Voilà qui est satisfaisant… Franck excuse-moi je ne peux m’empêcher de mettre un point final à ta livraison du jour avec cette déclaration de Fabien Roussel… Tu devrais demander à notre préfacier qu’il vienne débattre avec toi sur ce que nous Français nous devons construire pour entrer dans cette alliance non pas contre les États-Unis mais au nom de tous les peuples y compris celui que l’on nomme américain, avec la proposition chinoise d’un destin commun… Ce que nous pouvons apporter, défendre, vouloir… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Julien Sueres, représentant des locataires au conseil d’administration de Tarn et Garonne Habitat et dirigeant national de la CNL Crédits : DR
Entretien avec Julien Sueres, représentant des locataires au conseil d’administration de Tarn et Garonne Habitat et dirigeant national de la CNL, sur les enjeux du logement à Castelsarrasin.
Le permis de louer, des logements à la caserne Banel… Castelsarrasin semble bouger sur la question du logement. Qu’en pense la Confédération Nationale du Logement ?
Julien Sueres :
La CNL salue les initiatives de la mairie de Castelsarrasin, notamment le « permis de louer », qui, depuis janvier 2025, a permis de révéler que 44 % des logements inspectés ne respectaient pas les normes, protégeant ainsi les locataires de conditions indignes. Le projet de la caserne Banel reflète également un certain volontarisme local. Continuer la lecture de « Associer les HLM à des ghettos est un cliché dépassé et injuste » + Video
Le 3 mai 2025, Marseille a vibré au rythme de l’initiative du Parti de la Gauche Européenne (PGE) pour défendre le droit au logement, dans le cadre de leur campagne « Le logement est un droit, pas une marchandise ».
En tant que représentant national de la Confédération Nationale du Logement (CNL), j’ai eu l’honneur de participer à cette journée mémorable, mêlant mobilisation de terrain et débats d’idées. Récit de cette journée, entre la rue d’Aubagne et les locaux de la fédération des Bouches-du-Rhône du PCF.
Matinée : Une déambulation poignante dans la rue d’Aubagne
La journée a débuté par une marche exploratoire dans le quartier de la rue d’Aubagne, guidée par Sophie Camard, maire des 1er et 7e arrondissements de Marseille. Ce lieu, marqué par l’effondrement tragique de deux immeubles en 2018 qui a coûté la vie à huit personnes, reste un symbole du mal-logement. Sophie Camard nous a conduits à travers les ruelles, racontant l’horreur des habitats insalubres où des familles vivaient dans des conditions indignes. Mais au-delà du drame, elle a mis en lumière la formidable solidarité de la communauté : voisins, associations et collectifs se sont mobilisés pour soutenir les victimes et exiger des changements. Continuer la lecture de Marseille, 3 mai 2025 : Une journée pour le droit au logement par Julien Sueres
Dans un contexte où on assiste à une baisse du nombre de permis de construire, une vingtaine d’associations ont déposé plainte contre l’État, l’accusant d’inaction face au fléau du mal-logement.
Le modèle français du logement social fait face à une déstructuration sans précédent, accélérée par la politique macroniste et ses penchants systématiques pour la privatisation. Depuis 2017, on assiste notamment à une baisse drastique des permis de construire qui conduit à un manque de logements abordables. Il y a urgence à remettre la question du logement au cœur des politiques publiques.
L’interdiction des expulsions locatives est levée ce lundi 31 mars. La perspective de leur reprise inquiète d’autant plus que le nombre de familles jetées de force à la rue a déjà augmenté de 26 % entre 2023 et 2024 et que la situation économique de nombreux ménages se dégrade.
Les militants communistes et amis sur le marché de Castelsarrasin.
Je tiens à dénoncer avec la plus grande vigueur les discours de haine et de division propagés par le Rassemblement National (RN). Alors que ce parti sème la peur en parlant de « ghettos de pauvres », la réalité est bien plus alarmante : la trêve hivernale touche à sa fin, et des dizaines de familles de Tarn-et-Garonne, y compris à Castelsarrasin et ses environs, risquent de se retrouver à la rue. Le nombre d’impayés a bondi de plus de 20% en 2024 et l’année 2025 s’annonce de très mauvaise augure. Continuer la lecture de Face à la Haine, Défendons le Droit au Logement pour Tous
Chaque année, la trêve hivernale offre un répit temporaire aux milliers de familles menacées d’expulsion en France. Cependant, ce fragile bouclier s’effrite lentement mais surement sous la pression de politiques de plus en plus répressives à l’égard des locataires en impayés et face à l’inaction de l’État dans la crise de la construction de logements sociaux.
