L’impossibilité de se comprendre et le rôle des communistes par Danielle Bleitrach (video de FABIEN ROUSSEL)

 

j’ai écris ce texte avant l’annonce du déclenchement militaire en Ukraine, mais en fait les événements lui donnent son relief, voici des mois que je sais ce qui est en train de s’enclancher, tant les Russes semblent convaincus de l’imminence de la guerre, de l’attaque occidentale. Nous publions des textes pour alerter… Mais les Français paraissent ailleurs. j’écrivais ceci et combien j’espérais des communistes; je viens d’écouter FABIEN ROUSSEL dans les quatre vérités, je publie son intervention et je ne regrette pas d’avoir comme je l’écrivais hier soit placé ma confiance en lui. Son combat pour la paix est le mien….

Jamais je n’aurai été aussi pessimiste et cela ne fait que grandir depuis des mois, je me débats, tente de tout quitter puisque je n’y peux rien. Pourquoi ? Parce que j’ai l’impression que personne n’entend le cri des Russes. Comment vous expliquer,? sinon en vous disant quelques réactions par exemple au texte de Ziouganov, qui est non seulement un communiste russe mais, qui à la tête du KPRF, semble lui-même un des rares capable de parler encore un langage entendu de tous. J’ai publié la traduction de Marianne sur un site intitulé “les francophones de Moscou” voici une réaction qui dit tout :

Toute l’incompréhension résumée dans cette prise de position du parti communiste russe. Le logiciel de fonctionnement est si éloigné que les 2 camps ne peuvent pas se comprendre.” Continuer la lecture de L’impossibilité de se comprendre et le rôle des communistes par Danielle Bleitrach (video de FABIEN ROUSSEL)

A quoi sert une campagne présidentielle, suivez Edwy Plenel par D. Bleitracht

NDLR de MAC: à méditer!

A propos d’une saloperie contre ROUSSEL et dans le même temps une déclaration imbécile du secteur international, ces quelques mises en garde. D’abord que cherche mediapart, qui est EDWY PLENEL ?

Les élections présidentielles décuplent le pouvoir de nuisance de certains individus appartenant à un marigot mais ils sont rarement seuls pour agi … Mais pourquoi et pour qui roule-t-il en prétendant créer un halo trouble autour de Fabien Roussel ? Soyons direct, selon nous, cela fait partie de manœuvres de Mélenchon et du “vote utile”, cela n’est pas étranger aux parrainages que sous couvert de démocratie la droite et le centre donnent à certains pour être assurés que l’échiquier politique restera dans certaines limites. En ce sens, les ententes MELENCHON-PLENEL pour attaquer le candidat communiste ne sont que la pointe de l’iceberg: le contexte est celui d’une recomposition de l’échiquier politique français autant que des forces géopolitiques. Continuer la lecture de A quoi sert une campagne présidentielle, suivez Edwy Plenel par D. Bleitracht

Le mouvement ouvrier canadien uni contre l’insurrection réactionnaire des camionneurs

 

Le mouvement ouvrier canadien uni contre l’insurrection réactionnaire des camionneurs

Un résident participant à une contre-manifestation donne le pouce à un camion circulant dans un convoi en route vers la Colline du Parlement, au 17e jour d’une manifestation contre les mesures liées à la COVID-19 à Ottawa, au Canada, le dimanche 13 février 2022. | Justin Tang / La Presse canadienne via AP

WINNIPEG (Manitoba) — Les Canadiens en ont de plus en plus assez des manifestations réactionnaires des gros camionneurs de plates-formes qui bloquent les routes commerciales entre les États-Unis et le Canada et ferment les rues principales de plusieurs villes. Les usines ferment des deux côtés de la frontière, laissant des dizaines de milliers de travailleurs sans emploi.

À l’heure actuelle, il est clair que le gouvernement libéral minoritaire de Justin Trudeau traite les insurrectionnistes avec des moufles très douces et permet aux dirigeants d’extrême droite d’enfreindre la loi et de travailler pour renverser les élections de l’automne dernier.

