LA « MENACE RUSSE » : UN ALARMISME DÉLÉTÈRE, par Francis Wurtz

Je maintiens ce que je dis à Xuan par ailleurs, concernant la vanité de ses efforts à penser pouvoir tirer autre chose que de la confusion du secteur international de l’Humanité. En revanche, cet éditorial de Francis Wurtz, comme en général sa rubrique dans l’humanité témoigne du fait qu’il y a plus que la possibilité d’un dialogue entre cette prise de parti de Francis Wurtz et notre livre « Quand la France s’éveillera à la Chine, la longue marche vers un monde multipolaire. La photo de Francis, sur fond de drapeau européen dit aussi le point de divergence. Ce n’est pas rien : l’UE qu’il considère lui-même en train de identifier au bellicisme de l’OTAN, à l’atlantisme est-il le cadre dans lequel il faut déployer nos efforts ? Il est clair que les communistes, comme le peuple français, la jeunesse aspirent à de tels débats, sans hostilité, sans complaisance sur les buts et le moyens. Il serait temps d’en finir avec les excommunications sur ce qui relève d’un indispensable affrontement d’idées. L’impérialisme a érigé un système de propagande, qui se prétend « information » mais qui bloque tous les moyens de communication. Les Faits sont là, les Kamenka, les Boulet, fonctionnent et font fonctionner le PCF, la gauche tout entière de ce fait sur ce modèle de l’excommunication qui est celui du capital. Ils ne sont pas nocifs pour leur opinion, mais par leur pratique,( le choix du soutien au terrorisme « ukrainien » contre le peuple russe au nom des communistes français d’un Kamenka c’est-à-dire de fait la guerre anticipée, provoquée) , la censure systématique en faveur justement de l’idée d’une menace russe. Parce que nous sommes convaincus que l’immense majorité des communistes, de notre peuple a besoin de ce choc des expériences, des pratiques autant que des idées, s’entendre, s’écouter pour agir, nous publions ce texte et disons notre accord (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

« La Russie est devenue une menace pour la France et pour l’Europe »; « Strasbourg-l’Ukraine, c’est à peu près 1500 km, ce n’est pas très loin »; « Jamais, sans doute, depuis 1945, la liberté n’avait été si menacée » : depuis plusieurs mois, le Président de la République donne le ton.

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Ukraine : la guerre ne justifie pas l’étranglement de la démocratie (PCF)

Publié le 24 juillet 2025

Mardi 22 juillet, Volodymyr Zelensky a fait approuver brutalement et sans réel débat une loi plaçant les deux principales agences de lutte contre la corruption (le Bureau national anticorruption et le Bureau du procureur spécialisé anticorruption) sous la coupe du procureur général, dépendant directement de la présidence. Depuis, des dizaines de milliers d’Ukrainiens descendent dans les rues de plusieurs villes du pays pour dénoncer l’autoritarisme du régime au pouvoir à Kiev. Continuer la lecture de Ukraine : la guerre ne justifie pas l’étranglement de la démocratie (PCF)

Les 11 principes de la Charte de Marseille sur la couverture médiatique des migrations, dont « l’Humanité » est signataire

Les Assises méditerranéennes du journalisme ont dévoilé, mardi 29 avril, une « charte pour une couverture médiatique des migrations, dans le respect de l’éthique et de la déontologie journalistique », dite « charte de Marseille ». Cet outil de déontologie, dont l’Humanité est signataire, doit guider les professionnels de l’information vers une couverture plus « éthique, précise et respectueuse des questions migratoires ».

