Adresse aux maires du Tarn et Garonne (Comité des Jours Heureux 82)

Fabien Roussel, seul candidat qui rassemble ! - Le blog de David Noël,  militant communiste et syndicaliste du Pas-de-Calais

Madame, Monsieur le Maire

Mesdames et Messieurs les adjoints-tes et conseillers-res municipaux

Au cours de ces dernières semaines, notre candidat Fabien Roussel a fait une formidable percée médiatique en portant haut et fort une voie radicalement différente dans une campagne présidentielle.

Cette différence, saluée par nombre d’observateurs, a mis en lumière notre ruralité, notre gastronomie, nos petites villes et nos villages. Les polémiques aidant, c’est le monde du travail, le monde des femmes et des hommes, celui de vos administrés-es qui a émergé autour de thèmes tels que le bon, le beau, le vrai, le nécessaire accessible pour toutes et tous. C’est l’essence même de votre commune, avec ces agriculteurs-trices, ces ouvriers-ères et employés-es, ces retraités-es, ces jeunes en quête d’avenir, de meilleurs salaires, de meilleures vies qui est au cœur des préoccupations de Fabien Roussel.

Le programme de Fabien Roussel, la France des Jours Heureux n’est autre que cette construction que nous voulons commune, un objectif de bonheur partagé.

Le programme

Cette différence s’inscrit dans un attachement aux valeurs fondamentales de notre France, celles qui sont inscrites au fronton de vos mairies, celles auxquelles nous associons aussi une volonté de Paix en ces jours difficiles pour les peuples en guerre.

Cette différence est aussi l’exigence de la Laïcité sans faille.

Le programme porté par Fabien Roussel est chiffré, vérifiable et met en valeur nos territoires, outils de développement. Ces propositions portent le retour des services publics, le droit à la santé, à l’éducation, le transport, en instituant entre autres un impôt sur le capital des entreprises pour alimenter les budgets locaux. Un véritable bol d’air pour les finances locales !

Aujourd’hui, nous vous invitons à transmettre ce courrier à l’ensemble de votre conseil municipal et, comme le font déjà plusieurs de vos collègues, à répondre favorablement à notre appel à voter pour Fabien Roussel, à le faire savoir.

Nous vous savons attaché à votre commune, à votre territoire, avec vous nous pouvons ensemble construire un avenir meilleur.

Acceptez, Mesdames et Messieurs, l’expression de notre salut républicain.

Pour le Comité des Jours Heureux

Rodolphe PORTOLES et Guy DAIME

Le programme

 

Présidentielle. Fabien Roussel : « Le 10 avril, votez pour vos convictions » Video

À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, le 10 avril, le candidat communiste Fabien Roussel nous a reçus dans son bureau, situé au dernier étage du siège du Parti communiste français, pour un entretien à découvrir en intégralité dans l’Humanité Magazine, le 7 avril « Ne votez pas en fonction du second tour, votez pour vos idées, pour des réformes heureuses car on en a tellement besoin » , souligne le député du Nord, qui a réussi à populariser sa campagne des « Jours heureux ».

RSA : à droite, travail forcé ; à gauche, pied à l’étrier

Enjeu de campagne Alors que le gouvernement et la droite foncent tête baissée pour conditionner le revenu de solidarité active à des heures d’activité ou de bénévolat, les allocataires, premiers concernés, rappellent que ce dispositif souffre déjà de nombreuses insuffisances.

Sept ans après leur entrée au RSA, seuls 34 % des bénéficiaires ont décroché un job.

« J e ne suis pas pour l’esclavagisme ! » a lancé Emmanuel Macron. Après le tollé provoqué par son intention, s’il est réélu, de conditionner le revenu de solidarité active (RSA) à 15 ou 20 heures de bénévolat par semaine, le candidat à la présidentielle s’est senti obligé de préciser que si ces heures « sont un travail », elles devraient être « rémunérées au Smic ». La ministre du Travail Élisabeth Borne est arrivée à la rescousse en précisant que ces contreparties seraient « des formations ou des immersions en entreprise ». Si l’exécutif tente de se démarquer de la proposition de Valérie Pécresse, prônant une activité de 15 heures par semaine au service de la collectivité, la logique de culpabilisation des allocataires et de mise au travail forcé est la même.

