Abattoir de Castel : Un nécessaire service public

Depuis plus de vingt ans, les communistes et leurs élus-es (dans la majorité ou dans l’opposition) ont défendu la pérennité d’un abattoir dans la 2ème ville du Tarn et Garonne. Aujourd’hui cet outil public au service du plus grand nombre est en danger de fermeture, ainsi que 5 emplois.
Il ne s’agit pas pour nous de rentrer dans une énième polémique politicienne entre le maire de Castel et ces détracteurs mais bien de redonner du sens à l’enjeu du moment. Cet abattoir public est indispensable et nous formulons qu’avec l’aide de l’état (plan de relance, aides européennes), cet espace technique se tourne résolument vers les circuits courts, la filiarisation BIO et la mise en œuvre d’un label qualité.
Il n’est pas question de laisser les petits exploitants, les paysans de l’ouest du département et du Nord sans structure. Ce serait la porte ouverte à tous les trafics et le retour des abattages clandestins.
Il n’est pas question non plus d’offrir cette structure à M. Iches et consort représentants les élevages intensifs et industriels, bien loin de la filière qualité demandée par les citoyens. N’est ce pas M. Iches qui installe une porcherie géante sur les lieux mêmes du camp de Judes à Septfond ?
Les communistes, fidèles à leurs convictions appellent les élus de Castelsarrasin Mardi prochain lors de la table ronde avec l’état, les représentants de l’agriculture (et nous ne sommes pas invités), à proposer un projet ambitieux pour une modernisation de l’abattoir en orientant cette installation de service public vers une ouverture plus grande à la proximité, aux petits éleveurs, en favorisant le BIO, un abattoir en lien avec la salle de découpe de Montbeton. Ils proposent également la création d’un CAP boucher, filière lycée, qui fait tant défaut.
Avec 2 abattoirs privés (Caussade et Montauban), un abattoir d’excellence à Castelsarrasin à toute sa place.
Les communistes combattront résolument toute idée de fermeture.
Ensemble avec celles et ceux qui s’engagent, les communistes proposent de relever « le défi des jours heureux ».
Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de la section Castel/Moissac/Pays de serres
INFO LA DEPECHE. Castelsarrasin : le maire veut fermer l’abattoir municipal
ABATTOIR MUNICIPAL CASTELSARRASIN
Le président de la chambre d’agriculture et les éleveurs de Tarn-et-Garonne sont vent debout contre la décision de fermer cet abattoir de proximité qui bénéficiait pourtant de l’agrément européen.
Le couperet est tombé… Le maire de Castelsarrasin entend fermer l’abattoir de sa commune d’une capacité de 600 t. Jean-Philippe Bésiers a annoncé la mesure cette semaine au président de la chambre d’agriculture de Tarn-et-Garonne, Alain Iches, ainsi qu’au principal usager de cet établissement public, Eric Sazy, éleveur et négociant de bovins qui abat, à lui seul et par an, 400 t dans cette structure. Selon les deux responsables, les motifs du maire sont à la fois financiers et liés à des difficultés de recrutement pour remplacer un des cinq salariés du site.
Contacté ce vendredi, le maire de Castelsarrasin n’a pas souhaité répondre clairement à la question, se contentant d’indiquer qu’il « n’y a pas de sujet sur la fermeture de l’abattoir municipal. »
Pas le sujet : d’accord ! Mais alors pourquoi tenir, mardi prochain 14 septembre, à 17 heures, à la salle Descazeaux, une réunion de la plus haute importance sur l’abattoir. Un rendez-vous aux allures de rendez-vous de la dernière chance. L’État, la mairie, la chambre d’agricultures, les éleveurs… seront autour de la table pour tenter de sauver le dernier abattoir public dans le département, les sites de Montauban et Caussade étant aujourd’hui exploités par des privés.
« Des élus qui tiennent deux discours »
Le président de la chambre d’agriculture n’en revient toujours pas. Une fermeture ne sera pas sans
conséquences sur l’économie agricole tarn-et-garonnaise, les éleveurs de bovins, de veaux et de moutons, les bouchers et grossistes. « On ne peut pas avoir des élus qui tiennent deux discours : un discours qui prône, d’un côté, les circuits courts et la proximité et un discours qui conduit, d’un autre côté, à la fermeture des outils », explique Alain Iches.
Dans ce dossier, Géraldine Sazy parle de gâchis. Selon la responsable de la SAS Sazy, « on entend fermer un outil qui a l’agrément européen, qui est considéré par les contrôleurs sanitaires comme un bijou qu’il faut conserver… Il faut quand même penser au territoire, à la salle de découpe qui va bientôt ouvrir à Montbeton, et où les éleveurs ne pourront plus venir faire abattre leurs animaux à Castelsarrasin. »
Au-delà du fond, c’est encore sur la forme que la décision est dure à avaler. « La mairie nous avait réunis cet été pour nous demander si ça ne nous gênait pas trop de fermer l’abattoir au mois d’août en raison de la démission d’un agent et des difficultés rencontrées pour le remplacer en plein mois d’août. On s’est adapté. On a fait abattre ailleurs nos bêtes. La mairie a décidé ensuite, toujours pour les mêmes rasons, de prolonger la fermeture en septembre. Lors d’un échange, ils nous ont proposé de nous louer l’abattoir. Mais ce n’est pas notre métier », indique Géraldine.
Enfin, le coup de grâce a été porté ce jeudi : « Le discours a été totalement différent. Là, on nous a parlé d’un investissement à réaliser avant la fin de l’année, un piège d’abattage pour les moutons. On nous a surtout dit que c’était la fin, que l’abattoir ne rouvrira pas », assure la responsable de la SAS Sazy.


On s’attendait à un plan d’investissement dans les écoles marseillaises. C’est ce que l’Elysée avait annoncé. Et le chiffre du milliard circulait pour rénover les 174 écoles marseillaises laissées à l’état de ruine par la municipalité précédente. On verra qu’il y a bien un plan à ce sujet. Mais il reste flou sur le concret et précis sur le politique car il vise surtout à lier la nouvelle municipalité de gauche à un projet libéral.
La FAQ tranche définitivement le décalage entre la communication du premier ministre et de l’Education nationale sur le port du masque dans la cour de récération. Il n’est obligatoire que sur décision préfectorale locale. Le brassage des élèves doit être limité entre groupes différents. Ces groupes peuvent être des classes ou des niveaux , ce qui élargit beaucoup la donne. Il n’y a pas de distanciation à exiger des élèves en cours de récréation entre élèves du même groupe.