Jusqu’à présent, la réponse est très différente de la façon dont les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada déploient des forces contre les manifestants des droits des Autochtones et les travailleurs en grève, qui ont été confrontés à divers moments à des arrestations massives, des tireurs d’élite, des mines terrestres, des gaz lacrymogènes et des tronçonneuses. Pourtant, alors que les protestations des camionneurs continuent de s’éterniser, les gouvernements n’utilisent envers aux que les traitements les plus doux. Continuer la lecture de Le mouvement ouvrier canadien uni contre l’insurrection réactionnaire des camionneurs

Des colleuses sur le banc des accusées

Justice Ce lundi s’ouvre le procès de quatre militantes féministes violemment interpellées le soir du 14 juillet 2020, à Nantes, à proximité d’un de leurs collages. Pour avoir réagi, elles risquent deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Manifestation organisée à Nantes, le 8 septembre 2020. Estelle Ruiz/Hans Lucas

Manifestation organisée à Nantes, le 8 septembre 2020. Estelle Ruiz/Hans Lucas

Elles sont quatre. Quatre membres du collectif des Colleuses de Nantes, engagées contre les féminicides et les violences faites aux femmes. Ce lundi, s’ouvre leur procès au tribunal judiciaire de Nantes (Loire-Atlantique).

Toutes sont passibles de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende pour « avoir, sans arme et en réunion, opposé une résistance violente ». Mais l’une d’elles est également poursuivie pour « avoir volontairement­ commis des violences sur personne dépositaire de l’autorité publique n’ayant pas entraîné d’incapacité­ de travail (ITT) ». Pour cela, elle encourt trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Des griefs qu’elles rejettent en bloc. « On attend d’être relaxées. Toutes. On n’est pas coupables », répète Anelya, 25 ans. Continuer la lecture de Des colleuses sur le banc des accusées

M. Lopez, le Zemmourien!

Nous l’avons déjà dit sur ce site, M. Lopez, ci-devant maire de Moissac n’en a cure des promesses électorales et des affirmations péremptoires sur les réseaux sociaux, tantôt Dr Jeckill sur FaceBook et Mr Hyde sur Tweeter.  La succession des évènements de cette semaine nous conforte dans notre analyse du glissement vers « Z » du premier édile de la Ville des Justes.

Il a beau s’en défendre à force d’interviews dans la presse, les médias plus que jamais complaisants envers lui, les faits sont têtus: Un dir’com responsable de « reconquête en 82 », un directeur de cabinet (ancien conseiller régional) qui vient de basculer aussi et cerise sur le gâteau l’adjointe à …. la culture qui prend parti pour le négationniste pétainiste.

Pôvre maire qui doit se sentir esseulé dans sa tour d’ivoire et qui n’attend qu’une occasion pour déclarer sa flamme à « Z » quand le conseil constitutionnel attend de valider son parrainage pour? Continuer la lecture de M. Lopez, le Zemmourien!

Magyd Cherfi au soutien de Fabien Roussel : pour l’ex-chanteur de Zebda, « les communistes ont toujours eu une place à part »

Magyd Cherfi revendique son appartenance à « la grande famille de la gauche » même s’il ne croit pas à son rassemblement.
Magyd Cherfi revendique son appartenance à « la grande famille de la gauche » même s’il ne croit pas à son rassemblement. DDM – DDM-MICHEL VIALA

Artiste engagé, l’ancien chanteur du groupe toulousain Zebda a décidé de soutenir la candidature du communiste Fabien Roussel à l’élection présidentielle. Il nous dit pourquoi le PCF a toujours eu une place à part dans sa vie.

Pourquoi choisir de soutenir le candidat communiste à la présidentielle ?

Parce que les communistes sont des gens qui ont accompagné toute ma vie. Celle de mes parents d’abord dans la cité où ils vivaient. Les militants du PC étaient là pour le soutien scolaire ou pour nous proposer des loisirs lors de nos vacances d’été. Ils étaient aussi au quotidien un soutien moral pour mes parents. Puis, plus tard, avec Zebda, je ne vous dis pas le nombre de municipalités communistes, de festivals, d’associations qui nous ont permis de traverser la période la plus rude de notre épopée, en nous engageant toujours et en nous permettant de monter sur scène.