Pour Guillaume Allègre, économiste à l’OFCE, cette mesure est absurde : « Poser une conditionnalité en termes d’insertion professionnelle est stigmatisant pour les plus pauvres. Selon plusieurs études, la conditionnalité sous peine de sanction a deux conséquences possibles : une sortie vers le bas, avec moins de recours à la prestation, et une sortie vers le haut, vers un travail plus précaire que celui que l’on aurait trouvé si on avait un peu attendu. Cela pourrait générer des trappes à emplois précaires. En revanche, on sait que si les personnes sont volontaires pour entrer dans un dispositif, comme c’est le cas pour les contrats d’engagement jeunes, cela peut produire des effets. » Selon Pierre Garnodier, secrétaire général de la CGT chômeurs, cette annonce du locataire de l’Élysée pourrait aussi viser « à recaser les personnes jugées les moins employables par les entreprises. Comme celles-ci refusent d’embaucher, on impose donc du bénévolat aux allocataires ».

Au-delà des discours électoralistes droitiers, le dispositif né en 2008, devenu un véritable filet de sécurité pour 1,9 million de foyers, est perfectible. Un rapport de la Cour des comptes, paru en janvier dernier, pointait ses faiblesses, comme le non-recours qui concerne un tiers des bénéficiaires potentiels, mais aussi une réduction limitée de la grande pauvreté, un accompagnement insuffisant et une insertion professionnelle difficile.

1. Une protection limitée contre la pauvreté

Sans discontinuer depuis 2010, 65 % des bénéficiaires vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit une part quatre fois plus élevée que la population générale, selon la Cour des comptes, qui note que le revenu protège toutefois contre la très grande pauvreté. Insuffisant pour vivre décemment, le RSA incite à la reprise rapide d’un emploi. S’il est versé sous condition des revenus du foyer, obtenir ou conserver l’allocation relève parfois du parcours du combattant.

Domiciliée dans les Landes, Sophie (1), 47 ans, en invalidité à 80 % à cause d’une polyarthrite rhumatoïde, ne comprend toujours pas dans quel engrenage elle a mis le doigt. Au chômage, son mari fait une demande de RSA. « Le département m’a alors demandé de me remettre au travail. Une assistante sociale m’a même traitée de fainéante ! On m’a envoyé une offre pour bosser dans un Ehpad alors que je ne peux pas rester debout », dénonce-t-elle. Les coups de pression et les galères s’enchaînent. Parce que son compagnon a touché 70 euros de droits d’auteur en omettant de les déclarer, le RSA est suspendu trois mois. En retour, 2 300 euros de remboursement leur sont exigés. Sans attendre, Sophie est aussi convoquée devant la commission disciplinaire du département, financeur du RSA. L’allocation est suspendue une nouvelle fois car elle n’a pas trouvé de travail. À deux sur sa pension d’invalidité de 440 euros avec 600 euros de loyer, Sophie se sent plonger : « On croule sous les dettes. Je m’attends bientôt aux coupures d’électricité. Mon compagnon cherche un job activement mais c’est le désert ! On avance au jour le jour. »

2. Un suivi défaillant des allocataires

C’est l’autre maillon faible du RSA. 40 % des bénéficiaires ne disposent pas d’un contrat d’accompagnement, censé être obligatoire pour formaliser les engagements entre l’État et la personne. Comme le pointent les sages de la rue Cambon, lorsqu’il existe, celui-ci est « souvent inadapté aux difficultés spécifiques des allocataires ». Les RSistes suivis par Pôle emploi bénéficient ainsi de moins d’une prestation par an, de type atelier ou formation. Même constat pour ceux pris en charge par les départements. Au final, 18 % des allocataires ne sont pas du tout orientés vers un organisme de suivi. Comme l’observe Guillaume Allègre, « l’accompagnement peut être positif si les gens sont intéressés par ce qu’on leur propose, quand on leur apporte un soutien réel en termes de formation mais aussi de santé, par exemple ».

