Sans appeler directement au harcèlement en ligne, le collectif qui se dit « féministe » cible régulièrement des figures de gauche sur les réseaux sociaux, souvent des femmes, sur lesquelles se déversent ensuite des torrents de haine.

Elles se proclament « féministes » mais conduisent des femmes à se faire harceler. Le collectif Némésis, proche de Reconquête et du Rassemblement National, a bien compris comment provoquer le harcèlement en ligne de militants et personnalités de gauche – parmi lesquelles des féministes – sans pouvoir être directement tenu pour responsable. L’Humanité donne la parole à plusieurs victimes de ces méthodes. Contacté, Némésis n’a pas voulu répondre à nos questions.
Marie Coquille-Chambel, militante féministe du #MeToo théâtre, est une cible régulière du collectif d’extrême droite, notamment sur X. Or, à chaque fois que Némésis retweete un de ses posts pour lui répondre, s’ensuit une vague de harcèlement. Continuer la lecture de Némésis, le collectif d’extrême droite qui provoque le cyberharcèlement de militantes féministes et d’élues de gauche
Elisabeth Fleury 







