Les bateaux chargés d’aide humanitaire pour briser le blocus de la bande de Gaza ont été interceptés par l’armée israélienne ce mercredi soir, en violation des conventions internationales. Les militants, élus, médecins et journalistes arrêtés doivent être libérés.
Les progressistes européens face à l’extrême-droite
Elke Kahr, maire de Gratz (Autriche) • Walter Baier, président du parti de la gauche européenne (PGE) • Anna Camposampiero, relations internationales de Rifondazione (Italie) • Hélène Bidard, adjointe de Paris, correspondante avec le PGE
Pour sa rentrée, ce mercredi, l’Assemblée nationale s’apprête à renouveler son bureau. Pour réduire le champ d’influence de la gauche, le camp gouvernemental semble prêt à tout, même à s’acoquiner avec l’extrême droite.
Ce qui se joue, c’est plus qu’une affaire de postes et de tambouille interne. Ce mercredi 1er octobre, à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de l’Assemblée nationale, les députés font leur rentrée et elle s’annonce chargée.
Le glissement vers l’autoritarisme réactionnaire aux États-Unis s’accompagne d’une idéologie de la contamination par les étrangers, les ennemis du peuple et les indésirables, analyse l’historienne Sylvie Laurent.
Aux États-Unis, le débat alimente la chronique universitaire comme politique : quelle est la nature du projet de Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche, manifestement différent de son premier mandat ? Éléments de réponse avec l’une des spécialistes françaises des États-Unis et chercheuse associée à l’université Harvard.
Censée faire enfin respecter le droit du travail dans les champs, la conditionnalité sociale des aides à la PAC s’est heurtée aux limites du système agricole européen. L’Humanité et cinq médias européens ont enquêté sur cette occasion manquée, désormais menacée par l’offensive de dérégulation entreprise par Ursula von der Leyen et la Commission.
Il est rare qu’un politicien admette que les mesures qu’il a fait voter n’ont pas eu l’effet escompté, mais Maria Noichl fait partie de cette catégorie. « Je ne suis pas vraiment fière de ce que nous avons accompli », regrette l’eurodéputée allemande. « Si quelqu’un se comporte comme un porc avec ses employés, il ne devrait pas recevoir d’aides publiques. Cet argent n’appartient pas aux agriculteurs, mais aux contribuables », dénonce l’élue SPD, membre de la commission Agriculture du Parlement européen. Continuer la lecture de Agriculture : comment la PAC finance l’exploitation des travailleurs dans l’Union européenne
Le président De Gaulle s’en alla, selon Duclos dans ses mémoires – parce qu’il était gêné de devoir gouverner avec une assemblée ayant des pouvoirs alors qu’il avait jusqu’ici assumé un pouvoir personnel et qu’il espérait un sursaut français, un coup d’Etat qu’il obtiendra en 1958, avec la dramatisation de la guerre d’Algérie et en utilisant les généraux rebelles et déjà Bidault. On peut également mettre au crédit du général son sens de la souveraineté française et le refus de ce que représentait la politique des Etats-Unis divisant l’Europe et soutenant de fait contre l’URSS toutes les forces réactionnaires qui étaient derrière Hitler pour aller vers l’OTAN. Face à cette politique de De Gaulle et ses ambiguïtés que l’on retrouve aujourd’hui dans le positionnement d’un Henri Guaino, il faut comprendre ce que décrit encore Duclos dans le tome IV de ses mémoires (1945-1952) (1) à savoir l’entente entre le parti socialiste et le MRP, pour empêcher que le premier parti de France, le PCF, qui sortait auréolé du combat de la Résistance et de la victoire de l’URSS sur l’Allemagne nazie soit en la personne de Maurice Thorez nommé à la tête du gouvernement. Le parti socialiste, par la bouche de Daniel Mayer, avait subordonné son assentiment à l’accord du MRP. Alors que tous savaient que ledit Bidault avait fait savoir que c’était hors de question. Il y avait eu entente préalable entre le MRP et les socialistes pour cette interdiction non démocratique (p 69). On peut dire que Marseille fut le laboratoire de cette entente pour empêcher l’accès des communistes non seulement au poste de chef du gouvernement mais à celui de maire de Marseille (2). C’est une fois de plus cette double trahison, celle d’une bourgeoisie nationaliste ou qui se veut telle et celle d’une social démocratie anticommuniste qui se range dans le camp atlantiste qui est à l’origine de ce qui va advenir logiquement, les ministres communistes dont Maurice Thorez et Ambroise Croizat chassés du gouvernement et avec eux le programme de la Résistance.
Présentée comme « une grande soirée de levée de fonds au service des associations », La Nuit du Bien Commun est surtout la devanture philanthropique d’une grande entreprise d’influence orchestrée par un milliardaire d’extrême droite, bien décidé à imposer ses idées dans la société grâce à son argent.
La première édition en Charente-Maritime se tient ce mercredi 24 septembre, sur la circonscription où j’ai l’honneur d’être élu, à l’Abbaye de la Grâce-Dieu à Benon, avec pour objectif affiché de soutenir des projets d’insertion et de handicap.
