Électricité : derrière la hausse des prix, la promesse de plus de précarité

Le tarif réglementé, majoritaire chez les usagers, va augmenter de 10 % à partir du 1er août. En pleine spirale inflationniste, cette hausse va entraîner de graves conséquences pour les foyers les plus modestes.

Entre 1970 et 2020, la part allouée à l’énergie destinée au logement est passée 7 % à près de 14 % en France. © Remi Decoster

Entre 1970 et 2020, la part allouée à l’énergie destinée au logement est passée 7 % à près de 14 % en France. © Remi Decoster

Les Français vont devoir davantage se serrer la ceinture. Le gouvernement a prévu une augmentation du tarif réglementé de l’électricité à hauteur de 10 % à partir du 1er août.

Un nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat des ménages, en pleine spirale inflationniste affectant fortement leur niveau de vie : la moitié de la population dit se retrouver contrainte de sauter des repas occasionnellement ou régulièrement, selon une étude publiée en juin.

Le gouvernement vise 14 milliards d’euros d’économie

Cet accroissement des coûts difficile à supporter s’inscrit dans une politique de baisse des dépenses publiques voulue par le gouvernement, avec la décision de mettre fin au bouclier tarifaire dans la même visée d’économie budgétaire.

Prévue initialement pour le début de l’année 2025, l’extinction du dispositif a été avancée à la fin 2024. Une mise à l’arrêt progressive, qui se traduit par une hausse de 10 % des tarifs pour août, au prétexte d’éviter une augmentation encore plus brutale en cas de sortie complète du dispositif.

Le ministre délégué chargé des Comptes publics Gabriel Attal a prévenu les Français qu’ils devront faire « un effort global ». En démantelant le bouclier tarifaire, le gouvernement compte faire près de 14 milliards d’euros d’économie. Continuer la lecture de Électricité : derrière la hausse des prix, la promesse de plus de précarité

Fabien Roussel appelle à un « nouveau Front populaire »

Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel vient de publier une lettre ouverte aux Français, qui sera distribuée tout l’été par les militants communistes.

Dans sa lettre, Fabien Roussel appelle de ses vœux à la création d'un « nouveau Front populaire ». © AFP - EMMANUEL DUNAND

Dans sa lettre, Fabien Roussel appelle de ses vœux à la création d’un « nouveau Front populaire ». © AFP – EMMANUEL DUNAND

Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, vient de rendre publique une « lettre aux Français » appelant à la création d’un « nouveau Front populaire ». Il s’agit d’un document de deux pages, qui sera tiré à deux millions d’exemplaires, et distribué par les militants communistes durant tout l’été, jusqu’à la Fête de l’Humanité en septembre.

Ce texte signé par le dirigeant communiste rappelle que « les temps sont durs pour tout le monde. Et nous savons que ce gouvernement cherche à nous diviser et à briser tout espoir de changement ».

Fabien Roussel rappelle également les positions de son parti quant au monde du travail : « un vrai salaire, tout au long de la vie, permettant de vivre, d’élever nos enfants, de partir en vacances, de nous projeter dans l’avenir et de pouvoir profiter d’une bonne retraite en bonne santé ». Il fustige également le gouvernement, accusé de vouloir « (vous) faire taire », et de mépriser « les millions de travailleuses, de travailleurs qui manifestent depuis six mois contre la retraite à 64 ans ».

« Il est temps d’indexer les salaires sur l’inflation » écrit par ailleurs Fabien Roussel, qui rappelle qu’une proposition de loi a été déposée en ce sens. Il invite également les lecteurs de sa lettre à signer la pétition en ligne. « Unissons-nous dans les entreprises, dans nos communes, dans nos quartiers pour faire respecter partout la dignité humaine » et « faire vivre l’égalité, la fraternité et la République dans une France libre de ses choix », ajoute le secrétaire national du PCF.

