Frappes en profondeur en Russie : halte au feu ! déclaration de Fabien Roussel alors que l’Ukraine soutenue par Macron a franchi le pas ce soir…

 

Voici la déclaration de Fabien Roussel à propos de l’autorisation donnée par Biden à l’Ukraine, en fait à l’OTAN de frapper en profondeur dans le territoire russe. Cette déclaration est intervenue le 18 novembre 2024 et a été publiée sur le site officiel du PCF. Ce soir 19 novembre dans la nuit, nous apprenons que L’UKRAINE A FRANCHI LE PAS ET TIRE LES MISSILES AMERICAINS et nous Français devons mesurer que MACRON EST LE FER DE LANCE DE L’ENTRÉE EN GUERRE.. L’Ukraine vient de franchir une étape majeure dans le conflit avec la Russie en utilisant des missiles ATACMS (Army Tactical Missile System) fournis par les États-Unis. Selon les informations relayées par les médias d’État russes ce 19 novembre 2024, six missiles ont été tirés dans la nuit sur une cible située dans la région de Briansk, à proximité de la frontière ukrainienne. Si la Russie affirme avoir intercepté cinq des six projectiles grâce à ses systèmes de défense aérienne, l’incident soulève de nouvelles interrogations sur l’évolution stratégique et les conséquences potentielles de cette guerre. Fort heureusement malgré le déchaînement de l’appareil de propagande de Macron qui joue les bouffons, Poutine n’a pas choisi la riposte nucléaire. Oui Macron est un bouffon, non seulement la France a livré de nombreux équipements à l’Ukraine dont des missiles Mistral mais il s’agite partout, en particulier au G20 pour justifier cette guerre de l’OTAN. La réaction de Fabien Roussel est juste et elle s’inscrit dans la dénonciation de ce dangereux personnage qui prétend mettre la planète et son propre pays à feu et à sang. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)


L’administration présidentielle étasunienne a annoncé avoir autorisé l’Ukraine à frapper en profondeur le territoire russe. La Russie avait en septembre dernier avancé que cela équivaudrait à un conflit direct avec les pays de l’OTAN. Continuer la lecture de Frappes en profondeur en Russie : halte au feu ! déclaration de Fabien Roussel alors que l’Ukraine soutenue par Macron a franchi le pas ce soir…

Pour une agriculture durable, locale et rémunératrice (PCF82)

Le Parti Communiste Français du Tarn-et-Garonne tient à alerter sur la situation dramatique que traverse l’agriculture dans notre département et dans tout le pays.
Un modèle intensif destructeur

Depuis plusieurs décennies, nous assistons au développement des grandes exploitations agricoles et de l’agriculture intensive, souvent encouragé par des politiques favorables aux grands propriétaires terriens. En Tarn-et-Garonne, ce mouvement de rachat des terres par quelques exploitants s’est accéléré, appuyé par des lois et procédures soutenues historiquement par la droite et l’extrême droite. Les traités internationaux, visant à ouvrir toujours plus de débouchés, illustrent cette fuite en avant productiviste. Les conséquences sont désastreuses : épuisement des sols, pollution des eaux, destruction des écosystèmes et accentuation des inégalités sociales dans nos campagnes.

La disparition des petites exploitations
Une des répercussions majeures de ce modèle est la mise en difficulté croissante des petites exploitations. Ces agriculteurs, piliers de notre histoire et de notre territoire, ne parviennent plus à rivaliser avec les grandes exploitations. Beaucoup sont contraints d’abandonner leur activité, au prix de souffrances humaines immenses. Les effets environnementaux sont tout aussi alarmants : déforestation, disparition des haies, usage intensif de pesticides… Autant de pratiques qui compromettent l’avenir de notre agriculture et la qualité de vie des générations futures.

Soutenir une agriculture durable et rémunératrice
Pour le PCF, il est impératif de rompre avec ce modèle d’agriculture intensive et de défendre un modèle fondé sur la juste rémunération des agriculteurs et la soutenabilité des petites exploitations.

