Il y a une semaine Montauban a été le théâtre d’un triste évènement, un ancien militaire du 17rgp est mort à la suite d’une bagarre à la sortie d’un restaurant.

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Il y a une semaine Montauban a été le théâtre d’un triste évènement, un ancien militaire du 17rgp est mort à la suite d’une bagarre à la sortie d’un restaurant.

Le polémiste, qui n’est pas encore candidat, s’est installé dans la campagne présidentielle et multiplie les conférences. Son public, comme son électorat potentiel, est à la croisée des droites les plus réactionnaires. Nous sommes allés à la rencontre de ses sympathisants.
Pleurtuit (Ille-et-Vilaine), envoyé spécial.
Il tient sans discontinuer des propos racistes, misogynes, défend Pétain et Vichy, tord l’histoire et parle ouvertement de « grand remplacement ». Pourtant, Éric Zemmour, omniprésent dans les médias, multiplie les conférences qui font salle comble et est crédité de 15 à 17 % d’intentions de vote par les enquêtes d’opinion, tutoyant le seuil de qualification au second tour.
Ce vendredi-là, il n’est pas attendu avant 15 heures, mais les 700 places de l’espace Delta de la petite commune de Pleurtuit, au sud de Dinard (Ille-et-Vilaine), sont déjà toutes occupées. Dehors aussi, c’est l’effervescence : un face-à-face tendu, de part et d’autre d’un cordon de gendarmes mobiles, oppose les 300 manifestants qui protestent contre la présence du polémiste d’extrême droite et le public venu l’écouter parler « patrimoine et identité », à l’invitation de deux associations locales, l’Alliance souverainiste de l’estuaire de la Rance et Mémoire du futur, axée sur la défense du patrimoine bâti chrétien. Continuer la lecture de Extrême droite. Cette France qui écoute… et vote Zemmour?
La « génération climat » place peu d’espoirs dans la conférence de Glasgow, mais espère peser sur les négociations. Une marche mondiale était organisée ce samedi.
Dossier Tous nos articles sur la COP26
Pour eux, c’en est clairement fini des petits gestes. Ce qu’ils veulent, c’est bousculer le système, pas lui mettre des pansements. « On doit changer la structure de nos sociétés mais on ne trouvera pas les solutions avec ceux qui sont responsables de la situation actuelle », dénonce l’activiste Stacy Algrain, fondatrice de Penser l’après. « On n’a pas les ressources pour réaliser nos actions, on n’a pas les lois derrière nous. Les gouvernants ont un discours hypocrite », abonde Sixtine Dano, militante au sein d’Alternatiba et de l’ANV-COP21. Continuer la lecture de COP26. Les jeunes mettent un coup de chaud
Les prix du gaz, de l’électricité, à la pompe flambent. Et les ménages trinquent. Pourquoi ? Et comment y remédier ? Une chose est sûre, que ce soit le gel des tarifs ou l’« indemnité inflation », les réponses du gouvernement ne suffiront pas.
Dossier énergie
Pourquoi vous payez trop ?
Institutions européennes : il y a de l’électricité dans l’air
À avion, dans le Pas-de-Calais, pleins gaz contre la précarité
Entretien avec Julien Lambert, porte-parole de la Fédération nationale des mines et de l’énergie FNME-CGT
Hausse importante des prix de l’électricité et du gaz, prix à la pompe qui frôlent les 2 euros le litre pour le SP 98… La facture énergétique pèse de plus en plus lourd sur le budget des ménages, au risque de plonger toujours plus de Français dans la précarité alors qu’ils sont déjà près de 12 millions dans cette situation. À quelques mois de la présidentielle, le gouvernement a décrété le gel des tarifs réglementés de l’électricité et du gaz et le versement d’une « indemnité inflation » aux personnes dont le revenu est inférieur à 2 000 euros par mois.
Le montant de vos factures ne correspondent pas uniquement à votre consommation. Les taxes pèsent 34%, sans compter la TVA, appliquée aussi sur les taxes !
À long terme, ces mesures ne suffiront pas. Garantir un droit à l’énergie pour toutes et tous implique de réformer la fiscalité sur l’énergie, qui représente aujourd’hui entre 35 et 60 % du prix. En ce qui concerne l’électricité, il s’agit aussi de sortir du marché qui conduit à ce que le gaz, pourtant marginal dans la production, serve de référence au prix de l’électron. Seule une maîtrise publique du secteur peut permettre d’enrayer la flambée des prix.