Il lance en conclusion de sa lettre son appel à bâtir « ensemble un nouveau Front populaire qui rassemble la France des villes et des champs, la France du travail et du progrès social, une France souveraine, capable de mettre enfin l’être humain et la planète au cœur de tous ses choix »

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La région lance un plan sur la gestion de l’eau ! + Invitation

La région Occitanie est l’une des plus exposées aux effets du changement climatique : hausse des températures moyennes, augmentation de la fréquence d’épisodes extrêmes tels que les tempêtes, les pluies diluviennes ou les canicules.

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Les élus régionaux autour de la Présidente Carole Delga pour la présentation du plan à la presse © Julien Sueres

Les conséquences de cette pression exercée sur la ressource en eau sont aujourd’hui nombreuses, à la fois sur les milieux aquatiques, sur les sols et les usages. À ce jour, le déficit annuel (différence entre ressource et besoins) régional en eau est estimé à environ 200 millions de m3, induisant inévitablement des conflits d’usages. Une situation d’urgence qui a amené la majorité régionale à bâtir depuis des mois un grand plan régional pour un nouveau modèle de gestion de la ressource. Le plan a été présenté aux élus régionaux lors de l’assemblée plénière qui s’est tenue le 22 juin dernier à Montpellier.

« Pour répondre à l’urgence climatique et renforcer notre engagement en faveur d’une gestion durable de l’eau, la Région se dote aujourd’hui d’un Plan régional pour l’eau qui fixe jusqu’à 2030 une feuille de route construite autour de 3 axes : sensibiliser, mobiliser et être exemplaire sur les enjeux de gestion de la ressource, optimiser les usages de l’eau, en alliant sobriété et innovation, et sécuriser les besoins en eau des milieux et des activités, pour un meilleur partage de la ressource », a déclaré la présidente Carole Delga lors de l’assemblée régionale. Continuer la lecture de La région lance un plan sur la gestion de l’eau ! + Invitation

Décret de dissolution des soulèvements de la Terre : réaction du PCF

Sur proposition du ministre de l’Intérieur, le Conseil des ministres vient d’adopter un décret de dissolution des soulèvements de la Terre.

Les motivations de la décision du gouvernement ne sauraient obtenir l’approbation du PCF comme de toute force attachée aux principes de la démocratie et de la République.

Dissoudre une structure qui ne dispose d’aucune existence juridique propre aura, en effet, pour seule conséquence d’aggraver le climat liberticide sous lequel vit notre pays, sous la présidence d’Emmanuel Macron.

Le Parti communiste français n’acceptera jamais qu’un gouvernement mette hors-la-loi des structures politiques ou associatives sans apporter de preuves précises que celles-ci constituent des menaces pour les règles de notre vie collective, les valeurs de la démocratie, ou la forme républicaine de l’État. Mais il ne soutiendra jamais non plus la violence pour faire avancer des revendications même les plus légitimes. Il ne partage pas les méthodes d’actions de soulèvements de la Terre dans l’indispensable mobilisation pour le climat.

Le décret du Conseil des ministres ne le fait pas, alors que la loi en fait obligation aux gouvernements en place pour procéder à des dissolutions.

C’est pourquoi cette décision nous inquiète d’autant plus qu’elle ne manquera pas de servir demain à justifier de nouvelles atteintes aux libertés d’organisation ou de manifestation.

Le Parti communiste français appelle les Françaises et les Français à la plus grande vigilance devant les atteintes à l’État de droit, qui se multiplient dans notre pays.

Paris, le 21 juin 2023,
Parti communiste Français

Écoles fermées, toitures arrachées, foyers sans électricité: Moissac encore sonnée après un orage historique In DDM

« NDLR de MAC: Nous reprenons ici l’intégralité de l’article parut sur la DDM et nous appelons à la fois à la vigilance pour les prochaines heures et à la solidarité tout en remerciant les services territoriaux, les services publics et les moyens engagés pour secourir les sinistrés. Informations pratiques sur le site de la mairie. »

Au Sarlac, le bardage du toit d’un immeuble HLM a défoncé la toiture des ateliers communaux de l’avenue Jean-Jaurès avant de s’écraser en bord de route, près de Véolia.
Au Sarlac, le bardage du toit d’un immeuble HLM a défoncé la toiture des ateliers communaux de l’avenue Jean-Jaurès avant de s’écraser en bord de route, près de Véolia. DDM – GERALDINE JAMMET
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À Moissac, l’épisode orageux qui a balayé l’ouest du Tarn-et-Garonne ce mardi soir a entraîné d’importants dégâts matériels et des évacuations en urgence. Ce mercredi matin, 4 900 foyers étaient privés d’électricité.

