Un événement politique de haute portée

À l’initiative d’Éléonore Pattery, 23 ans, actuellement étudiante en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises), la pétition contre ce qui est communément appelée « Loi Duplomb » est en train de devenir un événement politique de haute portée. À l’heure où ces lignes sont écrites, nous marchons vers les 2 millions de signatures.

Non à la loi Duplomb 

C’est en tant que future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective, qu’Éléonore Pattery a initié cette campagne de signatures sur le site de l’Assemblée nationale quand cette loi n’a été adoptée que par l’entremise de manigances d’arrière-salles au Parlement. L’Assemblée nationale n’a pas eu à en débattre véritablement. Les amendements déposés par l’opposition de gauche et des écologistes ayant été rejetés sans débat.

En plus d’être une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire, cette loi devient le symbole de la démocratie parlementaire foulée au pied par les intérêts de l’agrochimie et de l’agrobusiness. Et maintenant, la Présidente de l’Assemblée nationale, bien contrainte de la remettre à l’ordre du jour des débats, ne veut surtout pas de nouveau vote.

Or, il peut devenir impossible de nier cette vague citoyenne qui montre le rejet massif d’une loi qui menace notre santé, notre biodiversité et l’avenir de notre agriculture en réintroduisant des pesticides néonicotinoïdes, comme l’acétamipride, ou en facilitant l’appropriation de la ressource en eau au profit de quelques gros agri-manager et l’agrandissement de fermes-usines.

Un débat doit avoir lieu, avec un droit d’amendement et un vote. Le président de la République a le pouvoir de ne pas promulguer cette loi qui ne « protège » pas le travail paysan, mais protège les firmes de l’agro-industrie. 

Non à la loi Duplomb 

Et, l’Anses

Mieux encore, alors que la loi ne traite pas avec précision les missions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), un décret publié le 8 juillet prévoit deux dispositions particulièrement préoccupantes. L’une permet au ministre de l’Agriculture de décider, par arrêté, d’une liste de pesticides qu’il souhaite voir examiner de manière prioritaire et contraint l’Anses à prendre en considération cette liste dans la définition de son calendrier d’autorisation de mise sur le marché.

Il s’agit d’une pression directe sur l’agence veillant à la qualité alimentaire et à l’environnement, -l’Anses-, qui devra désormais d’abord examiner les demandes de pesticides choisis par le ministre.

La seconde disposition, complémentaire de celle-ci, introduit dans les critères de mise sur le marché, celui dit « de condition agronomique ». Ceci cache en fait  la volonté de permettre l’utilisation de produits dont la nocivité est avérée, mais jugée par certains indispensable à la production.

L’affaire est grave. Laisser seul le ministère de l’Agriculture prendre de telles décisions est contraire à notre droit puisque l’Anses est sous la triple tutelle des trois ministères.

Les principes de précaution et de prévention, qui, tous deux, figurent dans la Constitution, sont allègrement violés, tout comme le principe de non-régression. L’indépendance de l’Anses est mise en cause, ainsi que la possibilité de faire prévaloir les critères de santé et environnementaux sur les enjeux d’augmentation de la productivité – afin de ne pas traiter ceux de la rémunération du travail paysan.

Le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État devraient être saisis immédiatement. 

Amplifions le grand mouvement citoyen en cours. 


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Faut-il interdire les réseaux sociaux avant 15 ans ?

En débat

La France souhaite restreindre l’accès des plus jeunes à ces plateformes numériques de partage de contenus. Des discussions ont lieu avec les principaux acteurs en vue d’un accord au niveau européen.

 

Face à la puissance des lobbies du numérique et en raison des effets nocifs des écrans, il faut oser l’interdiction du smartphone pour les moins de 15 ans.

