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Bernie Sanders (qui est de confession juive) explique avec sa simplicité et sa clarté habituelle pourquoi il est légitime et nécessaire de dire que l’état israëlien conduit un génocide à Gaza avec le soutien total des USA. Il appelle les peuples des USA à mettre fin à ce soutien. La question du proche et moyen orient déborde largement Gaza aujourd’hui : la vie des Palestiniens est rendue impossible en Cisjordanie, menacée d’annexion à courte échéance, le Sud Liban est bombardé régulièrement et également menacé d’annexion, la Syrie est partiellement occupée et des colons commencent à s’y installer. La responsabilité des états impérialistes d’Europe est énorme dans cette situation catastrophique, dans laquelle on a sciemment poussé des peuples à se disputer une même terre pour garantir l’ordre impérialiste global dans la région, accélérer le commerce des armes et implanter des bases militaires dans l’ensemble de la région et obtenir un contrôle du commerce du pétrole. Cela découle d’un ordre mondial général qui est dépassé aujourd’hui et doit être mis à bas. (note de Franck Marsal pour Histoire&Société)

Photographie de Nathaniel St. Clair
Le Hamas, une organisation terroriste, a commencé cette guerre par son attaque brutale du 7 octobre 2023, qui a tué 1 200 personnes innocentes et pris 250 otages. Israël, comme tout autre pays, avait le droit de se défendre contre le Hamas.
Lire aussi: Drapeaux palestiniens, la nouvelle charge de Bruno Retailleau contre la solidarité avec Gaza
Créé il y a trente-cinq ans, le Papotin cartonne désormais sur France 2 avec plus de trois millions de téléspectateurs. L’équipe du magazine atypique était samedi 13 septembre sur la scène de l’Agora avec comme invité Fabien Roussel.
Gaspard ne peut pas garder pour lui ce qu’il veut demander à Fabien Roussel. « Quelle est la différence entre la gauche et l’extrême droite ? » dévoile en coulisses le grand gaillard à la silhouette élancée. Stanislas, lui, amuse la galerie avec l’une de ses éternelles imitations de Nicolas Sarkozy. Continuer la lecture de « Est-ce que tu crois toujours au communisme ? » : quand « Le Papotin » interviewe Fabien Roussel à la Fête de l’Humanité (Video)
Professeur agrégé au département de sociologie et d’anthropologie de l’université Paris-VIII, Fabien Truong est connu pour ses enquêtes au long cours sur la jeunesse de banlieue. Il est aussi réalisateur et écrivain, auteur de récits littéraires et d’un roman noir aux accents de polar social, Routines. Ce week-end, il a arpenté pour l’Humanité les allées de la Fête.

Le RER D est lancé. Il quitte la capitale : cap vers le sud, au cœur de l’Essonne. Le wagon est animé, empli de ces trajectoires à l’air aléatoire mais pourtant si déterminées. Je dénombre : 33 personnes, toutes d’apparence non blanche, à l’exception d’un jeune homme à l’air pirate, avec de longs cheveux tirant vers le roux, enserrés dans un bandana noir à flammes orange. Je prends les paris : sûr que lui aussi, il y va. À la Fête. Continuer la lecture de « Si la Fête reste imparfaite, il s’y transmet toujours un esprit de luttes » : une socio-analyse poétique de la Fête par le sociologue Fabien Truong
NDLR de MAC: Pour comprendre parfois, il faut savoir… A chacun de se forger une opinion mais les faits sont là! Un pays qui a 80 ans.

Il y a une cinquantaine d’années c’était, pour certains intellectuels sevrés de la « société de consommation », réconfortant de savoir qu’en Chine il existait des « médecins aux pieds nus ». C’était certainement réconfortant pour les paysans pauvres encore dénués de tout mais, disait Deng Xiaoping, « le socialisme ce n’est pas la pauvreté ».