Des arbres et des lignes électriques couchés, des routes coupées, des habitants relogés, des écoles fermées, des entreprises sinistrées. Et des vergers dévastés. Ce mercredi, Moissac s’est réveillée encore sonnée. Dans la nuit de mardi, l’épisode orageux qui s’est abattu à l’ouest du département a généré de nombreux dégâts dont il est encore difficile de dresser un inventaire exhaustif.

Sur la RD 927, le panneau d'Intermarché n'a pas résisté.

Sur la RD 927, le panneau d’Intermarché n’a pas résisté. DDM – GERALDINE JAMMET

Dans le secteur de la Croix-de-Lauzerte, plusieurs entreprises ont notamment été inondées.
Dans le secteur de la Croix-de-Lauzerte, plusieurs entreprises ont notamment été inondées. DDM – GERALDINE JAMMET

« Il y a eu trois vagues et la plus violente, la première, a impacté le secteur entre Valence-d’Agen, Moissac et Castelsarrasin jusqu’à Lauzerte. La gendarmerie et le service départemental d’incendie et de secours ont dû gérer 500 appels chacun. Depuis hier soir et encore ce matin, les pompiers font face à 260 interventions. Continuer la lecture de Écoles fermées, toitures arrachées, foyers sans électricité: Moissac encore sonnée après un orage historique In DDM

Fin du tarif réglementé, ça sent le gaz pour 2,6 millions de foyers

À partir du 1er juillet, au nom de la sacro-sainte concurrence, les Français raccordés au gaz n’auront plus accès aux tarifs réglementés, ni au bouclier tarifaire. En pleine crise de l’énergie, près de 3 millions de ménages sont livrés à la jungle du marché. Ce nouveau désengagement financier de la puissance publique augure, entre autres, des hausses sauvages sur les factures.

À la hausse des prix, prévisible dès l'hiver prochain, s'ajouteront des modifications « brutales de hausse de contrat », selon l'association CLCV. © Frederic Scheiber / Hans Lucas via AFP

À la hausse des prix, prévisible dès l’hiver prochain, s’ajouteront des modifications « brutales de hausse de contrat », selon l’association CLCV. © Frederic Scheiber / Hans Lucas via AFP

Au 1er juillet, comment je fais ? Nombre des 2,6 millions de Français raccordés au gaz doivent se poser la question alors que leur contrat d’approvisionnement au tarif réglementé prend mécaniquement fin. C’est en effet à cette date que ce tarif estampillé d’un logo bleu sur la facture disparaît, et le bouclier tarifaire avec. Faut-il changer de fournisseur dès maintenant, en comparant des offres pléthoriques ? Rester chez Engie, en changeant de contrat ? Ou attendre de voir, en basculant automatiquement sur le tarif « passerelle » mis en place dernièrement sous la houlette du gouvernement et de la Commission de régulation de l’énergie ?

« Repère », ou la belle entourloupe

Difficile en tout cas de s’y retrouver à la lecture des courriers gouvernementaux, de l’opérateur historique, ou devant les démarchages des concurrents d’Engie. Dans cette jungle tarifaire, coexistent une trentaine d’offres de marché sur lesquelles l’État n’intervient pas, où « les prix sont fixés librement par chaque fournisseur », rappelle l’UFC-Que choisir. Continuer la lecture de Fin du tarif réglementé, ça sent le gaz pour 2,6 millions de foyers

« Ferme France », une loi pour irriguer l’agrobusiness

Pesticides réautorisés, retenues d’eau encouragées, enjeux sanitaires évacués… La proposition de loi « pour un choc de compétitivité en faveur de la ferme France », soumise au vote ce mardi au Sénat, affiche de nombreux reculs environnementaux.

