1er MAI: TOUTES ET TOUS MOBILISES !

1er MAI    

  TOUTES ET TOUS MOBILISES !

MANIFESTATION  – 10h30 SQUARE PICQUART – MONTAUBAN

(en face du Musée Ingres Bourdelle)

                                     

L’heure est plus que jamais à la mobilisation pour en finir avec les choix politiques du président Macron et de son gouvernement qui entraînent désastre sanitaire et social.

La gestion intolérable de la pandémie infligée aux personnels hospitaliers, aux salariés, aux usagers et plus globalement à la population, est révélatrice du système capitaliste. En France et partout dans le monde, il impose ses choix, au détriment des intérêts du monde du travail, de la jeunesse et des retraités. Dans les mêmes logiques, sous prétexte  de crise sanitaire, gouvernement et patronat accélèrent leur entreprise de destruction : démantèlement de la Fonction Publique et des Services Publics de proximité (Hôpital, Éducation Nationale, Énergie, Rail, Poste…), casse des industries garante de l’indépendance du pays, attaques contre la Sécurité Sociale par les exonérations des cotisations sociales, attaques contre les chômeurs avec la réforme de l’assurance chômage…

Nous refusons le démantèlement d’EDF, prélude à une privatisation. L’énergie est un bien public essentiel et doit le rester.


LES CONSÉQUENCES SONT CATASTROPHIQUES POUR LES SALARIÉS, LES JEUNES, LES RETRAITÉS ET LES PRIVÉS D’EMPLOIS :

Les licenciements et les annonces de fermetures d’entreprises explosent, entraînant un chômage de masse.

Les salaires, les traitements, les pensions de retraites et les minima sociaux sont tellement bas que nous subissons une aggravation de la précarité et un basculement dans la pauvreté.

Le niveau des allocations et des prestations de la Sécurité Sociale et de la protection sociale ne permet plus de répondre aux besoins des populations.

Explosion des inégalités sociales et remise en cause du droit pour tous à l’énergie, à se soigner, à se loger, à s’éduquer, à la culture, aux télécommunications…

Restrictions des libertés collectives et individuelles.


L’ARGENT EXISTE POUR RÉPONDRE AUX BESOINS SOCIAUX :

. 354 Milliards d’euros de patrimoine cumulés pour les Français les plus riches.

.  30 Milliards d’Euros de dividendes pour le CAC 40

. 110 Milliards d’Euros de plan d’urgence

. 300 Milliards d’Euros de prêts garantis

. 100 Milliards d’évasion fiscale

. 67 Milliards d’Euros d’exonérations et niches fiscales

Extrême droite. Quand des généraux menacent d’intervenir

« Un mauvais pas pour l’entreprise de dédiabolisation du RN », souligne le politologue Jean-Yves Camus.

Des militaires parlent de « guerre civile » dans un brûlot publié par Valeurs actuelles, soixante ans après le putsch d’Alger. Le Pen les appelle à la soutenir. Silence de l’exécutif.

Après un appel à l’insurrection signé Philippe de Villiers en une du ­magazine, Valeurs actuelles a récidivé le 21 avril. L’hebdomadaire d’extrême droite a publié sur son site Internet un « appel » signé d’un quarteron de généraux et de « haut s gradés », intimant aux dirigeants politiques « un retour de l’honneur et du devoir ». Les auteurs de ce brûlot adressé au président de la République, au gouvernement et aux parlementaires n’y vont pas par quatre chemins. La France serait victime d’un « délitement qui, à travers un certain antiracisme » a pour « seul but » de « créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés ». Il serait le fait de « l’islamisme et des hordes de banlieue », entraînant « le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transform er en territoires soumis à des dogmes contraires à notre Constitution ». Continuer la lecture de Extrême droite. Quand des généraux menacent d’intervenir

RN/FN et Présidentielle 2022. L’extrême droite aiguise ses couteaux!

le vote RN s’est répandu au sein de la jeunesse. La part du vote RN des 25-34 ans est passée de 23 % en 2017 à 29 % d’intentions pour 2022.

