En déplacement dans l’Hérault, le chef de l’État a annoncé des augmentations de salaire pour les professeurs, conditionnées ou pas à des contreparties. Déçus, les syndicats refusent le « pacte » du gouvernement.
L’accueil a une fois de plus été très mouvementé, avec des centaines de manifestants chantant « on est là » et scandant « Macron démission » devant la mairie de Ganges, petite commune de 4 000 habitants au nord de Montpellier (Hérault). Ce jeudi 20 avril, Emmanuel Macron, accompagné du ministre de l’Éducation Pap Ndiaye, était attendu au collège Louise-Michel afin de s’entretenir avec des professeurs, élèves et parents d’élèves. C’est finalement dehors – sur des chaises installées à la hâte – que cette rencontre a eu lieu, la CGT énergie ayant coupé l’électricité de l’établissement.
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Le lundi 17 avril, lors de son allocution télévisée, le président de la République avait annoncé la couleur, promettant que l’école allait changer « à vue d’œil » dès septembre avec des enseignants « mieux rémunérés » et des élèves « davantage accompagnés ». Continuer la lecture de Les promesses de Macron, une provocation pour les enseignants