En juin 2020, le Rassemblement national a pris la mairie de Moissac (Tarn-et-Garonne). Le maire, Romain Lopez, était l’ancien assistant parlementaire de Marion Maréchal Le Pen lorsque cette dernière était députée. Cette situation est très préoccupante pour la gauche.
L’enjeu central est l’implantation de l’extrême-droite à moyen et long terme dans le Sud-Ouest, plus précisément dans le territoire qui correspond à l’ancienne région Midi-Pyrénées. La stratégie de M. Lopez dépasse largement la mairie de Moissac, puisqu’il vise les élections cantonales, puis régionales. Par ailleurs, il ne cache pas ses ambitions nationales.
En juin et au cours de l’été, on a vu apparaître des affiches d’organisations néo-fascistes dans les rues de Moissac et de Castelsarrasin. L’extrême-droite tente de s’implanter durablement, en prenant la place de ce qui fut le radical-socialisme, et qui a dominé le champ politique local durant des décennies. Continuer la lecture de Arc Républicain des forces de gauche « Moissac Mérite Mieux ! » (A signer)
On peut ripoliner toutes les façades que l’on veut, le naturel revient au pas de l’oie. Il en est ainsi avec l’antisémitisme de M. Lopez et de ses amis comme de la communication frénétique qu’il déploie sans cesse, au frais du contribuable.
En 2020, nous lui avons laissé 6 mois pour faire joujou avec son nouveau poste. En 2021, il va en être autrement, et c’est une promesse.
Commençons par ce qui fait le sel et le beurre du sieur Maire : ces déchets et ordures qui jonchent les rues de Moissac et qui sont le fait à l’en croire d’une minorité qui n’est même pas de chez nous. Que de moyens déployés pour punir les contrevenants avec force moulinets de bras, rodomontades du genre : « vous allez voir ce que vous allez voir… ». Continuer la lecture de M. Lopez : Une communication (très) sélective (Jeu concours)
Las de ne plus vivre autrement qu’enfermés dans les certitudes des autres, il est grand temps que 2020 s’éloigne et vit ses dernières heures dans une agonie sans fin. Des remous du monde montent le bruit des bottes ici, les cris de haine là jusque dans nos campagnes où s’esbaudissent les fâcheux en bande organisée pour un pillage en règle de notre démocratie.
Là où le citoyen se fait consentement tacite, d’autres relèvent la tête, avec la timidité de ceux qui savent et qui ne veulent pas laisser ce monde à nos enfants. En sinistre écho, l’argent-roi bannit nos libertés, laissant exsanguent les peuples à leurs chaines, leur labeur et leurs espoirs. Partout, les injustices rythment les jours et d’un virus apparut avec ses frères, l’humain redécouvre l’incertitude et le jeu mortifère des gouvernants à la solde des labos et de la finance. Une année à marquer à l’encre rouge, dans laquelle il est bien vain d’y puiser l’espoir d’un monde meilleur tant l’affront fait à l’humanité est multiple et génère une vague pessimiste sans égale comme à l’aube d’une de ces guerres dont nous avons bien trop souvent eu la primeur.
Ici, pourtant, en l’absence de lumières, ils sont présents, portant les combats de la dignité pour des salaires décents dans une obscure banlieue, redonnant du sens à la valeur travail, ailleurs entonnant les chants féministes pour le choix du corps dans un pays trop souvent rétrograde, élisant une jeune femme maire dans un pays au patriarcat essentiel, renversant la table pour affirmer des droits sur ce continent pendant qu’à l’autre bout du monde les armes cessent en fin de cracher la mort… 2020 semble s’éterniser et déjà 2021 apparait dans l’aurore septentrionale.
Ici comme là-bas, 2021 aura le gout des absents
Alors avec nos volontés partagées, nous rallumerons les étoiles pour que des consciences naissent à de nouveaux horizons car nous ne sommes pas ce qu’ils essaient de nous faire croire, nous sommes nés de la pensée universelle, avec un sens aigu du commun et face aux obscurantismes, nous portons collectivement les idées et les choix pour demain. Des joutes électorales avec des résultats incertains aux combats qui font sens au quotidien, nous œuvrons ensemble avec nos différences.
