Communiqué : Une démocratie vivante et de combat.

Avec 72% de votants, les communistes de la section du PCF Castelsarrasin/Moissac/Pays de Serres ont fait la démonstration de la vitalité démocratique de leur parti.

Malgré les pressions de tous bords, c’est avec sérénité et confiance que 80% des votants ont exprimé le souhait de confier à Alexandra Tricottet

(Maçon en rénovation) et à Maximilien Reynès-Dupleix (enseignant spécialisé) la lourde tache de porter aux élections départementales des 20 et 27 juin les propositions des communistes pour un Tarn et Garonne Solidaire, Ecologiste et Progressiste sur le canton de Castelsarrasin. Dans le 82, Le PCF est le seul à désigner ses candidats ainsi.

Avec ce premier binôme, la volonté d’ouverture et de rassemblement de toute la gauche sont réaffirmés. Nous appelons les forces progressistes à se joindre à nous dès maintenant aux cotés des militants pour gagner. Les deux mois à venir seront déterminants pour hisser le vote de nos concitoyens-nes au plus haut niveau, et combattre le néo-libéralisme du conseiller de la majorité sortante comme combattre les candidats LR/RN qui veulent s’emparer du département.

Avec des conditions sanitaires difficiles, c’est la conviction de chacun, la construction partagée, la force de nos propositions et le nécessaire débat démocratique qui seront déterminants.

Les communistes, les citoyens-nes sont d’ores et déjà prêts à la confrontation des idées. Il est temps de rallumer l’espoir.

 

Les communistes de la section

Covid-19. Pourquoi Pfizer fait exploser le prix de son vaccin (et s’en vante)

Le groupe pharmaceutique profite d’une demande en hausse pour gonfler le tarif de ses doses de vaccins commandées par l’Union européenne de 12 à 19,50 euros. Et ce n’est qu’un début…

Fort du succès de son vaccin contre le Covid-19, Pfizer en augmente le prix. D’après le premier ministre bulgare, la multinationale américaine, associée au laboratoire allemand BioNTech, fait, à l’occasion d’une nouvelle commande de l’Union européenne (UE) pour 1,8 milliard de doses – un volume faramineux qui, entre achats fermes et options, double presque à lui seul le montant des précommandes jusque-là –, passer le tarif à l’unité de 12 à 19,50 euros.

Alors que la Commission refuse depuis des mois de faire la lumière sur les prix de ses achats auprès des géants pharmaceutiques, le premier ministre bulgare, Boïko Borissov, brise nolens volens l’omerta. « Pfizer était à 12 euros, puis c’est devenu 15,50 euros. Et maintenant, on signe des contrats pour 900 millions de vaccins (achats fermes – NDLR) au prix de 19,50 euros. Ce qui représente 18 milliards d’euros ! Beaucoup de variants vont apparaître, et donc on aura une première injection, une deuxième, puis une troisième et une quatrième ! Cela va avoir un impact sur les budgets des prochaines années. »

Continuer la lecture de Covid-19. Pourquoi Pfizer fait exploser le prix de son vaccin (et s’en vante)

Emploi, salaires, dette… 10 idées pour une relance sociale et écologique (Je soutiens…)

NDLR de MAC: Il est possible de soutenir ces propositions en s’inscrivant au bas de l’article
© Gros

© Gros

Alors que la France s’enlise dans la pandémie, économistes, syndicalistes et partis politiques mettent sur la table des propositions innovantes pour sortir de l’ornière et dessiner un nouvel avenir.

« Relancer l’économie. » A priori, le mot d’ordre tombe sous le sens – qui peut être « pour » la récession ? – et, malgré tout, c’est une proposition à ne surtout pas prendre au pied de la lettre : relancer l’existant, sans imagination ni discernement, c’est remettre sur les rails la machine qui nous a envoyés dans le mur, et préparer le terrain à la prochaine catastrophe.

« Le concept est piégeux, désamorce Mireille Bruyère, économiste à l’université de Toulouse. Car cela implique de relancer les rapports sociaux existants, c’est-à-dire le système capitaliste, avec tous les dégâts que cela comporte, notamment en matière d’écologie. Pour ma part, je préfère parler de relance de l’activité, plutôt que de relance de l’économie : quelles activités doit-on soutenir, pour quelles finalités ? Et avec quel mode d’organisation ? »

Continuer la lecture de Emploi, salaires, dette… 10 idées pour une relance sociale et écologique (Je soutiens…)

L’école hors de la République et la loi séparatisme in Caf. Péda.

