Si le Sénat se tait, en 2026 le peuple doit parler !
L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) se mobilise partout en France, autour de ce dimanche 2 novembre 2025, à l’occasion de la 18e Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité.
Une année 2025 marquée par des avancées… et de nouveaux blocages.
L’année 2025 a été marquée par une étape majeure : l’adoption en première lecture par l’Assemblée nationale de la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir et de la proposition de loi visant à garantir l’égal accès de tous à l’accompagnement et aux soins palliatifs.
Pourtant, malgré la demande des Français et des médecins, majoritairement favorables à une loi de liberté en fin de vie (74% des médecins la disent souhaitable – Ifop avril 2025 – et 92% la demandent – Ifop mai 2024), la navette parlementaire a été stoppée. Initialement prévu en octobre, l’examen des deux textes par le Sénat a été reporté (on parle aujourd’hui du 12 janvier 2026, sans certitude en raison du chaos politique), laissant sans solution les Français en situation d’impasse thérapeutique ainsi que tous ceux qui sont attachés à une loi de liberté en fin de vie.
Face à l’immobilisme, Jonathan Denis interpelle Emmanuel Macron.
Face au risque d’enlisement, Jonathan Denis, président de l’ADMD, rappelle la promesse faite par Emmanuel Macron le 13 mai 2025 d’un référendum (1er alinéa de l’article 11 de la Constitution) en cas de blocage. Il demande aujourd’hui au président de la République de tenir cet engagement et de consulter les Français si les débats devaient ne pas être confirmés à l’ordre du jour du Sénat au 31 décembre 2025.
La délégation pour le TARN-ET-GARONNE et ses plus de 300 adhérents se mobilise.
À MONTAUBAN, le 1er novembre de 10h30 à 12h30, Olivier FOURNET et Béatrice OUIN, délégué départemental et déléguée départementale adjointe pour le Tarn-et-Garonne seront sur le marché pour rappeler que depuis 45 ans, l’ADMD et les Français attendent une véritable loi du libre choix en fin de vie, pour échanger et faire signer notre pétition.
Très bon discours de Cécile Cukierman . Oui la souveraineté nationale n’est pas un slogan mais une pratique concrète et à partir de là, il faut aller jusqu’au bout analyser ce qu’impose l’UE, l’impérialisme… Le socialisme à la Française n’est pas de sacrifier nos intérêts français, ceux de la classe ouvrière, mais penser notre « modernité », refuser d’en brader les atouts… en défendre la base comme les aciéries mais également en recréer les conditions du développement dans la nouvelle phase de développement avec les compétences intellectuelles, les savoir faire, les liens avec la recherche, les ingénieurs, les scientifiques, la formation, les salaires.. C’est un choix d’investissement massif et pas dans la guerre. C’est la prise en compte du terrain concret autant que des savoirs ne pas les opposer les concevoir dans une véritable prospective à terme sur l’immédiat mais aussi sur cinquante ans, une planification .. (note de danielle Bleitrach)
ArcelorMital : le Sénat s’oppose à la nationalisation
Sans surprise, la droite sénatoriale a écarté une proposition de loi du PCF visant à reprendre en main les sites français du géant de l’acier. Le groupe a reçu 392 millions d’euros d’aides publiques en 2023 et prévoit la suppression de 636 emplois.
Au Sénat, les libéraux s’obstinent dans la croyance absolue dans le marché. Jeudi 30 octobre, les sénateurs ont largement repoussé une proposition de loi (PPL) du PCF visant à nationaliser les « actifs stratégiques d’ArcelorMittal situés sur le territoire national ». « Nous posons un constat simple, mais brutal : depuis vingt ans, ArcelorMittal a transformé notre acier national en un actif financier au service de ses actionnaires », tance la communiste Cécile Cukierman, alors que 636 emplois, dont 400 dans la production, sont menacés de suppression. Continuer la lecture de Une voix qui doit prendre de la force et qui est la seule perspective… (Videos)
Si on a longtemps considéré que l’infertilité était un problème purement féminin, on sait aujourd’hui qu’il n’en est rien. Selon certaines estimations, 20 % à 30 % des cas sont directement imputables à des problèmes touchant les hommes. En marge des facteurs liés aux modes de vie, un faisceau d’indices semble incriminer notamment certains polluants environnementaux, tels que les pesticides. Continuer la lecture de Infertilité masculine et pesticides : un danger invisible ?
Denis Durand, membre du conseil national du PCF, codirecteur d’Économie&Politique
Ce numéro d’Économie & Politique paraît en un moment où beaucoup de nos lecteurs peinent sans doute à trouver le sommeil. L’an dernier, un mouvement profond de notre peuple avait imposé un rassemblement autour du Nouveau Front populaire et de son programme, et repoussé ainsi la mainmise sur l’appareil d’État des héritiers de Pétain, de Damand, de Touvier, aujourd’hui admirateurs de Trump. En 2025, la menace – dans un mois, dans un an ? – se fait plus pressante que jamais.
