Enquête sur Alan, la « licorne » couvée par la Macronie pour dynamiter le modèle mutualiste français

Plus chère, moins-disante, cette mutuelle rafle pourtant les contrats de complémentaire santé dans les ministères ou à l’Assemblée. En voulant « disrupter » ce marché, elle rencontre la volonté du pouvoir de torpiller le modèle mutualiste français.

 

Alan, l’assureur qui monte, qui monte… mais poussé par qui ? C’est la question que se posent nombre d’observateurs du monde mutualiste depuis que la start-up française, chouchoutée par Emmanuel Macron, a raflé il y a quelques semaines la complémentaire santé du personnel du ministère des Finances, soit 130 000 agents, et même 300 000 adhérents, si l’on y ajoute retraités et ayants droit.

Après Matignon, l’Assemblée nationale et le ministère de la Transition écologique, l’assureur privé réalise là un nouveau coup de maître, en détrônant au passage des acteurs mutualistes comme la MGEN ou la MGEFI, mutuelle historique de Bercy. Continuer la lecture de Enquête sur Alan, la « licorne » couvée par la Macronie pour dynamiter le modèle mutualiste français

Loi Duplomb : le point de vue de la commission écologie du PCF

Communiqué du groupe de travail « Pollution-Santé-Environnement » de la commission Ecologie du PCF.

Comme les syndicats agricoles Confédération paysanne et MODEF, la commission écologie du PCF dénonce le caractère mortifère pour l’agriculture, l’environnement et la santé publique, de la proposition de loi du sénateur LR Laurent Duplomb. Votée en juillet 2025 par le Parlement et visée par une pétition pour son abrogation ayant déjà recueillie 1 million de signatures, cette proposition de loi affiche le but populiste de « Lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur » au prix de reculs environnementaux et sanitaires majeurs et d’une main mise sur les moyens de contrôle de l’État.

PETITION

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Faut-il interdire les réseaux sociaux avant 15 ans ?

En débat

La France souhaite restreindre l’accès des plus jeunes à ces plateformes numériques de partage de contenus. Des discussions ont lieu avec les principaux acteurs en vue d’un accord au niveau européen.

 

Face à la puissance des lobbies du numérique et en raison des effets nocifs des écrans, il faut oser l’interdiction du smartphone pour les moins de 15 ans.

Yves Marry, Délégué général de l’association Lève les yeux

Avec notre association de prévention contre la surexposition aux écrans, Lève les yeux, nous rencontrons chaque année des milliers d’enfants et de parents dépassés, fatigués, se définissant eux-mêmes comme « accrocs » à leurs écrans et appelant à l’aide. Aussi, avec d’autres associations réunies au sein du Collectif Attention, cela fait maintenant cinq ans que nous alertons les pouvoirs publics et formulons des propositions en réponse aux ravages causés par les réseaux sociaux, ainsi que par les jeux vidéo et autres usages numériques.

Aux nombreux troubles de santé physique comme la myopie, la baisse du sommeil ou la sédentarité, s’ajoutent les innombrables problèmes liés à l’usage d’Internet par des enfants non accompagnés, essentiellement sur smartphone : isolement, addiction, dépression, désinformation, décrochage scolaire, cyberharcèlement, pédocriminalité… Un joyeux cocktail auquel il faut ajouter, pour être exhaustif quant aux impacts des écrans sur la société, le coût écologique et humain de la technologie numérique (extraction de minerais dans des conditions scandaleuses, impact énergétique des data centers, etc.). Continuer la lecture de Faut-il interdire les réseaux sociaux avant 15 ans ?

L’inéligibilité de Brigitte Barèges en débat CFM radio

le Conseil constitutionnel a invalidé le mandat de députée de Brigitte Barèges.
Un an d’inéligibilité, démission d’office immédiate, et tout espoir d’une candidature aux municipales de 2026 qui s’évanouit pour une des figures historiques de la politique locale.

Invité(s) :

Thierry Deville, Adjoint à l’économie de la ville de Montauban, Pemier vice-président du Grand Montauban, Conseiller régional d’Occitanie (LR)
Rodolphe Portoles (PCF) Conseiller régional d’Occitanie Conseiller municipal Montauban Conseiller Communautaire Grand Montauban
Jean-Jacques Boyer, président du parti Renaissance en Tarn et Garonne
Alain Baute, Directeur général délégué du Groupe Midi Libre, Président de l’association « Nouveau Montauban ».

