Le scandale des offres bidons : 61 % des offres d’emploi de France Travail seraient illégales

NDLR de MAC: dans cet article à portée nationale la parole est donnée à Alexis responsable 82 de la CGT Précaires et privés d’emploi, intervenant à notre 1ère session de « l’université permanente  » ouverte à toutes et tous de la section du PCF Castel/Moissac/Pays de serres sur la question de la transformation de « Pôle emploi en France Travail et ses enjeux » le samedi 3 février à 10h00 , Espace Métais à Castelsarrasin.


La CGT chômeurs a passé au crible près de 1 200 offres mises en ligne par l’ex-Pôle emploi. Verdict : 61,1 % d’entre elles seraient illégales, selon le syndicat qui réclame un véritable contrôle des annonces.

Depuis le 1er janvier 2024, Pôle emploi s’appelle désormais France Travail.
AFP / PHILIPPE LOPEZ

Les chiffres, cette année encore, sont accablants. Depuis 2016, la CGT chômeurs épluche les offres mises en ligne par Pôle emploi, pour s’assurer de leur conformité. La dernière enquête, publiée ce jeudi, montre que 61,1 % de ces dernières seraient illégales.

« C’est un problème politique, assure Pierre Garnodier, secrétaire général du syndicat. Le gouvernement s’appuie sur le nombre soi-disant élevé d’offres proposées pour justifier la pression mise sur les privés d’emploi qui ne trouvent pas de travail. Mais, ce que nous montrons, c’est que la majorité de ces offres sont illégales. »

Les équipes du syndicat ont passé près de 1 200 annonces au tamis d’une grille d’analyse comprenant plus d’une dizaine de critères : existence d’un lien Internet valable renvoyant à l’offre d’emploi, mentions discriminatoires, annonces conformes à la réalité, mentions susceptibles d’induire le demandeur en erreur, etc. Continuer la lecture de Le scandale des offres bidons : 61 % des offres d’emploi de France Travail seraient illégales

TEMS à la rencontre des Moissagais-ses

NDLR de MAC: Heureux de retrouver TEMS et ses représentantes, Estelle et Marie ce matin sur le marché de Moissac qui présentaient sous forme d’un tout nouveau support papier, leurs vœux aux populations de Moissac. Une initiative qui devrait en appeler d’autres et qui conforte le besoin d’informer les citoyens-nes des réalités et des méfaits de ce quarteron du Rhaine qui a fait main-basse sur la  cité uvale autour d’un maire qui porte l’idéologie de son parti en étendard.

Heureux de voir et d’apprécier ces élus-es d’opposition qui maintiennent le cap avec courage et abnégations et de rendre compte du capital de sympathie qu’ils/elles génèrent à ,l’image des nombreux citoyens venus à leur rencontre pour prendre quelques tracts à distribuer, saluer les élus-es…

La fracture dans la ville est nette et perceptible sur chaque sujet abordé, sur chaque fait de société discuté… Il faudra du temps pour réparer les dégâts d’un Rhaine qui se veut tout puissant dans sa tour d’ivoire municipale et qui croit se partager demain le département avec le LR de Mme Barège.

Il y a du travail de conviction en perspective et un besoin de renouvellement de la classe politique locale pour redonner du sens à la démocratie dans cette belle ville. Même semé d’embûche, le chemin vaut la peine d’être emprunté. 2024 est une étape, il faut poursuivre la construction d’un meilleur avenir!


Ci dessous le contenu du tract distribué et possibilité de le télécharger pour le diffuser autour de soi

(Cliquez sur les textes pour télécharger)

Des prix pas des primes : les agriculteurs doivent vivre de leur travail (PCF)

Il est urgent de changer de politique pour défendre notre souveraineté alimentaire et protéger nos agriculteurs face à l’inflation et la concurrence déloyale des traités de libre échange.

C’est pourquoi nous soutenons les agriculteurs en colère. Le gouvernement doit les entendre et les respecter.