La rédaction

 

Cette Charte, élaborée par des professionnels de l’information et des universitaires spécialistes des migrations, est un outil destiné aux journalistes et aux professionnels des médias. Tout en réaffirmant la liberté éditoriale dont dispose chaque rédaction, cette Charte souhaite répondre aux défis journalistiques liés aux migrations, un enjeu politique et social majeur du monde contemporain. Elle vise à soutenir les journalistes et les professionnels des médias dans leur souhait de proposer une couverture de qualité, précise, complète et éthique des questions migratoires, en intégrant notamment les recommandations issues de textes déontologiques de référence. Continuer la lecture de Les 11 principes de la Charte de Marseille sur la couverture médiatique des migrations, dont « l’Humanité » est signataire

Un événement politique de haute portée

À l’initiative d’Éléonore Pattery, 23 ans, actuellement étudiante en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises), la pétition contre ce qui est communément appelée « Loi Duplomb » est en train de devenir un événement politique de haute portée. À l’heure où ces lignes sont écrites, nous marchons vers les 2 millions de signatures.

Non à la loi Duplomb 

C’est en tant que future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective, qu’Éléonore Pattery a initié cette campagne de signatures sur le site de l’Assemblée nationale quand cette loi n’a été adoptée que par l’entremise de manigances d’arrière-salles au Parlement. L’Assemblée nationale n’a pas eu à en débattre véritablement. Les amendements déposés par l’opposition de gauche et des écologistes ayant été rejetés sans débat.

En plus d’être une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire, cette loi devient le symbole de la démocratie parlementaire foulée au pied par les intérêts de l’agrochimie et de l’agrobusiness. Et maintenant, la Présidente de l’Assemblée nationale, bien contrainte de la remettre à l’ordre du jour des débats, ne veut surtout pas de nouveau vote.

Or, il peut devenir impossible de nier cette vague citoyenne qui montre le rejet massif d’une loi qui menace notre santé, notre biodiversité et l’avenir de notre agriculture en réintroduisant des pesticides néonicotinoïdes, comme l’acétamipride, ou en facilitant l’appropriation de la ressource en eau au profit de quelques gros agri-manager et l’agrandissement de fermes-usines.

Un débat doit avoir lieu, avec un droit d’amendement et un vote. Le président de la République a le pouvoir de ne pas promulguer cette loi qui ne « protège » pas le travail paysan, mais protège les firmes de l’agro-industrie. 

Non à la loi Duplomb 

Et, l’Anses

Mieux encore, alors que la loi ne traite pas avec précision les missions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), un décret publié le 8 juillet prévoit deux dispositions particulièrement préoccupantes. L’une permet au ministre de l’Agriculture de décider, par arrêté, d’une liste de pesticides qu’il souhaite voir examiner de manière prioritaire et contraint l’Anses à prendre en considération cette liste dans la définition de son calendrier d’autorisation de mise sur le marché.

Il s’agit d’une pression directe sur l’agence veillant à la qualité alimentaire et à l’environnement, -l’Anses-, qui devra désormais d’abord examiner les demandes de pesticides choisis par le ministre.

La seconde disposition, complémentaire de celle-ci, introduit dans les critères de mise sur le marché, celui dit « de condition agronomique ». Ceci cache en fait  la volonté de permettre l’utilisation de produits dont la nocivité est avérée, mais jugée par certains indispensable à la production.

L’affaire est grave. Laisser seul le ministère de l’Agriculture prendre de telles décisions est contraire à notre droit puisque l’Anses est sous la triple tutelle des trois ministères.

Les principes de précaution et de prévention, qui, tous deux, figurent dans la Constitution, sont allègrement violés, tout comme le principe de non-régression. L’indépendance de l’Anses est mise en cause, ainsi que la possibilité de faire prévaloir les critères de santé et environnementaux sur les enjeux d’augmentation de la productivité – afin de ne pas traiter ceux de la rémunération du travail paysan.

Le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État devraient être saisis immédiatement. 

Amplifions le grand mouvement citoyen en cours. 


Image by jette55 from Pixabay.

Pétition intersyndicale : Monsieur Bayrou, écoutez la voix des salarié·es!

Publié le 23 juillet 2025

Le PCF salue la riposte intersyndicale au projet de budget 2026 par le lancement de la pétition « Budget : les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit » qu’il invite à signer largement.