Votre facture en quatre points
Le montant de la facture d’électricité ne correspond pas uniquement à la consommation. Les taxes représentent 34 % de son montant, sans compter la TVA appliquée y compris sur les taxes.
1. L’abonnement détaille le type d’offre choisi par l’usager d’EDF. On y trouve la puissance souscrite. Celle-ci varie en fonction des besoins. Pour un particulier, elle sera plus importante si par exemple le chauffage est électrique. Plus la puissance est élevée, plus le coût de l’abonnement est important. Figurent aussi la durée et le coût de l’abonnement exprimé hors taxes et après TVA. Le taux de TVA appliqué est de 5,5 %.
2. La consommation détaille le calcul de la consommation d’électricité exprimé en kilowattheures. Le kilowattheure est une unité de mesure de l’énergie. Un kilowattheure correspond à la quantité d’énergie consommée en une heure par un appareil électrique de 1 000 watts. Cette rubrique précise donc le nombre de kilowattheures consommés et la période de facturation. Elle indique aussi le prix unitaire et si l’usager bénéficie de l’offre heures creuses/heures pleines. Le montant total est exprimé hors taxes et après TVA. Le taux de TVA pratiqué est de 20 %
3. La partie « taxes et contributions » indique les taxes dont s’acquitte l’usager. Selon la Commission de régulation de l’énergie, l’organisme qui régule la concurrence, les taxes représentent 34 % de la facture. Elles sont au nombre de trois. La taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) est une taxe qui a servi, à l’origine, à financer l’électrification du pays par les collectivités locales. Aujourd’hui, elle finance mairies et départements. Son taux est de 5 %. La contribution au service public d’électricité (CSPE), dont le taux est de 11 %, sert à financer en particulier l’obligation de rachat de l’électricité d’origine éolienne et solaire. Selon la Cour des comptes, 121 milliards d’euros ont été dépensés alors que celle-ci assure moins de 3 % de la consommation d’électricité. La TCFE et la CSPE sont soumises à un taux de TVA de 20 %. La contribution tarifaire d’acheminement (CTA), dont le taux est de 5 % sert au financement des retraites des salariés des industries électrique et gazière. Le taux de TVA appliqué est de 5,5 %
4. Le total toutes taxes comprises de la facture correspond au montant de ces trois parties additionnées, auquel est appliqué un taux de TVA de 20 %. En 2019, les taxes sur l’électricité ont rapporté 16 milliards d’euros à l’État, dont 5 milliards de TVA.
Les taxes représentent 27 % de votre facture de gaz. Les tarifs réglementés du gaz ont été supprimés en 2015 pour les entreprises qui n’ont pas d’autre choix que de souscrire des offres de marché et sont donc exposées à la flambée des cours. Pour les usagers, les tarifs réglementés disparaîtront en 2023. Ils sont fixés par la Commission de régulation de l’énergie. Les coûts d’approvisionnement et de commercialisation, dont le calcul prend en compte le prix du marché, représentent environ 38 % de la facture hors taxes. Les coûts de transport, de distribution et de stockage comptent respectivement pour 7 %, 25 % et 3 % de la facture. Les taxes représentent 27 %. La facture hors taxes est soumise à un taux de TVA de 20 %.
Avec son roman la Plus Secrète Mémoire des hommes, ce jeune écrivain sénégalais surdoué, déjà favori pour les autres prix, entre dans la renommée par la grande porte.
Cent ans après René Maran, premier écrivain noir à obtenir le prix Goncourt, le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr connaît cette consécration. Son roman la Plus Secrète Mémoire des hommes (Philippe Rey/Jimsaan) a obtenu six voix au premier tour. Il était en lice avec Enfant de salaud, de Sorj Chalandon (Grasset), Milwaukee Blues, du Haïtien Louis-Philippe Dalembert (Sabine Wespieser), inspiré du meurtre de George Floyd en mai 2020, et le Voyage dans l’Est, de Christine Angot (Flammarion), déjà récompensé par le prix Médicis. Continuer la lecture de Littérature. Mohamed Mbougar Sarr, prix Goncourt 2021
S’ils étaient encore nombreux à ne pas avoir entendu la nouvelle jeudi matin, celle-ci s’est rapidement répandue au sein de la cité uvale. Implanté dans un secteur marqué par une désertification médicale de plus en plus criante, l’hôpital est un symbole, un dernier bastion à protéger. Fermer les Urgences de nuit est donc une hypothèse largement contestée par la population.
