CC Terres des Confluences, un effort de communication & rififi en stock

Communiquer est indispensable de nos jours et le président Briois l’a bien compris en accueillant la presse pour une première. Au menu, un bureau de comcom qui s’étoffe avec 3 nouveaux vice-présidents, avant conseillers communautaires délégués et un qui se retire. Puis le retour des légumineuses (un projet sur le circuit court avec des acteurs locaux), l’accompagnement des communes dans le cadre de la solidarité financière et la réflexion qui va être menée pour élargir le champ des possibles en ce domaine (Matériels autant que travaux d’amélioration) pour enfin terminer avec l’ORT de Moissac qui va nécessiter des investissements.

Une dernière réunion somme toute très technique même si depuis plusieurs semaines le bureau est agité par des prises de positions iconoclastes des maires des 2 grandes villes, l’un pour s’affirmer et l’autre pour se démarquer. Un dialogue interne tendu !

Il est à noter que pour l’ORT (Opération de revitalisation de territoire) de Moissac, cela vient s’ajouter à des réunions difficiles de la municipalité de Moissac avec les services de l’état pour le PRE (Programme de réussite éducative), pour la mise en œuvre de la Politique de la Ville. Un triptyque d’aides et d’accompagnements dont M. Lopez aurait bien voulu se débarrasser tout en gardant les subventions. Il n’a pas hésité à mettre ainsi en danger la sectorisation REP du collège F. Mitterrand qui en découle avant d’être rappelé à du bon sens par Mme la préfète.

L’année 2023 reprendra son cours avec le prochain conseil le 16 février sur les orientations budgétaires. Des joutes verbales en séance et des coups bas en coulisse en perspectives qui seront de la partie à n’en pas douter. Le résident Briois marquait sa lassitude.

Ah, j’oubliais le retour en Régie Publique du ramassage des ordures sur les communes de Lavilledieu et St Porquier avec à la clé l’embauche d’un nouvel équipage de 3 personnes. Le service public progresse !

Castelsarrasin le 13 décembre 2022

Maximilien

N.B. : Surprise ! Lors de la séance plénière, M. Briois a évoqué sa possible démission au regard du peu de solidarité exprimée au sein de la COMCOM. Une réunion d’une vingtaine de minutes en aparté avec les maires a figé la situation. Dissuadé par ses pairs, sa décision interviendra (ou non !) dans les prochaines semaines.


L’article de la DDM

Retraites : « Ils finiront par nous faire bosser en déambulateur »

Est-ce un signe de fébrilité ? Emmanuel Macron a annoncé que l’exécutif ne présenterait sa réforme, toujours aussi contestée, que le 10 janvier. En attendant, l’Humanité donne la parole à des Français, qui disent leur refus de travailler plus longtemps.

Cohen Magali/ABACA

Certains vont au boulot comme d’autres montent à l’échafaud : ce n’est pas le cas de Cécile, professeure des écoles à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), qui aime son métier comme au premier jour et se félicite de ne pas avoir embrassé une carrière d’employée de bureau – son pire cauchemar. Mais elle a beau faire, elle n’arrive pas à se projeter à 65 ans. « Tenir face à une trentaine d’enfants, gérer les conflits entre eux, cela demande beaucoup d’énergie, explique-t-elle. Et à 51 ans, je sais que j’en ai moins qu’avant. Lorsque j’étais plus jeune, je me sentais capable de corriger des copies jusqu’à 23 heures. Plus maintenant. »

« En seulement cinq années de métier, j’ai dû voir sept à huit burn-out »

À seulement 29 ans, Abdel dresse presque le même constat. Manager dans une société de conseil parisienne, son boulot le passionne autant qu’il l’épuise : « Il m’arrive de faire des semaines de soixante-dix heures, de 8 heures à 23 heures tous les jours. Je peux tenir ce rythme parce que j’ai moins de 30 ans, mais cela me semble inconcevable passé un certain âge. Le secteur est très exigeant : en seulement cinq années de métier, j’ai dû voir sept à huit burn-out. » Continuer la lecture de Retraites : « Ils finiront par nous faire bosser en déambulateur »

AESH, handicap :  lutte de classe ? Une saine colère…

Alors que la presse relate qu’un enfant est assassiné par sa mère acculée par la charge éducative quotidienne de son enfant autiste sévère, on ne peut que s’interroger sur la prise en charge des enfants répondant de la MDPH (Maison Départemental des Personnes Handicapées).