Porté par un climat social et politique délétère, dédiabolisé et promu par la machine médiatique, l’ex-FN, devenu Rassemblement national, poursuit son ascension. La fille Le Pen, qui se voit déjà élue en 2022, a lancé une stratégie de ratissage tous azimuts, fluctuant sur une « ligne de crête » entre radicalité et normalisation, outrance et respectabilité. Que fait la gauche face à une extrême droite plus que jamais dangereuse ?

Dans les périodes de grande confusion, il arrive que les loups tentent de se faire passer pour des agneaux. Convaincue de pouvoir remporter l’élection présidentielle de 2022, cinq ans après avoir hissé le FN au deuxième tour pour la seconde fois dans l’histoire de la Ve République, Marine Le Pen sent des vents porteurs. Et la possibilité d’une accession à la présidence « n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui », claironnait-elle, début avril, dans un entretien au mensuel d’extrême droite « l’Incorrect ». Continuer la lecture de RN/FN et Présidentielle 2022. L’extrême droite aiguise ses couteaux!

Hommage. Roland Weyl, une robe pour mille combats

Roland Weyl, en 2013. Pierre Pytkowicz

Roland Weyl, en 2013. Pierre Pytkowicz

Le grand avocat communiste est décédé mardi matin, à Paris, à l’âge de 102 ans, après une vie foisonnante à défendre les causes justes.

Il venait d’avoir 102 années. Toujours actif et alerte jusqu’à ces huit derniers mois. Gagné par la fatigue et la lassitude, Roland Weyl nous a quittés mardi matin. À 100 ans, cela faisait 80 ans qu’il tenait la barre. L’avocat fait partie d’une lignée entière d’hommes et de femmes de loi, sur quatre générations, depuis le grand-père juge de paix jusqu’à ses enfants, avocats. Chez Roland Weyl, la profession se confond avec l’engagement. Il a exercé son métier, aussi assidûment que passionnément. Une vocation et un combat.

Né le 18 mars 1919 à Paris, il finit son droit en 1939, mais, en raison de sa judéité, il ne peut exercer qu’à la Libération. Il commence à militer au mouvement des auberges de jeunesse à Lyon, puis, en 1946, il adhère au PCF, qui lui apparaît alors comme « le seul outil d’action pour un changement de société ». Il rejoint, dès lors, tous azimuts, plusieurs organisations, dont les incontournables Secours populaire français et Mouvement de la paix. La même année, Roland Weyl cofonde l’Association internationale des juristes démocrates (AIJD), dont il est le premier vice-président. Très vite, sa fibre communiste et internationaliste se traduit par des actions en faveur des causes anticoloniales, pour la paix, le désarmement et les droits humains.

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Les réunions non-mixtes sont-elles un outil politique pertinent contre les discriminations ? In AVANT GARDE

NDLR de MAC: temps de lecture estimé 15 minutes

Les réunions en non-mixité ont été placées au centre du débat ces dernières semaines et utilisées pour discréditer une organisation en particulier : l’UNEF. La manœuvre pour détourner le regard des problèmes étudiants est grossière, mais l’ampleur du débat conduit à traiter le sujet. Nous nous y autorisons d’autant plus facilement qu’Avant-Garde couvre largement les questions étudiantes et que nous traiterons ici du principe de la non-mixité sans faire le procès d’aucune organisation qui ferait ce choix d’organisation.

Une instrumentalisation du débat par le Gouvernement et les réactionnaires

Les polémiques de ces dernières semaines sur la question des discriminations viennent de l’extrême-droite et de la droite réactionnaire. L’objectif est à la fois de faire diversion, détourner le regard des questions sociales et de santé publique sur lesquelles la droite n’est pas à l’aise, et de cliver l’opposition de gauche au gouvernement.

En ce qui concerne l’UNEF, le syndicat mobilise les étudiants et les étudiantes depuis maintenant des mois avec les autres organisations de jeunesse pour dénoncer la précarité étudiante et revendiquer des mesures de justice sociale.

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Réunion de la gauche : Jadot et les socialistes tentent une OPA sur l’union

Les responsables de partis de gauche et écologistes réunis ce samedi 17 avril à Paris. © / AFP / Thomas SAMSON

Les responsables de partis de gauche et écologistes réunis ce samedi 17 avril à Paris. © / AFP / Thomas SAMSON

Vingt-et-un participants représentant l’essentiel des forces de gauche se sont réunis ce samedi. Un accord de « respect mutuel » a été conclu, tout comme la nécessité de poursuivre le dialogue. Mais la connivence entre l’eurodéputé EELV et le PS ainsi que l’empressement d’Olivier Faure à annoncer une candidature commune, ont brouillé le message.

