Éducation. Jean-Michel Blanquer organise le grand retour du «démerdentiel»

Les enfants de familles précaires vont en pâtir, leur retard pourrait s’accentuer pendant ce nouveau confinement. Nicolas Tucat/AFP

Les enfants de familles précaires vont en pâtir, leur retard pourrait s’accentuer pendant ce nouveau confinement. Nicolas Tucat/AFP

Au-delà du crash informatique du 6 avril, une réalité apparaît : depuis un an, rien ou presque n’a été fait pour préparer l’école à ce nouveau coup d’arrêt. Une fois de plus, seules l’expérience et la bonne volonté des personnels permettront aux élèves de s’en sortir.

Commençons, le sujet s’y prête, par un peu de latin facile : « Errare humanum est, perseverare diabolicum. » Jean-Michel Blanquer ferait bien de méditer le vieux proverbe qui dit que toute erreur est humaine, mais que sa répétition indique au mieux la négligence, au pire une intention maligne. Car ce mardi 6 avril, un peu plus d’un an après la première fermeture des établissements scolaires, tout montre qu’en dépit des affirmations du ministre, l’éducation nationale n’était pas prête pour une nouvelle période d’école à distance et que le « démerdentiel » va encore rester la règle debase pour les personnels, les élèves et leur famille.

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Sophie Vénétitay : « Jean-Michel Blanquer s’est enfermé dans un déni de réalité » (Video)

Face à l’explosion des cas de Covid-19 dans les établissements scolaires, le président Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir leur fermeture pendant quatre semaines avec une réouverture prévue le 3 mai pour les collèges et les lycées.

Dans le détail, la semaine du 5 au 12 avril, les cours pour les écoles, collèges et lycées se feront à la maison, sauf pour les enfants des soignants et de quelques autres professions, de même que les enfants en situation de handicap », a-t-il précisé.

Elle sera suivie de deux semaines de vacances à partir du 12 avril, pour toutes les zones, avant une rentrée le 26 avril en présentiel dans les écoles et en distanciel pendant une semaine de plus dans les collèges et lycées.

Un cruel constat d’échec

« On touche enfin à l’école, avec des mesures de fermeture, qui jusqu’ici étaient complètement écartées. C’est donc un cruel constat d’échec car rien n’a été mis en place en amont dans les établissements pour l’éviter », a réagi Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire.

Depuis des mois, le Snes-Fsu rappelle qu’il fait régulièrement des propositions pour sécuriser les établissements scolaires d’un point de vu sanitaire et jamais Jean-Michel Blanquer n’a voulu les entendre, souligne la responsable syndicale.

Des tests salivaires inexistants

Elle précise également que des mesures concrètes sur le fonctionnement de la cantine scolaire, qui reste un moment où les étudiants ne portent pas de masques auraient dû être prises, ainsi que la mise en place d’actions efficaces pour favoriser une bonne aération des salles de classe.

« Les tests salivaires restent inexistants dans les collèges et les lycées et ils auraient permis de casser les chaînes de contamination bien plus rapidement…donc si vous ne pouvez pas tester, la stratégie alerter-protéger n’existe pas », souligne Sophie Vénétitay.

Fermeture des établissements et déjà des dérives… 

2020 n’a pas appris quelque chose à tout le monde. Alors que se rejoue la fermeture de toutes les écoles et tous les établissements, les syndicats signalent les mêmes abus qu’en mars 2020. Le ministère met à jour sa FAQ.

La Foire Aux Questions (FAQ) du ministère a été mise à jour pour préciser la situation dans les établissements. Elle indique d’abord le principe de fermeture y compris pour les BTS, CPGE, GRETA et CFA.  » L’enseignement à distance est mis en place de manière à garder un contact régulier entre l’élève et ses professeurs. Ce service de continuité pédagogique peut notamment s’appuyer sur le dispositif « Ma classe à la maison » du CNED, les espaces numériques de travail (ENT) et les ressources pédagogiques produites en lien avec France Télévision ». Autrement dit ces services ne sont pas obligatoires.

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Fermeture des écoles : enseignants et élèves se préparent à une parenthèse désenchantée

Depuis un an, rien n’a été fait pour éviter une nouvelle fermeture des écoles, ni pour préparer celle-ci. Qui, de fait, pourrait produire les mêmes effets que la première.