« Il nous semble qu’à travers cette loi, le pouvoir gagnerait à différencier la notion de communautarisme de celle de séparatisme ». En plein débat sur la  loi séparatisme, Anna Erelle et Jacques Duplessy publient « L’école hors de la République », un ouvrage consacré à toutes les formes d’enseignement en dehors de l’école républicaine. Les auteurs ne sont pas des spécialistes de l’Ecole mais des journalistes d’investigation. Anna Erelle a écrit un ouvrage sur le jihadisme qui lui vaut des menaces venant de ces milieux. Ils publient un livre qui relativise le séparatisme éducatif et porte des coups au projet de loi séparatisme. Ne serait-ce que parce qu’on sait peu de choses sur les circuits éducatifs parallèles, que le débat sur la loi ne fait pas la lumière et que le texte est adopté sur des rumeurs plus que sur des faits solides. Au risque de passer à coté des sujets vraiment inquiétants dont certains sont montrés dans l’ouvrage. Mais pas tous.

Toutes les écoles hors école publique sont-elles séparatistes ?

« Enquêter sur ces écoles (hors du système public c’est très vite prendre conscience qu’on enquête sur le séparatisme. Plus exactement sur les séparatismes », annoncent d’emblée les auteurs dans leur introduction. Alors il faut relativiser ces séparatismes , comme le développement de l’ouvrage le montre, certains de ces « séparatismes » étant nullement en contradiction avec les valeurs de la République. Continuer la lecture de L’école hors de la République et la loi séparatisme in Caf. Péda.

[PETITION] Et si les ultra-riches et les multinationales payaient la crise Covid ? (Video ATTAC)

PETITION

La pétition

  • Comment justifier de demander des efforts aux « premières et premiers de corvée », aux chômeurs·euses, aux mal logé·e·s, aux retraités·e·s, alors que la fortune des milliardaires français a augmenté de 175 milliards d’euros de mars à décembre 2020 ?
  • Que des multinationales comme Amazon ou Netflix ont vu leurs bénéfices exploser grâce au confinement ?
  • Que des grandes entreprises, évadées fiscales, versent des dividendes à leurs actionnaires ou licencient alors qu’elles bénéficient d’aides publiques ?

Il est inacceptable de demander à celles et ceux qui souffrent de la crise de se serrer encore la ceinture, tandis que les plus fortunés, les multinationales et leurs actionnaires s’enrichissent. 

Nous, signataires, demandons au gouvernement de faire payer les profiteurs de la crise en mettant en place deux mesures d’urgence :

  • une taxe sur le patrimoine des 1% les plus riches ;
  • une taxe sur le bénéfice exceptionnel réalisé par les multinationales pendant la crise.

Ces recettes supplémentaires permettraient de répondre aux urgences sociales et sanitaires et de renforcer les services publics comme la santé ou l’éducation.

Faire payer celles et ceux qui se sont enrichis grâce à la crise du COVID, c’est aussi envoyer un message d’espoir en faveur d’une fiscalité plus juste capable de répondre aux enjeux sociaux et écologiques du 21e siècle.

PETITION


Pour en savoir plus

Depuis le début de l’année, Emmanuel Macron et son gouvernement préparent les esprits à une nouvelle cure d’austérité. En mars 2021, La commission Arthuis « sur l’avenir des finances publiques » a rendu un rapport dans lequel elle préconise la réduction des dettes publiques sans augmenter les prélèvements obligatoire et propose d’instaurer une « règle d’or sur la dépense publique ». Pour faire ces économies, Bruno Le Maire a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de mettre en œuvre la réforme des retraites et celle de l’assurance chômage.

Le prétexte du gouvernement ? Il faut rembourser la dette Covid ! Or si la dette a augmenté depuis le début de la crise, elle n’est pas un problème dans l’immédiat : le coût de son remboursement est 2,5 fois moins élevé qu’il y a 20 ans car les taux d’intérêt auxquels l’État français emprunte sur les marchés financiers ne cessent de baisser et sont parfois négatifs !

