Voie professionnelle : Après la grève.. in Caf. Péda. + Com. CRC Occitanie

Mobilisation réussie pour la grève des lycées professionnelle du 18 octobre. Si le ministère et les syndicats ne sont pas d’accord sur le taux de grévistes, celui-ci est important et probablement majoritaire. Mais le plus dur reste à faire. Vendredi 21 octobre les syndicats sont invités à la première réunion de concertation sur la réforme. Déjà apparaissent des fissures dans l’unanimité syndicale qui a permis la réalisation de cette grève historique…

Inédit : une grève public – privé

« Je suis là contre la casse du lycée professionnel ». Marie est professeure de lettres histoire dans un lycée professionnel de Noisy-le -Grand. Avec sa collègue, professeure d’EPS, elle est venue manifester contre la réforme de la voie professionnelle.  Et particulièrement « contre le doublement des périodes de stage qui va appauvrir la richesse des enseignements et faire que le lycée professionnel meurt ». Continuer la lecture de Voie professionnelle : Après la grève.. in Caf. Péda. + Com. CRC Occitanie

Grève du 18 octobre : à Montauban, la jeunesse s’invite en tête de cortège

Une centaine de lycéens ont pris part au cortège de manifestants, mardi dans les rues de Montauban.
Une centaine de lycéens ont pris part au cortège de manifestants, mardi dans les rues de Montauban. DDM, Hélène Deplanque

 

Une centaine de lycéens ont battu le pavé, ce mardi 18 octobre à Montauban, aux côtés des salariés en grève. Une mobilisation générale « pour l’avenir », avec la volonté de se faire entendre.

Les travailleurs étaient de nouveau dans la rue, ce mardi 18 octobre à Montauban. Répondant à l’appel national de la CGT, FSU et Solidaires – rejoints par Force ouvrière – entre 430 (selon la police nationale) et un peu plus d’un millier (selon les syndicats) de manifestants se sont réunis en fin de matinée devant la préfecture. « Tous les secteurs ont répondu présent, de façon nettement plus importante que le 29 septembre« , se réjouit Julien Capus, représentant de l’UD CGT 82. Continuer la lecture de Grève du 18 octobre : à Montauban, la jeunesse s’invite en tête de cortège

Le 18 octobre, « taper le patronat au portefeuille »

Alors que la mobilisation se poursuit dans les raffineries TotalEnergies, les salariés de l’industrie, de la chimie ou encore les cheminots se préparent pour la grève de mardi.

Laetitia Notarianni

Donges (Loire-Atlantique), envoyée spéciale.

Une semaine décisive. Alors que trois raffineries et cinq dépôts TotalEnergies restent mobilisés à travers le pays, la lutte pour exiger des hausses de salaires continue de s’intensifier. Ce week-end, ce sont les dépôts de carburant portuaires du Havre (la Cim, qui alimente notamment les aéroports de Roissy et d’Orly en kérosène) et de Fluxel à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), déjà en grève, qui ont voté l’arrêt des expéditions de pétrole brut et raffiné.

Partout sur le terrain, la journée d’action du mardi 18 octobre à l’appel de la CGT, FO, Solidaires et de la FSU s’organise avec de nombreux appels à la grève à la SNCF, la RATP, chez EDF ou encore Sanofi… Mais le gouvernement, lui, persiste à dénigrer les raffineurs, jugeant « inacceptable » la poursuite des blocages suite à l’accord salarial de 5 % d’augmentation générale plus une part individuelle signé par la CFDT et la CFE-CGC. Pour Éric Sellini, coordinateur de la CGT chez TotalEnergies, « cela ne répond en rien aux revendications. J’invite les membres du gouvernement à venir discuter à la porte des usines avec les ouvriers et ils verront ». Continuer la lecture de Le 18 octobre, « taper le patronat au portefeuille »