La pauvreté dans la santé publique réapparaît de plus en plus ici, lorsqu’un cabinet médical avertit ses patients « une visite, un sujet », lorsqu’une maman accouche dans la voiture parce que la maternité a été supprimée. Ou bien lorsque le dernier médecin de famille a pris sa retraite et qu’il faut parcourir des dizaines de kilomètres pour se faire soigner, ou encore lorsque la mutuelle est trop chère.
Mais tandis que notre pays et d’autres en Europe s’enfoncent dans la crise et que leurs bourgeoisie rêvent de s’en tirer par la guerre… qu’apporte le socialisme ?
Lors de la pandémie du coronavirus la Chine a envoyé 40 000 soignants à Wuhan et construit des hôpitaux provisoires en deux temps trois mouvements. C’était tellement surprenant que les médias se sont empressés de récolter tous les ragots anti chinois. Continuer la lecture de Le socialisme et la santé

La représentante de l’UE n’a pas apprécié la célébration du 80e anniversaire de la victoire sur le fascisme à Pékin, en présence des présidents Poutine, Kim Jun-Un et Pezeshkian. Il paraît que ceci remettrait en cause les « règles » du système international. Suivant ces « règles » il est naturel d’embrasser fraternellement un président non élu, corrompu jusqu’aux os, représentant direct des bandes néo nazies nostalgiques de Stepan Bandera. Par contre les nations victimes du fascisme japonais ne devraient pas célébrer sa défaite.
Kaja Kallas avait fait cette déclaration : “J’ai participé à une réunion de l’ANASE et ce qui était intéressant, c’est que la Russie s’adressait à la Chine en disant : nous avons fait la deuxième guerre, nous avons vaincu les nazis, et je me suis dit, d’accord, c’est quelque chose de nouveau. Mais vous pouvez voir, si vous connaissez l’histoire, que cela soulève de nombreux points d’interrogation dans votre tête. Mais, vous savez, je peux vous dire qu’aujourd’hui, les gens ne lisent et se souviennent pas tant que ça de l’histoire, c’est-à-dire que, vous savez, on peut voir qu’ils achètent ces récits ».
De quels « points d’interrogation dans votre tête» s’agit-il ?
Kaja Kallas, qui épousa successivement un homme d’affaire et ministre du gouvernement Parks, puis un banquier et investisseur, a des raisons personnelles de détester l’URSS à travers la Russie, puisque ses grands parents furent déportés par l’armée rouge en 1940 après que l’URSS eût pénétré en Estonie. Son grand-oncle avait fondé la Ligue de Défense Estonienne en 1918, et son grand-père dirigé la police de sécurité et de renseignement anti communiste et anti soviétique en 1921. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les membres de cette ligue dissoute ont participé aux exactions nazies et à la Shoah. Puis elle fut intégrée à la 20e division SS.
Aujourd’hui Kaja Kallas applique la même haine anti soviétique à la Russie que les nostalgiques de Stepan Bandera. Mais sa déclaration au sujet du 80e anniversaire de la victoire anti fasciste lui a valu une mise au point de Global Times.
L’édito de Global Times rappelle que l’Europe actuelle résulte du front uni mondial anti fasciste, et que pratiquer le révisionnisme historique salit la mémoire des combattants antifascistes européens eux-mêmes.
Xuan pour Histoire & Société
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L’Europe devrait soutenir la Chine dans le maintien d’une perspective historique correcte sur la Seconde Guerre mondiale Continuer la lecture de Kaja Kallas et l’histoire de la lutte anti fasciste
Alors que l’EVARS devrait se mettre en place dès cette rentrée 2025, on appréciera de pouvoir se reporter à la carte interactive « Cartographie – Les croisé·es anti-Évars : qui a peur du genre à l’école ? ». Téléchargeable sur le site coopératif « Questions de classe(s) », elle fait le point sur les discours anti-Evars, religieux, politiques, complotistes… et les personnalités ou médias les portant. Parce que pour combattre la désinformation, il faut savoir d’où elle vient et comment elle cherche à se diffuser.
