Le ministère confirme que les enseignants sont insatisfaits et épuisés in Caf. Péda

NDLR de MAC: un scoop? Non, une confirmation d’une situation qui génère du stress, du « Burn-Out » et de la désespérance… Un tour dans les salles de profs ou dans les salles des maitres suffit pour comprendre la profondeur de cette situation.


La moitié des enseignants français signale un sentiment d’épuisement professionnel élevé. C’est le premier enseignement du « Baromètre du bien être au travail » réalisé pour la première fois par la Depp, division des études du ministère. On le savait depuis Talis le Baromètre Unsa et, tout récemment, l’enquête de l’ASL. Les enseignants français n’en peuvent plus. Mais cette fois ci c’est le ministère qui l’affirme et qui livre les détails de leur insatisfaction. Reste à voir ce qu’il fera de cette situation. Pour le moment les enseignements de cette étude percutent les décisions du gouvernement.

 

Insatisfaction professionnelle

 

Le Baromètre du bien être au travail repose sur l’interrogation de 62 000 personnels de l’éducation nationale, ce qui lui donne une grande représentativité, plus importante encore que le Baromètre Unsa. Rappelons que d’après celui-ci, publié fin mai 2022 après consultation de 40 000 personnels, l’éducation était « au fond du trou ». Un tiers des enseignants ne trouvait plus de sens à leur métier. Et 95% rejetait la politique gouvernementale en éducation. Continuer la lecture de Le ministère confirme que les enseignants sont insatisfaits et épuisés in Caf. Péda

Lycée Jean de Prades. Première réunion du conseil d’administration

Le lycée Jean de Prades a tenu le premier conseil d’administration de cette nouvelle année académique. Une séance de rentrée avec de nombreuses délibérations administratives à laquelle a participé la nouvelle équipe de représentants des parents d’élèves.

Par de-là les conventions et modifications budgétaires qui rythment les conseils en cette période, on retiendra l’effort de l’établissement pour fournir aux élèves un accompagnement extra-scolaire et pédagogique le plus complet possible. Les IMP – Indemnités pour Missions Particulières – sont allouées à l’établissement pour indemniser les enseignants et personnels qui s’engagent à prendre des responsabilités pédagogiques au profit des élèves. « Cela nous permet d’avoir des intervenants avec une plus-value réelle pour les élèves, comme par exemple sur l’éducation au développement durable, à l’accès à la culture, à la coordination des activités d’éducation physique et sportive. Nous mettons particulièrement l’accent sur la gestion du réseau pédagogique ainsi que sur la cellule de prévention du décrochage scolaire », a expliqué la proviseure Valérie Charpin lors du conseil d’administration. Continuer la lecture de Lycée Jean de Prades. Première réunion du conseil d’administration

Voie professionnelle : Après la grève.. in Caf. Péda. + Com. CRC Occitanie

Mobilisation réussie pour la grève des lycées professionnelle du 18 octobre. Si le ministère et les syndicats ne sont pas d’accord sur le taux de grévistes, celui-ci est important et probablement majoritaire. Mais le plus dur reste à faire. Vendredi 21 octobre les syndicats sont invités à la première réunion de concertation sur la réforme. Déjà apparaissent des fissures dans l’unanimité syndicale qui a permis la réalisation de cette grève historique…

Inédit : une grève public – privé

« Je suis là contre la casse du lycée professionnel ». Marie est professeure de lettres histoire dans un lycée professionnel de Noisy-le -Grand. Avec sa collègue, professeure d’EPS, elle est venue manifester contre la réforme de la voie professionnelle.  Et particulièrement « contre le doublement des périodes de stage qui va appauvrir la richesse des enseignements et faire que le lycée professionnel meurt ». Continuer la lecture de Voie professionnelle : Après la grève.. in Caf. Péda. + Com. CRC Occitanie

Grève du 18 octobre : à Montauban, la jeunesse s’invite en tête de cortège

Une centaine de lycéens ont pris part au cortège de manifestants, mardi dans les rues de Montauban.
Une centaine de lycéens ont pris part au cortège de manifestants, mardi dans les rues de Montauban. DDM, Hélène Deplanque

 

Une centaine de lycéens ont battu le pavé, ce mardi 18 octobre à Montauban, aux côtés des salariés en grève. Une mobilisation générale « pour l’avenir », avec la volonté de se faire entendre.