Yves Marry, Délégué général de l’association Lève les yeux

Avec notre association de prévention contre la surexposition aux écrans, Lève les yeux, nous rencontrons chaque année des milliers d’enfants et de parents dépassés, fatigués, se définissant eux-mêmes comme « accrocs » à leurs écrans et appelant à l’aide. Aussi, avec d’autres associations réunies au sein du Collectif Attention, cela fait maintenant cinq ans que nous alertons les pouvoirs publics et formulons des propositions en réponse aux ravages causés par les réseaux sociaux, ainsi que par les jeux vidéo et autres usages numériques.

Aux nombreux troubles de santé physique comme la myopie, la baisse du sommeil ou la sédentarité, s’ajoutent les innombrables problèmes liés à l’usage d’Internet par des enfants non accompagnés, essentiellement sur smartphone : isolement, addiction, dépression, désinformation, décrochage scolaire, cyberharcèlement, pédocriminalité… Un joyeux cocktail auquel il faut ajouter, pour être exhaustif quant aux impacts des écrans sur la société, le coût écologique et humain de la technologie numérique (extraction de minerais dans des conditions scandaleuses, impact énergétique des data centers, etc.). Continuer la lecture de Faut-il interdire les réseaux sociaux avant 15 ans ?

« Le dernier été de paix » : les puissances impérialistes se réarment pour la guerre mondiale

Il est vrai que l’extrême-droite qui n’a cessé de nourrir de sa volonté de revanche nos « démocraties » européennes est en train de tenter de faire renaître des fantômes. Même si l’on doit désormais se méfier des « fuites », il est évident qu’à force de jouer avec le feu et de tenter la fuite en avant devant leur propre équilibre instable ces excités et leurs maîtres avides risquent de nous mener à la grande IIIe. Partout ils accumulent les mises à feu… et il faut comme nous le montrons par ailleurs la rapidité d’intervention chinoise pour sinon les éteindre au moins les circonscrire. Même si je ne souscris pas à la proposition d’organisation de nos amis trotskistes, ils ont raison d’insister sur le rôle décisif des peuples refusant la guerre (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société).

Andre Damon
L’USS Mount Whitney navigue dans la mer Baltique, qui fait partie de la zone d’opérations de la 6e flotte, afin de promouvoir les intérêts des États-Unis, de leurs alliés et de leurs partenaires dans la région, le 6 juillet 2025 [Photo: Navy Petty Officer 2nd Class Mario Coto]

« C’est peut-être le dernier été de paix », a déclaré l’historien allemand de droite Sönke Neitzel lors d’une apparition télévisée en mars, qui fait actuellement l’objet de nombreux commentaires dans les médias allemands.

Neitzel n’a pas fait cette déclaration pour mettre en garde contre une catastrophe à éviter, mais pour plaider en faveur d’une accélération du réarmement allemand, en particulier en vue d’une guerre avec la Russie. Continuer la lecture de « Le dernier été de paix » : les puissances impérialistes se réarment pour la guerre mondiale

Budget d’austérité : face à ce braquage inédit de nos richesses, j’appelle le pays à résister et à se mobiliser ! (Fabien Roussel)

Publié le 15 juillet 2025

Le Premier Ministre vient d’annoncer une cure d’austérité historique – inédite depuis des décennies – décidée avec Emmanuel Macron. Cette politique vise à financer les profits des actionnaires des grands groupes et à nourrir la guerre par la militarisation.

D’un côté, c’est tout le pays qui doit se serrer la ceinture. Année blanche qui frappera d’abord les plus modestes avec des hausses d’impôts, moins de services, et des baisses de pensions et de prestations sociales, suppression de 3000 agents publics et non remplacement d’un fonctionnaire sur trois qui affaibliront nos services publics, 5 milliards de coupes dans la santé dont le doublement de la franchise sur les remboursements de médicaments et le moindre soutien aux patients souffrant d’ALD, suppression de 2 jours fériés, 5,3 milliards de coupes dans les dépenses des collectivités… c’est un programme de combat contre le monde du travail presenté par le Premier Ministre.

De l’autre, pour les actionnaires, le Premier Ministre avoue ne pas compter !