Nous appelons à :

  • Soutenir les agriculteurs tarn-et-garonnais dans leur lutte pour des prix justes et un revenu digne.
  • Mettre en place des politiques publiques favorisant une agriculture respectueuse de l’environnement et des circuits courts.
  • Protéger les terres agricoles contre la spéculation et les rachats massifs par une minorité d’exploitants.

Le PCF 82 réaffirme son engagement aux côtés des agriculteurs de notre département et appelle à une mobilisation large pour bâtir une agriculture qui réponde aux besoins des hommes et des femmes tout en préservant notre planète.

Montauban le 18 novembre 2024


Lire aussi: Refusons l’accord avec le Mercosur et bâtissons des convergences entre les agriculteurs et le reste des travailleurs

Tarn-et-Garonne : « Il est hors de question d’accepter des sacrifices supplémentaires pour le monde du travail », affirme Ian Brossat

Par Margot VENIER
Sénateur de Paris depuis 2023, Ian Brossat est élu conseiller de Paris en 2008 avant de devenir adjoint au Logement à la mairie de Paris en 2014. © Ian Brossat/Facebook
Sénateur de Paris depuis 2023, Ian Brossat est élu conseiller de Paris en 2008 avant de devenir adjoint au Logement à la mairie de Paris en 2014. © Ian Brossat/Facebook

 

À l’occasion des Journées d’Automne du Parti Communiste Français du Tarn-et-Garonne, le sénateur de Paris Ian Brossat, s’est rendu à Montech, pour une rencontre-débat. Il a accepté de répondre aux questions de L’Opinion Indépendante.

Le projet de loi de finances (PLF) pour 2025 a été présenté en Conseil des ministres le 10 octobre dernier, à l’issue d’une procédure budgétaire marquée par un contexte inédit. Quelle a été votre réaction ?

Ian Brossat : C’est un budget catastrophique pour les familles modestes et pour les classes moyennes. En réalité, l’entourloupe, que nous avions vu venir, se fait jour de manière de plus en plus nette.

Pendant sept ans, Emmanuel Macron a multiplié les cadeaux fiscaux au profit des plus riches et aujourd’hui, pour faire face au déficit qu’il a lui-même creusé, le gouvernement demande aux travailleurs de payer la facture.

Le 12 novembre dernier, au terme de longs débats, l’Assemblée nationale a rejeté, à une large majorité, la partie « recettes » du PLF, qui avait été profondément révisée par la gauche. Quel va être l’enjeu pour vous au Sénat ? Continuer la lecture de Tarn-et-Garonne : « Il est hors de question d’accepter des sacrifices supplémentaires pour le monde du travail », affirme Ian Brossat

Sophie Binet face aux lecteurs de La Dépêche du Midi : « Ce n’est pas à nous de rembourser la dette »

Propos recueillis par Virgile Guilhamet et Lucas Serdic

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, était ce jeudi 14 novembre l’invitée de la rédaction de La Dépêche du Midi pour répondre aux questions de nos lecteurs. Plans sociaux, manifestations, santé, entrepreneuriat… 1h30 d’une discussion franche et animée sur les grands enjeux qui agitent le monde du travail.

Manon Le Goff, étudiante : « Que ce soit contre la réforme des retraites ou face aux résultats des élections législatives, on a l’impression que les mobilisations dans la rue n’aboutissent plus à rien. Que diriez-vous aux jeunes qui pensent que les luttes sont aujourd’hui perdues d’avance ? »

Sur le conflit lié à la réforme des retraites, il est essentiel de rappeler qu’une telle situation ne pourrait se produire dans aucun autre pays d’Europe. Chez nos voisins, il n’existe ni Ve République, ni 49.3, ni la possibilité pour un président d’imposer une réforme malgré une forte mobilisation dans la rue, l’opposition unanime des syndicats et une majorité parlementaire contre, car cette réforme n’a même pas été votée. Nous sommes donc dans une forme d’anomalie démocratique. Continuer la lecture de Sophie Binet face aux lecteurs de La Dépêche du Midi : « Ce n’est pas à nous de rembourser la dette »