Présenté par Kader Youb,
CFM montauban

18 Juillet 2025

Suppression du 8 mai : ne capitulons pas ! (Pétition)

Après avoir, l’an passé, panthéonisé le résistant communiste arménien Missak Manouchian et sa femme Mélinée, le pouvoir macronien entend à présent supprimer le 8 mai, juste après avoir commémoré le 80e anniversaire de la capitulation nazie !

Le gouvernement s’en prend une fois encore à la vie des travailleuses et des travailleurs pour mieux choyer les grandes fortunes – gavées de cadeaux fiscaux depuis 2017 – et les grandes entreprises – qui marient « optimisation fiscale » et aides publiques à gogo (211 milliards sans critères).

Le Premier ministre veut supprimer deux jours fériés. Pour nous, c’est non !

PETITION

Mesurons que la suppression d’un jour férié rapporterait plus de 4 milliards – volés aux travailleurs·ses –, précisément ce dont l’État s’est privé en exonérant les plus riches par la suppression de l’impôt sur la fortune ! C’est vrai de la suppression du 8 mai comme du lundi de Pâques ou de tout autre jour férié.

Supprimer le 8 mai comme jour férié est une infamie doublée d’une folie.

Une infamie qui méprise la souffrance de toutes celles et de tous ceux qui éprouvèrent dans leur chair ce régime de terreur et le courage de toutes celles et de tous ceux qui se levèrent contre l’occupant nazi et ses alliés vichystes.

Une folie à l’heure où les périls bruns montent dans toute l’Europe et dans notre pays même.

Nous le disons avec gravité : en ce moment si sombre et si dangereux, organiser l’oubli national du fascisme et de ses crimes, c’est mettre en danger la République.

Hommes et femmes attaché·es à la liberté, à la démocratie et au respect de notre histoire nationale, refusons cette mesure antisociale et antirépublicaine.

PETITION

« Le dernier été de paix » : les puissances impérialistes se réarment pour la guerre mondiale

Il est vrai que l’extrême-droite qui n’a cessé de nourrir de sa volonté de revanche nos « démocraties » européennes est en train de tenter de faire renaître des fantômes. Même si l’on doit désormais se méfier des « fuites », il est évident qu’à force de jouer avec le feu et de tenter la fuite en avant devant leur propre équilibre instable ces excités et leurs maîtres avides risquent de nous mener à la grande IIIe. Partout ils accumulent les mises à feu… et il faut comme nous le montrons par ailleurs la rapidité d’intervention chinoise pour sinon les éteindre au moins les circonscrire. Même si je ne souscris pas à la proposition d’organisation de nos amis trotskistes, ils ont raison d’insister sur le rôle décisif des peuples refusant la guerre (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société).

Andre Damon
L’USS Mount Whitney navigue dans la mer Baltique, qui fait partie de la zone d’opérations de la 6e flotte, afin de promouvoir les intérêts des États-Unis, de leurs alliés et de leurs partenaires dans la région, le 6 juillet 2025 [Photo: Navy Petty Officer 2nd Class Mario Coto]

« C’est peut-être le dernier été de paix », a déclaré l’historien allemand de droite Sönke Neitzel lors d’une apparition télévisée en mars, qui fait actuellement l’objet de nombreux commentaires dans les médias allemands.

Neitzel n’a pas fait cette déclaration pour mettre en garde contre une catastrophe à éviter, mais pour plaider en faveur d’une accélération du réarmement allemand, en particulier en vue d’une guerre avec la Russie. Continuer la lecture de « Le dernier été de paix » : les puissances impérialistes se réarment pour la guerre mondiale

Budget d’austérité : face à ce braquage inédit de nos richesses, j’appelle le pays à résister et à se mobiliser ! (Fabien Roussel)

Publié le 15 juillet 2025

Le Premier Ministre vient d’annoncer une cure d’austérité historique – inédite depuis des décennies – décidée avec Emmanuel Macron. Cette politique vise à financer les profits des actionnaires des grands groupes et à nourrir la guerre par la militarisation.