En effet, face au scandale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux multinationales sans critère qui pourraient être réduites : François Bayrou « ne comptabilise pas ». Et 6,7 milliards d’euros supplémentaires pour les industriels de l’armement en 2026 si la LPM est renforcée. Combien de temps encore ce pouvoir va-t-il s’aligner sur les exigences de Trump qui impose la hausse des dépenses militaires et sur les dogmes néolibéraux de la Commission européenne ?

La guerre aux salarié·es et aux retraité·es plutôt qu’aux profiteurs, la guerre aux chômeurs plutôt qu’au chômage, la guerre tout court, voilà le seul horizon de leur système capitaliste en faillite. Loin de renforcer la souveraineté de la France, cette politique la soumet au diktat des financiers !

Lorsqu’on y ajoute les projets de réformes de l’assurance chômage et du marché du travail et le scandaleux projet d’aide sociale unifiée qui a pour seul objectif de diminuer les prestations, ce n’est plus un budget mais une contre-révolution que propose François Bayrou qui vise à détruire les piliers de notre modèle social : les droits des salarié·es, les services publics de l’État et de nos collectivités locales et la sécurité sociale. En outre, en annonçant de nouvelles ordonnances prétendument « de simplification », le Premier Ministre veut à nouveau contourner le Parlement.

Ce plan gouvernemental aura un effet désastreux pour la France. Il mène la nation droit à la récession, à l’effondrement industriel, au creusement des inégalités en tout domaine !

L’avenir de la France se joue maintenant, dans notre capacité à résister à cette fuite en avant austéritaire et militariste, à un sursaut collectif pour prendre le pouvoir sur les grands choix qui engagent le pays.

Face à ce budget d’austérité Bayrou – Macron qui est un braquage inédit de nos richesses, j’appelle le pays à résister et à se mobiliser : refusons la guerre de tous contre tous, l’économie de guerre, les reculs sociaux, écologiques et démocratiques !

Construisons ensemble un pacte pour l’avenir de la France qui favorise le travail, s’attaque à la vie chère, défend les services publics, l’industrie et garantit une énergie moins chère, décarbonée, pour le climat et notre pouvoir d’achat.

L’heure est à prendre le pouvoir sur l’argent et sur les choix des entreprises et du pays pour augmenter les salaires et les pensions, baisser le prix de l’électricité, garantir tout de suite l’égalité professionnelle, l’emploi et la formation pour tous et pré-recruter des dizaines de milliers d’agents pour nos écoles, nos hôpitaux, nos trains, nos commissariats et nos tribunaux, développer l’industrie et l’agriculture pour répondre aux besoins, relever les défis énergétique, climatique et alimentaire, et agir pour la paix par la diplomatie et le respect du droit international, en Ukraine et à Gaza !

Paris, le 15 juillet 2025

Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF.


Lire aussi: Appel de Fabien Roussel : c’est juste mais comment on fait ?

Discours aux armées d’Emmanuel Macron : refusons la fuite en avant belliciste !

Publié le 14 juillet 2025

Le président de la République s’est voulu martial dans son discours aux armées en appelant à une mobilisation de la nation face aux « menaces ». En réalité, toutes ses propositions entérinent la soumission de la politique de défense de la France aux diktats de Trump formalisés lors du sommet de l’OTAN de La Haye, ainsi qu’aux intérêts des actionnaires des industries d’armement. La France doit au contraire porter une voix indépendante pour la paix et la sécurité collective. Elle doit agir immédiatement pour une paix juste et durable en Ukraine et à Gaza.

Le PCF appelle nos concitoyens et concitoyennes à refuser les logiques de guerre qui pourraient entraîner la France vers une confrontation globale meurtrière. La défense de la France ne saurait se confondre avec la subordination à la stratégie belliciste des États-Unis. Elle doit être au service de la nation et placée sous son contrôle de la nation. Emmanuel Macron fait l’inverse. Un « pilier européen de l’OTAN » est une farce, l’OTAN n’étant que le bras armé des Etats-Unis. Le programme SAFE de l’Union Européenne dépend des marchés financiers et finance l’industrie d’armement extra-européenne. Le rapprochement nucléaire entre la France et le Royaume-Uni compromet la souveraineté de la France dès lors que la force nucléaire britannique dépend des Etats-Unis.