Leurs obsessions : briser les reins de tout ce qui peut combattre la domination du capital, à commencer par le mouvement syndical dans ses composantes les plus aguerries ; et aussi un combat pour effacer de la civilisation ce qui a fait l’histoire singulière de la France depuis trois cents ans, depuis les Lumières, la grande Révolution et les révolutions ouvrières du XIXe siècle, jusqu’aux avancées sociales et économiques de la Libération, et jusqu’aux mouvements féministes et émancipateurs d’aujourd’hui. Continuer la lecture de Il est encore temps de conjurer la catastrophe in Economie et Politique
Pour ceux qui l’ignoreraient il existe encore une presse communiste… Elle fleurit à la marge du parti, dans un certain nombre de journaux de section, mais l’un de ces médias a pris un rôle grandissant c’est liberté actu dans le Pas de Calais, animé par un jeune rédacteur en chef Esteban Evrard. Il ne s’agit pas de la « contestation de gauche » mais bien de la diffusion de ce qui devrait être la ligne officielle de ce parti, celle de son secrétaire national Fabien Roussel non pas un interview de temps en temps, mais bien sa conception de ce que doit défendre le parti, ses militants et même ses cadres et ses élus (ce qui est déjà plus problématique) . Nous avons déjà publié la déclaration de Fabien Roussel concernant la nocivité et la corruption de l’OTAN, voici l’analyse de ce qui devrait être diffusé et proclamé par l’ensemble du parti, de la base au banc de l’assemblée nationale si quelques perturbateurs issus de la commission internationale, de la presse et du groupe qui ne s’intitule même plus communiste ne créaient un nuage lourd de confusion en faveur d’autres forces.. Mais le beau temps reviendra peut-être si tout le monde s’y met…En attendant, il faut voir que nous sommes dirigés par de dangereux personnages (1) (note de DB pour histoireetsoiete)
par Esteban Evrard
Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, demande à la ministre des Armées Catherine Vautrin de saisir la justice « face aux affaires de corruption qui éclaboussent l’industrie militaire européenne et l’OTAN ». Dans un communiqué publié le 22 octobre, il dénonce un « système de magouilles et de marchés publics truqués » au sein de l’Agence OTAN de soutien et d’acquisition (NSPA). Continuer la lecture de Fabien Roussel dénonce « la vassalisation de nos finances publiques au service de l’OTAN »
L’économiste Gabriel Zucman, inventeur d’une taxe qui fait trembler les grandes fortunes, explique comment mettre ces dernières à contribution. Et faire ainsi reculer l’oligarchie.
Plus de 80 % des recettes de cet impôt plancher proviendraient des milliardaires.
Il est accusé de « vouloir mettre à terre l’économie française » parce qu’il souhaite imposer à hauteur de 2 % les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, un impératif « démocratique », selon lui. L’économiste Gabriel Zucman (1) répond à ses détracteurs dans les colonnes de l’Humanité.
Bulles spéculatives sur l’intelligence artificielle ou les cryptomonnaies, faillites de banques régionales états-uniennes : les signes de fragilité se multiplient sur les marchés financiers, alors même que se profile la bombe de l’insolvabilité d’une montagne de « crédits privés ».
Le contrecoup de la financiarisation de l’économie mondiale, impulsée par les administrations états-uniennes successives comme par la majorité des dirigeants européens, alimente des craintes de plus en plus marquées d’imminence d’un krach à la dimension retentissante.
Indifférent à l’alerte unanime lancée le 11 octobre par l’ensemble des acteurs du secteur, l’exécutif présente un projet de loi de finance qui leur promet un nouveau coup de sabre. Conséquence : 90 000 emplois menacés et la mise en péril de l’action sociale, culturelle, sportive ou encore de l’éducation populaire.
Les associations vont être durement et durablement impactées par le projet de budget de Sébastien Lecornu.
« Nous aussi on a le corps nu ! » pouvait-on lire sur une pancarte lors du rassemblement parisien des acteurs associatifs samedi 11 octobre. Sous le mot d’ordre « Ça ne tient plus ! », lancé par le Mouvement associatif, plus de 350 actions ont été organisées dans toute la France, rassemblant des milliers de citoyen.es, bénévoles et salarié.es, pour alerter sur la crise sans précédent qui frappe ce secteur.
Celui-ci compte 1,8 million de salariés – soit près de 10 % de l’emploi privé en France – et pas moins de 20 millions de bénévoles. Cette mobilisation inédite par son ampleur et par son aspect unitaire, traduit une inquiétude forte face au risque de faillite d’un nombre croissant de structures. En effet, 70 % des associations employeuses ont des fonds propres fragiles ou nuls et 30 % d’entre elles disposent de moins de trois mois de trésorerie.
