« L’école touche le fond : des fonds pour l’éducation », le mot d’ordre dans les rues était fin de l’austérité, un autre budget pour les services publics. Grève massive dans l’Éducation nationale ce 18 septembre : enseignants, lycéens, parents d’élèves et syndicats dénoncent un budget insuffisant, des conditions de travail dégradées et un avenir menacé pour l’école publique. Continuer la lecture de Forte mobilisation dès la rentrée : « Maintenant l’enjeu, ce sont les suites ! » in Caf. Péda.
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REPORTAGE in DDM. Grève du 18 septembre : « Il faut une révolution », entre 1 300 et 3 000 personnes dans les rues de Montauban
Une semaine après le mouvement « Bloquons tout », qui avait rassemblé 400 personnes dans les rues de Montauban, une nouvelle journée de mobilisation avait lieu ce jeudi 18 septembre, après l’appel des syndicats (CFDT, CGT, CFE-CGC, Unsa, FSU, Solidaires, Confédération paysanne) à manifester.
Montauban a concentré l’essentiel de la mobilisation tarn-et-garonnaise du 18 septembre 2025. Un seul mouvement d’ampleur s’est formé dans le département à l’appel de la grève intersyndicale. Le rendez-vous était fixé à 10 heures sur la place Prax-Paris. Selon les organisateurs, 3 000 personnes ont défilé dans les rues, 1 300 d’après les chiffres de la préfecture. Continuer la lecture de REPORTAGE in DDM. Grève du 18 septembre : « Il faut une révolution », entre 1 300 et 3 000 personnes dans les rues de Montauban
Municipales 2026 : Karine Mateos, infirmière, rejoint la liste de Julien Sueres
Castelsarrasin en commun se renforce avec l’arrivée de Karine Mateos, infirmière de profession. Un engagement qui place la santé au cœur du projet municipal de Julien Sueres pour 2026. Continuer la lecture de Municipales 2026 : Karine Mateos, infirmière, rejoint la liste de Julien Sueres
« Est-ce que tu crois toujours au communisme ? » : quand « Le Papotin » interviewe Fabien Roussel à la Fête de l’Humanité (Video)
Créé il y a trente-cinq ans, le Papotin cartonne désormais sur France 2 avec plus de trois millions de téléspectateurs. L’équipe du magazine atypique était samedi 13 septembre sur la scène de l’Agora avec comme invité Fabien Roussel.
Gaspard ne peut pas garder pour lui ce qu’il veut demander à Fabien Roussel. « Quelle est la différence entre la gauche et l’extrême droite ? » dévoile en coulisses le grand gaillard à la silhouette élancée. Stanislas, lui, amuse la galerie avec l’une de ses éternelles imitations de Nicolas Sarkozy. Continuer la lecture de « Est-ce que tu crois toujours au communisme ? » : quand « Le Papotin » interviewe Fabien Roussel à la Fête de l’Humanité (Video)
Ruralités : un enjeu national (Vidéo du débat de la COOP)
Santé, services publics, transports, emplois, vie sociale, écoles…
Avec Yann Berhault, maire de Jarcieu (38) • Kim Delmotte, maire de Cheptainville (91) • Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne
Un engouement se dessine autour du Parti Communiste Français et des perspectives qu’il porte (F. Marsal)