« Une forme de petite parenthèse au mois d’avril. » À entendre Jean-Michel Blanquer, le 1er avril sur RTL, on aurait presque cru qu’il parlait de ses prochaines vacances en amoureux. Mais non : il était bien question de l’annonce, la veille, de la fermeture pour quatre semaines des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Cette « petite parenthèse » dans ce qu’il a osé appeler « une année scolaire pleinement réussie », il est sans doute le seul à la voir sous cet angle.

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Union européenne. La naissance terrifiante d’une troïka d’extrême droite

 Les premiers ministres Mateusz Morawiecki et Viktor Orban en compagnie du chef de la Ligue du Nord et sénateur italie Matteo Salvini, @ AFP / ATTILA KISBENEDEK

Les premiers ministres Mateusz Morawiecki et Viktor Orban en compagnie du chef de la Ligue du Nord et sénateur italie Matteo Salvini, @ AFP / ATTILA KISBENEDEK

Pour assurer à leurs pays les subsides du fonds de relance européen et pour peser sur l’agenda de l’Union européenne en matière de migration, les premiers ministres hongrois et polonais, Viktor Orban et Mateusz Morawiecki, et le leader italien de la Ligue Matteo Salvini, ont lancé jeudi à Budapest une opération de réorganisation de la droite de la droite sur le Vieux continent. Cela pourrait aboutir à une unification des groupes ultraconservateurs au Parlement européen.

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Seconde fermeture des écoles in Caf. Péda.

Pour la seconde fois, Emmanuel Macron décrète la fermeture générale des écoles, collèges et lycées à partir de lundi prochain. Un an après la première fermeture, presque jour pour jour, cette décision signe l’échec des demi mesures prises depuis des mois par JM Blanquer. Sans changement de cap quel sera son impact durable ?

Fermeture pour un  mois

« Oui, le virus circule dans les établissements scolaires. Mais pas plus qu’ailleurs », a dit Emmanuel Macron le 31 mars en présentant les nouvelles mesures de confinement. Une affirmation immédiatement démentie par le fait que le seul confinement total décidé par le président de la République concerne les écoles. « L’éducation de nos enfants, elle, n’est pas négociable. L’école n’est pas négociable. C’est pourquoi nous devons prendre nos responsabilités. Oui, il faut freiner le virus. Aussi, nous aller fermer durant trois semaines les crèches, les écoles, les collèges et les lycées », poursuit E Macron dans un racoirci où la logique se perd. Continuer la lecture de Seconde fermeture des écoles in Caf. Péda.

Covid-19. Dans les écoles, « on ne peut plus continuer dans ces conditions »

Infographie cas de covid à l'école. Infographie Humanité

Infographie cas de covid à l’école. Infographie Humanité

La colère gronde dans les établissements des régions les plus touchées par le coronavirus. Droit de retrait, grève envisagée : les enseignants refusent de mettre en danger la vie de tous. Et posent la question de la fermeture.

« C’est devenu invivable. » La lassitude, la fatigue se font entendre dans la voix de Marie-Hélène Plard. Directrice d’école maternelle en Seine-Saint-Denis, mais aussi cosecrétaire départementale du SNUipp-FSU, elle n’est pourtant pas du genre à baisser les bras. Mais, dans les 19 départements confinés, et plus encore dans le sien, la montée brutale de l’épidémie semble dépasser les limites de ce que le système scolaire et ses acteurs, déjà beaucoup sollicités depuis un an, peuvent endurer. Au point que beaucoup craignent, si des mesures à la hauteur de la menace ne sont pas prises en urgence, que la situation n’échappe à tout contrôle. Jusqu’à envisager, à leur corps défendant, la fermeture des écoles.

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Covid : Bruits de fermeture et provocation in caf. péda.

A l’envolée des taux d’incidence des jeunes d’âge scolaire, très au dessus du niveau de novembre 2020, répond l’agressivité de la campagne publicitaire lancée par le ministère de l’éducation nationale sur les réseaux sociaux. Le slogan « Aller à l’école c’est rester en bonne santé » ne prend pas que le contre pied de l’évidence. Il répond de façon particulièrement agressive aux pressions pour alléger les classes dans les lycées et collèges. N’empêche : au gouvernement l’idée de la fermeture des écoles fait son chemin.