Pour la première fois de son histoire, le Secours catholique devra licencier
Dans ce contexte, près de 90 000 emplois sont menacés à court terme car près de 40 % des associations doivent réduire leurs effectifs et 9 % mettent en place des plans de licenciements. C’est ce que vont vivre les employés du Secours catholique.
Pour la première fois de son histoire, cette association créée en 1946 va procéder au licenciement économique d’environ 150 salariés sur un total de 930. En début d’année, c’est une autre institution, APF France handicap, qui a vécu une saignée avec plus de 300 licenciements, victime de la flambée de ses coûts, notamment de l’énergie, sans compensation de la part des pouvoirs publics.
Ce n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement de cette association qui gère des établissements médico-sociaux et milite pour l’accessibilité universelle avec 15 000 salariés et plus de 3 000 bénévoles. « La réduction des budgets conduit au risque de créer de la maltraitance par manque de moyens, déplore sa présidente Pascale Ribes. Le manque d’accessibilité cloître les personnes handicapées chez elles ou en institutions. Du coup, on oublie que ce sont des citoyens et l’État ne prend pas en compte leurs besoins. Pourtant, 23 millions de Français sont concernés. »
Plus de besoins, moins de moyens : ce terrible « effet ciseaux »
Ces réductions d’activité impactent directement la vie des citoyens puisque 90 % des établissements d’accueil pour enfants handicapés sont gérés par des associations, tout comme la moitié des structures d’aide à domicile, 40 % des crèches, 30 % des Ehpad et même 10 % des hôpitaux. Or la moitié des associations ont vu leurs subventions baisser et 20 % d’entre elles ont subi des coupes brutales en 2025, notamment de la part des départements.
« Nous subissons un effet ciseaux, pointe Claire Thoury, la présidente du Mouvement associatif. Les chocs successifs (sanitaires, inflationnistes, etc.) ont augmenté la pauvreté, donc les besoins, et en même temps, la diminution de nos ressources nous empêche d’y répondre car nous sommes obligés de restreindre nos activités, surtout en ce qui concerne la solidarité avec les plus démunis. »
« Un mauvais calcul »
Sans surprise, ce n’est pas le budget présenté par Sébastien Lecornu qui va permettre aux associations de surnager. Bien au contraire. « Le projet de loi de finances 2026 montre que le rôle, pourtant essentiel, des associations et l’urgence de leur situation financière ne sont toujours pas pris en compte à la hauteur des enjeux. Nous avons fait le compte, en additionnant les nouvelles coupes budgétaires, on arrive à un milliard d’euros de moins que l’an passé », déplore Mickaël Huet, délégué général du Mouvement associatif.
Ainsi est prévue une baisse de 26 % des crédits du programme Jeunesse et vie associative, avec pour conséquence 40 000 postes de services civiques en moins. Ce dispositif avait pourtant été reconnu comme essentiel pour socialiser des jeunes en rupture ou en détresse psychique. Dans le même esprit, sont annoncées la suppression du dispositif Colos apprenantes, quand 3 millions d’enfants ne partent pas en vacances chaque année, et la diminution de 60 % des autorisations d’engagement pour la promotion du sport pour tous.
« Un mauvais calcul », selon Véronique Moreira, présidente de l’Union sportive de l’enseignement du premier degré (Usep), qui a fait les comptes : « Quand on supprime 1 euro au sport scolaire, cela engendre à terme une dépense supplémentaire de 13 euros pour l’État. »
Toujours au rayon des incohérences : alors que le discours gouvernemental prône la remise au travail à marche forcée des personnes privées d’emploi, le projet de loi de finances prévoit une réduction de 541 millions d’euros du budget dédié à l’insertion par l’activité économique et une amputation de 40 % de celui alloué à l’économie sociale et solidaire, incluant une forte réduction des moyens du dispositif local d’accompagnement (DLA) pour l’insertion socioprofessionnelle des personnes éloignées de l’emploi.
Toute la société attaquée
D’autres coupes relèvent de choix politiques très marqués à droite. Les pressions de l’extrême droite contre la solidarité internationale continuent de porter leurs fruits : après la suppression de deux milliards d’euros en 2024 (40 % des budgets totaux), une nouvelle coupe de 700 millions d’euros est prévue l’année prochaine.
De quoi désespérer Lucie Dechifre, directrice des programmes à Plan international France, une association de solidarité internationale qui lutte pour les droits des filles dans 60 pays avec une quarantaine de salariés en France. Elle dénonce « l’incidence de ces baisses qui s’inscrivent dans un mouvement global et qui vont amener à des catastrophes : déscolarisation, mariages forcés, renforcement du patriarcat ».