Le discours de Fabien Roussel à la fête de l’Humanité n’avait pas lieu ni sur la grande scène, ni aux heures de grande écoute habituelles de l’après-midi, mais sur le modeste stand du Conseil National du PCF à 11h30 du matin. Il a pourtant retenu toute l’attention. Les propositions du PCF autour de la paix, de la réindustrialisation, de l’unité à construire dans le mouvement qui s’est amorcé le 10 septembre et se poursuivra le 18 apportent un regard nouveau dans la crise dans laquelle s’enfonce la France et l’affluence de la Fête de l’Humanité montre que l’envie de débattre et de trouver des réponses aux multiples questions qui se posent se tourne progressivement vers le Parti Communiste Français.
C’est pour moi la première leçon de cette fête : l’énergie militante des communistes, les idées qui ont été corrigées au cours des deux derniers congrès et qui lentement (parfois trop lentement à nos yeux) infusent l’expression politique du parti sont en train de rencontrer le peuple qui se met en mouvement. C’est le signe d’une étape importante. Jusqu’ici, face aux déceptions multiples de la gauche, émergeait toujours une nouvelle force issue de la social-démocratie, comme nouvelle incarnation de l’espoir. Cette logique inscrivait le mouvement populaire dans la voie tracée par François Mitterrand : il n’est possible d’agir qu’en « gouvernant », il n’est admissible pour les forces progressistes de gouverner que si la social-démocratie prend le dessus sur le parti communiste.
Pour parvenir à prendre le dessus, le PS s’était en quelque sorte radicalisé à travers le programme commun, qui lui avait apporté cette caution. La radicalité du PS a fait long feu, mais a été prolongée par une longue série de rééditions, il y eut la « gauche plurielle » jospinienne. Dans la foulée du référendum de 2005, les collectifs anti-libéraux avaient validé la candidature PCF de Marie-Georges Buffet mais les forces de gauche n’en tinrent pas compte et imposèrent la candidature supplémentaire de José Bové. Suite à cette expérience, le PCF lui-même accepta alors de se mettre en retrait, et cela créa l’opportunité du mélenchonisme, dans la continuité mitterrandienne. On eut également les frondeurs du PS, puis toute une série de groupuscules pilotés par tel ou tel ancien ministre tentèrent leur chance.
Lorsque le PCF, dans son 38ème congrès, annonça son retour comme force politique aussi légitime que les autres à présenter des candidats à toutes les élections et potentiellement à prendre la direction de l’alternative, c’est donc un pari très audacieux qui a été lancé et incarné par Fabien Roussel. Pari dont l’accouchement a été long et difficile, rien n’a été épargné, ni en interne, ni en externe. Ni les élus communistes de haut niveau qui préfèrent soutenir la candidature mélenchonienne que celle choisie par les communistes, ni les abandons de circonscriptions perpétuels au profit de la gauche social-démocrate, y compris dans des villes communistes, y compris en réduisant les chances de victoire, ni les campagnes et coups bas contre le PCF et son secrétaire national, ni la difficulté à se saisir réellement d’une ligne radicale assumée et le besoin permanent de se justifier, menant parfois à des positions ubuesques par excès de prudence, comme sur les questions internationales, laissant par exemple la FI prendre sans coup férir la position historique du PCF comme premier acteur et dirigeant de la lutte pour la cause palestinienne, et isolant sans raison le parti par des refus inexplicables de signer les communiqués collectifs.
Mais les communistes se sont battus, sur l’ensemble de ces questions.
Le travail idéologique, le combat idéologique a été mené. Les décisions de congrès sur la paix, sur la nécessaire sortie de l’OTAN sont entrées comme pièce centrale du discours du parti. Samedi, l’opposition à la militarisation de l’économie et à la trajectoire de guerre de la soi-disant « coalition des volontaires » a été exprimée très clairement. Un travail de fond sur les questions industrielles a été réalisé. La question du travail, des salaires, l’opposition travail / capital, portées inlassablement par Fabien Roussel sont devenues des références claires. La question des nationalisations, comme reprise de l’outil de production par les travailleurs a cessé d’être taboue. La perspective de la transformation révolutionnaire de la société (l’établissement d’une société socialiste, donc) a même été reprise dans la dernière conférence nationale. Et tout en acceptant de passer sous les fourches caudines imposées par la situation, de la NUPES et du NFP, le PCF, par la voix de son secrétaire national, n’a jamais perdu une occasion d’appeler au dépassement de ces alliances temporaires et limitées.
C’est encore modeste, mais perce l’idée que les communistes ont un rôle à jouer qui n’est plus subalterne et des propositions qui sont radicalement différentes et que cela peut sortir le mouvement progressiste de la répétition des espoirs déçus. Quelles que soient les limites, il y a là quelque chose de nouveau et fondateur, un fil ténu mais réel dans la profonde période de crise de perspective que nous avons traversée depuis plusieurs décennies et dans le champ de ruine qu’est devenu la gauche au fil de ses échecs.
Le combat reste entier, et nul n’entretient la moindre illusion à cet égard : pendant encore longtemps, rien ne nous sera non plus épargné.
Mais dans ce combat, chacun se ragaillardit. Le parti se ressaisit de son histoire. C’est par exemple l’immense stand de la section de Vitry sur Seine, qui porte fièrement la continuité historique du PCF, c’est avec une gigantesque banderole « Vitry sur Seine : Un siècle de communisme municipal ».
Et en fond de stand, une autre non moins belle et non moins porteuse de la continuité historique du PCF.