JE SIGNE LA PÉTITION

Nous partageons le constat d’un budget d’« une brutalité sans précédent » contre les travailleurs et les travailleuses du pays et l’idée qu’« il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises ».

Le Premier ministre et le gouvernement doivent entendre ce message. Le pays a besoin d’un autre budget.

Le PCF se tient aux côtés des organisations syndicales pour contribuer, dans le respect de nos rôles respectifs, à une riposte populaire d’ampleur à ce projet de budget. Nous appuierons toute date de mobilisation décidée par les organisations syndicales.

A l’opposé de la politique du pouvoir, nous proposons d’augmenter les salaires et les pensions, baisser le prix de l’électricité, garantir tout de suite l’égalité professionnelle, l’emploi et la formation pour tous et pré-recruter des dizaines de milliers d’agents pour nos écoles, nos hôpitaux, nos trains, nos commissariats et nos tribunaux, développer l’industrie et l’agriculture pour répondre aux besoins, relever les défis énergétique, climatique et alimentaire, et agir pour la paix par la diplomatie et le respect du droit international, en Ukraine et à Gaza !

Face au braquage inédit de nos richesses, l’heure est à prendre le pouvoir sur l’argent et sur les choix des entreprises et du pays :

  • Nationaliser ou mettre en coopérative les grandes entreprises stratégiques, avec des pouvoirs d’intervention de l’Etat, des collectivités, des salariés et de leurs représentants qui doivent avoir un droit de veto et de contre-propositions
  • Créer un pôle public bancaire
  • Instaurer des critères et un contrôle sur les 211 milliards d’aides aux entreprises
  • Faire davantage contribuer le capital et les grandes fortunes
  • Engager un réel plan de lutte contre la fraude fiscale.

JE SIGNE LA PÉTITION

Paris, le 23 juillet 2025

Parti communiste français

Enquête sur Alan, la « licorne » couvée par la Macronie pour dynamiter le modèle mutualiste français

Plus chère, moins-disante, cette mutuelle rafle pourtant les contrats de complémentaire santé dans les ministères ou à l’Assemblée. En voulant « disrupter » ce marché, elle rencontre la volonté du pouvoir de torpiller le modèle mutualiste français.

 

Alan, l’assureur qui monte, qui monte… mais poussé par qui ? C’est la question que se posent nombre d’observateurs du monde mutualiste depuis que la start-up française, chouchoutée par Emmanuel Macron, a raflé il y a quelques semaines la complémentaire santé du personnel du ministère des Finances, soit 130 000 agents, et même 300 000 adhérents, si l’on y ajoute retraités et ayants droit.

Après Matignon, l’Assemblée nationale et le ministère de la Transition écologique, l’assureur privé réalise là un nouveau coup de maître, en détrônant au passage des acteurs mutualistes comme la MGEN ou la MGEFI, mutuelle historique de Bercy. Continuer la lecture de Enquête sur Alan, la « licorne » couvée par la Macronie pour dynamiter le modèle mutualiste français

Loi Duplomb : le point de vue de la commission écologie du PCF

Communiqué du groupe de travail « Pollution-Santé-Environnement » de la commission Ecologie du PCF.

Comme les syndicats agricoles Confédération paysanne et MODEF, la commission écologie du PCF dénonce le caractère mortifère pour l’agriculture, l’environnement et la santé publique, de la proposition de loi du sénateur LR Laurent Duplomb. Votée en juillet 2025 par le Parlement et visée par une pétition pour son abrogation ayant déjà recueillie 1 million de signatures, cette proposition de loi affiche le but populiste de « Lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » au prix de reculs environnementaux et sanitaires majeurs et d’une main mise sur les moyens de contrôle de l’État.