La dette est ainsi instrumentalisée par le gouvernement pour nous imposer une nouvelle cure d’austérité et de réduction des dépenses publiques, et par conséquent un nouvel affaiblissement des services publics et du système de protection sociale déjà mis à mal par des années de politiques néolibérales. Une telle politique aurait également un impact négatif sur l’activité et l’emploi.

Ce ne sont pas aux premières et premiers de corvée de faire de nouveaux sacrifices, alors que les inégalités ont explosé depuis le début de la crise et que les plus riches n’ont cessé de s’enrichir.

Nous proposons des mesures d’urgence pour faire payer les profiteurs de la crise et exigeons une mise à plat de la fiscalité. C’est le sens de la tribune publiée par de nombreux responsables associatifs et syndicaux, économistes, artistes

 

 

 

Histoire. En quoi la Commune est-elle actuelle ?

Rappel des faits Il y a cent cinquante ans, l’expérience politique, sociale et culturelle de la Commune de Paris de 1871 nous montrait encore une voie démocratique inédite.

La lutte des classes

Louis Albert Serrut Auteur

-

La Commune de Paris fut l’une des expériences les plus démocratiques qui ait existé dans l’époque moderne. Karl Marx écrit à son propos, dans la Guerre civile en France : « Son véritable secret, le voici : c’était un gouvernement de la classe ouvrière, le résultat de la lutte des producteurs contre la classe des appropriateurs, la forme politique enfin trouvée qui permettait de réaliser l’émancipation économique du travail. » Cet événement considérable, encore méconnu et diversement considéré en France, peut être lu différemment.

Une comparaison peut s’inscrire dans le temps long de l’histoire. À penser 1870 et 1940, il ressort le même sentiment d’une déroute, l’impression d’un gâchis, de sabotage, à laquelle la société française serait habituée. Et la nécessité chaque fois de devoir refaire, réparer la société. C’est ce que voulurent les Parisiens de la Commune comme les Français de la France libre. La similitude prend plus de consistance à la lecture de la lettre du colonel du génie Louis Rossel, datée du 19 mars 1871 (Franz Van Der Motte. Mourir pour Paris insurgé. Le destin du colonel Rossel. L’Harmattan 2001) : «Instruit par une dépêche de Versailles rendue publique aujourd’hui qu’il y a deux parties en lutte dans le pays, je me range sans hésitation du côté de celui qui n’a pas signé la paix et qui ne compte pas dans ses rangs des généraux coupables de capitulation… »

Continuer la lecture de Histoire. En quoi la Commune est-elle actuelle ?

PCF/Candidature à la présidentielle : Aux militant-es communistes de décider les 8 et 9 mai prochains ! (Video)

NDLR de MAC:  de la base au sommet, pas d’autoproclamation, mais des débats, des échanges, une proposition votée et au final des adhérents qui votent et tranchent en connaissance de cause. C’est cela la démocratie, n’en déplaise à une certaine presse haineuse.


Le PCF a réuni ce week-end plus de 1000 délégué-es lors de sa Conférence nationale.

Dans un contexte de pandémie, l’organisation de cette conférence, avec des protocoles sanitaires stricts et un système de visioconférence totalement inédit, a permis aux délégué-es de travailler à la façon dont le PCF allait participer aux échéances électorales stratégiques de 2022.

Le PCF se félicite de la réussite technique de cette conférence nationale. Un grand défi démocratique a été relevé, avec les interventions des délégué-es depuis les locaux de leurs fédérations et sections permettant un débat politique serein et de grande qualité.

Non la pandémie ne peut être prise comme prétexte pour étouffer la démocratie et l’intervention politique.

Durant une journée et demi, plus de 100 interventions ont nourri un débat particulièrement riche et fraternel.

Samedi 10 avril, la conférence nationale a largement adopté (à plus de 66 %) le principe d’une candidature présentée par le PCF à l’élection présidentielle, qui aura pour but de notamment s’adresser au monde du travail et à la jeunesse, qui proposera une alternative aux politiques macronistes et en rupture avec la mondialisation capitaliste.

Ce dimanche 11 avril, à plus de 73 %, (95% des votes exprimés), la conférence nationale a décidé de proposer au vote des adhérents, Fabien Roussel, secrétaire national, comme candidat présenté par le PCF à l’élection présidentielle de 2022.