Avec les Motivé-e-s puis votre compagnonnage avec le PS, votre engagement était, disons, plus libertaire…

C’est vrai, mais je considère ces deux partis, socialiste et communiste, comme idéologiquement frères ou plutôt cousins. Il me plaît de croire qu’ils font partie de la famille de gauche, surtout localement où ils ont souvent avancé main dans la main. Comme ce fut le cas lors des élections municipales de 2001, à Toulouse, où les Motivé-e-s avaient fait liste commune avec eux au second tour, derrière François Simon, pour faire barrage à Philippe Douste-Blazy. On avait échoué de peu.

Mais vous gardez une dent contre le Parti socialiste…

Oui, ce qui m’a brisé avec le PS, et qui fut rédhibitoire, c’est la proposition de François Hollande, alors président de la République à propos de la déchéance de la nationalité, au moment des attentats terroristes. Déchéance qui s’adressait, sans le dire, aux Arabes et aux Noirs. C’était de la démagogie mortifère.

« Ce qui m’a brisé avec le PS, c’est la proposition de la déchéance de la nationalité, qui visait les Arabes et les noirs »

Que dites-vous à ceux qui vous reprochent de louvoyer politiquement, non pas de tomber, mais de changer la chemise ?

Donnez-moi leur nom que je ris un peu ! Trêve de plaisanterie, je me considère, avant toute chose, comme un compagnon de la gauche et je suis sensible à toutes les sensibilités progressistes, qui vont même jusqu’à l’ancienne Ligue communiste révolutionnaire (LCR), aujourd’hui nouveau parti anticapitaliste (NPA). Mais je n’ai jamais été encarté. Je me considère simplement comme un compagnon de route et non comme un militant, ce que je n’ai jamais été non plus.

Le PC c’est le nucléaire et le steack- frites, le côté franchouillard populiste ne vous dérange-t-il pas ?

Mais j’ai moi-même un côté franchouillard et populiste, comme j’ai aussi une sensibilité libertaire, je suis cette complexité-là !… J’aurais tout aussi bien pu soutenir La France insoumise (LFI), mais encore une fois je considère les socialistes, les communistes et les insoumis comme des mouvements frères qui ont plus de choses en commun que de différence.

En revanche, j‘ai toujours été gêné que l’écologie ne prenne pas assez en compte les classes populaires et je suis plus sensible à la misère sociale qu’aux progrès écologiques même si bien sûr l’urgence a sauvé la planète est plus palpable que jamais, je suis comme out un chacun tiraillé, mais il me semble qu’on en demande trop aux déclassés. Sur le nucléaire, je n’ai bien sûr pas d’expertise, mais l’idée qu’il faille en sortir par paliers ne me choque pas. Encore une fois je pense à la facture d’électricité insurmontable des plus fragiles.

La candidature de Fabien Roussel a peu de chance de décoller, pensez-vous qu’il est encore temps de réunir toutes les composantes de gauche ?

C’est bien mon idéal, un rassemblement de toutes les gauches, c’est une autre façon pour moi de vous répondre que j’appartiens à la grande famille progressiste, mais je sais malheureusement que ce ne sera pas le cas…

Recueilli par Gilles-R. Souillés

Zemmour/Le Pen : « Il n’y a pas de place pour deux partis à l’extrême droite », analyse l’historien Nicolas Lebourg + Lopez en difficulté

NDLR de MAC: avant de laisser la parole à l’historien, petit retour sur le drame vécu par le sieur Lopez en sa bonne ville de Moissac. Comme en atteste son compte tweeter, il est en train de se faire « lyncher » par ses amis Lepénistes qui lui reprochent l’ambiguïté de ses propos sur Zemmour. Nous connaissons le cynisme de M. Lopez qui côté face sur son compte Facebook est propre sur lui pendant que sur son compte tweeter, depuis  longtemps, il étale son antisémitisme soralien et sa haine des migrations. L’heure des comptes semble arrivée et la présence de son directeur de communication « Zemmourien » à ses côtés sans qu’il ne le rappelle à l’ordre Lepéniste fait tache jusque dans les rangs de la majorité municipale de Moissac. L’extrême droitisation de Lopez n’est pas un long fleuve tranquille….

Faisons fi de leurs querelles et construisons ensemble les #joursheureux avec #roussel2022

 

 


Marine Le Pen à Reims et Éric Zemmour à Lille ce samedi : jamais sous la Ve République, deux candidats d’extrême droite n’auront tenu un meeting le même jour, tout en étant crédité chacun entre 14 % et 18 % des voix par les sondages. Mais si la lutte fait rage, les deux camps nationalistes ne sont pas irréconciliables, comme l’explique l’historien de l’extrême droite Nicolas Lebourg.