Dans ce combat, notre travail de production idéologique a trouvé sa modeste place. Notre ouvrage était présent sur le stand de l’éditeur, Delga et s’est très bien vendu et j’ai animé un débat sur le stand de l’association Livres en luttes. Comme chaque fois que nous intervenons, c’est l’occasion, bien sûr de vendre des livres et de nouer des contacts qui déboucheront sur de nouveaux débats, deux contacts pris cette fois. Mon agenda commence à être bien rempli …
Municipales 2026 à Castelsarrasin : Julien Sueres accueille Christian Garcia sur sa liste (Opinion.com)

Le 13 septembre dernier, Julien Sueres, candidat déclaré à l’élection municipale de 2026 a officialisé l’arrivée d’un renfort de poids sur sa liste « Castelsarrasin en commun » : Christian Garcia, policier à la retraite et syndicaliste. Continuer la lecture de Municipales 2026 à Castelsarrasin : Julien Sueres accueille Christian Garcia sur sa liste (Opinion.com)
À l’Agora de la Fête de l’Humanité, Sophie Binet appelle à mettre l’exécutif « sous pression de la rue » (Video intégrale)
Après la première salve de mobilisations du 10 septembre, et à quelques jours de l’appel à la grève du 18 par l’intersyndicale, la secrétaire générale de la CGT était l’invitée de l’Agora de la Fête de l’Humanité, ce samedi 13 septembre. « Tous en grève dans votre boîte le 18 septembre car il faut enterrer le budget dans le musée des horreurs », a lancé la syndicaliste.

C’est sous les applaudissements que la secrétaire générale de la CGT a débarqué sur la scène de l’Agora de la Fête de l’Humanité, samedi 13 septembre. Et Sophie Binet n’a pas perdu une minute. Elle a attaqué bille en tête sur la question du moment, celle de la nomination par Emmanuel Macron d’un autre de ses fidèles à Matignon alors même que sa politique est décriée à l’Assemblée mais aussi dans la rue.
Le socialisme et la santé
NDLR de MAC: Pour comprendre parfois, il faut savoir… A chacun de se forger une opinion mais les faits sont là! Un pays qui a 80 ans.

Il y a une cinquantaine d’années c’était, pour certains intellectuels sevrés de la « société de consommation », réconfortant de savoir qu’en Chine il existait des « médecins aux pieds nus ». C’était certainement réconfortant pour les paysans pauvres encore dénués de tout mais, disait Deng Xiaoping, « le socialisme ce n’est pas la pauvreté ».
La pauvreté dans la santé publique réapparaît de plus en plus ici, lorsqu’un cabinet médical avertit ses patients « une visite, un sujet », lorsqu’une maman accouche dans la voiture parce que la maternité a été supprimée. Ou bien lorsque le dernier médecin de famille a pris sa retraite et qu’il faut parcourir des dizaines de kilomètres pour se faire soigner, ou encore lorsque la mutuelle est trop chère.
Mais tandis que notre pays et d’autres en Europe s’enfoncent dans la crise et que leurs bourgeoisie rêvent de s’en tirer par la guerre… qu’apporte le socialisme ?
Lors de la pandémie du coronavirus la Chine a envoyé 40 000 soignants à Wuhan et construit des hôpitaux provisoires en deux temps trois mouvements. C’était tellement surprenant que les médias se sont empressés de récolter tous les ragots anti chinois. Continuer la lecture de Le socialisme et la santé
Fabien Roussel plaide pour « qu’un nouvel accord se dégage à gauche » (Video discours Huma2025)
Fabien Roussel a fixé des lignes rouges – dont l’abandon du budget Bayrou, l’abrogation de la réforme des retraites, la hausse des salaires – à l’intention du premier ministre, sous peine de censure. Le secrétaire national du PCF a aussi affirmé ne pas vouloir renouveler l’accord scellé par le Nouveau Front populaire en l’état, en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, au profit d’un nouvel accord qu’il appelle de ses vœux.

Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, a profité de cette première journée à la Fête de l’Humanité 2025, pour inviter à la mobilisation sociale en cette rentrée, à l’occasion d’un déjeuner de presse. Actualité oblige, le maire de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) a confirmé que le PCF « ne censure pas a priori » le prochain gouvernement dirigé par Sébastien Lecornu, nommé Premier ministre mardi 9 septembre. Et de préciser immédiatement : « Il doit envoyer des signaux rapides aux Français : augmentation des salaires, abrogation de la réforme des retraites, taxes sur les plus riches, débattre des aides aux entreprises, estime Fabien Roussel. Mais si c’est pour passer de 44 milliards à 39 milliards d’économies, ce n’est même pas la peine de nous appeler. Nous n’avons pas peur ni de censurer ni d’une dissolution. »
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