NDLR de MAC: de la base au sommet, pas d’autoproclamation, mais des débats, des échanges, une proposition votée et au final des adhérents qui votent et tranchent en connaissance de cause. C’est cela la démocratie, n’en déplaise à une certaine presse haineuse.
Le PCF a réuni ce week-end plus de 1000 délégué-es lors de sa Conférence nationale.
Dans un contexte de pandémie, l’organisation de cette conférence, avec des protocoles sanitaires stricts et un système de visioconférence totalement inédit, a permis aux délégué-es de travailler à la façon dont le PCF allait participer aux échéances électorales stratégiques de 2022.
Le PCF se félicite de la réussite technique de cette conférence nationale. Un grand défi démocratique a été relevé, avec les interventions des délégué-es depuis les locaux de leurs fédérations et sections permettant un débat politique serein et de grande qualité.
Non la pandémie ne peut être prise comme prétexte pour étouffer la démocratie et l’intervention politique.
Durant une journée et demi, plus de 100 interventions ont nourri un débat particulièrement riche et fraternel.
Samedi 10 avril, la conférence nationale a largement adopté (à plus de 66 %) le principe d’une candidature présentée par le PCF à l’élection présidentielle, qui aura pour but de notamment s’adresser au monde du travail et à la jeunesse, qui proposera une alternative aux politiques macronistes et en rupture avec la mondialisation capitaliste.
Ce dimanche 11 avril, à plus de 73 %, (95% des votes exprimés), la conférence nationale a décidé de proposer au vote des adhérents, Fabien Roussel, secrétaire national, comme candidat présenté par le PCF à l’élection présidentielle de 2022.
Ce sont au final, les adhérent-es qui valideront ces choix lors d’une consultation du 7 au 9 mai prochains.
Parti communiste français,
Paris, le 11 avril 2021.