Éric Zemmour et Marine Le Pen.

Éric Zemmour et Marine Le Pen.
Photos Joël Saget et Christophe Archambault/AFP.

En quoi la situation actuelle est-elle inédite à l’extrême droite ?

Nicolas Lebourg, historien au Cepel à l’université de MontpellierNicolas Lebourg

historien au Cepel à l’université de Montpellier

Ce qui est inédit, c’est d’avoir deux candidats d’extrême droite visant le second tour. Pour la première élection présidentielle au suffrage universel direct, en 1965, Jean-Marie Le Pen s’était investi en amont pour que sa famille politique ait un candidat unique. Ce dernier, Tixier-Vignancour, mena campagne en cherchant à rassembler le centre droit et l’extrême droite contre de Gaulle. Cette union des droites fut un échec et 60 % des électeurs d’extrême droite votèrent pour de Gaulle au premier tour pour faire barrage au communisme. En 2002, la candidature de Bruno Mégret visait à prendre date pour la succession de Jean-Marie Le Pen, il était donné à moins de 2 %. Mais aujourd’hui, il y a deux candidats d’extrême droite qui s’assument et se partagent un tiers des intentions de vote.

Quelles différences de stratégie et de discours peut-on observer chez Marine Le Pen et Eric Zemmour ?

Les deux ont d’abord ciblé les secteurs traditionnellement difficiles pour Marine Le Pen, tels que les retraités ou les cadres et les professions intellectuelles. En 2017, ils avaient préféré François Fillon en considérant que le programme économique et européen de Marine Le Pen était inquiétant. Résultat, les deux ont mis beaucoup d’eau dans leur vin europhobe. La candidate RN conserve néanmoins une dimension à la fois plus populaire et colbertiste et est plus opposée à la société multiculturelle quand Éric Zemmour s’affiche contre la société multiethnique.

Plusieurs élus et cadres du RN ont annoncé leur volonté de rejoindre Éric Zemmour. Ces défections augurent-elles d’une recomposition ?

Durant des mois, le storytelling d’Éric Zemmour était sur sa possible candidature, pas sur le fait qu’il fonde un parti. Le niveau de l’extrême droite aux européennes et à la présidentielle ne peut faire oublier que le RN n’a des élus que dans 0,8 % des communes et qu’une pincée de députés : il n’y a pas de place pour deux partis. Le management de Marine Le Pen a nourri les départs : dans le livre qu’il a publié cet automne pour la soutenir, Robert Ménard se désolait du clanisme et de la brutalité humaine de sa candidate. Manque de débouchés et conflits interpersonnels : vous avez les ingrédients pour une lutte des places.

De nombreuses voix à l’extrême droite plaident pour un rapprochement des deux candidats, à l’instar de Marion Maréchal, qui dit ne pas vouloir choisir. Ce danger est-il réel ?

Jusqu’à la scission de Bruno Mégret, le FN était managé sur la règle du « compromis nationaliste ». Le principe étant que toutes les tendances ont leur place : nationaux-catholiques ou néopaïens, libéraux et dirigistes, partisans d’un nationalisme basé sur l’ethnie ou sur la nation, etc. Après la scission, le FN puis le RN ont abandonné le compromis nationaliste pour la soumission à la présidence. Aujourd’hui, le compromis nationaliste est autour d’Éric Zemmour mais avec deux points doctrinaux clivants : un nationalisme ethniciste, un État illibéral refusant les limites des contre-pouvoirs. Ça complique sévèrement le rapprochement entre les deux partis car ce sont deux vraies lignes de démarcation idéologique et stratégique. Mais celui qui ira au second tour de la présidentielle, si l’un d’eux y va, aura forcément le soutien de l’autre.

Pris en flag, Cyril Hanouna nie en bloc

AFP ; Joël Saget / AFP

AFP ; Joël Saget / AFP

Pour Cyril Hanouna et sa bande, ce n’est pas un sujet. Tellement pas un sujet qu’ils lui ont consacré une longue séquence, dans Touche pas à mon poste, pour y répondre. Le 1er février, l’Humanité a publié un entretien de la chercheuse au CNRS Claire Sécail, qui établit, sur la base d’études quantitatives, que le temps d’antenne politique de TPMP est consacré à 53 % à l’extrême droite et, pour près de 45 %, rien qu’à Éric Zemmour.