Carte interactive : les croisé.es anti-Evars et anti-genre

Frédéric BOCCARA, économiste, membre du comité exécutif national du PCF
Thalia Denape, économiste, membre du conseil national du PCF
Denis Durand membre du conseil national du PCF, codirecteur d’Économie&Politique
Jean-Marc DURAND membre du conseil national – PCF
Yves DIMICOLI
Évelyne Ternant économiste, membre du comité exécutif national du PCF
Si Bayrou a pris le risque d’être renversé à l’Assemblée le 8 septembre, c’est que la colère populaire explose contre son gouvernement illégitime, qui se livre à une attaque sans précédent contre les personnes (salarié·e·s, retraité·e·s, bénéficiaires de prestations) et contre les biens communs que sont nos services publics.
Il tente de justifier cette amputation sans précédent de 44 milliards sur le budget (14 milliards d’euros de baisse des dépenses et 30 milliards d’euros parce qu’on ne suivrait pas l’inflation), déclarée « non négociable », en agitant la peur de la dette. Ce faisant, le Premier ministre, qui fait du chantage sur la dette pour imposer ses solutions et n’accepter aucune autre, nous met tous en danger.
Emmanuel Macron doit nommer un Premier ministre de gauche. Mais, contrairement aux excès de concessions et débuts de reniements du PS, ce doit être pour mettre en œuvre une politique en phase avec les engagements du NFP, tout particulièrement le socle de son programme économique. C’est aux « modérés » de prendre leurs responsabilités pour soutenir ce programme afin de sortir le pays des difficultés et de faire barrage à l’extrême droite.
La dette n’est pas en soi le problème. Elle n’est que le symptôme des difficultés et la conséquence d’une politique de désindustrialisation et de destruction des services publics.
Le problème, c’est donc d’une part le niveau des taux d’intérêt, d’autre part l’utilisation de la dette. L’un et l’autre nourrissent la finance et mettent à bas le pays. Les banques, les fonds de pension et fonds d’investissement pompent chaque année des intérêts croissants avec la hausse des taux : 66 milliards en 2025, premier poste budgétaire devant la Défense et l’Éducation nationale, ce qui ampute notre capacité à nous financer ! Si la dette vampirise le pays aujourd’hui par les remboursements d’intérêts, c’est parce que les gouvernements la mettent dans les mains des marchés financiers.
Si la dette pose un problème, ce n’est pas parce qu’elle atteint 3 303 milliards ; c’est parce qu’elle est largement utilisée pour des dépenses inefficaces voire perverses, dont les 211 milliards d’aides à des entreprises qui n’hésitent pas à licencier et délocaliser, pratiquent des bas salaires et qui, en plus, dans le cas des réductions de cotisations sociales et fiscales, contraignent l’État à emprunter sur les marchés financiers pour compenser. Utilisées contre l’emploi et la transition écologique, pour gonfler les dividendes et accompagner les délocalisations, ces aides sapent les bases d’une croissance économique saine, fondée sur des activités réelles utiles. C’est pourquoi le poids de la dette s’accroît par rapport au PIB.
Au contraire, nous avons besoin d’avances monétaires à taux faible, nul ou négatif, pour développer le pays et son activité, donc pour des dépenses utiles à un développement qui réponde efficacement aux enjeux économiques, sociaux et écologiques de notre temps ! Baisser les dépenses publiques, c’est affaiblir le pays et aggraver sa situation financière ! C’est continuer les politiques qui nous ont conduit là. C’est accélérer la récession qui vient.
Vouloir réduire les déficits par la baisse des dépenses publiques relève non seulement d’une violence sociale inouïe, mais d’une hérésie économique. Dans le passé, c’est toujours par un développement du pays et un accroissement des dépenses, y compris par dette en mobilisant les banques publiques, que l’on s’est sorti des difficultés d’endettement. Ainsi a-t-on procédé après 1945. Les services publics apportent une contribution majeure à l’efficacité économique : détruire leurs emplois, saborder leurs missions, réduire leur qualité ne peut qu’affaiblir le potentiel de croissance et de développement, c’est-à-dire la base des recettes fiscales, ce qui aggravera les déficits budgétaires dans une spirale sans fin de régression. Le choix de l’économie de guerre et du doublement du budget militaire d’ici 2027 ne peut que renforcer ce cercle vicieux austérité-dette. Ne pas changer les critères d’affectation de ces aides publiques revient à laisser toute liberté aux grands actionnaires et ne peut que conforter les délocalisations et le cancer financier contre l’emploi et l’écologie.