Prendre conscience de la difficulté que représente la venue d’un enfant handicapé dans une famille qui se retrouve, souvent exclut de tout lien social et isolée, c’est savoir qu’un des deux parents arrête de travailler pour accompagner l’enfant. La première difficulté est l’élaboration d’un fastidieux dossier de prise en charge financière, (Seules les séances orthophonies sont remboursées), avec à la clé, une reconnaissance du handicap. Souvent culpabilisante, cette démarche ne va pas de soi. Continuer la lecture de AESH, handicap :  lutte de classe ? Une saine colère…

Bilan de l’assemblée représentative de LFI par J.P. Damaggio in le BLog « La Brochure »

J’ai annoncé, documents à l’appui la réunion de l’assemblée représentative. Le Tarn-et-Garonne a tiré au sort sa représentante. Savait-elle où elle allait ? Une chose était sûre, J-L Mélenchon prend de la hauteur dans les cercles intellectuels, comme Marine Le Pen. Préparer la future présidentielle nécessite de la hauteur ! Deuxième chose sûre : Manuel Bompard a qui il a offert d’abord un poste de député européen, puis sa circonscription marseillaise était à la manœuvre. Mais pour aboutir à quoi ? Une nouvelle organisation totalement à sa botte ! Je n’ai pas cherché avec quel pourcentage des 160 présents il a été élu à son poste, l’élection n’est pas la règle pour un mouvement toujours prêt à promettre pour la France un renouveau de la démocratie ! Il n’y a pas d’adhérent mais merveille de la vie, ils pourront cotiser ! Franchement, même au fait de la réalité, je n’imaginais pas une telle opération commando ! Dans l’article ci-dessous de France info on découvre que la stratégie consiste à tabler sur les «jeunes». Continuer la lecture de Bilan de l’assemblée représentative de LFI par J.P. Damaggio in le BLog « La Brochure »

Élections professionnelles à l’Éducation Nationale: Un CSA renforcé à gauche!

Agora. Service public de l’énergie : quel avenir ?

Convergences  Le 23 novembre, à l’occasion des quarante ans de la mort de Marcel Paul, une table ronde réunissait des parlementaires de différents groupes politiques, à l’invitation de la fédération mines-énergie de la CGT.

Crise énergétique sur fond de guerre en Ukraine, explosion des tarifs pour les particuliers, les entreprises, les collectivités, attaques répétées contre le service public, le statut de ses entreprises et surtout celui des agents qui le font vivre au quotidien. L’énergie est au cœur des grands enjeux contemporains. Quarante ans après la mort de l’artisan du service public et de la propriété publique de l’énergie de la production à la distribution, comment faire vivre l’héritage de Marcel Paul ? Après une introduction du président de l’Institut d’histoire sociale mines-énergie, François Duteil, plusieurs intervenants ont pris part à l’échange.

En quoi les combats de Marcel Paul sont-ils toujours d’actualité ?

Sébastien Menesplier

secrétaire général de la Fédération nationale des Mines et de l’Énergie CGT

Faire référence en 2022 à Marcel Paul, le ministre communiste qui a œuvré avec le Conseil national de la Résistance en 1946 pour reconstruire le pays au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, est une évidence. Ce qu’il a réussi à instaurer après-guerre a permis à tout un peuple de bénéficier d’un service public de l’électricité et du gaz bâti sur deux monopoles publics nationalisés : Électricité de France et Gaz de France. C’est tout l’ADN de notre programme progressiste de l’énergie. Continuer la lecture de Agora. Service public de l’énergie : quel avenir ?

Communiqué intersyndical – Retraites : prêt-es à la mobilisation

Les consultations en cours concernant notre système de retraite ont été une nouvelle occasion pour les organisations syndicales de faire des propositions dont aucune ne nécessite une réforme paramétrique. Le système par répartition n’est pas en danger, y compris pour les jeunes générations. Le gouvernement instrumentalise la situation financière du système de retraites et affirme, à tort, que le recul de l’âge légal de la retraite est un impératif.

De premiers arbitrages seraient ainsi rendus en ce sens dès la mi-décembre. Au moment où le contexte social, environnemental et économique est particulièrement difficile pour une partie croissante de la population, le gouvernement, en s’entêtant, porterait l’entière responsabilité d’un conflit social majeur.

