, iraniennes, avec qui le PCF entretient des relations historiques, je prends une nouvelle fois à témoin l’opinion française.

Le risque de guerre généralisée au Proche et au Moyen-Orient est sérieux.

Le gouvernement de Benyamin Netanyahou se comporte comme un incendiaire fou au Moyen-Orient, tandis que les États-Unis et les pays de l’Union européenne continuent de le couvrir, de le soutenir et de l’armer jusqu’aux dents. Rien ne justifie un tel déversement de feu. Car le gouvernement israélien fait le choix d’envahir le Liban. Il viole sa frontière après avoir usé de pratiques dignes d’organisations terroristes et avoir procédé à des assassinats ciblés à Téhéran et au Liban : déjà plus de 2 000 personnes sont mortes dans ce dernier.

L’offensive terrestre et aérienne en cours a déjà poussé plus d’un million de Libanais à fuir leurs villages, dont beaucoup sont maintenant détruits et réduits à néant, et pourtant, les bombardements massifs se poursuivent. Aucun Libanais, exposé au risque de mort, croit qu’il ne s’agit que d’une guerre contre le Hezbollah. « Ils se moquent de nos vies », explique un responsable d’une organisation humanitaire.

« Le droit d’Israël à se défendre » revient à bombarder des civils, dont des enfants innocents. Ces derniers jours à Jabaliya, dans la bande de Gaza, 400 000 personnes sont assiégées, selon les Nations unies. Depuis plus d’une semaine, il n’y a plus d’eau et plus de moyens de subsistance. Au moins 140 personnes y auraient été tuées en quelques jours. À Gaza, le « risque de génocide » dénoncé par la Cour internationale de justice (CIJ), se déroule sous nos yeux.

Un affrontement entre Israël et l’Iran n’est plus à exclure et, au-delà, c’est un conflit entre grandes puissances que pourrait déclencher cette guerre dans une région à tous points de vue stratégique.

Et pourtant, les pays qui pourraient intervenir, au premier rang desquels les États-Unis et ceux de l’Union européenne, refusent d’agir pour arrêter le massacre. Aucun n’a le courage de prendre les décisions qui s’imposent.

Les Français et le monde sont horrifiés et, aujourd’hui, ont peur des conséquences des guerres menées par le premier ministre israélien et son gouvernement. Il faut arrêter cette spirale de la guerre par tous les moyens que nous permet le droit international.

Et, en l’occurrence, il ne peut pas y avoir deux poids, deux mesures en matière de droit international.

Avec les partis communistes de cette région du monde, nous appelons au retrait immédiat de toutes les forces militaires israéliennes du territoire souverain du Liban et réaffirmons notre solidarité avec la lutte des peuples libanais et palestinien, ainsi que notre soutien à leur droit fondamental et inaliénable, reconnu par le droit international, à se défendre. La France s’honorerait d’être à leurs côtés.

Nous appelons également à la fin des bombardements et des frappes militaires sur des sites au Liban, en Syrie, en Iran, au Yémen et au-delà. Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat au Liban et à Gaza.

L’Europe, et singulièrement la France, doit décider de sanctions politiques et économiques à l’encontre du gouvernement d’extrême droite de Benyamin Netanyahou tant qu’il violera délibérément le droit international. L’Union européenne en particulier doit suspendre ses accords d’association avec Israël, qui n’en respecte pas le chapitre II, à savoir le respect des droits humains.

Toute livraison d’armes à destination d’Israël doit être interdite et sanctionnée.

La France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, doit demander que le gouvernement israélien respecte les résolutions de l’ONU, appelle à un cessez-le-feu, à la libération des prisonniers palestiniens et des otages israéliens, à mettre fin à l’occupation et la colonisation de la Cisjordanie et de Gaza. La France doit agir pour garantir la mise en œuvre de la résolution 1701 de l’ONU permettant à la Finul d’exercer sa mission dans le Liban du Sud, dont celle de garantir le respect de l’intégrité territoriale du Liban dans son espace terrestre comme aérien.

Il faut que la Cour pénale internationale émette enfin les mandats d’arrêt demandés par le procureur général Karim Khan à l’encontre de Benyamin Netanyahou et de son ministre de la Défense, Yoav Gallant, ainsi que des dirigeants du Hamas encore en vie.

La politique du gouvernement de Netanyahou est aussi une menace pour le peuple israélien qui, avec courage et par dizaine de milliers, manifeste dans tout le pays depuis des mois pour réclamer la cessation des hostilités et la libération des otages. Il a tout notre soutien.
Dénoncer la politique du gouvernement d’Israël, ce n’est pas de l’antisémitisme, c’est défendre et protéger le droit international. C’est défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, à vivre libres et en sécurité, que ce soit le peuple palestinien comme le peuple israélien.

C’est pourquoi la France doit reconnaître l’État de Palestine, aux côtés de celui d’Israël, comme l’ont déjà fait l’Espagne, l’Irlande et plus d’une centaine de pays dans le monde. La reconnaissance de l’État de Palestine est un enjeu mondial pour parvenir à la paix.