Au RSA depuis 2004, Joëlle, ancienne commerçante, ne sait plus en quelle langue exprimer ses besoins auprès de Pôle emploi et du conseil départemental. Depuis 2017, cette quinquagénaire basée à 35 kilomètres de Châteauroux (Indre) et touchant 497 euros d’allocation n’a plus de véhicule. Coincée, elle ne peut répondre aux offres ponctuelles de distribution d’annuaires ou de plis électoraux comme cela a été le cas pendant des années. « J’ai remué ciel et terre pour trouver des financements afin d’acheter une voiture. On me refuse l’accès à un microcrédit social parce qu’il ne me restait rien à la fin du mois, soupire Joëlle, dont l’absurdité de la situation n’a pas de limites. Pôle emploi m’a dit que je pourrais louer un deux-roues quand j’aurai une promesse d’embauche. Je tourne en rond comme ça depuis cinq ans. »

Alors que son accompagnement individuel est quasi inexistant et jamais réalisé par le même conseiller, Joëlle a en revanche été rappelée à l’ordre pour respecter ses devoirs. Contrôlée à l’automne 2021, son allocation a été suspendue quelques mois pour insuffisance d’actes de recherche d’emploi. Sourde à ses difficultés, l’ex-ANPE lui a proposé, la semaine passée, d’intégrer Parcours emploi compétences, chose qu’elle ne peut toujours pas accepter faute de… moyen de transport.

3. Une insertion au compte-gouttes

Selon la Cour des comptes, l’accès à l’emploi reste plus difficile pour les allocataires. Le taux de retour vers un travail (3,9 % par mois en 2019) est bien inférieur à celui de la moyenne des chômeurs (8,2 %) et les reprises sont en général plus précaires. Ainsi, sept ans après l’entrée au RSA, seuls 34 % ne sont plus bénéficiaires et ont un job (stable pour un tiers d’entre eux). « Si le système ne fonctionne pas, c’est aussi parce qu’il n’y a pas assez d’emplois, souligne Guillaume Allègre, de l’OFCE. Le taux de chômage reste élevé, autour de 7 %. Sans compter que les personnes les moins qualifiées voient les postes leur passer sous le nez au profit des plus qualifiées. »

Karim, 43 ans, au RSA depuis 2011, affiche un beau CV et un diplôme d’école de commerce. Spécialisé dans les métiers de l’emploi et de la formation, il a pourtant passé la plupart de son temps sans contrat, ces dix dernières années. « Mon problème principal est que les entreprises ne veulent pas recruter des demandeurs d’emploi de longue durée, assure-t-il. À cette discrimination d’inemployabilité s’ajoute celle liée aux origines. Lors de mes recherches, on m’a demandé de changer plusieurs fois de prénom. Le gouvernement devrait envisager de mettre la pression sur les sociétés, plutôt que de vouloir nous asservir avec du bénévolat obligatoire. » Hyperactif dans sa quête de travail, postulant tous azimuts, il voit aussi la gestion de son quotidien occuper une place importante de son temps : « Il faut faire un choix entre manger et se loger ! tranche Karim. Je vais déjeuner tous les midis chez mes parents pour m’alimenter. On se casse la tête sur la flambée des prix au quotidien. On somatise sur sa propre précarité quand toute la société nous renvoie une image de lâche. Le RSA ne m’aide pas à m’insérer mais à survivre. Ma dignité, c’est de tenter de résister au rouleau compresseur. »

4. Quelles solutions pour plus d’efficacité ?

La Cour des comptes préconise l’augmentation de la couverture de la population cible, l’application des droits et des devoirs réciproques, ainsi qu’une responsabilisation accrue des départements et une réforme du financement. De son côté, Guillaume Allègre estime nécessaire le relèvement du niveau de l’allocation. « Si les transferts sociaux sont élevés en France, les minima sociaux sont, eux, dans la moyenne européenne, rappelle-t-il. Pour réduire le non-recours, il faudrait aussi simplifier le formulaire. Le RSA devrait également être ouvert aux moins de 25 ans. » Les candidats de gauche à la présidentielle, Fabien Roussel, Jean-Luc Mélenchon ou encore Anne Hidalgo, proposent justement, sous différentes modalités, une extension aux jeunes. « Mais, tant qu’il n’y a pas de plein-emploi, nous serons dans le partage de la misère », conclut l’économiste.