Le PCF réaffirme que :

– La résolution des conflits dans le monde passe d’abord par la recherche de solutions diplomatiques. Face aux menaces qui peuvent la viser, la France se doit de privilégier, en toute indépendance de l’OTAN et des Etats-Unis, les initiatives politiques et diplomatiques. Au lieu de démanteler le corps diplomatique français comme le fait Emmanuel Macron, il doit être renforcé. La France doit rompre avec le deux poids, deux mesures dans l’application du droit international. Elle sortir de l’OTAN, en commençant par quitter le commandement intégré de l’alliance.

– Il est urgent de cesser le démantèlement des industries stratégiques qu’Emmanuel Macron et ses prédécesseurs ont massivement privatisées et vendues à la découpe. Le PCF appelle à la reconstruction d’une base industrielle et technologique de défense sous contrôle de la nation, en articulation avec les besoins civils et militaires.

– Les questions d’orientation de la politique budgétaire et de défense doivent revenir au Parlement. Le césarisme macronien, doublé d’attaques contre le travail parlementaire, accélère la dérive du pouvoir exécutif en dehors de tout contrôle par le Parlement et par la nation.

– Les besoins capacitaires et budgétaires alloués aux armées doivent être concentrés sur les besoins stricts de la défense nationale autour d’un outil modernisé placé sous contrôle de la nation. Ils ne peuvent pas être utilisés comme prétexte pour mener une politique renforcée d’austérité de démantèlement des droits sociaux, des services publics et de reculs écologiques.

Paris, le 14 juillet 2025

Parti communiste français

Néofascistes, identitaires, traditionalistes… Le RN se fournit toujours chez l’ultradroite

Les chantres de la « dédiabolisation » l’assurent : le Rassemblement national aurait coupé les ponts avec les groupes dits d’ultradroite. Mais, à rebours du discours officiel, le parti de Marine Le Pen continue de maintenir des liens avec eux et va même jusqu’à puiser dans ce vivier de militants pour trouver des collaborateurs à ses députés.

 

C’est une surveillance classique qui va réserver quelques surprises. Le 14 décembre 2023, des agents de la direction nationale du renseignement territorial (DNRT) procèdent à une opération « d’identification de participants au rassemblement à l’initiative d’Auctorum en hommage à Thomas » à Versailles (Yvelines), selon une note que l’Humanité s’est procurée. Continuer la lecture de Néofascistes, identitaires, traditionalistes… Le RN se fournit toujours chez l’ultradroite

L’imbrication du militaire et de l’humanitaire n’est pas limité à la « fondation Humanitaire » de Gaza…

Il est difficile de vivre dans des societés qui désormais acceptent d’admettre que ces ordures là, des organismes privatisés, recrutant des tueurs par voie légale, ont une légitimité et qui,en revanche, reprennent sans état d’âme, la propagande ordinaire sur l’ennemi officiel de la démocratie. Cela crée une societé qui n’a plus de perspective collective, une societe de « l’anomie » dans laquelle les divisions les plus futiles deviennent les seules manières d’exister, une vie politique faite de combats dérisoires entre petits chefs et des partis politiques qui ne sont plus que des factions: l’anomie, la perte totale de mémoire historique et l’imbécilité intégrale qui insidieusement tente partout de prendre le pouvoir en s’opposant les uns et les autres, s’offrant de fait en victimes à tous les snipers. Et ne croyez pas que les groupuscules pseudos marxistes, les groupuscules de ce qui étaient jadis des partis de gauche,LFI fonctionnent autrement, l’ennemi c’est celui qui est à la portée de sa haine… quand le PCF se donne pour vocation le rassemblement il doit vaincre en son sein cette courte vue clochemerlesque qui accompagne l’igorance volontaire du consensus « républicain », démocratique » de la société française telle qu’elle est devenue « societale »comme prime à la disparition du social derrière tous les snipers de la conscience collective et cela ne sera pas facile de balayer cette crasse inertie de l’intellect réduit à l’effroi de tout ce qui dérange, j’en fais l’expérience tous les jours jusqu’à l’écoeurement et je lutte contre le mépris face à ceux qui n’osent même pas envisager le socialisme, la fin de ce monde là etcherchent des accommodement y compris sous des proclamations radicales. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Des sociétés de sécurité privées employant d'anciens membres des forces spéciales américaines opèrent à Gaza depuis janvier 2025.

