Démocratie. La menace de l’abstention plane sur 2022 + S’inscrire sur les listes!

Si la présidentielle reste l’élection reine de la Ve République, le refus de se rendre aux urnes gagne du terrain. Mobilisation en berne et pandémie pourraient à nouveau être les ingrédients d’un cocktail mortifère.

« Record absolu », « niveau historique », « catastrophe démocratique »… Au soir du second tour des élections régionales et départementales de juin, le faible niveau de participation a marqué les esprits. Et pour cause, 65,31 % des électeurs n’ont pas fait le déplacement – 87 % parmi les jeunes de 18 à 24 ans. Déjà, aux municipales de 2020, 58,14 % des inscrits avaient boudé les urnes au second tour, un taux jamais atteint pour un tel rendez-vous. « On est dans un cycle abstentionniste jamais vu. À toutes les élections à deux tours depuis le début du quinquennat, y compris pour les élections nationales que sont les législatives, l’abstention a été majoritaire », note Frédéric Dabi, le directeur général de l’Ifop. La séquence électorale de 2022 échappera-t-elle à la règle ? Continuer la lecture de Démocratie. La menace de l’abstention plane sur 2022 + S’inscrire sur les listes!

École: Retour sans réelle protection

 

Soignants et syndicats enseignants s’inquiètent du manque de mesures sérieuses pour éviter la propagation du virus dans les écoles, pourtant épicentres de la contamination.

Le ministre de l’éducation nationale s’accroche à son mantra : maintenir les écoles ouvertes. En pleine cinquième vague de Covid, Jean-Michel Blanquer peine pourtant à mettre en place la moindre mesure qui rende ce rêve réalisable. Interrogé sur France Inter le 28 décembre, il s’est contenté d’annoncer le doublement du nombre de tests exigés pour les cas suspects. «  Désormais lorsqu’il y a un cas dans une école primaire, les élèves ne reviennent à l’école qu’avec un test négatif. Aujourd’hui on ne fait faire qu’un test, et on va sûrement aller vers deux ou trois tests à plusieurs jours d’intervalle » a – t-il expliqué. Continuer la lecture de École: Retour sans réelle protection

L’artiste Banksy a financé un bateau pour sauver des migrants in Courrier Inter.

 

Publié le 27/08/2020 – 21:38

Selon le quotidien londonien The Guardian, l’artiste britannique aurait financé et décoré une embarcation qui aurait déjà sauvé plusieurs personnes en mer. Le bateau serait en ce moment même en Méditerranée.

Le navire “secret” s’appelle Louise Michel. “En hommage à une féministe anarchiste française”, précise The Guardian. Ce jeudi 27 août, le journal britannique a dévoilé une information singulière. En effet, selon les informations du média londonien :

Le street artiste britannique, Banksy, a financé un bateau pour sauver les réfugiés qui tentent de rejoindre l’Europe depuis l’Afrique du Nord. Celui-ci est parti en secret le 18 août du port espagnol de Burriana, près de Valence, et se trouve maintenant en Méditerranée où il a secouru, jeudi, 89 personnes en détresse, dont 14 femmes et quatre enfants.” Continuer la lecture de L’artiste Banksy a financé un bateau pour sauver des migrants in Courrier Inter.

Serge Klarsfeld : « Éric Zemmour promeut des thèses bestiales, comme les nazis »

Beate et Serge Klarsfeld au Mémorial de la Shoah, en 2017. Une vie passée à « combattre les négationnistes et les révisionnistes ». © Christophe Archambault/AFP

l’association Fils et Filles de déportés juifs de France (FFDJF) s’insurge contre les propos du polémiste concernant le rôle de Pétain dans la déportation des juifs.

Vous avez combattu le négationnisme et le révisionnisme toute votre vie. Que ressentez-vous quand un candidat à la présidentielle comme Éric Zemmour est donné si haut dans les sondages alors qu’il fait preuve de révisionnisme au sujet de Pétain ?

Serge Klarsfeld Je trouve cela dégoûtant. Répugnant. Je ne m’y habituerai jamais, quand bien même le négationnisme et le révisionnisme n’ont jamais cessé. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, des gens comme Maurice Bardèche ont tout de suite nié le génocide des juifs et les chambres à gaz. Puis le négationnisme est réapparu à la fin des années 1970 avec Robert Faurisson, qui disait réfuter la « thèse » des chambres à gaz, comme s’il y avait deux « thèses » équivalentes, alors qu’il n’y a pas d’équivalence entre la réalité et la négation. Je n’ai pour ma part jamais cessé de combattre les négationnistes et les révisionnistes, qu’il s’agisse d’antisémites ou bien qu’il s’agisse, comme avec Éric Zemmour, de personnes d’origine juive qui reprennent le discours de l’extrême droite traditionnelle. Continuer la lecture de Serge Klarsfeld : « Éric Zemmour promeut des thèses bestiales, comme les nazis »

Agriculture. Agir dès maintenant, pour se nourrir dans trente ans par Gérard Le Puill

© Pierre Mérimée/REA

Selon le ministère de l’Agriculture, la France comptait 389 000 fermes en 2020, contre 490 000 en 2010. Il devient donc urgent d’installer des jeunes pour assurer notre souveraineté alimentaire dans les prochaines décennies. Encore faut-il des prix qui leur permettent de vivre de leur métier.