(1) Le prénom a été changé.
Aides sociales en alsace, succès limité pour le bénévolat

Associer des heures d’activité au versement du RSA : la proposition est déjà expérimentée depuis quelques années en Alsace, pour un résultat très limité. En 2016, le conseil départemental du Haut-Rhin avait voté l’obligation pour tout bénéficiaire d’effectuer sept heures de bénévolat par semaine, avant de remplacer l’obligation par une incitation. Cinq ans après, seuls 1 298 allocataires sur 43 000 en Alsace sont engagés dans le programme, soit seulement 3 % d’entre eux. Si la collectivité européenne d’Alsace (CEA) ne communique pas sur ses effets sur l’insertion professionnelle, les acteurs associatifs estiment que cette politique offre à certains l’opportunité de « mettre le pied à l’étrier ». Léa Bally, assistante sociale, rappelle cependant que le dispositif n’est pas accessible à tous. « Les personnes qui vivent des situations difficiles, des problèmes familiaux, de santé, de logement ne sont pas forcément en capacité » d’y prendre part.

Présidentielle. Contre la fraude fiscale, Fabien Roussel s’érige en « vote rentable »

En meeting près de Lyon, le candidat communiste entend s’attaquer aux « délinquants en col blanc », et propose la création de « brigades Elliot Ness », chargées de récupérer les 100 milliards d’euros qui s’évaporent, chaque année, dans les paradis fiscaux.

Durant près d’une heure, à Villeurbanne, samedi 2 avril, Fabien Roussel s’est attaché à dénoncer « la délinquance en col blanc ».

Durant près d’une heure, à Villeurbanne, samedi 2 avril, Fabien Roussel s’est attaché à dénoncer « la délinquance en col blanc ».AFP

Villeurbanne (Rhône), envoyé spécial.

À huit jours du premier tour, ce meeting lyonnais de Fabien Roussel fait doublement écho à l’actualité. Par les intempéries climatiques, d’abord, la neige ayant empêché plusieurs bus venus de la Loire et du Puy-de-Dôme de rejoindre les près de 4 000 personnes réunies au double mixte de Villeurbanne. Par le thème du discours, ensuite, axé sur la lutte contre l’évasion fiscale. « Passer des contrats avec des McKinsey tout en sachant qu’ils ne payent pas d’impôts ? Oui, dit le candidat Macron, c’est anormal, mais, c’est légal », déplore le communiste. Une allusion au scandale qui éclabousse l’actuel locataire de l’Élysée, autour des cabinets conseils qui ont bénéficié, en 5 ans, de 2,3 milliards d’euros de commandes publiques. Continuer la lecture de Présidentielle. Contre la fraude fiscale, Fabien Roussel s’érige en « vote rentable »

Fabien Roussel, face à des citoyens, « La richesse de la France, c’est vous, pas les actionnaires »

Guerre, pouvoir d’achat en berne, réchauffement climatique… à ce monde en crise, Fabien Roussel veut opposer des « Jours heureux ». Le candidat communiste s’en explique avec des citoyens engagés pour la paix, la justice sociale et le climat, invités par l’Humanité.

À un peu plus d’une semaine du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat communiste Fabien Roussel entre « dans la dernière ligne gauche de sa campagne », plaisante-t-il, déterminé à « ne rien lâcher ». Pour l’interroger, l’Humanité a sollicité des citoyens engagés dans des luttes sociales, écologiques, pour la paix. Premier thème : le pouvoir d’achat. Une question, en conséquence de l’inflation liée à la guerre en Ukraine, plus que jamais en tête des préoccupations des Français : pour 57 % d’entre eux – c’est ce qui comptera le plus dans leur choix le 10 avril, selon Elabe.