Pris en étau entre l’industrie agroalimentaire et la grande distribution, les travailleurs de la terre sont au bord de l’asphyxie. Les agriculteurs voient bien l’impuissance des lois EGALIM à modifier les rapports de force dans la construction des prix, en l’absence d’une intervention directe de la puissance publique, toujours refusée par le pouvoir alors qu’elle est défendue depuis très longtemps par les communistes. D’après l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM), l’agriculture ne reçoit que 10% de la valeur ajoutée agroalimentaire. Et comme si cela ne suffisait pas, la profession n’en peut plus de voir ses coûts de production flamber plus vite que n’augmente le prix payé au producteur. Par exemple, l’Institut de l’élevage indique que le prix du lait de vache a baissé de 15 à 20 €/ 1000 L sur le dernier trimestre 2023 alors que le prix des intrants s’est maintenu. Le prix du gazole non routier s’établit à des niveaux très hauts, ne passant guère en dessous des 1 100 €/1 000 litres depuis un an. Cette situation va s’aggraver si la suppression de la détaxe – à laquelle se sont opposés les parlementaires communistes mais imposé par le gouvernement via le 49-3– voit le jour. Nous demandons le maintien de la détaxe sur le gazole non routier.

Dans une situation où les prix ne couvrent pas les coûts de production, il est impossible de vivre de son travail et d’engager les investissements que nécessitent l’urgente transformation agroécologique. En effet, la réintroduction de l’élevage dans les régions de grandes cultures, l’allongement des rotations ou encore la plantation de haies demandent de se projeter sur le temps long. Comment y parvenir quand on a aucune visibilité sur le prix de vente, livré au bon vouloir des forces d’argent ? Il est urgent de donner un horizon aux producteurs et de leur assurer un revenu décent. A quoi bon se lever le matin si ce n’est pas le travail qui fait le revenu mais les subventions publiques ?

Avec Léon Deffontaines, tête de liste aux élections européennes et André Chassaigne, député, nous demandons une toute autre répartition des fonds européens, avec des critères visant à reconstruire notre souveraineté alimentaire avec l’objectif de retrouver en France 500 000 agriculteurs et agricultrices d’ici 2030, correctement rémunérés, tout en accompagnant les transformations agroécologiques des pratiques agricoles.

Mettons cet argent public au profit d’une ambitieuse politique d’intervention publique sur les prix et les volumes. Il faut que le travail paye, et cela demande d’extraire la formation des prix des mécanismes de marché et de filières qui étranglent le producteur. C’est à l’État, avec les professionnels, d’instaurer des prix rémunérateurs, des filets de sécurité publics, des mesures de régulation des marchés et d’agir sur la façon dont se répartit la valeur ajoutée. Ainsi, le juste prix n’est pas qu’une émission télévisée, c’est aussi un combat de société visant à reprendre la main sur notre souveraineté alimentaire aujourd’hui déléguée aux marchés et à un quatuor de centrales d’achat.

Nous préférons la coopération internationale aux funestes traités de libre-échange dont le seul but est de mettre en concurrence les agricultures mondiales. Nous proposons de mettre en place des conférences permanentes territoriales, associant des représentants de la profession agricole, des industriels, des distributeurs, mais aussi les pouvoirs publics et de la société civile. Ces conférences auraient pour but de déterminer un prix d’objectif, soit un prix d’achat des produits agricoles couvrant les coûts de production et rémunérant dignement l’agriculteur. Pour les communistes, les modalités de répartition de la valeur ajoutée agroalimentaire doivent être renversées en vue d’accroître le prix payé au producteur plutôt que de conforter les profits des industriels et distributeurs.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

Paris, le 20 janvier 2024

Augmentation de l’électricité : « Un coup de poignard aux Français »

Avec le retour annoncé d’une taxe sur l’électricité, les consommateurs se préparent à une hausse de leur facture qui pourrait atteindre 10 %. Une situation qui fait bondir les oppositions de gauche, qui préparent la riposte.

En deux ans, l’électricité a bondi de pratiquement 40 %.