La France risque-t-elle de perdre sa souveraineté alimentaire ? Sans doute, faute de prix agricoles permettant aux paysans de vivre de leur travail. Sans compter qu’elle installe trop peu de jeunes, alors que 29 % des chefs d’exploitation sont âgés de 55 à 64 ans. En production de lait de vache, par exemple, le Centre national interprofessionnel des entreprises laitières estime que le prix de revient de la production des 1 000 litres s’élève à 405 euros en 2021. Mais, selon France­AgriMer, le prix moyen payé aux producteurs en mars 2021 allait de 322,7 euros à 339,2 euros dans les cinq régions qui assurent 73,9 % de la production. Ce prix moyen était de 450,4 euros en Bourgogne-Franche-Comté. On doit cette différence au lait à comté, payé 590 euros les 1 000 litres à la même date. Depuis longtemps, cette filière dispose d’un cahier des charges portant sur les races bovines, leur alimentation, la maîtrise annuelle de la production. Elle échappe ainsi à la pression des distributeurs en quête de prix bas. Continuer la lecture de Agriculture. Agir dès maintenant, pour se nourrir dans trente ans par Gérard Le Puill

Taubira & Présidentielle: Derrière l’icône, un parcours pas si lisse…

2022 pourrait être la seconde tentative de l’ex-garde des Sceaux pour accéder à la présidence. En 2002, elle avait récolté 2,32 % des voix. R. Lafargue/Abacapress

Lancée dans la bataille élyséenne, la Guyanaise entend se tailler un costume de femme providentielle. Mais sa longue carrière laisse entrevoir les contradictions de la gauche depuis trente ans.

Elle se tient debout, fière, face à l’Hémicycle. Ce 23 avril 2013, après 120 heures de débats, les députés ont définitivement inscrit dans la loi l’ouverture du mariage pour les couples de même sexe. Le texte d’une vie pour Christiane Taubira : ni les contestations dans la rue des pourfendeurs de l’égalité, ni les vociférations de la droite n’auront entaché sa détermination. « Si vous êtes pris de désespérance, balayez tout cela. Ce sont des paroles qui vont s’envoler, restez avec nous et gardez la tête haute : vous n’avez rien à vous reprocher », lance la ministre de la Justice face à sa majorité, avant d’être ovationnée devant des bancs de droite vides. Continuer la lecture de Taubira & Présidentielle: Derrière l’icône, un parcours pas si lisse…

Lopez: Piqué au vif! + Le Pen-Zemmour, entraide cordiale et mises en scène…

NDLR de MAC: Indiscrétion de la DDM en image mise en avant. Il toujours temps de s’en apercevoir!

Nous l’avons dénoncé depuis plusieurs semaines, à Moissac l’équipe de campagne de Zemmour est la même que celle de Le Pen. Même personne, même idéal, mêmes méthodes….

M. Lopez est ainsi sorti de sa réserve en actionnant les 2 leviers de l’extrême droite  dans la cité Uvale. Comment certains pourraient croire encore qu’il n’y a pas de collusion en observant la présence de ces 2 individus collant ensemble pour les deux têtes de l’hydre fascisante.

Piqué au vif

Bien sur la présence récurrente des affiches de Fabien Roussel a du piquer les yeux des sbires de M. Lopez qui n’a pas hésité à déployer son équipe d’hommes à tout faire. Sous la houlette du directeur à la communication de la ville, Bruno Delvoire) qui enfin passe de la théorie à la pratique, de l’ordinateur à l’affiche à coller, nous avons le sieur Achtaoui  en train d’obtenir son CAP d’afficheur. Au moins au sortir de la séquence politique il pourra aligner un diplôme qualifiant valable sur le marché du travail. Les grands groupes (Publicis, Decaux et autres…) cherchent activement des professionnels et il devrait postuler!

Ainsi, alors que les militants communistes et leurs sympathisants collent en plein jour, au vu et au su de tout le monde, les sinistres lepénisto-zemmouriens préfèrent l’ombre de la nuit pour tenter de passer inaperçu… Heureusement que M. le Maire passait par là (et par inadvertance!) pour prendre la photo et tweeter de suite les exploits de ces messieurs.