Une image vaut parfois bien des déclarations. La « photo de famille » censée marquer le coup de la première réunion de la gauche pour 2022 donne en partie à voir ce qui en est sorti, après plus de trois heures d’échanges. Pour cause, elle est incomplète : l’insoumis Eric Coquerel et le communiste Ian Brossat n’y apparaissent pas. Et une partie de ceux qui y figurent doivent être heureux de porter le masque pour ne pas avoir à afficher de sourire de façade.

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Communiqué : Une démocratie vivante et de combat.

Avec 72% de votants, les communistes de la section du PCF Castelsarrasin/Moissac/Pays de Serres ont fait la démonstration de la vitalité démocratique de leur parti.

Malgré les pressions de tous bords, c’est avec sérénité et confiance que 80% des votants ont exprimé le souhait de confier à Alexandra Tricottet

(Maçon en rénovation) et à Maximilien Reynès-Dupleix (enseignant spécialisé) la lourde tache de porter aux élections départementales des 20 et 27 juin les propositions des communistes pour un Tarn et Garonne Solidaire, Ecologiste et Progressiste sur le canton de Castelsarrasin. Dans le 82, Le PCF est le seul à désigner ses candidats ainsi.

Avec ce premier binôme, la volonté d’ouverture et de rassemblement de toute la gauche sont réaffirmés. Nous appelons les forces progressistes à se joindre à nous dès maintenant aux cotés des militants pour gagner. Les deux mois à venir seront déterminants pour hisser le vote de nos concitoyens-nes au plus haut niveau, et combattre le néo-libéralisme du conseiller de la majorité sortante comme combattre les candidats LR/RN qui veulent s’emparer du département.

Avec des conditions sanitaires difficiles, c’est la conviction de chacun, la construction partagée, la force de nos propositions et le nécessaire débat démocratique qui seront déterminants.

Les communistes, les citoyens-nes sont d’ores et déjà prêts à la confrontation des idées. Il est temps de rallumer l’espoir.

 

Les communistes de la section

Emploi, salaires, dette… 10 idées pour une relance sociale et écologique (Je soutiens…)

NDLR de MAC: Il est possible de soutenir ces propositions en s’inscrivant au bas de l’article
© Gros

© Gros

Alors que la France s’enlise dans la pandémie, économistes, syndicalistes et partis politiques mettent sur la table des propositions innovantes pour sortir de l’ornière et dessiner un nouvel avenir.

« Relancer l’économie. » A priori, le mot d’ordre tombe sous le sens – qui peut être « pour » la récession ? – et, malgré tout, c’est une proposition à ne surtout pas prendre au pied de la lettre : relancer l’existant, sans imagination ni discernement, c’est remettre sur les rails la machine qui nous a envoyés dans le mur, et préparer le terrain à la prochaine catastrophe.

« Le concept est piégeux, désamorce Mireille Bruyère, économiste à l’université de Toulouse. Car cela implique de relancer les rapports sociaux existants, c’est-à-dire le système capitaliste, avec tous les dégâts que cela comporte, notamment en matière d’écologie. Pour ma part, je préfère parler de relance de l’activité, plutôt que de relance de l’économie : quelles activités doit-on soutenir, pour quelles finalités ? Et avec quel mode d’organisation ? »

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[PETITION] Et si les ultra-riches et les multinationales payaient la crise Covid ? (Video ATTAC)

PETITION

La pétition

  • Comment justifier de demander des efforts aux « premières et premiers de corvée », aux chômeurs·euses, aux mal logé·e·s, aux retraités·e·s, alors que la fortune des milliardaires français a augmenté de 175 milliards d’euros de mars à décembre 2020 ?
  • Que des multinationales comme Amazon ou Netflix ont vu leurs bénéfices exploser grâce au confinement ?
  • Que des grandes entreprises, évadées fiscales, versent des dividendes à leurs actionnaires ou licencient alors qu’elles bénéficient d’aides publiques ?