La trêve hivernale, instaurée en 1956, interdit initialement toute expulsion entre le 1er décembre et le 15 mars. En 2008, elle a été élargie aux coupures d’énergie, empêchant les fournisseurs de priver les foyers de chauffage et d’électricité durant cette période. En 2014, la loi ALUR l’a prolongée jusqu’au 31 mars. Malgré ces avancées, la trêve hivernale est devenue une parenthèse de plus en plus fragile, notamment avec l’adoption de la loi Kasbarian-Bergé en 2023, qui facilite et accélère les expulsions pour impayés de loyer.
La Confédération Nationale du Logement (CNL) est en première ligne pour défendre le droit au logement. Elle dénonce la financiarisation des politiques du logement social et la mise à mal de la mixité sociale. Eddie Jacquemart, président de la CNL, a souligné dans le rapport d’activité 2024 que « la nomination de Guillaume Kasbarian au ministère du Logement a immédiatement mis la CNL en alerte. » La CNL appelle à un changement radical des politiques du logement, notamment avec la création d’une Sécurité Sociale du Logement, le gel des loyers, et la réduction des charges locatives.
Mobilisation Contre les Expulsions
Le week-end des 29 et 30 mars 2025 sera marqué par des mobilisations partout en France contre les expulsions locatives. La CNL, aux côtés d’autres associations et syndicats, appelle à une mobilisation générale pour défendre l’idée « qu’Un toit, c’est un droit et c’est la loi ! ». Les manifestations visent à exiger l’arrêt des expulsions, de la spéculation et des démolitions de HLM, la baisse des loyers, la réquisition des logements vides, ainsi que la réquisition massive de logements sociaux.
La lutte pour l’accès au logement pour tous reste d’une actualité brûlante. La CNL et ses alliés se mobilisent pour revendiquer haut et fort l’urgence d’un changement radical des politiques du logement. La manifestation du 29 mars à Paris, ainsi que d’autres rassemblements à travers le pays, sont des occasions cruciales pour faire entendre la voix des locataires et des familles menacées d’expulsion.
Eddie Jacquemart déclarait récemment lors de l’assemblée générale des présidents de fédérations de la CNL : « Nous avons réagi immédiatement en alertant l’opinion publique et en obtenant un avis défavorable du Conseil National de l’Habitat. » Cette réaction montre l’engagement de la CNL à défendre les droits des locataires face à des politiques qui menacent leur sécurité et leur stabilité.
La fin de la trêve hivernale marque un moment critique pour des milliers de familles en France. La mobilisation de la CNL et d’autres organisations est essentielle pour défendre le droit au logement et exiger des politiques plus justes et humaines. Rejoignez le combat et faites entendre votre voix pour un avenir où chaque personne aura un toit au-dessus de sa tête.
Dans un contexte où on assiste à une baisse du nombre de permis de construire, une vingtaine d’associations ont déposé plainte contre l’État, l’accusant d’inaction face au fléau du mal-logement.
Le modèle français du logement social fait face à une déstructuration sans précédent, accélérée par la politique macroniste et ses penchants systématiques pour la privatisation. Depuis 2017, on assiste notamment à une baisse drastique des permis de construire qui conduit à un manque de logements abordables. Il y a urgence à remettre la question du logement au cœur des politiques publiques.
Par Julien Sueres, Défense des locataires HLM et du logement social avec la CNL Chef de file du PCF pour les élections municipales à Castelsarrasin (82)
Le logement est l’un des grands défis sociaux de notre époque. Dans de nombreuses villes françaises, l’accès à un logement abordable devient de plus en plus difficile, en particulier pour les familles aux revenus modestes, les jeunes et les retraités.
C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet de réhabilitation de la caserne Banel à Castelsarrasin, une commune du Tarn-et-Garonne, qui prévoit la création de logements sociaux. Un projet qui, à l’instar de bien d’autres en France, suscite des débats, notamment en raison des attaques du Rassemblement National. Ce qui m’intéresse ici, ce n’est pas tant la politique locale de Castelsarrasin que l’instrumentalisation de la question du logement par l’extrême droite. Le RN a récemment distribué un tract dénonçant ce projet en des termes alarmistes, allant jusqu’à parler de « ghetto pour pauvres ». Ce type de rhétorique est malheureusement devenu une constante : au lieu d’aborder la question du logement avec sérieux, le RN préfère jouer sur les peurs et les préjugés.