D’un côté, c’est tout le pays qui doit se serrer la ceinture. Année blanche qui frappera d’abord les plus modestes avec des hausses d’impôts, moins de services, et des baisses de pensions et de prestations sociales, suppression de 3000 agents publics et non remplacement d’un fonctionnaire sur trois qui affaibliront nos services publics, 5 milliards de coupes dans la santé dont le doublement de la franchise sur les remboursements de médicaments et le moindre soutien aux patients souffrant d’ALD, suppression de 2 jours fériés, 5,3 milliards de coupes dans les dépenses des collectivités… c’est un programme de combat contre le monde du travail presenté par le Premier Ministre.

De l’autre, pour les actionnaires, le Premier Ministre avoue ne pas compter !

En effet, face au scandale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux multinationales sans critère qui pourraient être réduites : François Bayrou « ne comptabilise pas ». Et 6,7 milliards d’euros supplémentaires pour les industriels de l’armement en 2026 si la LPM est renforcée. Combien de temps encore ce pouvoir va-t-il s’aligner sur les exigences de Trump qui impose la hausse des dépenses militaires et sur les dogmes néolibéraux de la Commission européenne ?

La guerre aux salarié·es et aux retraité·es plutôt qu’aux profiteurs, la guerre aux chômeurs plutôt qu’au chômage, la guerre tout court, voilà le seul horizon de leur système capitaliste en faillite. Loin de renforcer la souveraineté de la France, cette politique la soumet au diktat des financiers !

Lorsqu’on y ajoute les projets de réformes de l’assurance chômage et du marché du travail et le scandaleux projet d’aide sociale unifiée qui a pour seul objectif de diminuer les prestations, ce n’est plus un budget mais une contre-révolution que propose François Bayrou qui vise à détruire les piliers de notre modèle social : les droits des salarié·es, les services publics de l’État et de nos collectivités locales et la sécurité sociale. En outre, en annonçant de nouvelles ordonnances prétendument « de simplification », le Premier Ministre veut à nouveau contourner le Parlement.

Ce plan gouvernemental aura un effet désastreux pour la France. Il mène la nation droit à la récession, à l’effondrement industriel, au creusement des inégalités en tout domaine !

L’avenir de la France se joue maintenant, dans notre capacité à résister à cette fuite en avant austéritaire et militariste, à un sursaut collectif pour prendre le pouvoir sur les grands choix qui engagent le pays.

Face à ce budget d’austérité Bayrou – Macron qui est un braquage inédit de nos richesses, j’appelle le pays à résister et à se mobiliser : refusons la guerre de tous contre tous, l’économie de guerre, les reculs sociaux, écologiques et démocratiques !

Construisons ensemble un pacte pour l’avenir de la France qui favorise le travail, s’attaque à la vie chère, défend les services publics, l’industrie et garantit une énergie moins chère, décarbonée, pour le climat et notre pouvoir d’achat.

L’heure est à prendre le pouvoir sur l’argent et sur les choix des entreprises et du pays pour augmenter les salaires et les pensions, baisser le prix de l’électricité, garantir tout de suite l’égalité professionnelle, l’emploi et la formation pour tous et pré-recruter des dizaines de milliers d’agents pour nos écoles, nos hôpitaux, nos trains, nos commissariats et nos tribunaux, développer l’industrie et l’agriculture pour répondre aux besoins, relever les défis énergétique, climatique et alimentaire, et agir pour la paix par la diplomatie et le respect du droit international, en Ukraine et à Gaza !

Paris, le 15 juillet 2025

Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF.


Lire aussi: Appel de Fabien Roussel : c’est juste mais comment on fait ?

Qui payera pour les milliards qui vont pleuvoir sur l’armée ? Les conséquences masquées du choix militariste de Macron

Depuis l’hôtel de Brienne, le chef de l’État a confirmé, dimanche, des hausses budgétaires militaires historiques qui atteindront les 64 milliards d’euros en 2027. Au prétexte de « résister en cas de conflit », le président français s’engouffre dans une dangereuse escalade aux conséquences funestes.

Lire surtout: Les illusions impérialistes françaises, la fin de la liberté, de la fraternité et de l’égalité autour du 14 juillet : mais pourquoi l’Indonésie ?