Le message empreint de gravité de Fabien Roussel (Vidéos)

Lire aussi: Le sens de l’appel à la paix des communistes à propos d’un slogan

Notre position dans le bloc histoireetsociete de soutien critique à Fabien Roussel. A travers lui, ce soutien s’adresse à tous ceux qui dans le PCF et dans les forces progressistes, sont prêts à agir. Dans ces heures graves que connait la France parce que notre pays, l’Europe, a à sa tête ce que le capital fait de plus cyniquement incapable d’entendre la colère du peuple français, et le conduit inexorablement vers le déclin et la guerre. Loin des manœuvres politiciennes, il y a cet appel et notre blog partage totalement ce que dit Xuan de cet interview et de l’évolution du PCF et de Fabien Roussel (1). Mais je voudrais insister comme je l’ai fait hier dans un autre article sur la manière dont Duhamel en le coupant, en l’invitant à commenter les gesticulations de Macron, l’a en fait empêché de développer ce qui fait la force de son message. Il est proposition d’action, invite aux militants, à tous ceux qui veulent se rassembler contre ce qui pèse sur l’industrialisation française autant que sur les services publics et par voie de conséquence sur l’ensemble de l’emploi, de sa qualification nécessaire : c’est d’abord le coût du capital, ensuite celui de l’énergie et le coût de la guerre. Continuer la lecture de Le message empreint de gravité de Fabien Roussel (Vidéos)

« Professeurs des écoles, c’est 24h par semaine, 6 mois de l’année » Nicolas Sarkozy (Vidéo)

Les nouveaux défis du communisme municipal

« L’Humanité magazine » est allé à la rencontre d’édiles communistes récemment élus. De la Dordogne au Val-de-Marne, en passant par les Landes, leurs mairies sont les vitrines des expériences menées pour une alternative progressiste.

Une affiche rouge est placardée au mur, à côté de celle de Nelson Mandela. Des piles de papiers s’entassent, les cartons débordent. Assise à son bureau, Fanny Castaignede n’a pas encore déballé ses affaires. Tout juste élue, ce 12 octobre, la nouvelle maire PCF de Boulazac-Isle-Manoire jongle entre sa récente fonction et ses derniers dossiers d’adjointe. Pour répondre aux besoins de la troisième plus grande commune de Dordogne, la communiste souhaite poursuivre la dynamique de son prédécesseur, Jacques Auzou. À rebours du cliché de la gérontocratie municipale, ce dernier a souhaité lui laisser la main en cours de mandat, pour apporter un nouveau souffle à cette ville en plein essor.

« La politique de Boulazac est portée sur la justice sociale tout en maintenant une dynamique économique. Car, pour mieux redistribuer la richesse, il faut d’abord la créer grâce à des services publics et des emplois pour tous. Je souhaite faire perdurer le progressisme de cette ville », affirme Fanny Castaignede en sortant de la mairie. Des usines et des grappes d’entreprises se dressent à perte de vue devant elle. Bon nombre d’habitants de Périgueux et de sa banlieue viennent à Boulazac pour travailler. Continuer la lecture de Les nouveaux défis du communisme municipal

11 novembre : Pour Fabien Roussel « Il ne peut y avoir de paix sans progrès social » (Vidéo)

Paix et coopération

La base du soutien critique que notre site Histoireetsociete apporte au dirigeant actuel du PCF réside dans cette déclaration qui n’est pas un simple appel à la fraternité universelle mais qui insiste sur ceux qui ont intérêt à la paix et les autres, en jetant les bases des intérêts communs entre le peuple russe, ukrainien, français en Europe qui n’a rien à voir avec ceux qui alimentent les guerres. Autre chose est le nécessaire débat en particulier sur l’architecture internationale et où sont les valeurs progressistes, le choix de la paix ou de la guerre mais il y a là l’incontournable de la recherche d’une issue parce que c’est le seul levier de l’intervention populaire, le moyen privilégié de ce qu’a toujours représenté le PCF. Tant qu’il y a cette sincérité-là, de classe autant que de l’amour de son pays et de l’internationalisme il y a la possibilité d’une évolution pour toujours mieux comprendre l’origine des guerres, et les autres nations. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete).

par Philippe Allienne

À l’occasion de la commémoration de l’armistice de 1918, le Secrétaire national du Parti communiste français nous a donné rendez-vous sur la colline de Notre-Dame-de-Lorette, dans le Pas-de-Calais, où est installé l’anneau de la mémoire.Pour lui, « la paix ne doit pas être un slogan, mais une volonté politique » qui nécessite une véritable coopération entre les peuples. Entretien.