Propagande : Bolloré placarde la tête de Bardella dans toutes les gares, les cheminots somment la SNCF d’agir

Porté par l’empire Bolloré, le livre du président du Rassemblement national, Jordan Bardella, bénéficiera d’une campagne publicitaire massive. Jusqu’à submerger les gares de France. La CGT et Sud Rail appellent la SNCF à refuser cet affichage à rebours des valeurs du groupe.

 

Jordan Bardella a mis du temps à le pondre, mais le voici enfin. Du moins pour qui attend vraiment sa prose. Annoncé depuis plusieurs mois, le premier livre du président du Rassemblement national, « Ce que je cherche », paraîtra en librairie le 9 novembre.

Et pour assurer sa promotion, les éditions Fayard, dirigée par Lise Boëll, éditrice qui a fait d’Éric Zemmour un essayiste d’extrême droite à succès, voit les choses en grand. D’abord, l’ouvrage sera tiré à 155 000 exemplaires. Ensuite, la maison, filiale d’Hachette Livre, propriété de Vincent Bolloré par le groupe Vivendi, a prévu d’inonder les médias du groupe de ce dernier.

Du Journal du dimanche jusqu’à CNews, sans oublier Europe 1 ou le JDNews, impossible pour leur audience de passer à côté du très absent député européen d’extrême droite. Plus surprenant, son visage devrait aussi couvrir les murs des gares de tout le pays, via une campagne publicitaire d’ampleur. Au grand étonnement de la SNCF et de ses cheminots. Continuer la lecture de Propagande : Bolloré placarde la tête de Bardella dans toutes les gares, les cheminots somment la SNCF d’agir

Non à l’infiltration de l’extrême droite dans nos écoles !

Tarn et garonne - Non à l'infiltration de l'extrême droite dans nos écoles !

Julien Sueres, un parent d’élève engagé pour défendre l’école de la République

« Vous avez entre vos mains l’intelligence et l’âme des enfants », disait Jaurès. C’est pour cette raison qu’il est crucial de mener la bataille des moyens pour l’éducation, et en particulier pour rendre le métier d’enseignant plus attractif. Prôner la haine, diviser et chercher des boucs émissaires ne sert à personne, mais l’extrême droite ne semble toujours pas l’avoir compris. Continuer la lecture de Non à l’infiltration de l’extrême droite dans nos écoles !

La crise politique en France et le rôle essentiel du Parti Communiste Par Franck Marsal

« Mon parti m’a rendu les couleurs de la France
Mon parti, mon parti, merci de tes leçons
Et depuis ce temps-là, tout me vient en chansons
La colère et la joie l’amour et la souffrance
Mon parti m’a rendu les couleurs de la France »

Du poète à son parti, La Diane Française, Louis Aragon, 1944

Contribution de Franck Marsal (Fédération de la Gironde) pour la conférence nationale du PCF.

Le Conseil National du Parti Communiste Français a décidé de lancer un grand débat au sein du parti. Trois questions sont posées : l’analyse électorale ; la lutte contre l’extrême-droite, les politiques capitalistes et les victoires révolutionnaires et enfin, l’organisation du parti.

Comme le note la résolution du CN elle-même, pour répondre à ces trois questions cruciales, on ne peut éviter de procéder à une analyse globale, et notamment, d’examiner les racines internationales de la crise. Le monde change. Plus précisément, il a déjà beaucoup changé. Il y a 50 ans, le monde connaissait sa croissance démographique la plus importante. Au plus fort de cette croissance, en 1967, le rythme était d’un doublement de la population du globe tous les 30 ans. Des 3 milliards d’habitants, atteints en 1961, nous sommes parvenus à 8 milliards en 2023. Cette population nouvelle, située dans les anciennes colonies et semi-colonies de l’occident s’est maintenant urbanisée, elle s’industrialise et s’éduque, malgré tous les obstacles que l’occident a mis sur sa route. Comptant des milliards d’actifs, salariés, ouvriers, employés, prolétaires donc, elle porte avec elle désormais des changements profonds de l’ordre du monde. Les pays du Sud, les BRICS, aspirent à changer les rapports mondiaux, et eux-mêmes changent rapidement sous l’effet d’une lutte de classes qui s’intensifie partout. Les classes opprimées, partout, innovent, expérimentent et cherchent des réponses, dans leur action et dans leur expérience historique. La France, par son histoire et sa géographie, est questionnée par ces changements. Pour les classes dominantes, c’est une nouvelle marginalisation avec la nostalgie de l’empire colonial. Pour les couches populaires, c’est l’opportunité de bâtir une nouvelle grande étape de modernisation, de changement social et de nouveaux liens internationaux. Nous devons nous en saisir à pleines mains.