À ce sujet, avec la coordination Pas sans nous, qui a organisé un tour de France des quartiers populaires, Fatima Lancien a accepté de répondre à notre invitation. Salariée d’un grand hôtel et syndicaliste, elle a participé aux luttes menées par les petites mains des palaces. Le conflit en Ukraine a aussi, depuis son déclenchement par la Russie le 24 février, mis en lumière de nombreuses questions qui, d’habitude, passent sous les radars d’une telle élection. Continuer la lecture de Fabien Roussel, face à des citoyens, « La richesse de la France, c’est vous, pas les actionnaires »

L’enquête qui jette le soupçon sur le patrimoine d’Emmanuel Macron

Le président de la République détiendrait-il de l’argent placé dans un paradis fiscal ? Les journalistes Jean-Baptiste Rivoire et Gauthier Mesnier soupçonnent qu’une part de la rémunération versée en 2012 par la banque Rothschild à l’actuel locataire de l’Élysée l’ait été dans un trust à l’étranger. Entretien

Emmanuel Macron en 2015 à Bercy, lorsqu'il était ministre de l'Économie. M. Medina / AFP

Emmanuel Macron en 2015 à Bercy, lorsqu’il était ministre de l’Économie. M. Medina / AFP

Sur ses déclarations à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), Emmanuel Macron ne déclarait que 156 000 euros de patrimoine en 2014, 500 000 en 2022. Des sommes qui ont étonné, alors que l’intéressé avouait lui-même avoir perçu près de 3 millions d’euros entre 2009 et 2013.

En enquêtant sur cette étrange disparition, Jean-Baptiste Rivoire, ancien responsable de l’investigation à Canal Plus, et Gauthier Mesnier n’ont pas trouvé la trace de cet argent, mais ont soulevé un autre lièvre : Emmanuel Macron pourrait avoir perçu bien plus que 3 millions d’euros chez Rothschild.

Un documentaire-enquête devant être diffusé ce mardi sur le site d’Off Investigation émet de sérieux doutes sur les honoraires reçus par le chef de l’État en 2012 à l’occasion du rachat par Nestlé d’une filiale de Pfizer. Une source anonyme affirme que la banque Rothschild avait coutume de verser une part importante de ce type de rémunération sur des structures opaques dans des paradis fiscaux. Continuer la lecture de L’enquête qui jette le soupçon sur le patrimoine d’Emmanuel Macron

Pour Roussel, « c’est vous la France des Jours heureux » ! Vidéo

En meeting, Fabien Roussel a surtout évoqué le monde du travail, « les femmes et les hommes qui créent la vraie valeur ». Pour le candidat communiste, « voter utile, c’est voter pour (ses) convictions ».

 

Toulouse (Haute-Garonne), envoyé spécial.C’est d’abord aux Toulousains et aux habitants de la région que Fabien Roussel, en meeting hier dans la Ville rose, s’est adressé : « Vous les infirmières des hôpitaux de Rangueil et Purpan, vous les cheminots de Matabiau, défenseurs du rail, vous les métallos de la SAM qui luttez pour vos emplois et pour l’industrie… vous êtes le meilleur de la France ! » Parmi ces professions citées par le candidat communiste, figurent en bonne place « les aides à domicile, les auxiliaires de vie, métiers généralement exercés par des femmes et qui subissent horaires décalés et salaires de misère ». Fabien Roussel rappelle son engagement : « Ce n’est que justice de garantir l’égalité des salaires entre hommes et femmes. » Continuer la lecture de Pour Roussel, « c’est vous la France des Jours heureux » ! Vidéo

Présidentielle 2022 : « Je suis le seul candidat de gauche à défendre la ruralité », affirme Fabien Roussel in DDM

Fabien Roussel, candidat PCF à la présidentielle.
Fabien Roussel, candidat PCF à la présidentielle.

 

Fabien Roussel le candidat du PCF sera en meeting à Toulouse ce dimanche à 14 heures à la Halle aux grains. Durant cette campagne, le candidat communiste défend la France des « jours heureux ».

Vous défendez la chasse, la viande, le bon vin : êtes-vous le candidat du terroir ?

Je suis le seul candidat e gauche à défendre la ruralité parce que j’y vis. Mais je n’oppose pas la campagne et la ville. Dans les deux cas, les habitants ressentent les mêmes manques de services publics et de considération. C’est vrai que pendant cette campagne j’ai beaucoup défendu les gens qui vivent à la campagne et sont attachés à leurs traditions.