Nous sommes de ce peuple porteur de rêve-lutions, nous sommes l’utopie joyeuse qui enfantera les pires cauchemars pour les repus aux richesses incalculables, les dirigeants, les dictateurs de ce monde tant virtuel que réel.
Nous sommes de celles et ceux qui arpentent les chemins des possibles cherchant sans cesse l’adhésion du plus grand nombre pour construire et opposer, la raison à l’iniquité, la solidarité à la haine de l’autre, le respect à l’insulte, la liberté aux noirs desseins policés.
Nous sommes humains, à la pensée bouillonnante et féconde, n’en déplaisent aux sinistres directeurs de consciences qui ne servent qu’eux-mêmes, qui ne servent que les puissants.
Nous sommes … ce que nous entreprendrons en 2021, pour reprendre en main nos destinées, nos rêves et notre vie, ensemble… 2021, toi, moi, nous….
En cette année 2020 secouée par une crise sanitaire mondiale, et centenaire du PCF, l’Humanité a voulu explorer l’idée et la pratique en publiant le hors-série « Besoin de communisme », dont nous reprenons ci-après l’éditorial.
Voici un mot qui porte indûment une lourde et négative charge historique. Un mot galvaudé, piétiné, détourné, dénaturé. Un mot « profession de foi » qu’il faudra pourtant bien défricher et repenser pour affronter les temps présents.
Il y a les belles paroles sur la revalorisation nécessaire des enseignants et il y a la réalité des politiques poursuivies. En 2018 les salaires des enseignants ont diminué deux fois plus vite que ceux des autres personnels de l’Etat. C’est ce que l’INSEE établit dans sa note annuelle sur les salaires dans la fonction publique.
Inversion de tendance pour les fonctionnaires
Globalement l’année 2018 a été une mauvaise année pour les salariés de la fonction publique d’Etat avec une chute moyenne du salaire net de 1.2% en euros constants, établit l’Insee dans sa note n°1810. » En euros courants, le salaire net augmente de 0,6 %. Avec le regain de l’inflation, le salaire net moyen en euros constants se replie nettement (– 1,2 % en 2018 après + 1,0 % en 2017) ». La chute est plus brutale pour les fonctionnaires que pour les contractuels.
Comme l’écrit l’Insee, « ce ralentissement provient notamment de l’absence de revalorisation du point d’indice, après deux augmentations successives de 0.6% en juillet 2016 puis en février 2017. Il s’explique également par le report à 2019 de l’application du protocole relatif aux parcours professionnels, aux carrières et aux rémunérations de la fonction publique (PPCR) et, dans une moindre mesure par le rétablissement du jour de carence ».
Reste que tous les agents de l’Etat n’ont pas été touchés de la même façon. En 2018 le salaire moyen des fonctionnaires a baissé en euros constants de 1.4% par rapport à l’année précédente. La baisse a été plus forte pour les fonctionnaires de catégorie B (-2%) que ceux de la catégorie A (-1.4%).
Les enseignants particulièrement visés
Quand on regarde les différents métiers de la fonction publique d’Etat, la situation des enseignants vaut qu’on s’y attarde. D’autant que le ministre de l’Education nationale ne cesse de mettre en avant son désir de revaloriser les enseignants.
L’Insee établit d’abord que le salaire net moyen des personnels enseignants à temps plein (EQTP) « est inférieur de 25.5% à celui de leurs homologues non enseignants ». Mais l’année 2018 a aussi vu un acharnement spécifique sur eux. Alors que le salaire des non enseignants a reculé en euros constants de 0.9% en 2018, celui des enseignants baisse de 1.5%, soit presque deux fois plus vite.
C’est à relier à la féminisation du corps enseignant. « Le salaire net des femmes reste inférieur de 13.5% en moyenne à celui des hommes », note l’Insee. « L’écart à âge, grade, catégorie et statut égaux est de 3% ».