Le RN est dans la même logique d’austérité que Bayrou. Il propose moins 25 milliards au lieu de 44, pour justifier son opposition, et dupe le monde en faisant croire, de façon cyniquement mensongère, que les « Français » n’en souffriront pas !
Les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et aux ultra-riches se combinent à la casse des services publics, de l’industrie et au cancer financier. La baisse des dépenses publiques est d’autant plus inadmissible qu’une partie de la dette vient des réductions de recettes sous forme de cadeaux aux grandes entreprises et aux ultra-riches, dont : la suppression de l’ISF, la réduction du taux de l’impôt sur les sociétés (IS), l’instauration de la flat tax qui plafonne le taux de prélèvement sur les revenus du capital, des facilités nouvelles sur la TVA déductible, la suppression de la taxe professionnelle puis de la CVAE, etc.
Le Medef soutient activement le budget Bayrou qu’il a fortement inspiré. Ce patronat des grandes entreprises, avec leur financiarisation, leurs restructurations et délocalisations, a détruit 2 millions d’emplois industriels en 20 ans et fait de la France l’un des pays les moins industrialisés d’Europe, dans son obsession de la baisse du coût du travail et un pays en difficulté sur les compétences et les qualifications. Par la voix de Patrick Martin, président du Medef, il justifie le choix de certaines entreprises d’investir aux États-Unis et la capitulation patronale dans la guerre économique de Trump, en arguant d’une insuffisance d’efforts financiers en direction du capital, dans un « toujours plus » décomplexé. Le capitalisme français entend aujourd’hui préserver ses profits dans une position de servitude volontaire à l’impérialisme américain et au cancer financier. Telle une bourgeoisie compradore, il ne s’intéresse au territoire français que pour en extraire des ressources pour ses profits, depuis les aides financières jusqu’à la recherche publique en passant par toutes les capacités technologiques et informationnelles, et en s’appuyant sur une intensification inouïe de l’exploitation des travailleurs, génératrice de souffrances extrêmes pour toutes les catégories du salariat.
Pour sortir des difficultés, il faut développer le pays : ses services publics, qui permettent une mieux-vie et appuient le potentiel d’efficacité ; sa production industrielle et de services efficace et écologique.
Pour cela,
il faut dépenser plus : accroître les dépenses publiques pour l’embauche et la formation dans les services publics ainsi que pour les revenus (salaires des agents publics et revenus sociaux).
Financer autrement les dépenses en libérant l’État de la tutelle des marchés financiers.
(1) Donc, créer un Fonds d’avances pour les services publics, financé à bas taux (zéro voire négatif) par le pôle public bancaire (BPI, Caisse des dépôts, Banque postale). Son refinancement à 0 % par la BCE est compatible avec les traités européens actuels, c’est la bataille politique à mener par les gauches en France et en Europe. Il ouvrira la voie à la création d’un fonds européen de développement économique, social et écologique pour les services publics.
(2) Dépenser autrement : pré-recruter et former massivement des agents publics (éducation, hôpital, recherche, transport ferroviaire, énergie, …) ; changer les critères des aides publiques aux entreprises : soumettre les aides publiques aux entreprises à des conditions sur l’emploi, la formation, l’environnement, sous contrôle et suivi par les salariés et leurs représentants.
(3) Engager une refonte de la fiscalité : faire cesser la dégressivité fiscale. Pour les ménages comme pour les entreprises, le taux de prélèvements des « gros » est plus faible que celui des « petits » : il faut au contraire reconstruire une équité fiscale fondée sur une fiscalité directe et progressive. Utiliser pénalisation et incitation sur les entreprises, en instaurant des taux d’impôt sur les bénéfices différents selon que l’entreprise a développé l’emploi et l’investissement écologique ou non.