Plus de 580 000 noms de soldats morts durant la Première Guerre mondiale sont gravés sur ce mémorial international. Un siècle plus tard, les guerres continuent leur ravage parmi les peuples. Quel est votre sentiment ?

Fabien Roussel : En revenant sur le site de ce mémorial international, j’ai voulu rappeler les horreurs de la guerre. Parce que les guerres de tranchée, comme celle de 14-18, existent encore aujourd’hui. Je pense notamment au conflit ukrainien qui se déroule sur une ligne de front de près de 900 kilomètres, dans des tranchées. Je pense bien sûr aussi aux massacres sous les bombes du peuple palestinien qui souffre des horreurs de la guerre de la même manière.Plus d’un siècle a passé depuis la Première Guerre mondiale et c’est comme si les hommes, les chefs d’État, continuent de régler leurs problèmes par des conflits armés alors que d’autres solutions devraient exister, notamment la diplomatie, le dialogue, les solutions politiques. Malheureusement, l’humanité n’a pas retenu les leçons de l’Histoire.

Jaurès disait qu’il ne faut pas céder aux sirènes de la guerre. Il prêchait dans le désert  ?


F.R : Quatre ans avant l’armistice, en 1914, il y a exactement 110 ans, Jean Jaurès était assassiné par un nationaliste. Parce qu’il dénonçait la menace imminente, la responsabilité des industriels de la guerre, l’industrie militaire, et des chefs d’État qui se laissaient entraîner par des alliances et une escalade militaire. Jaurès avait raison. C’est pour cela qu’il ne faut pas l’oublier et qu’il faut relire ses textes.Par le jeu complexe des alliances et par l’engrenage guerrier, les discours va-t-en-guerre – les mêmes que l’on entendait il y a plus d’un siècle – l’humanité est entraînée vers la guerre. Il y a toujours plus de conflits dans le monde (22 actuellement) avec des millions d’hommes et de femmes en souffrance. C’est pour cela qu’il ne faut pas oublier ces hommes qui ont alerté contre la guerre et qui ont perdu la vie pour cela.Comme Jaurès, ou comme Henri Barbusse qui fait partie de ces soldats qui ont souffert dans les tranchées et qui ont raconté les horreurs de la guerre. N’oublions jamais cette période pour que nous fassions tout pour empêcher qu’elle se renouvelle.

C’est quoi la paix ?

F.R. : Ces milliers de tombes nous rappellent à quel point elle est fragile. La paix ne peut se résumer à un slogan. Elle doit être une volonté politique claire et affirmée. Une volonté politique de chefs d’État et de peuples qui doivent tout faire pour éviter la guerre.Certains aujourd’hui, comme Emmanuel Macron, théorisent qu’il faut avoir une guerre d’avance et qu’il faut investir dans l’industrie militaire. Nous pensons tout l’inverse. La paix, ça se prépare et il faut avoir une paix d’avance. La coopération entre les peuples, l’amitié entre les peuples, la création des liens économiques et justes entre les pays, sont des questions essentielles pour construire un monde de paix. Travailler à faire en sorte que nous ayons des relations équilibrées, des instances internationales qui ont autorité pour apaiser les conflits et les tensions sont des objectifs qu’il importe aujourd’hui d’affirmer.

La solidarité internationale est-elle un vain mot ?