Pour Générations futures, la proposition de loi «   va totalement à l’encontre de l’objectif de réduction des pesticides porté par l’Union européenne et la France depuis quinze ans    ». Jean-François Monier/AFP

Pour Générations futures, la proposition de loi « va totalement à l’encontre de l’objectif de réduction des pesticides porté par l’Union européenne et la France depuis quinze ans ». Jean-François Monier/AFP

C’est un véritable cheval de Troie de l’industrie agroalimentaire. Portée par les trois sénateurs Laurent Duplomb (LR), Pierre Louault (Modem) et Serge Mérillou (PS), la proposition de loi « pour un choc de compétitivité en faveur de la ferme France », qui doit être votée ­solennellement ce mardi 23 mai au Palais du Luxembourg, après l’examen en première lecture, est aussi régressive que néfaste pour l’agriculture et la santé des consommateurs.

Un texte sur mesure pour les lobbies phytosanitaires…

Premier exemple, des pesticides 2.0, épandus à coups de drones : l’article 8 de ce texte autorise, via des dérogations, l’usage « d’aéronefs télépilotés ou contrôlés par intelligence artificielle pour la pulvérisation aérienne de produits phytopharmaceutiques ». Pourtant, l’épandage aérien est interdit depuis 2009 par une directive européenne du fait de risques élevés de dispersion dans l’air à proximité des habitations. Continuer la lecture de « Ferme France », une loi pour irriguer l’agrobusiness

Industrie verte : le capital remporte la mise, l’écologie, l’emploi et la formation attendront !

Le bilan de l’action d’Emmanuel Macron sur la « réindustrialisation » est mensonger : notre pays continue de se désindustrialiser.

Le déficit commercial de marchandises manufacturées a enregistré un record en 2022, en atteignant 80 milliards d’euros ! Et le solde très faiblement positif d’emplois industriels depuis 2017 ne compense pas les millions d’emplois détruits (deux millions depuis 1974, dont un million depuis 2001). Aujourd’hui, seuls deux secteurs de l’industrie (énergie et traitement des déchets) voient des créations d’emplois, quand tous les autres décrochent. Dans l’automobile, après deux décennies d’affaiblissement, le patronat vient à nouveau de planifier la réduction d’emplois jusqu’en 2035, projetant une destruction de 90 000 emplois. Dans d’autres secteurs, la faiblesse de la filière est flagrante, comme dans le médicament, avec des pénuries de produits désormais. Continuer la lecture de Industrie verte : le capital remporte la mise, l’écologie, l’emploi et la formation attendront !

VIDEO. Serre hydroponique d’Emmaüs : près de 6500 plants de légumes cultivés dans l’eau… In DDM

La serre hydroponique des Jardins suspendus de Lomagne, détenue par Emmaüs et faisant appel à une douzaine de salariés en réinsertion, est désormais en activité. Un an après le début de sa construction, des milliers de plants sont en train de s’y développer…une croissance qui se fait non pas dans la terre mais uniquement dans l’eau!

C’est un chantier qui avait débuté en mai 2022 et qui est sur le point d’aboutir. Un an après, les 2000m2 sur lesquels s’étend la serre entièrement mise en place par les employés en réinsertion d’Emmaüs et des compagnons de l’association, seront bientôt tous exploités. Continuer la lecture de VIDEO. Serre hydroponique d’Emmaüs : près de 6500 plants de légumes cultivés dans l’eau… In DDM

Francis Cabrel et Claude Sicre premiers signataires d’une pétition pour reconnaître la contribution des Amérindiens à la démocratie moderne in DDM

Claude Sicre exprime son admiration pour le peuple amérindien sous le regard de Marie-Claude Strigler, docteur en civilisation américaine et Jean-Claude Drouilhet, fondateur de l'association Oklahoma Occitania.
Claude Sicre exprime son admiration pour le peuple amérindien sous le regard de Marie-Claude Strigler, docteur en civilisation américaine et Jean-Claude Drouilhet, fondateur de l’association Oklahoma Occitania. DDM – PIERRE-JEAN PYRDA

L’association Oklahoma Occitania a choisi le 10 mai, date de commémoration de l’abolition de l’esclavage pour lancer, à Montauban, une campagne nationale visant à faire reconnaître « la dette morale de démocratie envers les Indiens d’Amérique et les en remercier publiquement ». Francis Cabrel et Claude Sicre sont les premières personnalités artistiques de la région à signer cette pétition.