Le 28 janvier 2018, sur France Inter, Jean-Michel Blanquer déclarait : » Il y a une légitimité à vouloir payer plus les professeurs dans le futur. Je ferai mon maximum ». On constate ce que valent les paroles ministérielles.
Le nombre d’allocataires s’envole, plongeant les finances des départements dans la tourmente et mettant au plus mal les budgets d’insertion. Les perspectives sont inquiétantes alors que la montée du chômage va encore éloigner les précaires de l’emploi. Manu, 41 ans, serveuse à Lourdes, a dû demander le RSA cette année pour la première fois de sa vie. Une démarche difficile. Cela faisait plus de vingt-cinq ans que Franck Waryn, 53 ans, exerçait son métier dans le catering, jusqu’à ce qu’il soit touché de plein fouet par la crise, comme des milliers d’autres travailleurs en contrats courts.
C’est un signe d’appauvrissement qui ne trompe pas. Le nombre d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA) s’envole. Fin octobre, il atteignait déjà 2,1 millions, soit 8,5 % de plus qu’en 2019, selon les données publiées le 23 décembre par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Un chiffre jamais atteint, même après la crise de 2008. À l’époque, le nombre de bénéficiaires avait grimpé durant plusieurs années jusqu’à 1,7 million. Continuer la lecture de Avec la crise, le nombre de bénéficiaires du RSA s’envole (témoignages)
COLLEGIENS, LYCEENS, ETUDIANTS, PARENTS, PROFESSIONNELS DE L EDUCATION NATIONALE ; SOUTENEZ NOUS EN SIGNANT CETTE PETITION, A MAINTENIR POUR NOS JEUNES,
POUR LEUR SANTÉ AU QUOTIDIEN, DES CONSULTATIONS INFIRMIERES
(DIPLOMEE D ETAT, SOUMISE AU SECRET MEDICAL ET PROFESSIONNEL),
GRATUITEMENT, EN LIBRE ACCES AU SEIN DES ETABLISSEMENTS.
GRANDE MOBILISATION LE 26 janvier 2021 !
VENEZ NOMBREUX !
Communiqué de presse SNICS-FSU du 17/12/2020,Décentralisation de la santé à l’Ecole, pour le SNICS FSU, c’est toujours NON !
Le SNICS FSU s’oppose au projet de loi 4D et plus particulièrement à l’annonce de décentralisation de la santé en milieu scolaire de l’Educationnationale vers les collectivités territoriales faite par la Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, sans dialogue social ni concertations.
Ce transfert de compétences ne permettra pas d’accroître la performance de la santé scolaire grâce à un pilotage départemental et nuirait gravement à l’objectif ambitieux posé par la loi pour une École de la confiance : celui de la réussite scolaire de tous-tes les élèves.
Dans l’entretien au journal « les Echos », la Ministre justifie ce projet en s’appuyant sur les compétences des collectivités territoriales en matière de santé et adhère à l’objectif de guichet unique en matière de santé en direction des jeunes.
Cette orientation va à l’encontre des politiques menées depuis plus de 40 ans qui n’ont eu de cesse de renforcer et de réaffirmer l’importance et l’impérieuse nécessité d’accroitre la responsabilité du Ministre de l’Education nationale en matière de promotion de la santé, et par là même l’adhésion et la participation de l’ensemble de la communauté éducative au premier rang de laquelle se trouvent les familles.
Ce projet ne rencontre pas l’adhésion des infirmier.es de l’Education nationale qui sont attaché.es au cadre ministériel et au caractère national de la santé à l’Ecole car ce cadre donne l’assurance d’une équité territoriale, et surtout répond aux besoins des élèves et de l’ensemble de la communauté éducative, traduits par 18 millions de consultations infirmières réalisées chaque année à leur demande.
Parce que la santé des élèves est un des déterminants majeurs de la réussite scolaire, la politique éducative sociale et de santé en faveur des élèves doit rester une mission de l’Ecole, colonne vertébrale de la République.