C’est le sens de cette contribution, qui propose au parti de se situer dans une perspective globale pour tenter de répondre aux questions posées par le Conseil National. Elle a été déposée sur le site officiel des contributions du PCF et y sera donc prochainement publiée. Continuer la lecture de La crise politique en France et le rôle essentiel du Parti Communiste Par Franck Marsal

Le militant Julien Getliffe-Quillot souhaite « une seule liste humaniste, de gauche et progressiste » pour les municipales de 2026 à Moissac In DDM

NDLR de MAC: A l’heure ou un rassemblement des forces de gauche et progressiste se dessine, cet appel a un sursaut pour battre l’idéologie RN à Moissac est salutaire. Autant faut-il ne pas répéter les erreurs passées et construire un projet collectif ancré sur des valeurs républicaines qui dépasse les égos des uns et des autres, et qui s’identifie à la mise en place d’une politique claire au service des Moissagais. Si les objectifs sont clairs, porteurs de progrès social avec des axes forts pour accompagner nos concitoyens-nes dans leur quotidien, les communistes soutiendront, voire participeront à un tel rassemblement.

Militant de la Gauche démocratique et sociale, le Moissagais Julien Gettlife-Quillot a publié une tribune dans laquelle il évoque les prochaines municipales de 2026. Interview.

Assis sur une table d’un troquet de la place des Récollets de la cité uvale, Julien Gettlife-Quillot commente la vie politique de Moissac (Tarn-et-Garonne) à travers la publication d’une tribune sur les sociaux réseaux*. Qui est-il ? Pourquoi évoque-t-il un « projet municipal gagnant » ? Nous l’avons interrogé pour mieux cerner ces ambitions.

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De la classe ouvrière aux classes populaires ?

En débat

En partenariat avec la Fondation Gabriel-Péri, une rencontre s’est déroulée le 15 septembre à l’Agora de la Fête de l’Humanité. L’échange a permis de mesurer les évolutions du travail dans notre pays à travers l’histoire, la sociologie et l’action politique.

 

Notre partenaire, la Fondation Gabriel-Péri, réalise un travail de longue haleine avec la tenue de nombreuses rencontres organisées sous la forme de colloques et de cycles de conférences, mais aussi à travers la parution de publications, de revues ou d’actes. En 2022, le colloque « Les classes populaires à l’écart du politique ? » a réuni de nombreux chercheurs.

Dans sa continuité, un débat se déroulait, le 15 septembre dernier, à la Fête de l’Humanité. La juriste Louise Gaxie, directrice de la Fondation Gabriel-Péri, coanimait la rencontre. En conclusion, elle a convié le public à venir fêter, le 9 novembre, à l’Espace Niemeyer, les vingt années d’existence de la fondation, engagée dans la bataille des idées.

Quelles sont les évolutions de la classe ouvrière à travers l’histoire ? Continuer la lecture de De la classe ouvrière aux classes populaires ?

« Une France de seconde zone » : des tours aux bourgs, une France abandonnée par les services publics + video

Privatisation, réduction des coûts, suppression de guichets d’accueil, sous-traitance… En Indre-et-Loire, la population rurale du bassin savignéen autant que les habitants du quartier de la Rabaterie, dans l’est de la métropole de Tours, souffrent au quotidien du désinvestissement de l’État.

 

Tours, Savigné-sur-Lathan (Indre-et-Loire), envoyée spéciale.

Sous une pluie battante, la Loire a viré au brun, ce mardi 8 octobre. Face à la gare routière de Tours (Indre-et-Loire), le chassé-croisé cadencé des autocars Rémi a commencé, en ce début de soirée, heures de pointe. Savigné-sur-Lathan, Channay-sur-Lathan, Avrillé-les-Ponceaux, Château-la-Vallière, Langeais… les véhicules aux couleurs criardes absorbent leurs passagers engourdis pour les acheminer dans la vingtaine de villages enclavés au cœur du Nord-Ouest Touraine, bassin de vie de 10 000 habitants.

Quai 6, départ de la ligne P : des grappes de lycéens, capuche sur la tête, attendent debout sous l’averse. Parmi eux, Léa*, 17 ans, en terminale, patiente face aux portes encore closes de l’autocar. Scolarisée au lycée François-Clouet de Tours, la jeune fille s’apprête à entamer, après un premier trajet de vingt minutes en bus, la seconde étape de son voyage vers Cléré-les-Pins, soit encore une heure trente de car avant de rentrer chez elle, au moment où le trafic est le plus dense.

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Aide sociale à l’enfance : le Cese alerte sur le désengagement institutionnel

Le Conseil économique, social et environnemental publie mardi 8 octobre un avis sur la protection des mineurs. Il insiste sur la nécessité de renforcer la coordination entre l’État et les départements.

 

C’est une bonne nouvelle : jamais la société civile ne s’est autant préoccupée du sort des enfants. Les lois de 2007, 2016 et 2022 sont venues affirmer et réaffirmer leurs droits. Pourtant, les chiffres restent effarants. Vingt ans. C’est le nombre d’années d’espérance de vie en moins des enfants maltraités.

Plus de 2 000 enfants vivent dans la rue, dont 500 de moins de 5 ans, selon le dernier baromètre de l’Unicef. Le Syndicat de la magistrature, lui, révèle que 70 % des juges n’ont pas prononcé de décisions de protection parce qu’ils savaient qu’elles ne seraient pas mises en œuvre. Et il faudrait 38 000 professionnels supplémentaires afin que les structures dédiées à la protection de l’enfance fonctionnement correctement. Continuer la lecture de Aide sociale à l’enfance : le Cese alerte sur le désengagement institutionnel