Des sociétés de sécurité privées employant d’anciens membres des forces spéciales américaines opèrent à Gaza depuis janvier 2025.© Omar al-Qatta, AFP

Des centaines de Gazaouis ont été tués sur des sites de distribution alimentaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entité privée financée par les États-Unis et Israël, et accusée par plusieurs ONG de ne pas avoir l’expertise nécessaire pour distribuer l’aide dans le respect du droit international. Une enquête de France 24 révèle que ce dispositif controversé est géré par des anciens militaires, des ex-officiers du renseignement et des chrétiens évangéliques. Continuer la lecture de L’imbrication du militaire et de l’humanitaire n’est pas limité à la « fondation Humanitaire » de Gaza…

Frappes apocalyptiques d’Israël à Gaza : des déplacés et des demandeurs d’aide ciblés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)

Des personnes en deuil portent les corps des Palestiniens tués lors d’une frappe israélienne nocturne à Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 3 juillet 2025. ©Reuters

Alors que la crise humanitaire s’aggrave dans la bande de Gaza assiégée, les frappes aériennes israéliennes ont tué ce vendredi au moins 37 Palestiniens, dont des civils cherchant de la nourriture dans des centres de distribution d’aide, selon des sources médicales.

Suite à une nouvelle journée meurtrière, 15 personnes ont perdu la vie et 90 autres ont été blessées alors qu’elles attendaient de l’aide humanitaire près du rond-point d’al-Tahlia, à l’est de Khan Younès, dans le sud de Gaza. Continuer la lecture de Frappes apocalyptiques d’Israël à Gaza : des déplacés et des demandeurs d’aide ciblés

Bétharram : la commission d’enquête dévoile 50 recommandations pour lutter contre les violences à l’école

 

On l’a vite résumée sous le nom de « commission Bétharram », tant l’établissement privé sous contrat des Pyrénées-Atlantiques est devenu un double symbole : des violences sur les élèves, et de la libération de la parole de celles et ceux qui les ont subies. Mais le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur la « prévention des violences dans les établissements scolaires » et leur « contrôle par l’État », rendu public mercredi 2 juillet, porte bien au-delà des murs sinistres de Bétharram. Continuer la lecture de Bétharram : la commission d’enquête dévoile 50 recommandations pour lutter contre les violences à l’école

« Il fait 45 °C dans mon appart, c’est invivable » : les témoignages des damnés de la chaleur dans l’enfer des logements bouilloires +video

Absence de volets et de ventilation, bétonnisation qui retient la chaleur… Un tiers des logements en France sont inadaptés aux vagues de chaleur et qualifiés de « bouilloires thermiques ». Une catastrophe écologique et sociale, angle mort des politiques publiques, vouée à s’accélérer sous l’effet du dérèglement climatique. Un projet de loi transpartisane sera examiné en novembre.

Une glacière l’hiver, un four l’été. Si la notion de « passoire thermique » s’est imposée dans le langage courant pour désigner les logements qui laissent entrer le froid, celle de « bouilloire thermique » est en passe de la rattraper. Ces logements où la température grimpe jusqu’à devenir insoutenable en été sont légion, dans un contexte de dérèglement climatique et d’intensification des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes. Continuer la lecture de « Il fait 45 °C dans mon appart, c’est invivable » : les témoignages des damnés de la chaleur dans l’enfer des logements bouilloires +video