Le débat autour d’une Révolution possible … par Franck Marsal

Dans le cadre des débats que nous avons dans ce blog voici une contribution de Franck Marsal qui résume très bien un certain nombre de points sur lesquels il peut y avoir accord, en particulier en ce qui concerne les illusions gauchistes, et les freins (le mot est faible) de la social démocratie, nous sommes devant un processus historique et il est impossible de revenir en arrière ce qui dénonce le rôle réel des conservatismes, des gesticulations de l’extrême-droite. Si l’on ne peut que partager la conception du rôle joué par la révolution soviétique dans le déclenchement de ce processus révolutionnaire, le fait que ce qu’elle a ouvert est loin d’être terminé, il n’est pas question pour autant de plaquer les conditions et les choix de cette révolution sur ce qu’il en est advenu et qui se joue aujourd’hui. Comme le dit Franck, nous sommes depuis ce moment “face à la première guerre impérialiste dans le stade suprême du capitalisme mais pas dans son stade final”. Dans le monde multipolaire, marqué par l’émergence de rapports sud-sud, nous ne sommes mêmes plus dans le cas de figure des contradictions entre impérialismes concurrents. La chute de l’empire capitaliste occidental derrière les USA né de la deuxième guerre mondiale et qui a paru sortir vainqueur de la guerre froide prend des allures d’apocalypse avec les possibilités d’autodestruction. Il va y avoir des épisodes multiples au cours desquels il est urgent de savoir comment se positionner. Parce que s’il est vrai que le capitalisme a mis six siècles pour se dégager de la féodalité, on peut espérer avec l’apparition du matérialisme historique que le processus vers le socialisme mettra moins de temps et sans tomber dans les illusions de la lutte finale, voire de la grève générale, il serait également dangereux de sous-estimer les possibles, de ne pas voir à quel point ceux-ci surgissent de situations inédites comme l’ont été celles qui ont permis la révolution d’octobre. J’espère que dans le contexte fondamental de la montée des luttes pour le pouvoir d’achat dans un pays la France, dont la vocation impérialiste tend à s’approfondir, nous allons enfin dépasser les querelles de chapelle, les divisions nées de la contrerévolution. Les discussions de Vénissieux vont permettre un approfondissement sur quelques pistes explorées ici dans un choix théorie-pratique d’un parti communiste en pleine évolution: articulation nation, international, paix et mouvements sociaux, conservatismes et socialisme dans un monde multipolaire… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Peut être une image de texte qui dit ’Soutien aux travailleurs et aux travailleuses en lutte F PCF’
le basique sans lequel rien n’interviendra…

Je souscris à cette réflexion, qui rejoint sur plusieurs points ce que j’ai aussi exprimé sur ce blog. Cela me permet de développer un point, sur la question de savoir si le “stade suprême” de Lénine est le stade final du capitalisme. J’ai déjà remarqué que pour Lénine (cf la préface) le stade suprême est le stade impérialiste d’un monde divisé entre puissances coloniales concurrentes et que la révolution de 1917 marque le début de la révolution socialiste mondiale du prolétariat, donc, le début très net d’un nouveau stade. Continuer la lecture de Le débat autour d’une Révolution possible … par Franck Marsal

Journée de grève du 18 octobre. Philippe Martinez : « Pourquoi nous appelons à généraliser le mouvement »

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, revient sur les revendications et les mobilisations des salariés du secteur. Avec d’autres syndicats, la CGT lance une journée d’action interprofessionnelle le mardi 18 octobre.

Philippe Martinez avec les grévistes de la raffinerie Notre-Dame-de-Gravenchon, le 12 octobre. Lou Benoist / AFP

Philippe Martinez avec les grévistes de la raffinerie Notre-Dame-de-Gravenchon, le 12 octobre. Lou Benoist / AFP

Le conflit social commence à faire tache d’huile. Démarrée le 20 septembre, la mobi­lisation dans les raffineries s’étend peu à peu à d’autres secteurs, alors que ­redoublent les attaques gouvernementales. Avec d’autres syndicats, la CGT lance une journée d’action interprofessionnelle le mardi 18 octobre.