On comprend mieux pourquoi M. Lopez a fait poser des panneaux devant chaque école pour communiquer sur les initiatives de la mairie dans la journée, laissant ainsi les rares panneaux « d’affichage libre » à la charge de ses élus et employés la nuit!

En fait, suite à leur collage de ce 19 décembre, Fabien Roussel est venu apposer son sourire, Le défi des jours Heureux » dans Moissac et aux alentours, jusqu’à Castelsarrasin en lieu et place des sinistres figures.

Et c’est mieux ainsi, plus coloré, moins anxiogène et nettement plus réjouissant en cette période de fête.

Enfin, pour ces messieurs, nous offrons un stage de confection de la colle, car à n’en pas douter la qualité de la leur fait défaut, comme il convient de préciser que coller par grand froid n’aide pas à « l’accroche  » du papier. Preuve si il en est, l’arrachage citoyen constaté avant que nous ne collions à notre tour… Quand on n’a pas l’habitude!

 

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M. Lopez/DDM: l’insoutenable légèreté des collusions (+vidéo)

M. Lopez a choisi son camp: collages et mascarades

 


Extrême droite. Le Pen-Zemmour, entraide cordiale et mises en scène

Loin d’être opposés, les deux candidats imposent leurs thèmes dans le débat public et se font la courte échelle, comptant sur les réserves de voix de l’autre en cas de second tour.

« Je pense que la famille nationale a la possibilité de gagner. » Cette phrase, prononcée fin novembre par Marine Le Pen, résume l’ambition de l’extrême droite pour la prochaine présidentielle. La cheffe du Rassemblement national s’adresse alors à Éric Zemmour, lui proposant de la rejoindre à terme, compte tenu « du fait (qu’elle est) donnée à 46 % dans les sondages » au second tour. Jamais en effet les intentions de vote cumulées pour l’extrême droite n’ont atteint de tels niveaux – entre 30 et 38 % au premier tour, selon les études. Sans compter qu’Éric Zemmour « a contribué à aimanter les thèmes du débat politique dans le sens de l’extrême droite, d’abord chez LR mais aussi vers la gauche », note Philippe Corcuff, politologue et enseignant à Sciences-Po Lyon, auteur de l’ouvrage la Grande Confusion. Comment l’extrême droite gagne la bataille des idées (Textuel). Les deux candidats sont présentés en permanence comme des rivaux, avec une opposition personnelle savamment mise en scène, mais il semble plutôt qu’ils se nourrissent l’un l’autre.

« Ils sont concurrents, bien sûr, dans le sens où il y a compétition pour atteindre le second tour », concède Philippe Corcuff, rappelant que « ça a été tendu pour Marine Le Pen au début, car l’émergence de Zemmour l’a fait baisser dans les enquêtes d’opinion assez loin de Macron ». Avant de contrebalancer : « Mais, globalement, il y a des éléments dynamiques pour les deux candidats du fait de leur coprésence. » À l’un, les outrances, à l’autre, le visage plus « rassurant », comme l’admet elle-même la fille Le Pen : « La brutalité des propositions de Zemmour et son côté monothématique (sur l’immigration et l’islam – NDLR) démontrent que nous avons un projet complet, travaillé (…).  Il me recentre et peut représenter des réserves de voix plus importantes que Nicolas Dupont-Aignan. » Le président de Debout la France avait été le seul à la rallier entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017.

Les idées et les intérêts convergent

Bruno Cautrès, politologue au Cevipof, nuance : « C’est vrai que si tous les électeurs potentiels d’Éric Zemmour se reportaient sur Marine Le Pen, ça ferait du monde. Mais les intérêts socio-économiques ne sont pas les mêmes. » De fait, les électorats sont sensiblement différents : « Plus féminin, plus jeune et plus populaire » pour l’une, « plus conservateur, proche de l’électorat du FN de Jean-Marie Le Pen » pour l’autre, poursuit Bruno Cautrès. Cependant, l’ex-chroniqueur du Figaro parle également à des électeurs venus de la droite traditionnelle, « pour les valeurs catholiques de droite, une frange de l’électorat Fillon », analyse le chercheur du CNRS. Le début de la campagne électorale, avec ses thèmes sur l’identité française rance et l’islam ressassés ad nauseam, marque une étape décisive : « L’emballement médiatique et sondagier autour de Zemmour l’a mis au centre et a légitimé ses thèmes, assure Philippe Corcuff, cela lui ouvre la possibilité d’aller chercher d’autres voix. » Entre les deux candidats, qui ne se portent certes pas une grande estime personnelle, les idées et les intérêts convergent donc.

