Des militaires parlent de « guerre civile » dans un brûlot publié par Valeurs actuelles, soixante ans après le putsch d’Alger. Le Pen les appelle à la soutenir. Silence de l’exécutif.
Après un appel à l’insurrection signé Philippe de Villiers en une du magazine, Valeurs actuelles a récidivé le 21 avril. L’hebdomadaire d’extrême droite a publié sur son site Internet un « appel » signé d’un quarteron de généraux et de « haut s gradés », intimant aux dirigeants politiques « un retour de l’honneur et du devoir ». Les auteurs de ce brûlot adressé au président de la République, au gouvernement et aux parlementaires n’y vont pas par quatre chemins. La France serait victime d’un « délitement qui, à travers un certain antiracisme » a pour « seul but » de « créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés ». Il serait le fait de « l’islamisme et des hordes de banlieue », entraînant « le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transform er en territoires soumis à des dogmes contraires à notre Constitution ». Continuer la lecture de Extrême droite. Quand des généraux menacent d’intervenir





« L’absence d’anticipation a déjà conduit le service public d’Éducation dans une situation critique. Persister dans ce refus aurait des conséquences graves. Nous attendons du gouvernement, du ministre de l’éducation nationale, des réponses rapides et claires à nos demandes, et ce avant la reprise des cours fixée au 26 avril 2021. Des discussions doivent être ouvertes d’ici le 20 avril ».


« Enquêter sur ces écoles (hors du système public c’est très vite prendre conscience qu’on enquête sur le séparatisme. Plus exactement sur les séparatismes », annoncent d’emblée les auteurs dans leur introduction. Alors il faut relativiser ces séparatismes , comme le développement de l’ouvrage le montre, certains de ces « séparatismes » étant nullement en contradiction avec les valeurs de la République.