 

Ce n’était qu’un court répit. Alors que la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité était quasiment suspendue depuis deux ans, fixée dans le cadre du bouclier tarifaire à 0,001 euros par Kilowattheure (kWh), la voici prête à faire son retour au 1er février 2024. C’est ce qu’a prévu Bercy dans le cadre du budget 2024, adopté le 21 décembre dernier à la suite d’un énième 49.3 du gouvernement.

Dans le détail, l’article 92 de la loi de finances permettra au gouvernement de rehausser le niveau de l’accise sur l’électricité, dans la limite d’une augmentation du prix total du kilowattheure de 10 %. Avec pour conséquence une augmentation significative des factures des consommateurs… Continuer la lecture de Augmentation de l’électricité : « Un coup de poignard aux Français »

Fabien Roussel : « Que toute la nation républicaine se lève »

« Soucieux de rassemblement et de solidarité, plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au Président de la République de ne pas promulguer cette loi. » Suite à l’appel de 201 personnalités à manifester le 21 janvier contre la loi immigration, retrouvez chaque jour des voix qui s’unissent à l’initiative.

Fabien Roussel sera à la manifestation contre la loi Darmanin, le 21 janvier 2024.
© AFP / EMMANUEL DUNAND

« J’appelle nos concitoyens et concitoyennes à investir massivement les marches, les rassemblements, les défilés du 21 janvier pour faire résonner dans nos rues les valeurs républicaines – la liberté, l’égalité, la fraternité – contre la loi dit asile immigration.

À l’heure où Emmanuel Macron et son gouvernement veulent nous diviser, nous devons, au contraire, nous unir largement et ne pas laisser s’installer, se développer le venin de la division.

Aussi, à la veille de ces marches, je veux partager deux convictions.

La première, c’est qu’avec le vote de cette loi dit asile-immigration, une digue a lâché.

Ce texte consacre les thèses les plus dangereuses et nauséabondes de l’extrême droite.

La remise en cause du droit du sol, les nombreuses mesures s’inspirant de la « préférence nationale », chère au Rassemblement national, non seulement stigmatisent et discriminent, mais visent à changer la conception même de notre nation. Continuer la lecture de Fabien Roussel : « Que toute la nation républicaine se lève »

Au chevet de l’école publique: Léon Deffontaines

Le candidat communiste aux élections européennes a reçu une vingtaine de professeurs et de syndicalistes de l’éducation nationale au siège du PCF, le 17 janvier.

Rencontre entre une délégation d’enseignants et Fabien Roussel secrétaire général du PCF, Léon Deffontaines tête de liste communiste aux élections européennes et Sigrid Gérardin ancienne responsable syndicale éducation et colistière.
©Samir Maouche pour l’Humanité

Léon Deffontaines a voulu saisir la balle au bond. « Avec l’affaire Oudéa-Castéra, le débat se focalise en ce moment sur l’école publique », explique la tête de liste du PCF aux élections européennes, qui a organisé une rencontre place du Colonel-Fabien, ce 17 janvier, avec des professeurs et des syndicalistes de l’éducation nationale. Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, et la colistière de Léon Deffontaines, Sigrid Gérardin, également professeure dans l’enseignement professionnel et syndicaliste Snuep-FSU, ont participé à cette discussion révélant le malaise dans l’éducation nationale. Continuer la lecture de Au chevet de l’école publique: Léon Deffontaines

Natalité : Emmanuel Macron s’en prend aux corps des femmes

En faisant de l’utérus des femmes un outil au service du redressement de la France, Emmanuel Macron s’est attiré les louanges de l’extrême droite et les foudres des féministes et des progressistes.