En France aussi les associations de défense des droits des femmes sont menacées par les coupes budgétaires. Sarah Durocher, présidente du Planning familial, s’inquiète : « Nous déplorons également des coupes de subventions consécutives à certaines de nos positions, notamment notre soutien au Nouveau Front populaire contre l’extrême droite lors des dernières élections législatives. Le Contrat d’engagement républicain, dont la signature est exigée pour l’obtention de financements publics, a été instrumentalisé pour tenter de nous faire taire, assure la militante. Ce chantage à la neutralité traduit un choix politique : celui de réduire les droits sexuels et reproductifs, restreindre l’éducation à la vie affective et sexuelle et au droit à l’avortement. »
Quand il est question de protection de l’environnement, ce sont les intérêts économiques à court terme soutenus par certains élus qui amènent parfois à la privation de ressources de certains acteurs associatifs. « Notre vocation est de protéger la nature contre les bétonneurs, les pollueurs et les gens qui enfreignent les lois de protection de l’environnement, explique Bénédicte Hermelin, directrice générale de France Nature Environnement. Grâce à notre gros réseau juridique, nous avons un taux de réussite de 80 % lors des procès que nous menons. Mais, quand on fait sauter le plan local d’urbanisme qui a été voulu par un maire, ou le schéma d’aménagement de la Maurienne, par exemple, nous subissons parfois des coupes de subventions en représailles, quand ce ne sont pas des dégradations de nos locaux par la FNSEA, les Jeunes agriculteurs et la Coordination rurale sous les yeux des forces de l’ordre qui laissent faire. »
Autre secteur sous la menace : celui des radios associatives, actuellement au nombre de 600 sur le territoire, pour lesquelles une réduction de 16 millions d’euros (- 44 %) du Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER) est prévue.
Une attaque frontale contre la liberté d’expression que Théo Guitton, journaliste à RGB, la radio associative de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), décrypte avec dépit. « Aujourd’hui, avec la baisse du FSER, nous en sommes réduits à courir après les appels à projets. Certaines radios associatives n’ont plus le temps de faire des programmes de radio et de former des bénévoles : elles répondent à des commandes et remplissent des dossiers. »
Les associations transformées en prestataires
Ces vingt dernières années, la nature des subsides publics aux associations a changé. Les subventions de fonctionnement, ayant vocation à soutenir l’initiative citoyenne, qui représentaient 40 % des financements en 2010, ne pèsent que pour 20 % aujourd’hui. S’y sont substitués des appels à projets ou des commandes publiques transformant les associations en prestataires. C’est justement ce changement de paradigme qui a motivé la création en 2010 du Collectif des associations citoyennes (CAC), puis de l’Observatoire citoyen de la marchandisation des associations.
« Ce qui se passe aujourd’hui dans le monde associatif et qui nous mobilise n’est pas lié à une crise budgétaire. C’est le résultat d’un projet politique néolibéral qui veut soumettre le monde associatif à des logiques de marché et contrer toutes les logiques collectives qui peuvent se mettre en place », martèle Marianne Langlet, sa coordinatrice. Et ce alors même que les associations telles que définies par la loi de 1901 sont normalement dans une logique totalement différente d’interpellation des pouvoirs établis, qu’ils soient politiques ou économiques.
Pour le Mouvement associatif, « il s’agit de retrouver la vocation originelle des associations et de leur assurer un financement pérenne, si possible sanctuarisé dans la loi », assure Mickaël Huet. « L’enjeu est aujourd’hui de faire reculer la sphère marchande au profit des autres et cela ne peut être découplé du débat budgétaire actuel concernant la justice fiscale et sociale. Selon la Cour des comptes, les politiques de baisse d’impôts de 2018-2023 ont contribué à dégrader le déficit public avec un impact estimé à 62 milliards d’euros en 2023. Tant qu’on ne relégitime pas l’impôt et certaines formes de dépenses, les associations resterons le parent pauvre », conclut l’économiste Sylvain Celle. Enfin, le recul de l’âge de départ à la retraite aura forcément un impact sur le temps de travail bénévole ou militant, sur lequel s’appuient les associations qui font le tissu social dans notre société.
Le sociologue Benjamin Lemoine, auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, explique comment l’endettement profite à la bourgeoisie et livre des pistes pour libérer le financement de l’État de l’emprise de la finance.
Le premier jour de la commission des Finances de l’Assemblée s’est achevé, lundi 20 octobre, avec le rejet de la taxe Zucman. Les représentants du « socle commun » et le Rassemblement national se sont de nouveau alliés pour protéger les milliardaires. L’examen réel du budget est prévue à partir de vendredi 24 octobre, dans l’hémicycle.