Les travailleurs étaient de nouveau dans la rue, ce mardi 18 octobre à Montauban. Répondant à l’appel national de la CGT, FSU et Solidaires – rejoints par Force ouvrière – entre 430 (selon la police nationale) et un peu plus d’un millier (selon les syndicats) de manifestants se sont réunis en fin de matinée devant la préfecture. « Tous les secteurs ont répondu présent, de façon nettement plus importante que le 29 septembre« , se réjouit Julien Capus, représentant de l’UD CGT 82. Continuer la lecture de Grève du 18 octobre : à Montauban, la jeunesse s’invite en tête de cortège

Le 18 octobre, « taper le patronat au portefeuille »

Alors que la mobilisation se poursuit dans les raffineries TotalEnergies, les salariés de l’industrie, de la chimie ou encore les cheminots se préparent pour la grève de mardi.

Laetitia Notarianni

Donges (Loire-Atlantique), envoyée spéciale.

Une semaine décisive. Alors que trois raffineries et cinq dépôts TotalEnergies restent mobilisés à travers le pays, la lutte pour exiger des hausses de salaires continue de s’intensifier. Ce week-end, ce sont les dépôts de carburant portuaires du Havre (la Cim, qui alimente notamment les aéroports de Roissy et d’Orly en kérosène) et de Fluxel à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), déjà en grève, qui ont voté l’arrêt des expéditions de pétrole brut et raffiné.

Partout sur le terrain, la journée d’action du mardi 18 octobre à l’appel de la CGT, FO, Solidaires et de la FSU s’organise avec de nombreux appels à la grève à la SNCF, la RATP, chez EDF ou encore Sanofi… Mais le gouvernement, lui, persiste à dénigrer les raffineurs, jugeant « inacceptable » la poursuite des blocages suite à l’accord salarial de 5 % d’augmentation générale plus une part individuelle signé par la CFDT et la CFE-CGC. Pour Éric Sellini, coordinateur de la CGT chez TotalEnergies, « cela ne répond en rien aux revendications. J’invite les membres du gouvernement à venir discuter à la porte des usines avec les ouvriers et ils verront ». Continuer la lecture de Le 18 octobre, « taper le patronat au portefeuille »

Journée de grève du 18 octobre. Philippe Martinez : « Pourquoi nous appelons à généraliser le mouvement »

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, revient sur les revendications et les mobilisations des salariés du secteur. Avec d’autres syndicats, la CGT lance une journée d’action interprofessionnelle le mardi 18 octobre.

Philippe Martinez avec les grévistes de la raffinerie Notre-Dame-de-Gravenchon, le 12 octobre. Lou Benoist / AFP

Philippe Martinez avec les grévistes de la raffinerie Notre-Dame-de-Gravenchon, le 12 octobre. Lou Benoist / AFP

Le conflit social commence à faire tache d’huile. Démarrée le 20 septembre, la mobi­lisation dans les raffineries s’étend peu à peu à d’autres secteurs, alors que ­redoublent les attaques gouvernementales. Avec d’autres syndicats, la CGT lance une journée d’action interprofessionnelle le mardi 18 octobre.

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, interpelle la CGT : « Le blocage de tout le pays, c’est parfaitement inacceptable », assure-t-il. Par ailleurs, de nombreuses professions se plaignent de ne plus pouvoir travailler en raison du manque d’essence. Que répondez-vous aux critiques ?

La CGT a demandé l’ouverture de négociations depuis plusieurs semaines sur la question des salaires et, jusqu’à présent, ni la direction de Total ni le gouvernement n’avaient jugé bon d’y répondre. Il a fallu attendre un conflit, dont l’exécutif a d’ailleurs minimisé l’impact au départ, en expliquant qu’il n’y avait aucun problème d’approvisionnement, pour qu’il se réveille. Le gouvernement et la direction de Total inversent les rôles : ce sont eux qui sont responsables de la situation. Continuer la lecture de Journée de grève du 18 octobre. Philippe Martinez : « Pourquoi nous appelons à généraliser le mouvement »

Fabien Roussel : « S’Il y a du carburant à mettre, c’est bien dans les salaires ».