PETITION

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Les biais idéologiques de ChatGPT & consorts

Notre lecteur Philippe le Belge a tenté une expérience avec ChatGPT à partir de l’article d’histoireetsociété sur RSF et Bob Ménard (1). Comme il dit, c’est très instructif. J’ai n’ai pas résisté à demander la même chose à Deepseek en collant le texte entier, et en demandant un court résumé : nous en livrons le résultat à la suite du texte de ChatGPT. (note de Marianne Dunlop)

(1) https://histoireetsociete.com/2025/07/18/la-fin-assumee-du-droit-a-etre-informe-en-france-loperation-rsf-ses-origines-et-son-actualite/

Si vous demandez à chat GPT de vous résumer le texte ci-dessus, vous devez le faire en plusieurs parties, du fait de sa longueur.
Pour les premières parties, il fait un résumé correct, impartial, sans rechigner!

Quand vous passez à la dernière partie, qui concerne « financement et dépenses », il vous écrit ceci:

« Ce texte contient un ensemble d’accusations très graves à l’encontre de Reporters sans frontières (RSF), mêlant critique financière, soupçons de collusion avec des puissances étrangères, et mise en cause de la sincérité de leur mission. Pour en faire une analyse critique, je vais suivre le même modèle qu’avec le texte précédent, en découpant les parties, en évaluant leur contenu, et en signalant les biais, procédés rhétoriques et problèmes méthodologiques.

1. Ton et forme générale : polémique assumée Continuer la lecture de Les biais idéologiques de ChatGPT & consorts

La pétition contre la loi Duplomb réunit près d’un million de signatures

Une étudiante, Éléonore Pattery, est à l’origine de cette pétition contre le texte controversé qui réautorise certains pesticides mortifères. Le seuil de 500 000 signatures a été dépassé. Dimanche 20 juillet, elle en affichait 960 000. Yaël Braun-Pivet s’est dit « favorable » à un débat mais affirme qu’il « ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée ».

Banquet paysan pour protester près du Sénat contre la loi Duplomb avant son examen par la commission mixte paritaire, le 30 juin 2025.
© Raphael Lafargue/ABACAPRESS.COM

 

Le 10 juillet dernier, une étudiante inconnue du grand public, Éléonore Pattery, 23 ans, déposait en ligne sa pétition « Non à la loi Duplomb ». Elle a atteint rapidement les 100 000 signatures, palier nécessaire pour être publiée sur le site de l’Assemblée. Suite à cela, la pétition est devenue virale, atteignant 200 000 signatures dans les trois jours suivant. Continuer la lecture de La pétition contre la loi Duplomb réunit près d’un million de signatures

Faut-il interdire les réseaux sociaux avant 15 ans ?

En débat

La France souhaite restreindre l’accès des plus jeunes à ces plateformes numériques de partage de contenus. Des discussions ont lieu avec les principaux acteurs en vue d’un accord au niveau européen.

 

Face à la puissance des lobbies du numérique et en raison des effets nocifs des écrans, il faut oser l’interdiction du smartphone pour les moins de 15 ans.

Yves Marry, Délégué général de l’association Lève les yeux

Avec notre association de prévention contre la surexposition aux écrans, Lève les yeux, nous rencontrons chaque année des milliers d’enfants et de parents dépassés, fatigués, se définissant eux-mêmes comme « accrocs » à leurs écrans et appelant à l’aide. Aussi, avec d’autres associations réunies au sein du Collectif Attention, cela fait maintenant cinq ans que nous alertons les pouvoirs publics et formulons des propositions en réponse aux ravages causés par les réseaux sociaux, ainsi que par les jeux vidéo et autres usages numériques.

Aux nombreux troubles de santé physique comme la myopie, la baisse du sommeil ou la sédentarité, s’ajoutent les innombrables problèmes liés à l’usage d’Internet par des enfants non accompagnés, essentiellement sur smartphone : isolement, addiction, dépression, désinformation, décrochage scolaire, cyberharcèlement, pédocriminalité… Un joyeux cocktail auquel il faut ajouter, pour être exhaustif quant aux impacts des écrans sur la société, le coût écologique et humain de la technologie numérique (extraction de minerais dans des conditions scandaleuses, impact énergétique des data centers, etc.). Continuer la lecture de Faut-il interdire les réseaux sociaux avant 15 ans ?