 

Sur l’avenue des Champs-Élysées, les militaires français défilent en ce lundi 14 Juillet. Infanterie, cavalerie, engins blindés, aviation, tout y passe durant deux heures. Au total, 7 000 femmes et hommes sont mobilisés pour mettre en valeur la « crédibilité opérationnelle », sous les yeux du président français. Depuis plusieurs semaines, Emmanuel Macron a endossé le costume de chef des armées. À quand le treillis pour celui qui s’imagine désormais en chef de guerre ? Continuer la lecture de Qui payera pour les milliards qui vont pleuvoir sur l’armée ? Les conséquences masquées du choix militariste de Macron

Discours aux armées d’Emmanuel Macron : refusons la fuite en avant belliciste !

Publié le 14 juillet 2025

Le président de la République s’est voulu martial dans son discours aux armées en appelant à une mobilisation de la nation face aux « menaces ». En réalité, toutes ses propositions entérinent la soumission de la politique de défense de la France aux diktats de Trump formalisés lors du sommet de l’OTAN de La Haye, ainsi qu’aux intérêts des actionnaires des industries d’armement. La France doit au contraire porter une voix indépendante pour la paix et la sécurité collective. Elle doit agir immédiatement pour une paix juste et durable en Ukraine et à Gaza.

Le PCF appelle nos concitoyens et concitoyennes à refuser les logiques de guerre qui pourraient entraîner la France vers une confrontation globale meurtrière. La défense de la France ne saurait se confondre avec la subordination à la stratégie belliciste des États-Unis. Elle doit être au service de la nation et placée sous son contrôle de la nation. Emmanuel Macron fait l’inverse. Un « pilier européen de l’OTAN » est une farce, l’OTAN n’étant que le bras armé des Etats-Unis. Le programme SAFE de l’Union Européenne dépend des marchés financiers et finance l’industrie d’armement extra-européenne. Le rapprochement nucléaire entre la France et le Royaume-Uni compromet la souveraineté de la France dès lors que la force nucléaire britannique dépend des Etats-Unis.

Le PCF réaffirme que :

– La résolution des conflits dans le monde passe d’abord par la recherche de solutions diplomatiques. Face aux menaces qui peuvent la viser, la France se doit de privilégier, en toute indépendance de l’OTAN et des Etats-Unis, les initiatives politiques et diplomatiques. Au lieu de démanteler le corps diplomatique français comme le fait Emmanuel Macron, il doit être renforcé. La France doit rompre avec le deux poids, deux mesures dans l’application du droit international. Elle sortir de l’OTAN, en commençant par quitter le commandement intégré de l’alliance.

– Il est urgent de cesser le démantèlement des industries stratégiques qu’Emmanuel Macron et ses prédécesseurs ont massivement privatisées et vendues à la découpe. Le PCF appelle à la reconstruction d’une base industrielle et technologique de défense sous contrôle de la nation, en articulation avec les besoins civils et militaires.

– Les questions d’orientation de la politique budgétaire et de défense doivent revenir au Parlement. Le césarisme macronien, doublé d’attaques contre le travail parlementaire, accélère la dérive du pouvoir exécutif en dehors de tout contrôle par le Parlement et par la nation.

– Les besoins capacitaires et budgétaires alloués aux armées doivent être concentrés sur les besoins stricts de la défense nationale autour d’un outil modernisé placé sous contrôle de la nation. Ils ne peuvent pas être utilisés comme prétexte pour mener une politique renforcée d’austérité de démantèlement des droits sociaux, des services publics et de reculs écologiques.

Paris, le 14 juillet 2025

Parti communiste français

Pinard, saucisson et Michel Sardou : comment Pierre-Édouard Stérin veut faire main basse sur les fêtes « traditionnelles »

Des centaines d’événements labellisés, des dizaines d’autres sous franchise, des banquets franchouillards au pinard-saucisson… Avec ses billes dans Studio 496 et le Canon français, le financier du plan Périclès visant à faire gagner les droites extrêmes entend souffler la naphtaline sur les émotions collectives.

 

Pierre-Édouard Stérin a, au moins, une qualité : il sait repérer les marchés porteurs, et c’est à ce flair – combiné à son exil fiscal en Belgique – que le propriétaire des coffrets-cadeaux Smartbox doit sa fortune. Mais quand le milliardaire articule ses investissements avec les objectifs idéologiques, politiques et électoraux décrits dans son plan Périclès, ce petit talent individuel tourne au grand danger public. Continuer la lecture de Pinard, saucisson et Michel Sardou : comment Pierre-Édouard Stérin veut faire main basse sur les fêtes « traditionnelles »