Le secrétaire national du PCF a présenté à la presse, lundi, son Tour de France « avec vous sans tabou », commencé dans le Pas de Calais, le 3 octobre. Face à la flambée des prix de l’énergie, et au risque de récession, le communiste alerte sur les délocalisations en cascade à venir.

Fabien Roussel : « S’Il y a du carburant à mettre, c’est bien dans les salaires ».

Fabien Roussel : « S’Il y a du carburant à mettre, c’est bien dans les salaires ».
©Fred TANNEAU / AFP

« Je souhaite que le PCF soit en phase avec ce qu’attendent les Français. » Fabien Roussel a présenté ce lundi, lors d’une conférence de presse, son tour de France « avec vous sans tabou ». Commencée le 3 octobre dernier, dans le Pas-de-Calais, cette tournée de 13 étapes thématiques, dans chacune des régions métropolitaines, permettra au secrétaire national du PCF d’ouvrir un dialogue avec les Français, ponctué de rencontres avec les habitants, les élus, les militants et les syndicalistes. « Ils viendront avec leurs questions, moi avec mes réponses », glisse le député, qui se refuse à tenir des meetings. Un exercice déjà expérimenté durant la campagne présidentielle par l’ex-candidat du PCF, lors des « Rencontre des jours heureux ». Dorénavant pour Fabien Roussel, l’enjeu est double : « savoir ce que les Français attendent de la gauche et du PCF », assure-t-il, mais aussi « parler à nouveau à la France périphérique pour que la gauche devienne majoritaire demain », glisse Ian Brossat, le porte-parole de la formation. Continuer la lecture de Fabien Roussel : « S’Il y a du carburant à mettre, c’est bien dans les salaires ».

Permanence d’élu régional. Rodolphe Portolès a rencontré les castelsarrasinois-ses

« C’est dans le cadre de notre engagement à venir rendre compte de nos actions au conseil régional que je tiens cette permanence aujourd’hui à Castelsarrasin », a expliqué le conseiller régional Rodolphe Portolès (PCF) venu à la rencontre des castelsarrasinois-ses sur le marché ce jeudi. « Je pense qu’en matière de transports, d’éducation et d’accès aux soins, la région met en œuvre des politiques très volontaristes et les élus communistes y jouent un rôle important. Cela mérite d’être présenté et discuté avec nos concitoyens », a rappelé le secrétaire de la section locale du parti communiste, Maximilien Reynès-Dupleix en introduction de la rencontre.

« Dans le cadre de son Pacte Vert, la région poursuit la construction et le déploiement d’une nouvelle génération de lycées, à énergie positive, sur l’ensemble du territoire. L’objectif évidemment est de participer à la fois à la lutte contre le réchauffement climatique mais aussi de doter les générations futures d’infrastructures plus adaptées », a détaillé Rodolphe Portolès. « Concernant l’accès aux soins, nous tenons notre engagement d’ouvrir un centre de santé par mois avec des médecins salariés. Sur le Tarn et Garonne, nous travaillons activement avec le vice-président Vincent Bounes au recrutement de médecins généralistes pour les projets de santé de Castelsarrasin, mais aussi de Laguépie, de Molières et de Verdun-sur-Garonne », a-t-il insisté avant de rappelé également les efforts notables de la Région sur les transports. « La présidente Carole Delga (PS) et le vice-président Jean-Luc Gibelin (PCF) n’ont ménager aucun effort pour arriver à la réouverture de la ligne ferroviaire sur la Rive Droite du Rhône qui relie Pont-Saint-Esprit, Bagnols-sur-Cèze, Avignon et Nîmes en train. La ligne avait été fermée il y a cinquante ans ! », a insisté le conseiller régional rappelant que l’Occitanie est la seule région actuellement à rouvrir de si vielles lignes et à porter si fortement la solution ferroviaire.

L’élu régional a terminé ce moment d’échange en saluant le maire de Castelsarrasin, Jean-Philippe Bésiers, et le sous-préfet Arnaud Sorge, qui étaient présents également sur le marché pour présenter à la population castelsarrasinoise le dispositif de l’Etat « France Services ». Situé dans les locaux de la Maison de l’Etat au 44 rue de la Fraternité, ce dispositif permet de simplifier les démarches des citoyens en proposant, en un même lieu, un accompagnement aux démarches numériques de divers organismes nationaux tels que la CAF, la CARSAT, la CPAM, la MSA, La Poste, Pôle Emploi, ainsi que des services des ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Finances publiques.