Les organisations syndicales réaffirment qu’elles sont, comme la très grande majorité de la population, fermement opposées à tout recul de l’âge légal de départ en retraite comme à toute augmentation de la durée de cotisation. La jeunesse, déjà fortement touchée par la précarité, serait fortement impactée par ce projet. Pour l’intersyndicale, des alternatives, y compris financières, existent pour améliorer les fins de carrière et les montants des pensions tout en faisant reculer les inégalités touchant particulièrement les femmes.

Les organisations syndicales et de jeunesse ont d’ores et déjà décidé de se revoir le jour même des annonces gouvernementales. Elles réaffirment leur détermination à construire ensemble les mobilisations passant en particulier par une première date de mobilisation unitaire avec grèves et manifestations en janvier si le gouvernement demeurait arcbouté sur son projet.

Les Lilas le 5 décembre 2022

De Malik et Abdel à Rémi, Zineb, Cédric…

Violences policières Trente-six ans après la mort de Malik Oussekine et Abdel Benyahia, ni la brutalité de la police ni le racisme n’ont été éradiqués de la société française, regrettent les défenseurs des droits humains. Pire, ils s’aggravent.

Lors de la marche blanche, à Paris, le 10 décembre 1986. Catherine Deudon/Roger-ViolletLors de la marche blanche, à Paris, le 10 décembre 1986. Catherine Deudon/Roger-Viollet (c) Catherine Deudon / Roger-Viollet

NDLR de MAC: « Je peux dire que j’y étais…. »

Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, à Paris, un jeune homme de 22 ans était battu à mort par la police. Personne n’a oublié son nom – Malik Oussekine – ni le contexte de ce drame : des étudiants qui manifestent depuis des semaines pour protester contre le projet de loi Devaquet ; un peloton de voltigeurs mandaté par le duo Pasqua-Pandraud pour « nettoyer » les rues des « casseurs »… Cette même nuit, de l’autre côté du périphérique, à Pantin, un autre jeune Français d’origine algérienne est abattu par un policier ivre, à la sortie d’un café. Rares sont ceux qui se souviennent de son nom : Abdel Benyahia. Il avait 19 ans. Continuer la lecture de De Malik et Abdel à Rémi, Zineb, Cédric…

Les écoles victimes d’un refus de priorité + Elections PRO

Délestages En cas de coupures sur le réseau électrique cet hiver, les établissements scolaires ne seront pas prioritaires. Le Covid n’a pas servi de leçon : face au risque, un mélange d’autoritarisme et d’amateurisme domine.

Jean-Pierre AMET

L’école n’est plus prioritaire. C’était pourtant le mantra répété jusqu’à l’absurde par le gouvernement pendant les deux ans où l’épidémie de Covid dominait l’actualité. Mais face aux risques de coupures d’électricité cet hiver, c’est cette fois un refus de priorité que la Macronie oppose aux acteurs du système scolaire. Non, les écoles et établissements scolaires ne seront pas préservés en cas de délestages : le ministère de l’Éducation nationale l’a confirmé aux organisations syndicales, rencontrées le vendredi 2 décembre. Continuer la lecture de Les écoles victimes d’un refus de priorité + Elections PRO

PCF. Fabien Roussel : « La défense du travail, c’est nous »

Le Parti communiste entre, ce week-end, dans le vif du sujet de son 39e congrès. Son secrétaire national, Fabien Roussel, livre ce qui, selon lui, doit être au cœur du débat, comme de la riposte à la Macronie. Entretien.

Lahcene ABIB

Dans un climat social marqué par la vie chère et la prochaine réforme des retraites, le PCF va franchir ce week-end une étape importante en vue de son 39e congrès, prévu début avril 2023, à Marseille. Son conseil national doit adopter un projet de « base commune de discussion », le petit nom donné par les communistes à leur texte d’orientation.

Fabien Roussel, candidat à sa propre succession à la tête de la formation, plaide pour que ce rendez-vous soit l’occasion de plancher sur « le projet de société que les communistes veulent mettre en débat et (leur) stratégie pour construire un mouvement majoritaire ». Des questions clés qui suscitent du débat au sein du PCF et qui pourraient faire l’objet de textes alternatifs.

Depuis la rentrée, les Français subissent de plein fouet les effets de la vie chère. Le gouvernement vante de nouvelles mesures à venir (nouveau crédit d’impôt, dividende salarié…) pour « les Français qui travaillent dur, se lèvent tôt ». Comment jugez-vous ce discours et la teneur de ces annonces ? Continuer la lecture de PCF. Fabien Roussel : « La défense du travail, c’est nous »