Chez les chasseurs, j’ai été le seul candidat de gauche à aller leur parler du nécessaire dialogue entre ceux qui pratiquent la chasse et ceux qui ne la pratiquent pas, et de la nécessité de s’entendre. Je ne suis pas pour interdire. Je suis plutôt pour une société de confiance que de défiance. C’est ce j’essaie de porter en m’adressant à tout le monde, pas seulement aux gens de gauche. Continuer la lecture de Présidentielle 2022 : « Je suis le seul candidat de gauche à défendre la ruralité », affirme Fabien Roussel in DDM

Montech. Les communistes présentent les propositions de Fabien Roussel sur la santé

« Il y a urgence de parler accès aux soins aujourd’hui dans notre pays ». C’est par ces mots que Catherine Philippe, secrétaire fédérale du parti communiste en Tarn et Garonne, a lancé la réunion publique sur la santé organisée par le comité des jours heureux. Une soirée pour expliquer à la cinquantaine de personnes dans le public les propositions du candidat Fabien Roussel. Marie Piqué, vice-présidente d’Occitanie et Laurence Cohen, sénatrice PCF du Val de Marne, ont fait le déplacement pour étayer le programme des jours heureux.

« Les communistes portent dans le programme de Fabien Roussel le recrutement de 100 000 professionnels dans les hôpitaux et de 300 000 dans les EHPAD », a détaillé d’emblée Laurence Cohen avant de poursuivre sur les conditions de travail. « Ce que demandent les soignants, ce n’est rien d’autre que la reconnaissance de leur travail, de la pénibilité », a-t-elle assuré en s’appuyant sur ces travaux d’audition au sénat. Continuer la lecture de Montech. Les communistes présentent les propositions de Fabien Roussel sur la santé

En Ukraine comme en France, il y a urgence à renforcer la lutte contre toutes les marchandisations du corps des femmes (PCF)

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, la France découvre les exactions commises contre les femmes ukrainiennes, le caractère massif de la GPA et l’absolu cynisme des « clients ». Le PCF demande que des actions concrètes de diplomatie féministe, dont le gouvernement s’est tant vanté mais qui ne fait rien dans cette crise, soient mises en œuvre. Il y a urgence à agir pour l’accueil, la protection et le refuge en France des ukrainiennes victimes de violences.

En France aussi, il faut regarder en face la responsabilité de ceux qui promeuvent les actes de barbarie et de torture, de violences faites aux femmes au travers de la promotion de la prostitution. Et de ceux qui, en promouvant la GPA, se rendent complice de de l’aliénation des corps des femmes. Nous rappelons que la GPA est interdite en France et condamnée par des peines d’emprisonnement.

Les communistes, leurs élu.es, leurs parlementaires, et notre candidat Fabien Roussel à travers le programme des « Jours heureux », défendent sans réserve, l’abolition de la prostitution et de la GPA.

Notre programme présidentiel prévoit d’affecter les moyens nécessaires à l’application de la loi de 2016 pour l’abolition de la prostitution. Cela inclura le financement des parcours de sortie, l’hébergement d’urgence et la régularisation des personnes en situation dite irrégulière. Un volet spécifique, portant sur la lutte contre la prostitution des mineur·e·s, accompagnera ces dispositions, adossé à la politique de protection de l’enfance.

Comme Fabien Roussel l’a dit lors de son meeting consacré aux droits des femmes à Merignac :

« Nous refusons la marchandisation du corps et nous ferons tout pour abolir la prostitution car aujourd’hui, 95% des femmes qui se prostituent sont en fait des femmes d’origines étrangères, exploitées par rien d’autre que des esclavagistes ! Derrière cette prostitution, il y a des réseaux de pédocriminalité, une industrie du sexe, et des enfants.

Nos enfants, qui sont totalement détournés de tout ce qu’il y a de plus beau dans une relation amoureuse, faite de respect, de respect du corps, faite de découverte, faite de tendresse et d’amour ! Les Jours Heureux, c’est dire non à la prostitution ! »