En ce jeudi de vacances scolaires, les abords de l’hôpital sont déserts. Seule une quarantenaire fume une cigarette devant l’entrée. « Je viens d’entendre parler de ça et je trouve que c’est inadmissible. D’un côté on est dans une crise sans précédent durant laquelle on nous explique qu’il faut tout faire pour ne pas surcharger des services hospitaliers déjà réduits et débordés, et de l’autre on prend ce type de décisions. C’est incompréhensible », confie celle qui est venue rendre visite à un proche. Continuer la lecture de Moissac. Les Moissagais s’inquiètent de la fermeture des urgences de nuit in DDM

Il est seulement le second maire afro-américain de l’histoire de New York : l’ancien policier et militant antiraciste Eric Adams a remporté ce mardi 2 novembre haut la main la mairie de la mégapole américaine, un parcours hors du commun pour cet enfant d’une famille pauvre qui avait flirté avec la criminalité.
L’élu démocrate de 61 ans a écrasé comme prévu son rival républicain Curtis Sliwa, 67 ans, selon des résultats préliminaires du bureau des élections de la ville. Eric Adams a ainsi raflé 67 % des suffrages exprimés contre environ 27 % pour Curtis Sliwa, dans une ville classée à gauche mais où les inégalités économiques et sociales entre différentes communautés sont extrêmement marquées. Continuer la lecture de États-Unis : l’Afro-Américain Eric Adams, ex-policier, élu maire de New York in Sud Ouest
Quatre ans après #MeToo, les féministes tentent, tant bien que mal, de faire émerger leur cause à l’occasion du scrutin d’avril 2022. Une manifestation d’ampleur doit se dérouler le 20 novembre, à Paris.
Le mouvement #MeToo va-t-il bousculer la campagne présidentielle ? À six mois de l’élection, les féministes veulent se faire entendre des postulants à l’Élysée. #NousToutes et une myriade d’organisations, dont le collectif Stop harcèlement de rue ou le Planning familial, appellent à manifester, le 20 novembre, à Paris et partout en France, pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles dans la société, mais aussi interpeller les candidats. « Aujourd’hui, ce n’est plus possible de faire l’impasse sur la lutte contre les violences faites aux femmes, contre les enfants, d’autant plus qu’elles touchent une grande partie de la population », mesure Marylie Breuil, membre du comité de pilotage #NousToutes. Continuer la lecture de 2022. La vague #MeToo prête à déferler sur la campagne présidentielle
Depuis cinq ans, Rebecca Amsellem calcule la date à laquelle les femmes commencent à travailler gratuitement du fait des inégalités salariales en faveur des hommes. Cette année, la disparité commence ce 3 novembre, à 9 h 22. Il y 5 ans, c’était le 7 novembre. Comment faire face à cette inégalité qui continue de s’accroître ?
Rebecca Amsellem Fondatrice de la newsletter féministe les Glorieuses

La fondatrice de la newsletter féministe les Glorieuses, à l’initiative du mouvement annuel en faveur de l’égalité salariale, lance une pétition #3Novembre9h22 et des propositions à l’intention des prétendants à l’élection présidentielle.
Comment vous est venue l’idée de lancer cette opération ?
Rebecca Amsellem Il y a cinq ans, j’ai vu une photo très impressionnante : des Islandaises descendues en masse dans les rues de Reykjavík pour réclamer l’égalité salariale. En Islande, il y a, depuis les années 1970, un engagement politique de syndicalistes qui, tous les cinq ans, calculent la date et l’heure à laquelle les femmes devraient s’arrêter de travailler si elles étaient payées autant que les hommes. Continuer la lecture de #3Novembre9h22. Rebecca Amsellem : « Nos propositions pour réduire les écarts de salaire entre hommes et femmes »
Faute de médecins, le service des urgences de l’hôpital de Moissac devrait fermer la nuit. À Montauban, c’est une équipe du SMUR fonctionnant 12 heures sur 24 qui pourrait disparaître.
Le manque de moyens humains a dépassé aujourd’hui la cote d’alerte sur les hôpitaux de Montauban et Moissac. Le service des urgences de l’hôpital de Moissac pourrait, très prochainement, fermer la nuit de 20 heures à 8 heures. A Montauban, c’est l’une des deux équipes du Smur (service mobile d’urgence et de réanimation), fonctionnant 12 heures sur 24 heures, qui est également sur la sellette.
Comment en est-on arrivé à pareille situation dans le Tarn-et-Garonne ? Continuer la lecture de Tarn-et-Garonne : état d’urgence dans les hôpitaux de Moissac et de Montauban in DDM