(4) Renforcer et développer la cotisation sociale, pour financer une bonne retraite à 62 ans, puis à 60 ans (voire plus tôt, selon les cas), en instaurant une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises, en renforçant la contribution des revenus financiers des ménages, et en instaurant une modulation du taux de cotisation à la hausse pour les entreprises qui taillent dans l’emploi ou la masse salariale.
Voilà un cahier de revendications immédiates pour le mouvement social !
Voilà un programme de travail pour se rencontrer entre partis de gauche, associations et organisations syndicales du nouveau Front populaire et au-delà !
Plus généralement,
Quel rassemblement pour des avancées significatives ? Les mobilisations qui s’annoncent peuvent changer la donne, si elles convergent sur des solutions progressistes et surmontent les divisions entretenues par les forces de droite et d’extrême droite avec leurs discours sur l’immigration, l’assistanat des fainéants, etc. Il faut donc en faire un intense moment politique, à la hauteur du caractère systémique de la crise actuelle et des solutions de progrès à lui apporter. Pour dégager le chemin de politiques alternatives, il ne suffira pas de soutenir les mots d’ordre et les agendas syndicaux, il faut créer les conditions du rassemblement de la gauche politique, sociale et associative en mettant entre les mains de notre peuple le débat sur les questions et les solutions. Un an après la signature du programme du NFP, qui, avec ses limites, pouvait fournir une base pour proposer des objectifs à viser en commun et des moyens pour les atteindre, nous appelons les forces de gauche à la responsabilité de remettre l’ouvrage sur le métier, au courage de confronter publiquement les points de vue sur les améliorations à y apporter, avec l’intervention des citoyennes et des citoyens mobilisés contre le budget Bayrou.
Nous sommes disponibles pour informer, éclairer la compréhension, l’intervention citoyenne sur ces enjeux économiques et politiques, pour des débats dans les localités comme dans les entreprises. La recherche d’une issue politicienne à la crise actuelle, qui pour les uns mise sur des élections rapprochées au temps de campagne raccourci, et pour les autres se projette à Matignon dans le cadre d’une alliance au centre, est une impasse pour la gauche, lourde de risques pour notre pays.
Nous appelons l’ensemble des forces syndicales, associatives et politiques progressistes qui s’étaient déjà entendues sur le programme du nouveau Front populaire, et au-delà, à reprendre le chemin d’un large rassemblement pour le redressement du pays, sans lequel la porte du pouvoir s’ouvrira toute grande à l’extrême droite.
NDLR de MAC: mosaïque d’informations et de textes pour mieux appréhender la réalité d’aujourd’hui. Attention, temps de lecture long!

La semaine du 18 août 2025, l’Union africaine a officiellement approuvé la modification de la carte de l’Afrique, qui, depuis le XVIe siècle, est représentée selon la projection de Mercator. Cette projection augmente artificiellement la taille de l’Europe et de l’Amérique du Nord, et réduit celle du continent africain à environ la moitié de sa taille réelle.


Il se distingue par son intensité, son engagement et sa forme. L’ancien haut responsable de l’Éducation nationale, auteur de rapports et d’essais sur la question de la pauvreté et de l’Ecole, choisit cette fois la forme du roman pour dénoncer, à hauteur de lycéens, les injustices et les inégalités sociales, scolaires et politiques. Malgré sa propre réussite, Jean-Paul Delahaye n’a jamais oublié et manqué de parler et penser à partir des plus fragiles.
Avec ce roman, il continue de plaider avec force pour une réforme de l’École, plus juste et solidaire.
Dans son entretien au Café pédagogique, il livre sa vision sensible et politique : « Ceux qui vivent dans leur bulle de privilégiés et qui sont insensibles aux difficultés et aux humiliations rencontrées par tous les autres ne voient jamais venir la goutte d’eau qui fait déborder le vase… ».
Pourquoi la fiction ? Que peut, dit ou fait la littérature que n’avez dit ou écrit ou fait ?