Et leurs proches préparent le terrain. Olivier Ubéda, qui gère la communication d’Éric Zemmour, a annoncé, le 10 décembre, un débat entre les deux candidats d’extrême droite pour « janvier ou février ». « Le plus tôt sera le mieux », a-t-il précisé avant de poursuivre : « On est sur un premier tour, cela fait partie de l’éclairage démocratique, d’une campagne entre candidats qui veulent la même chose. » Un débat mais pas entre adversaires, donc. Pour la cheffe du RN, qui a assuré « y réfléchir très sérieusement », il s’agit de « rassembler » et de bénéficier à terme d’un bon report de voix venu du polémiste. Aucun des deux n’a intérêt à « injurier l’avenir afin de pouvoir se retrouver », analyse Bruno Cautrès. Fin novembre, lors de la visite éclair d’Éric Zemmour à Marseille, certains s’étaient étonnés de le voir accueilli par l’élu RN de la ville, Stéphane Ravier. Marine Le Pen avait alors confié : « Il faut bien qu’il y ait quelques élus qui soutiennent ma candidature et qui s’attachent à préparer le rassemblement le moment venu, soit avant, soit après le premier tour. » Le message est clair : l’extrême droite n’avance plus masquée.

Violences : le polémiste renvoie la balle

Éric Zemmour, qui s’est invité à Abidjan pour Noël et multiplie les clins d’œil à l’armée, a dû réagir après l’ouverture de l’enquête sur ses soutiens s’entraînant au tir sur une vidéo en citant des insoumis ou encore Emmanuel Macron. Un « spectacle pitoyable » commis par des « idiots » , a estimé le candidat d’extrême droite, pour mieux renvoyer la balle aux antifas, prétendant que « la violence a toujours été du côté de l’extrême gauche, jamais du (sien) ». Le meeting de Villepinte a pourtant prouvé le contraire. Sandrine Rousseau (EELV) a également porté plainte après des dégradations à son domicile par des pro-Zemmour.

Présidentielle. Une campagne sous surveillance sanitaire

 

L’arrivée de la cinquième vague épidémique et du variant Omicron menace la bonne tenue de la campagne présidentielle, ses meetings, et les rencontres entre militants et citoyens.

Le Covid est un virus pour la démocratie. La crise sanitaire, gérée de manière autoritaire par un gouvernement qui aura mis le Parlement de côté dès qu’il en aura eu l’opportunité, menace désormais la bonne tenue de la campagne présidentielle. Face à la cinquième vague épidémique et à l’arrivée du variant Omicron, les grands rassemblements sont déjà remis en cause. Continuer la lecture de Présidentielle. Une campagne sous surveillance sanitaire

Rentrée 2022. L’étrange Noël de M. Blanquer

Du CE2 au CM2, les élèves, malgré le Covid, vont devoir apprendre dans des classes surchargées. Jeff Pachoud/AFP

Il y aura plus d’adultes devant les élèves en septembre, promet le ministre. En réalité, la Rue de Grenelle tire profit d’une politique qui pousse les familles vers le privé. Explications.

Ceci n’est pas un conte pour enfants. Au commencement était Luc Chatel, qui vendait du shampooing chez L’Oréal. Consacré ministre de l’Éducation nationale en 2009, il se voit adjoindre un directeur général de l’enseignement scolaire, véritable n° 2 du ministère, issu du sérail, ancien recteur, oint d’une parfaite connaissance du système : Jean-Michel Blanquer. Ce binôme façon auguste et clown blanc accoucha à la rentrée 2010 d’une « réforme » de la formation des enseignants consistant à jeter devant les élèves, sans autre forme de procès ni – surtout – de formation, des étudiants désormais recrutés à bac + 5 et venant tout juste de franchir l’obstacle des concours. Il y fut mis fin, sans fleurs ni couronnes, après 2012. Continuer la lecture de Rentrée 2022. L’étrange Noël de M. Blanquer

Des pro-Zemmour armés ciblent la gauche… A Moissac, collusions et confusions bien entretenues!

Capture d’écran Twitter.

Deux soutiens du polémiste ont publié une vidéo dans laquelle ils tirent « pour de faux » au fusil contre la France insoumise, les « antifas » et les « bougnoules ».

Un nouveau cap dans l’ignominie. Après le youtubeur d’extrême droite Papacito, qui en juin se mettait en scène en train de tirer sur un mannequin symbolisant un électeur insoumis ou communiste, une nouvelle vidéo de militants identitaires affole la Toile. Révélée sur Twitter par le militant antifasciste Raphaël Arnault, on y voit un jeune homme répondant au pseudonyme de Miles Christi (« Chevalier du Christ », en latin), armé d’un fusil à gros calibre. « Aujourd’hui, on va s’entraîner à tuer du Garrido sauvage, il faut des grosses cartouches »,déclare-t-il face caméra, en référence à l’avocate Raquel Garrido, ex-porte-parole de Jean-Luc ­Mélenchon. Continuer la lecture de Des pro-Zemmour armés ciblent la gauche… A Moissac, collusions et confusions bien entretenues!