Quand on parle de démocratie, en Occident, la référence historique nous renvoie systématiquement à la Grèce antique et à la République athénienne. « Or, les Amérindiens ont joué un rôle essentiel dans la naissance des démocraties modernes. Ce fait-là a été occulté volontairement des livres d’histoire. C’est une grande injustice », clame Jean-Claude Drouilhet. Le fondateur de l’association Oklahoma-Occitania (OK-OC) organisait une conférence de presse, ce mercredi 10 mai à l’hôtel de Ville de Montauban. « Il s’agit du premier acte d’une campagne nationale visant à faire reconnaître par les personnalités politiques et artistiques de notre pays la dette morale de démocratie envers les Indiens d’Amérique et les en remercier publiquement », explique cet enseignant retraité. Aux côtés de Jean-Claude Drouilhet, Marie-Claude Strigler, docteur en civilisation américaine et Claude Sicre, chanteur et ethnomusicologue.

Ce n’est pas un hasard si OK-OC a choisi Montauban et cette date du mois de mai pour lancer cette campagne. En ce jour de commémoration de l’abolition de l’esclavage, la cité d’Ingres est fière de rappeler qu’elle est jumelée, depuis 1989, avec Pawhuska, ville de l’Oklahama qui est aussi la capitale des Indiens Osages. Il y a presque 200 ans, en 1829, trois Osages perdus en Europe avaient reçu secours et assistance à Montauban où la population s’était mobilisée pour les aider à rentrer chez eux. Depuis, plus de 150 de leurs ancêtres sont venus à Montauban, traversant à pied le Pont Vieux… et ne manquant pas de se recueillir au jardin des Plantes, dans le carré des Indiens Osages où une stèle a été érigée en 1992 sur laquelle on peut lire: « Ici vous êtes en terre indienne ».

Ce mercredi soir à Montauban, Marie-Claude Striegler a animé une conférence-signature autour de ses deux derniers ouvrages (1), rappelant qu’en Amérique du Nord, « la large participation aux décisions politiques était la règle chez les Amérindiens bien avant l’arrivée des Européens ». Elle a bien sûr évoqué « le rôle de premier plan » joué dans l’instauration de la démocratie par la Grande loi de la paix, récit oral de la Confédération iroquoise (fondée dès 1142) qui retrace la formation de la ligue dite des 6-Nations.

Claude Sicre « a toujours été intéressé par les Indiens et par la démocratie, notamment ce qu’en disait Tocqueville. Souvent, quand elle parle d’histoire, la France est égocentrique, elle cède à l’unitarisme. Là, ça nous apprend à regarder ailleurs. Cette conversation sur la démocratie, elle n’a pas de fin, on peut la faire partout », explique le créateur du forum des langues du monde.

Le beau message de Cabrel

Pianotant sur son PC portable, le « Fabulous Trobador » attendait impatiemment un mail de son ami Francis Cabrel. Chose promise par le chanteur d’Astaffort, chose due: Claude Sicre a diffusé ce message, marque de soutien de Francis Cabrel aux Indiens d’Amérique:

Tous les Cochise, les Géronimos, les Sitting Bull ont peuplé nos rêves de justice, de partage et d’intelligence , celle que l’on souhaitait entre les peuples. Leurs vies d’abord dont on retient qu’elles respectaient les saisons, leurs calvaires et leurs chutes ensuite. Ils flottent pour l’éternité ces héros demi-nus, emplumés de leur courage et je dois avouer qu’ils m’ont montré le chemin de l’authenticité, des choses simples et pures. Sans doute nos longues chevelures d’adolescents étaient une marque en leur honneur et leur hommage. 

(1) « Les Indiens Osages, enfants des eaux du milieu » (Editions du Rocher); « A la découverte de la terre sacrée des Navajos » (Véga éditions).