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, interpelle la CGT : « Le blocage de tout le pays, c’est parfaitement inacceptable », assure-t-il. Par ailleurs, de nombreuses professions se plaignent de ne plus pouvoir travailler en raison du manque d’essence. Que répondez-vous aux critiques ?

La CGT a demandé l’ouverture de négociations depuis plusieurs semaines sur la question des salaires et, jusqu’à présent, ni la direction de Total ni le gouvernement n’avaient jugé bon d’y répondre. Il a fallu attendre un conflit, dont l’exécutif a d’ailleurs minimisé l’impact au départ, en expliquant qu’il n’y avait aucun problème d’approvisionnement, pour qu’il se réveille. Le gouvernement et la direction de Total inversent les rôles : ce sont eux qui sont responsables de la situation. Continuer la lecture de Journée de grève du 18 octobre. Philippe Martinez : « Pourquoi nous appelons à généraliser le mouvement »

Le Parti Communiste d’Ariège prépare la venue de Fabien Roussel le 29 octobre

(NDLR de MAC: Les militants du PCF82 s’organisent pour faire un éventuel co-voiturage et se restaurer sur place. Merci de les contacter!)

François Engler (à g,) accueillera Fabien Roussel.
Françoise Engler (à g,) accueillera Fabien Roussel. DDM – BRUNO HUET

 

Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français, sera le 29 octobre à Saint-Jean-du-Falga, en Ariège. L’occasion d’aller à la rencontre des Ariégeois et d’évoquer la situation sociale et économique.

Crise énergétique, pénurie de carburants, guerre en Ukraine, hausse des prix, inflation… Les sujets de discussion ne devraient pas manquer le 29 octobre à l’occasion de la fête du Patriote, organisée à Saint-Jean-du-Falga, en Ariège. Une journée qui sera marquée par la venue de Fabien Rousssel, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF).

« La rentrée sociale devient chaude », constate Françoise Engler, la secrétaire départementale, un terreau idéal pour agglomérer les mécontentements. « Les mesures prises par le gouvernement ne sont pas à la hauteur », estime la secrétaire départementale et de regretter que « les résultats des élections législatives n’aient pas donné un rapport de force suffisant à la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) pour contrer Macron ». Pour Françoise Engler, le constat est simple. « Ce gouvernement ne peut avancer qu’en scellant des accords avec le Rassemblement national et en même temps, il ne voit pas la colère monter dans le pays. » Continuer la lecture de Le Parti Communiste d’Ariège prépare la venue de Fabien Roussel le 29 octobre

Total. Salaires, négociations, réquisitions : les grévistes répondent

Carburant. Alors que le gouvernement choisit l’escalade en annonçant la réquisition des salariés d’ExxonMobil, l’Humanité est allée à la rencontre des grévistes de Total et d’Esso.

©Bailleul Pablo

 

Mardyck (Nord), Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime), envoyés spéciaux.

Non, les grévistes ne sont pas de dangereux preneurs d’otages, ils ne veulent pas empoisonner la vie des Français et ils ne gagnent pas des mille et des cents. Tel est, en substance, le message qu’ont voulu faire passer les quelque deux cents manifestants rassemblés, ce mardi midi, devant la raffinerie ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime). Voilà trois semaines que l’immense complexe pétrolier est à l’arrêt, comme cinq autres raffineries et dépôts de carburant ailleurs dans le pays, en raison des revendications des ouvriers qui réclament des hausses de salaires cohérentes avec l’inflation et les bénéfices exceptionnels accumulés cette année par leurs employeurs. Un conflit social qui alimente l’inquiétude des automobilistes et provoque un raidissement de l’exécutif, à l’image d’Élisabeth Borne annonçant ce mardi la réquisition des grévistes d’ExxonMobil. Continuer la lecture de Total. Salaires, négociations, réquisitions : les grévistes répondent

Fabien Roussel : « S’Il y a du carburant à mettre, c’est bien dans les salaires ».

Le secrétaire national du PCF a présenté à la presse, lundi, son Tour de France « avec vous sans tabou », commencé dans le Pas de Calais, le 3 octobre. Face à la flambée des prix de l’énergie, et au risque de récession, le communiste alerte sur les délocalisations en cascade à venir.