Ce sont au final, les adhérent-es qui valideront ces choix lors d’une consultation du 7 au 9 mai prochains.

Parti communiste français,

Paris, le 11 avril 2021.

Indépendance, transition écologique, pouvoir d’achat… Et si on (re)nationalisait l’énergie ?

Il y a 75 ans, le 8 avril 1946, la nationalisation de l’électricité et du gaz faisait de l’énergie un bien commun. Depuis, la libéralisation du secteur, que le projet Hercule et le plan Clamadieu voudraient aujourd’hui parachever, a été entreprise… et a fait la preuve de son inanité. Un appel à (re)créer un pôle public apte à répondre aux enjeux actuels d’écologie, d’égalité et d’autonomie.

DANS NOTRE DOSSIER


Retrouvez l’intégralité de ce dossier et tous les sujets de l’Humanité dimanche dans l’édition numérique de l’édition du 8 au 14 avril, que vous pouvez acheter ici. Vous pouvez également y accéder via notre application (pour Iphone et pour Android)

À chacun son anniversaire. Ce jeudi 8 avril, les agents des industries électriques et gazières convient les usagers à fêter les 75 ans de la loi de nationalisation du gaz et de l’électricité dont sont issus EDF et feu GDF. La date est propice à mobilisations et grèves en faveur du service public de l’énergie. Le projet Hercule entend découper EDF en trois blocs séparés – nucléaire étatisé ; distribution (Enedis) et énergies renouvelables partiellement privatisées ; barrages hydroélectriques en semi-régies publiques – qui se feront concurrence. Le plan Clamadieu vise à diviser Engie en deux pour le recentrer sur le gaz et les énergies renouvelables, les autres activités de production et de service étant cédées avec leurs 90 000 salariés.

Continuer la lecture de Indépendance, transition écologique, pouvoir d’achat… Et si on (re)nationalisait l’énergie ?

L’agriculture fragilisée par les gelées d’avril

PHILIPPE DESMAZES - AFP

PHILIPPE DESMAZES – AFP

Il est encore trop tôt pour établir un bilan complet des dégâts imputables aux gelées nocturnes de ces derniers jours, mais  on sait qu’il sera  élevé. De la vigne aux arbres fruitiers,  les baisses de rendements seront sensibles cette année. Il en ira de même pour le colza et les semis de betterave à sucre sont à refaire  sur de nombreuses  exploitations. Alors que la FAO fait de 2021 l’année des fruits et légumes, la France doit aussi repenser sa politique de souveraineté alimentaire  dans ces deux filières.

Continuer la lecture de L’agriculture fragilisée par les gelées d’avril

Danièle Linhart : « Osons penser le salariat en dehors du lien de subordination »

Premières chaînes de montage chez Ford, en 1913. © Costa/Leemage

Premières chaînes de montage chez Ford, en 1913. © Costa/Leemage

Le travail mute et se transforme, pas les modèles d’organisation, pointe Danièle Linhart. Dans « l’Insoutenable subordination des salariés », la sociologue examine la permanence de l’ordre taylorien, qui dépossède les travailleurs de leur savoir et de leur pouvoir, et invite à le combattre.

L'Insoutenable subordination des salariés, de Danièle Linhart

Avec la crise sanitaire, de nombreux salariés s’installent dans l’isolement du télétravail, les entreprises vantent les mérites de la résilience. Par-delà les discours lénifiants des ouvrages managériaux, la sociologue du travail Danièle Linhart met en évidence, dans « l’Insoutenable Subordination des salariés » (éditions Érès, 288 pages,17,99 euros), combien l’ordre taylorien qui a dépossédé les ouvriers de la maîtrise de leur travail, loin de disparaître, s’étend maintenant jusqu’aux professions intellectuelles. L’organisation du travail est pensée toujours plus loin du terrain, les cabinets de conseil internationaux ont remplacé les ingénieurs de méthodes. Comme un monstre, le capitalisme se nourrit de chaque remise en cause. Pour elle, la seule solution pour trancher ce nœud gordien, ce n’est pas de remettre en cause le salariat mais d’en finir avec le lien de subordination. Continuer la lecture de Danièle Linhart : « Osons penser le salariat en dehors du lien de subordination »