Emmanuel Macron s’est contenté d’évoquer la création d’un « congé de naissance » pour remplacer le congé parental actuel et qui durerait six mois pour chaque parent. © Eliot Blondet / ABACAPRESS.COM

Imaginez une société totalitaire où la natalité serait au plus bas et où certaines femmes ne seraient utilisées que pour une chose : la reproduction. Mardi 16 janvier, alors qu’Emmanuel Macron donnait l’orientation on ne peut plus conservatrice de la suite de son quinquennat, beaucoup ont fait le rapprochement entre le roman de Margaret Atwood, « La Servante écarlate », adapté dans une série au gros succès d’audience, et le « réarmement démographique » brandi par le Président de la République face à la baisse de la natalité. Continuer la lecture de Natalité : Emmanuel Macron s’en prend aux corps des femmes

Profits, export et grandes cultures : les vraies raisons des mégabassines (Dossier)

Liens étroits avec les exploitations céréalières, export à l’international via le port de La Rochelle… Des documents exclusifs sur les mégabassines des Deux-Sèvres montrent que celles-ci ne défendent en rien une agriculture locale.

• Cette enquête a été réalisée en collaboration avec le média Off Investigation. Elle est diffusée en partenariat avec l’émission La Terre au carré, de Mathieu Vidard, sur France Inter.

© Off Investigation / France Inter

La mégabassine de Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres) se dresse sur la plaine poitevine comme un château fort en place de château d’eau. Au-dessus des 2 mètres de talus, une première rangée de grillages surmontés de fils barbelés, un fossé puis une seconde clôture au sommet coupant dont les angles sont coiffés de caméras balayant la D101 qui relie Val-du-Mignon à la nationale. Une surveillance qui ne laisse rien passer : lors de notre visite le 27 novembre dernier, une camionnette de gendarmerie a rejoint notre stationnement devant le portail moins de cinq minutes après notre arrivée pour contrôler notre identité. Continuer la lecture de Profits, export et grandes cultures : les vraies raisons des mégabassines (Dossier)

Huées pour Amélie Oudéa-Castéra à l’école Littré, le collège Stanislas pointé dans un rapport

La colère allumée dans l’éducation nationale par la ministre ne tarit pas. Tandis que les appels à sa démission se multiplient, à travers le collège-lycée Stanislas, c’est aussi la place et les financements accordés au privé sous contrat qui se voient mis en cause. La révélation du rapport d’inspection sur l’établissement s’ajoute à la polémique. Peu de chance que les déclarations d’Emmanuel Macron, plaidant mardi 16 janvier « l’indulgence » pour sa ministre, éteignent l’incendie.

La ministre de l’Éducation et des sports, Amélie Oudéa-Castéra, à son arrivée à l’école Littré (Paris), ce mardi.
© THOMAS SAMSON / AFP

Entrée et sortie sous les huées des syndicats et des parents d’élèves, Amélie Oudéa-Castéra pouvait-elle s’attendre à un autre accueil, ce 16 janvier, lors de sa visite théâtrale à l’école élémentaire Littré, dans le 6e arrondissement de Paris ? Quatre jours après la déflagration causée par ses propos mettant en cause cet établissement, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale devait éteindre l’incendie à tout prix. Emmanuel Macron lui a prêté son concours, lors de sa conférence de presse mardi soir, en plaidant « l’indulgence ». « La ministre a fait un choix pour ses enfants. Ce sont des choix personnels, il faut les respecter. (…) Je pense que tous nos compatriotes iront dans ce sens, ça fait partie de la vie intime familiale », a argué le chef de l’État. Continuer la lecture de Huées pour Amélie Oudéa-Castéra à l’école Littré, le collège Stanislas pointé dans un rapport

Pétition: Le droit à la sécurité des femmes (PCF)

Le PCF était présent dans les rassemblements de ce jeudi 11 janvier devant les préfectures et les palais de justice contre toutes les formes de violences sexistes et sexuelles

Les propos d’Emmanuel Macron sur Gérard Depardieu ont choqué au-delà de nos frontières. Son mépris est à l’image de son inaction envers sa prétendue « grande cause du quinquennat » qui n’a jamais été assortie de moyens.

pétition en ligne

Un État qui ne fait pas son travail et ne protège pas la moitié de la population, une absence totale de volonté politique, une indifférence affichée du chef de l’État : voilà comment se construit une impunité qui se manifeste au travers d’une justice défaillante. Continuer la lecture de Pétition: Le droit à la sécurité des femmes (PCF)