Annie Genevard, ministre en charge de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, tient parfois des propos cohérents sur l’avenir de notre agriculture. Elle laisse entendre que cela suppose une meilleure rémunération du travail des paysans. Mais, selon le sénateur communiste Gérard Lahellec, la manière dont le gouvernement légifère ne pas en ce sens.
Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire « La France Agricole » le 21 février, veille d l’ouverture du Salon de l’Agriculture, Annie Genevard, affirmait que ce salon devait permettre de « poser la première pierre d’une reconquête agricole et alimentaire. Il faut qu’on affirme que nous sommes entrés dans une nouvelle ère géopolitique qui requiert la reconquête de notre de notre puissance alimentaire(…) l’alimentation est aujourd’hui une arme géopolitique. Je refuse que nous laissions une dette alimentaire à nos enfants. Il est temps de reconquérir notre assiette », affirmait la ministre. Continuer la lecture de Guerre économique ou souveraineté alimentaire ? par Gérard Le Puill
Ils se lèvent tous pour la science… à Paris, Toulouse, Bordeaux et ailleurs, en soutien aux chercheurs américains qui luttent pour la défense de la science. Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, ces derniers sont confrontés à des coupes budgétaires dramatiques, mettant en péril l’indépendance et la liberté de la recherche. « Stand up for science » c’est une initiative de résistance mondiale inédite face à la brutalité trumpiste.
Alors que le salon de l’Agriculture ferme ses portes dimanche 2 mars, Emmanuel Macron n’a toujours pas mis en oeuvre l’instauration de prix planchers, promis il y a plus d’un an. Cette mesure revendiquée par certains syndicats permettrait pourtant à nombre de fermes d’arrêter de produire à perte.
N’était-ce que pour éteindre le feu de paille allumé par des milliers d’agriculteurs en colère qu’Emmanuel Macron avait fait de telles promesses ? Il y a un an, au Salon de l’agriculture 2024, le président de la République, secoué par des paysans en mal de réponses face à leurs souffrances, avait assuré vouloir « déboucher » sur des « prix planchers qui permettront de protéger le revenu agricole ».
Depuis le mouvement de révolte des paysans, au début de l’année 2024, les différents gouvernements macronistes ont enchaîné les dispositions anti-écologiques pour satisfaire les tenants du productivisme.
Au 61e Salon de l’agriculture, à Paris, les communistes ont rencontré les professionnels du secteur afin d’apporter des solutions à leurs besoins. Meilleurs salaires, transition agroécologique, apprentissage des jeunes… Un travail qu’ils ne comptent pas lâcher.
Alors que le Salon de l’agriculture a ouvert ses portes samedi 22 février, un colloque organisé deux jours plus tôt à l’Assemblée nationale a alerté sur l’état de détresse psychique des paysans. En rappelant que cette préoccupation a été absente du projet de loi d’orientation agricole.
Aujourd’hui, en France, un suicide d’agriculteur a lieu tous les deux jours d’après un rapport de l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail. Et le taux de suicides des agriculteurs est supérieur de 20 % comparé au reste de la population.
« Loin de Paris », vise à rendre visible ce qui l’est trop peu : les ruralités. Ce premier ouvrage inaugure la collection « Raconter les territoires »(*) coordonnée par Salomé Berlioux et Félix Assouly respectivement fondatrice et directeur du plaidoyer de l’association Rura qui a pour objectif « d’informer, d’accompagner et de promouvoir la jeunesse des territoires ruraux et des petites villes ». Vingt-six autrices et auteurs les entourent, proposant chacune et chacun un texte original sur leurs expériences, leurs sensations, leurs vécus « loin de Paris ». Ce titre parle de lui-même et suggère des lieux éloignés, cachés, niés parfois, sauf quand s’installent autour des ronds-points des nuées de gilets jaunes. Le livre dévoile des tranches de vie où s’entremêlent des satisfactions, des réflexions, des interrogations aussi sur les moyens de faire connaître la vie rurale dans sa diversité. Continuer la lecture de Loin de Paris, plaidoyer pour la ruralité #Donzac20mars
Éric Cadoré, président de la commission eau de la région Occitanie, revient sur les enjeux de l’eau, et notamment liés à l’agriculture. Il sera présent le 20 mars à Donzac pour la réunion publique avec les agriculteurs.
La ruralité mérite débats et propositions pour ne pas se transformer en désert!
Je souhaite venir le 20 Mars à 19h00 à Donzac et être contacté
Après un ultime vote du Sénat, le Parlement a définitivement adopté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) le 17 février, mettant fin à un long feuilleton budgétaire entamé en octobre dernier. Quelle a été votre réaction ?
Le budget de l’État qui a été adopté quelques jours plus tôt est l’un des pires budgets de ces dernières années. Il prévoit des économies à tous les étages et va frapper fort sur les services publics et les collectivités locales.
Une polémique absurde et même indigne s’est installée autour du livre de Fabien Roussel sur le travail. Pourtant ce livre et ce sujet devrait permettre d’ouvrir la discussion non seulement sur les exigences populaires mais sur le sens de l’industrialisation nécessaire de la France. J’espère que dans son livre Fabien Roussel consacre une réflexion à la planification. S’il est une leçon à tirer de la Chine c’est à quel point le développement actuel de l’industrie a besoin d’une planification pour en intégrer les différentes étapes dans un continuum. L’industrie du futur, celle de la révolution numérique ne saurait se passer d’aciéries et d’autres fondamentaux, pour avoir les formations nécessaires et pour concevoir ces formations dans un développement des individus qui exige une politique du logement, de l’éducation, de la recherche, et concevoir que tout cela ne peut exister sans une réflexion sur les salaires et sur les coût des services. L’humain d’abord cela ne se fera pas sans l’entreprise et ses salariés mais pas sans intégrer ce collectif dans la planification nationale et ses priorités qu’il faudra bien imposer à la logique de rentabilité de l’entreprise même améliorée par de nouveaux critères de gestion. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
La politique de réindustrialisation tricolore est un axe stratégique pour la France. Dans l’hexagone, l’industrie représente plus de 7,6 millions d’emplois directs ou indirects, selon les chiffres clés 2024 de France Industrie. Un secteur dynamique qui tente de mener, de concert, sa transition écologique et sociétale. Pour Stéphanie Lakkis, General Manager Factory Automation chez Siemens Digital Industries France et Yohann Mesmin, Responsable Business Development chez Siemens Digital Industries Software, la clé de ce succès sera numérique. Continuer la lecture de Industrie du futur : « Ce sera la machine au service de l’humain et l’humain qui contrôle et donne le tempo »