Il est inacceptable de demander à celles et ceux qui souffrent de la crise de se serrer encore la ceinture, tandis que les plus fortunés, les multinationales et leurs actionnaires s’enrichissent. 

Nous, signataires, demandons au gouvernement de faire payer les profiteurs de la crise en mettant en place deux mesures d’urgence :

  • une taxe sur le patrimoine des 1% les plus riches ;
  • une taxe sur le bénéfice exceptionnel réalisé par les multinationales pendant la crise.

Ces recettes supplémentaires permettraient de répondre aux urgences sociales et sanitaires et de renforcer les services publics comme la santé ou l’éducation.

Faire payer celles et ceux qui se sont enrichis grâce à la crise du COVID, c’est aussi envoyer un message d’espoir en faveur d’une fiscalité plus juste capable de répondre aux enjeux sociaux et écologiques du 21e siècle.

PETITION


Pour en savoir plus

Depuis le début de l’année, Emmanuel Macron et son gouvernement préparent les esprits à une nouvelle cure d’austérité. En mars 2021, La commission Arthuis « sur l’avenir des finances publiques » a rendu un rapport dans lequel elle préconise la réduction des dettes publiques sans augmenter les prélèvements obligatoire et propose d’instaurer une « règle d’or sur la dépense publique ». Pour faire ces économies, Bruno Le Maire a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de mettre en œuvre la réforme des retraites et celle de l’assurance chômage.

Le prétexte du gouvernement ? Il faut rembourser la dette Covid ! Or si la dette a augmenté depuis le début de la crise, elle n’est pas un problème dans l’immédiat : le coût de son remboursement est 2,5 fois moins élevé qu’il y a 20 ans car les taux d’intérêt auxquels l’État français emprunte sur les marchés financiers ne cessent de baisser et sont parfois négatifs !

La dette est ainsi instrumentalisée par le gouvernement pour nous imposer une nouvelle cure d’austérité et de réduction des dépenses publiques, et par conséquent un nouvel affaiblissement des services publics et du système de protection sociale déjà mis à mal par des années de politiques néolibérales. Une telle politique aurait également un impact négatif sur l’activité et l’emploi.

Ce ne sont pas aux premières et premiers de corvée de faire de nouveaux sacrifices, alors que les inégalités ont explosé depuis le début de la crise et que les plus riches n’ont cessé de s’enrichir.

Nous proposons des mesures d’urgence pour faire payer les profiteurs de la crise et exigeons une mise à plat de la fiscalité. C’est le sens de la tribune publiée par de nombreux responsables associatifs et syndicaux, économistes, artistes

 

 

 

Histoire. En quoi la Commune est-elle actuelle ?

Rappel des faits Il y a cent cinquante ans, l’expérience politique, sociale et culturelle de la Commune de Paris de 1871 nous montrait encore une voie démocratique inédite.

La lutte des classes

Louis Albert Serrut Auteur

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La Commune de Paris fut l’une des expériences les plus démocratiques qui ait existé dans l’époque moderne. Karl Marx écrit à son propos, dans la Guerre civile en France : « Son véritable secret, le voici : c’était un gouvernement de la classe ouvrière, le résultat de la lutte des producteurs contre la classe des appropriateurs, la forme politique enfin trouvée qui permettait de réaliser l’émancipation économique du travail. » Cet événement considérable, encore méconnu et diversement considéré en France, peut être lu différemment.

Une comparaison peut s’inscrire dans le temps long de l’histoire. À penser 1870 et 1940, il ressort le même sentiment d’une déroute, l’impression d’un gâchis, de sabotage, à laquelle la société française serait habituée. Et la nécessité chaque fois de devoir refaire, réparer la société. C’est ce que voulurent les Parisiens de la Commune comme les Français de la France libre. La similitude prend plus de consistance à la lecture de la lettre du colonel du génie Louis Rossel, datée du 19 mars 1871 (Franz Van Der Motte. Mourir pour Paris insurgé. Le destin du colonel Rossel. L’Harmattan 2001) : «Instruit par une dépêche de Versailles rendue publique aujourd’hui qu’il y a deux parties en lutte dans le pays, je me range sans hésitation du côté de celui qui n’a pas signé la paix et qui ne compte pas dans ses rangs des généraux coupables de capitulation… »

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