F.R. : Non. Il faut faire en sorte que partout, les peuples, les travailleurs ne soient plus mis en concurrence, ne soient plus opposés les uns aux autres et que l’on n’attise plus ainsi les conflits et les haines. C’est pour cela que je réaffirme qu’il ne peut y avoir de paix sans progrès social. De la même manière, il n’y a pas de progrès social quand il y a la guerre. On le voit bien en Europe, à travers le coût de cette guerre pour le peuple ukrainien, le peuple russe, mais aussi le peuple français.Pour qu’il y ait du progrès social, il nous faut la paix en Europe et dans le monde. Ces deux objectifs doivent être constamment liés : pas de paix sans progrès social : pas de progrès social sans paix. C’est ce que nous, communistes français, voulons affirmer.

Fabien Roussel: « l’élection de Trump doit nous réveiller… »

 

Le communiqué de Fabien Roussel correspond bien à ce que nous avons déjà souligné quitte à provoquer un certain scepticisme chez ceux qui ont toujours préféré soutenir l’aventurisme de Melenchon et les canidatures fantaisistes plutôt que d’oeuvrer à remettre sur les rails un parti qui est pourtant la seule force politique capable d’un tel diagnostic. Fabien Roussel analyse l’élection pour ce qu’elle est, une forme de fascisation, une politique menée par un leader populiste capitaliste, anticommuniste, mais qui face à une gauche qui a abandonné la classe ouvrière peut apparaitre comme étant le seul à s’intéresser aux problèmes de ceux qui n’en peuvent plus devant les difficultés quotidiennes. Mais loin pour autant de céder aux sirènes du populisme conservateur il propose de faire avancer les valeurs progressistes, de l’écologie au féminisme mais en relation avec la position de classe. Il n’y a la souveraineté mais pas d’enfermement protectionniste et c’est ce qu’il faut. Continuer la lecture de Fabien Roussel: « l’élection de Trump doit nous réveiller… »

Quand l’ignorance rejoint l’infamie : M. Onfray et la résistance cheminote

Publié le 05 novembre 2024

Le 2 novembre dernier, sur un plateau de télévision de la chaîne CNews, sans que quiconque, au nom des faits eux-mêmes, ait eu l’idée de lui porter la contradiction, Michel Onfray vient de tenir des propos aussi gravement injurieux qu’absolument infondés à l’égard du Parti Communiste Français et de la CGT : les syndicalistes cheminots et la « gauche de la SNCF » auraient été d’une passivité servile devant les injonctions de l’Occupant et des collaborateurs, exécutant tranquillement les ordres de mort qui leur étaient donnés.

M. Onfray a-t-il pris la peine de se renseigner quelques minutes avant de parler ? Il aurait appris que Pierre Semard, ancien secrétaire général du PCF et dirigeant, en 1939, de la fédération CGT des cheminots, a été fusillé en 1942 à la demande des nazis et élevé en 1949, malgré la guerre froide, au rang de lieutenant-colonel de la Résistance. Loin d’être un cas isolé, Semard est au contraire le symbole d’une profession qui, bien plus que toutes les autres, s’est engagée dans la Résistance. Les cheminots ont payé de leur sang leur engagement. Près de 9 000 ont péri dans des actes de résistance, 16 000 ont été blessés. 2 500 ont été déportés, dont 1 300 dans les camps nazis. 244 sont « morts au combat ». 112 d’entre eux ont été tués durant la Libération, ainsi que 87 cheminots résistants engagés à la Libération dans la nouvelle armée républicaine.

Les historiens ont montré que la Résistance cheminote a en effet été si large qu’elle a débordé le cadre des seuls cheminots syndiqués et communistes, mais c’est là où la CGT et le PCF étaient les plus forts que la Résistance fut la plus marquée. La seule démonstration que fait Michel Onfray en tenant de pareils propos, c’est sa volonté de réécrire l’Histoire.

Nous ne tolérerons jamais que soient ainsi effacés et niés ces hommes et ces femmes qui prirent tous les risques pour notre liberté, non sans en payer le prix le plus terrible. La liberté d’expression n’implique pas celle de diffamer.

Parti communiste français & Fédération CGT des cheminots

Le 4 novembre 2024.