Le SNICS-FSU refuse un scénario de décentralisation de la santé à l’Ecole qui s’entendrait sur la totalité du champ, médecins et infirmier.es y compris dans les établissements scolaires.
Les infirmier.es de l’Education nationale doivent continuer à exercer au sein des établissements scolaires au service des élèves et de leur réussite, sous la responsabilité et la gouvernance du Ministère de l’Education nationale et non sous celle des départements.
Si leur rôle dans le cadre de la protection maternelle et infantile a toute sa pertinence, l’étendre à l’Ecole n’est pas « la suite logique » contrairement à ce que prétend la Ministre.
La santé à l’Ecole doit rester l’affaire de toute la communauté éducative, au service de la réussite scolaire.
La Fondation Gabriel-Péri propose une rétrospective qui retrace un siècle de combats à travers slogans, tracts et images. Un hommage aux militants « colleurs ».
C’est l’histoire d’une célébration confinée. Pour le centenaire du Parti communiste français, la Fondation Gabriel-Péri ne voulait pas se contenter de 100 bougies. Elle a vu les choses en plus grand : une exposition qui retrace un siècle de combats à travers une centaine d’affiches, de tracts et de unes de journaux communistes, dans l’espace Niemeyer, au siège de la formation. À cause du coronavirus, l’exposition « Cent ans d’histoire de France et du PCF sur les murs. Les communistes s’affichent » n’a jamais pu ouvrir au public. Mais un accès virtuel est prévu grâce à un film diffusé début janvier et au catalogue livresque édité par les éditions Helvétius (192 pages, 24 euros). Visite en avant-première. Continuer la lecture de Parti communiste français : cent ans d’affiches, cent ans d’histoire(s)
Mesdames et Messieurs, Cher·e·s ami·e·s, Cher·e·s Camarades,
Nous voilà réunis pour célébrer les 100 ans d’existence du Parti communiste français.
A cause de la pandémie, du confinement, nous avons dû annuler de nombreux rendez-vous. Certains sont reportés en 2021.
D’autres sont maintenus, comme la superbe exposition d’affiches qui ont jalonné notre histoire, réalisée grâce au concours de la Fondation Gabriel-Péri, présidée par Alain Obadia et que vous découvrirez sur le net avec l’ensemble du programme.
Merci à Guillaume Roubaud-Quashie pour avoir piloté ces festivités.
Je remercie également, pour cet anniversaire exceptionnel, les membres de la direction du PCF présents en visio et ici physiquement en nombre restreint, Pierre Laurent, président du Conseil national, Marie-George Buffet, ancienne secrétaire nationale, les présidents de groupe à l’Assemblée nationale et au Sénat, André Chassaigne et Eliane Assassi, Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, mes collègues parlementaires, les responsables nationaux des organisations de jeunesse, Léon Deffontaines, secrétaire national du MJCF, les membres du comité exécutif et ceux du conseil national.
Merci à vous et bienvenue à toutes celles et ceux qui nous rejoignent.
L’annonce par Jacqueline Gourault de la départementalisation de la santé scolaire et du passage des gestionnaires sous l’autorité partagée des départements a pris de court les syndicats. Ils nous disent ne pas avoir été consultés et avoir eu des assurances contraires du ministre de l’Education nationale. Le silence du ministre de l’éducation nationale devient insupportable.
Les infirmières contre la départementalisation
« On n’a pas été consultés », nous dit Saphia Guereschi, secrétaire générale du Snics Fsu le principal syndicat des infirmières de l’éducation nationale. L’annonce le 16 décembre par J Gourault, dans Les Echos, de la départementalisation de la médecine scolaire la surprend d’autant plus que JM Blanquer avait donné des assurances. « Le ministre lui-même nous a dit qu’il n’était pas favorable à cette éventualité et qu’il soutient le maintien de la santé scolaire dans l’Education nationale ». Apparemment le gouvernement passe outre l’avis de JM Blanquer. Continuer la lecture de Les syndicats face à la départementalisation de la santé scolaire et des gestionnaires in Caf. Peda.