Rodolphe Portolès tiendra une nouvelle permanence d’élu régional à Castelsarrasin avant la fin de l’année, notamment pour présenter les actions de la région prévues en 2023.

 

NDLR de MAC: Lors des échanges ou ont été évoquées aussi les questions de santé (Hôpital, désertification médicale et rôle du CSP…)  nous notions la présence d’un maire d’une commune rurale, de représentants de parents d’élèves et syndicaux, de la responsable du SPF Castelsarrasin. Et durant ce temps, la pétition du PCF contre la vie chère était mise à disposition des passants et signée par plusieurs citoyens-nes. Par ailleurs Rodolphe Portoles s’est dit disponible pour rencontrer des élus locaux sur les thématiques portées par la Région.

AESH, un métier en mal de reconnaissance 

Depuis la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, de plus en plus d’élèves en situation de handicap sont scolarisés en milieu ordinaire – dans les écoles, collèges et lycées. Une avancée notable pour le droit des enfants en situations de handicap, leurs familles mais aussi pour l’ensemble de la société qui opère un changement dans le regard qu’elle porte sur le handicap. Pourtant, comme souvent lorsqu’il s’agit d’éducation et du secteur public, les moyens sont loin d’être à la hauteur. Dix-sept ans après la promulgation de la loi, près de 430 000 enfants sont scolarisés en milieu ordinaire, ils étaient moins de 127 000 en 2004-2005 selon la DEPP. Les AESH jouent un rôle majeur dans l’adaptation de la scolarisation. Pas assez nombreuses (94% sont des femmes), leurs conditions de travail mais aussi leur manque de formation les empêchent bien souvent de mener à bien leur mission.

 119 018 AESH – Accompagnant d’Élève en Situation de Handicap – travaillent au quotidien auprès d’élèves en situation de handicap. Depuis la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, le nombre d’élèves en situation de handicap accueillis en classe ordinaire ou dans des dispositifs spécifiques en milieu ordinaire (école, collège et lycée) a explosé. En 2020, la DEPP dénombrait près de 400 000 élèves scolarisés tous degrés confondus, ils seraient 430 000 à la rentrée 2022. Continuer la lecture de AESH, un métier en mal de reconnaissance 

La vérité derrière les chiffres de Parcoursup : près d’un lycéen sur quatre éliminé

Tout en publiant le bilan définitif de la plateforme d’inscription dans l’enseignement supérieur, le gouvernement cherche à en masquer le résultat principal : 22,4 % des néobacheliers n’ont pas trouvé de place. Analyse des chiffres.

138 865 bacheliers, soit près du quart (22,4 %) des inscrits, n’ont pas eu de place dans le supérieur cette année. LILIAN CAZABET /  AFP

138 865 bacheliers, soit près du quart (22,4 %) des inscrits, n’ont pas eu de place dans le supérieur cette année. LILIAN CAZABET / AFP

C’est l’histoire d’un verre qui, au premier abord, semble aux trois quarts plein. Mais en approchant, on constate que pour créer l’illusion, de la peinture a été appliquée sur les parois : en réalité, le verre est aux trois quarts vide. Visiblement, le même illusionniste a œuvré sur les résultats de l’exercice 2022 de la plateforme Parcoursup, rendus publics jeudi 29 septembre.

« Rendus publics » est d’ailleurs un bien grand mot, tant ce qui figure dans le dossier, censé donner à la presse les informations nécessaires, s’avère à la fois caricaturalement parcellaire et grossièrement orienté, dans un seul but : projeter l’image du verre aux trois quarts plein – et d’une plateforme qui fonctionne.

Quand les artifices de la communication sont ainsi mis en œuvre pour dissimuler l’information, par ceux-là mêmes qui sont les seuls à pouvoir la mettre à disposition des citoyens, on mesure l’épaisseur du problème démocratique posé. Continuer la lecture de La vérité derrière les chiffres de Parcoursup : près d’un lycéen sur quatre éliminé