Manque de transparence, financiarisation, marges colossales… Dans un rapport que révèle l’Humanité, l’association de consommateurs UFC-Que choisir dénonce « les dérives d’un modèle pharmaceutique insoutenable » en pointant les mécanismes qui ont permis au Keytruda, l’anticancéreux du laboratoire Merck, de devenir le médicament le plus profitable du monde.
Il y a quatre-vingts ans, les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 instauraient en France le régime général de la Sécurité sociale. Objectif : protéger la population contre les aléas de la vie par la mise en place d’un système universel et solidaire, au principe simple : « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ». Quatre-vingts ans plus tard, si les Français bénéficient toujours de ce « bien commun » qu’est la « Sécu » et lui confirment, sondage après sondage, leur attachement, ils constatent aussi les menaces qui pèsent sur ce système. Des menaces qui justifient pour certains de lourdes économies, à l’image des 5,5 milliards d’euros que François Bayrou voulait soustraire au budget de la santé.
Fait rare et précieux, toutes les centrales syndicales étaient unies, mettant de côté leurs différences pour défendre un même objectif : redonner sa dignité au monde du travail. Cette mobilisation est un signal fort. Elle exprime la colère de millions de travailleuses et de travailleurs qui, depuis des années, sont les grands perdants des politiques menées par Emmanuel Macron et ses prédécesseurs. Le pouvoir d’achat s’effondre, les conditions de travail se dégradent, et la reconnaissance du travail n’est plus au rendez-vous. Un exemple criant : en 1982, un professeur gagnait 2,5 fois le SMIC ; aujourd’hui, il ne touche plus que 1,2 fois le SMIC. Cette réalité illustre une vérité amère : le ruissellement promis n’a jamais eu lieu.
Des milliards pour les grandes entreprises, des miettes pour les travailleurs
Pendant que les salaires stagnent et que les services publics se fragilisent, les multinationales et les grands actionnaires se gavent. Un rapport récent du Sénat a révélé que, ces dernières années, 211 milliards d’euros d’argent public ont été versés aux grandes entreprises, sous forme d’aides et d’exonérations, sans aucune contrepartie.
Pire encore : une partie importante de ces sommes a été évadée fiscalement, échappant totalement au financement de nos hôpitaux, de nos écoles, de notre protection sociale.
Ce scandale démontre l’injustice d’un système où on exige toujours plus d’efforts des travailleurs, pendant que ceux qui détiennent le capital continuent à s’enrichir, sans jamais être inquiétés.
Un souffle à transformer en espoir politique
La journée d’hier a montré qu’il existe un souffle puissant en faveur du monde du travail.
Mais ce souffle ne pourra pas, à lui seul, changer les politiques menées par le pouvoir en place. Aujourd’hui, le monde du travail doit affronter deux blocs qui ne sont pas ses alliés :
Le bloc centriste, au pouvoir depuis 2017, qui a méthodiquement détricoté les droits sociaux et affaibli les services publics ;
Et le bloc de l’extrême droite alliée à la droite traditionnelle, qui, malgré ses discours démagogiques, s’est toujours opposé aux syndicats et aux salariés.
Face à cela, l’enjeu pour la gauche est immense : offrir un débouché politique à cette revendication sociale. Pour y parvenir, elle doit prendre exemple sur les syndicats, qui ont su, hier, travailler ensemble sans qu’aucune organisation n’essaie d’effacer les autres.
Si les syndicats peuvent s’unir dans la rue, alors la gauche doit être capable de s’unir dans les urnes, dans le respect et la reconnaissance de ses différentes sensibilités.
Changer avant qu’il ne soit trop tard
C’est vrai au niveau national, mais aussi ici, à Castelsarrasin.
Si nous voulons éviter que demain l’extrême droite rafle la mise, nous devons dès maintenant ouvrir un vrai débat, projet contre projet, et construire une alternative populaire, sociale et démocratique.
En politique, le changement est inexorable.
Peu importe combien de temps certains essaient de s’accrocher à leur siège, tôt ou tard, la réalité finit par leur échapper.
Lorsque le débat est confisqué, lorsque le système se fige et se déconnecte des citoyens, ce n’est pas la démocratie qui se renforce… mais le ressentiment qui monte, et avec lui, le Rassemblement National, qui prospère sur la colère et la lassitude.
C’est tout le sens de la démarche Castelsarrasin en commun : redonner une voix au monde du travail et aux habitants, avant qu’il ne soit trop tard.
Comme Karine, Georges, Marine, Christian, Geneviève, Marie Jo, Sylvie, Jean Pierre, Jérôme, Dounia, David, Claudine, Marc, Christine, Jean Claude, Camille, Samuel, Barbara, Angelo, Gilbert, Françoise, Jacqueline, Philippe, Michel, et tant d’autres, je souhaite apporter ma contribution, mon aide à la construction de la liste de Gauche et du programme d’alternance pour l’avenir de Castelsarrasin…
Avec Sébastien Nolesini, directeur général de la Fédération française de judo • Philippe Rio, maire de Grigny (91), président de la Coop des élu·e·s CRC • Anne Saouter, adjointe au maire d’Oloron-Sainte-Marie (64), anthropologue du sport