« Zemmour, on ne va pas se mentir, c’est toujours un carton d’audience »

L’égotique animateur n’a pas apprécié, qualifiant en plateau Claire Sécail de « militante politisée » qui entacherait la réputation de l’honorable CNRS pour « faire du buzz ». Rien que ça… Et même plus, car les médias qui ont relayé ces recherches – basées sur des faits quantifiables et objectivables, rappelons-le, contrairement aux débats bistrotiers de TPMP – ont eux aussi été accusés de vouloir booster leurs ventes sur le dos du pauvre protégé de Vincent Bolloré. Continuer la lecture de Pris en flag, Cyril Hanouna nie en bloc

Cyril Hanouna, le bouffon au service de l’extrême droite + « rejoindre le comité des jours heureux »

Qu’on le veuille ou non, la présidentielle passe aussi par les plateaux de l’animateur star de C8. Claire Sécail étudie les contenus politiques de Touche pas à mon poste depuis la rentrée. Verdict : l’extrême droite y est comme à la maison.

53% du temps d'antenne politique de l'émission est consacré à l'extrême droite. © Philippe Mazzoni/C8

53% du temps d’antenne politique de l’émission est consacré à l’extrême droite. © Philippe Mazzoni/C8
© C8/Philippe Mazzoni

De son propre aveu, il s’est « fait manœuvrer ». Jean-Luc Mélenchon et ses équipes ont en travers de la gorge le passage du candidat FI chez Cyril Hanouna dans Face à Baba, le 27 janvier. Ils crient au traquenard, à cause entre autres d’un face-à-face avec Éric Zemmour taillé pour le polémiste, qui a duré une heure dix au lieu des vingt minutes prévues.

Surprenant, sur la chaîne de Vincent Bolloré ? Pas vraiment, répond Claire Sécail. La chercheuse au CNRS scrute et répertorie les contenus des émissions de Cyril Hanouna depuis le mois d’août, et notamment le temps d’antenne consacré aux questions politiques (17 % en moyenne).

Icon VideoA voir Notre série de décryptage vidéo « Zemmour contre l’histoire » :

  • Episode 1 avec l’historienne Mathilde Larrère.
  • Episode 2 avec l’historien Nicolas Offenstadt.  

Avec environ 1,5 million de téléspectateurs quotidiens, Touche pas à mon poste (TPMP) a bien grandi depuis sa création en 2010, où il occupait une obscure case horaire sur France 4. Douze ans plus tard, TPMP est devenu un espace fréquenté de la bataille culturelle, qui se décline avec les autres shows de Cyril Hanouna : l’hebdo Balance ton post et le plus événementiel Face à Baba. Continuer la lecture de Cyril Hanouna, le bouffon au service de l’extrême droite + « rejoindre le comité des jours heureux »

Selon un sondage FSU, les enseignants sont les grands déçus du quinquennat in Caf. Péda.

On savait, grâce au Baromètre Unsa, que les enseignants n’adhèrent pas du tout aux réformes Blanquer. Un sondage Ipsos, réalisé début janvier et publié par la Fsu le 31 janvier montre les  ratés du quinquennat pour les fonctionnaires et particulièrement pour les enseignants. Sans surprise, la principale déception concerne le pouvoir d’achat. Huit enseignants sur dix s’en plaignent alors que les autres fonctionnaires (tous corps) sont nettement moins nombreux à estimer que leur pouvoir d’achat s’est détérioré. C’est aussi pour leur salaire que les enseignants sont prêts à suivre les syndicats. Et ce n’est pas leur seule singularité.

Trop de travail, pas assez de salaire

Révélé à l’occasion du congrès national de la Fsu, le sondage porte sur 1568 fonctionnaires interrogés dans la première quinzaine de janvier. Interrogés sur ce qui s’est amélioré ou détérioré durant les 5 dernières années, 56% des fonctionnaires citent leur pouvoir d’achat et 65% leur charge de travail. Pour les enseignants on monte à 80% dans les deux cas. Continuer la lecture de Selon un sondage FSU, les enseignants sont les grands déçus du quinquennat in Caf. Péda.