Fabien Roussel : « S’Il y a du carburant à mettre, c’est bien dans les salaires ».

Fabien Roussel : « S’Il y a du carburant à mettre, c’est bien dans les salaires ».
©Fred TANNEAU / AFP

« Je souhaite que le PCF soit en phase avec ce qu’attendent les Français. » Fabien Roussel a présenté ce lundi, lors d’une conférence de presse, son tour de France « avec vous sans tabou ». Commencée le 3 octobre dernier, dans le Pas-de-Calais, cette tournée de 13 étapes thématiques, dans chacune des régions métropolitaines, permettra au secrétaire national du PCF d’ouvrir un dialogue avec les Français, ponctué de rencontres avec les habitants, les élus, les militants et les syndicalistes. « Ils viendront avec leurs questions, moi avec mes réponses », glisse le député, qui se refuse à tenir des meetings. Un exercice déjà expérimenté durant la campagne présidentielle par l’ex-candidat du PCF, lors des « Rencontre des jours heureux ». Dorénavant pour Fabien Roussel, l’enjeu est double : « savoir ce que les Français attendent de la gauche et du PCF », assure-t-il, mais aussi « parler à nouveau à la France périphérique pour que la gauche devienne majoritaire demain », glisse Ian Brossat, le porte-parole de la formation. Continuer la lecture de Fabien Roussel : « S’Il y a du carburant à mettre, c’est bien dans les salaires ».

Total . « C’est notre patron qui prend les usagers en otage »

Salaires Depuis vingt jours, plusieurs raffineries et dépôts de carburant sont en grève pour une juste répartition des superprofits historiques engrangés par les compagnies pétrolières. Les salariés de TotalEnergies et d’ExxonMobil attendent toujours des réponses à leurs revendications.

REUTERS

C’est une règle immuable pour tout mouvement social d’ampleur : plus la grève se prolonge, plus la probabilité de voir les grévistes taxés de « preneurs d’otages » dans les médias augmente en parallèle. Mais depuis le début des débrayages dans les raffineries, le 20 septembre, cette loi de Godwin de la contestation a franchi un cap supplémentaire : « Nous sommes désormais traités à demi-mot d’assassins, fulmine Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité européen de TotalEnergies.  La semaine dernière, un journaliste de télé m’a demandé comment je vivais le fait que des gens allaient mourir en raison de la pénurie de carburant qui frappe les ambulances… »

Si les critiques redoublent, c’est que la situation se tend : sur les six raffineries de pétrole que compte encore l’Hexagone, quatre étaient toujours à l’arrêt ce week-end, dont la plus grosse de France, à Gonfreville l’Orcher (Seine-Maritime). Des dépôts pétroliers sont également touchés par la grève. L’ensemble de ces sites appartiennent au géant tricolore TotalEnergies et à l’américain ExxonMobil. Continuer la lecture de Total . « C’est notre patron qui prend les usagers en otage »

Grève du 29 septembre. À Paris, contre la vie au ras du Smic

Plus de 200 rassemblements se sont déroulés en France pour exiger des hausses de salaire et protester contre la réforme des retraites. 40 000 personnes ont défilé dans la capitale, selon la CGT. Nous y étions !

C’est au son de la chanson des Doors, Riders on the Storm, évoquant des hommes coincés dans une tempête, que la manifestation interprofessionnelle à l’appel de la CGT, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse, s’est élancée, jeudi, depuis la place Denfert-Rochereau, à Paris. Alors que le gouvernement a annoncé le jour même une parodie de consultation sur la réforme des retraites pour tenter d’apaiser les esprits, ils étaient 40 000 à défiler dans la capitale (selon les organisateurs) pour cette rentrée sociale, mais aussi 4 500 à Nantes, quelques milliers à Marseille ou encore 1 000 à Saint-Denis de La Réunion, bien décidés à ne pas se laisser piéger par cette nouvelle régression. Continuer la lecture de Grève du 29 septembre. À Paris, contre la vie au ras du Smic