La montée de la vague

Il fallait oser. Le ministère de l’éducation nationale lance le 24 mars une campagne publicitaire sur Twitter avec comme slogan « Aller à l’école c’est rester en bonne santé ». En petits caractères en dessous on apprend qu’il s’agit de bénéficier de l’EPS et de la cantine. Mais l’expérience que font enseignants et parents c’est l’explosion de la contamination des jeunes d’âge scolaire.

C’est ce que disent les nombres donnés par l’Education nationale la semaine dernière. Mais c’ets surtout ce que montrent les données du ministère de la Santé. Le taux d’incidence des 0-9 ans a nettement dépassé le niveau de novembre 2020 en moyenne dans le pays. En Ile de France il est plus de deux fois supérieur ! Celui des 10-19 ans est encore un peu en dessous en France mais très au dessus dans les 16 départements comme l’IDF. Chaque journée apporte ses annonces de fermetures d’établissements et de classes. Elles se multiplient.

La Fsu demande des demi groupes dans les collèges

Les syndicats reflètent l’inquiétude sur le terrain. Le Snes Hauts de France, une des régions les plus touchées, après la fermeture de plusieurs collèges et le retrait des enseignants au collège e Marly, demande le passage en urgence des effectifs en demi classe dans les collèges. Les syndicats FSu de Créteil, autre zone faisant partie des 16 départements, demande des demi classes dans les lycées et les collèges et des équipements pour controler la qualité de l’air dans les classes.

Epidémiologistes et gouvernement envisagent la fermeture

Des épidémiologistes demandent la fermeture des établissements scolaires. Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique, sur BFM, rappelle que « les autres pays ne s’en sont pas sortis autrement ». Dominique Costagliola demande de vrais demi groupes. « Si toute la classe est là une semaine sur deux l’impact n’est pas le même que si les élèves viennent chaque jour mais seulement réunis par demi groupes ».

Selon Europe 1, « en haut lieu on évoque discrètement  l’obligation de fermer les écoles » pour freiner l’épidémie.  C’est à cette réflexion que s’adresse la publicité agressive de la rue de Grenelle.

Covid 19: Blanquer contesté sur sa gestion de la crise sanitaire in Caf. Péda.

Alors que l’épidémie de Covid 19 explose généralement en France et particulièrement dans les établissements scolaires, la gestion de la crise sanitaire par l’Education nationale est vivement critiquée. JM Blanquer maintient ses propos : « il y a moins de contamination dans les établissements scolaires que dans la population en général ».

Doublement des élèves malades

Mauvais chiffres pour l’Education nationale qui affiche un doublement du nombre des élèves contaminés lors de la semaine du 19 mars avec 15484 élèves contre 9221 la semaine précédente et 1809 personnels contre 1106. Encore ces nombres sont-ils nettement sous-évalués. Le ministère de la santé donne 8307 jeunes de 0 à 19 ans contaminés pour la seule journée du 15 mars.

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Pour que vive la Culture… A Moissac comme ailleurs! Rassemblement

Aux coups terribles portés par la crise sanitaire sur l’ensemble de la vie culturelle et artistique, à la disparition de toute politique culturelle publique depuis tant d’années, s’ajoutent les choix de certains élus comme ceux du maire lepéniste de Moissac de contrôler, de surveiller et donc de réduire l’activité et les initiatives artistiques et culturelles à leur version la plus rabougrie.

Parce que nous n’acceptons pas que les activités culturelles dans la cité résultant pour beaucoup de l’engagement, du dynamisme et du libre-choix d’associations et de citoyens  soient victimes de bas calculs populistes et électoralistes.

Parce que nous refusons cette vision d’une culture ramenée au seul divertissement organisé et dicté par la loi du marché.

Parce que l’accès de tous à l’art sous toutes ses formes, aux œuvres, aux créations de qualité doit devenir la règle pour une véritable démocratisation de la culture, gage du vivre ensemble.

Nous convions toutes celles et ceux épris de liberté et de droit pour tous à une culture de grande qualité de se rassembler

samedi 20 mars à 11h,  devant l’Abbatiale de Moissac.

Parmi les 1ers signataires de ce courrier initié par le CODEX 82 figurent les organisations départementales ou locales suivantes :

ATTAC 82, CGT 82, France Insoumise 82, FSU 82, LDH 82, Montauban Citoyenne, PCF 82, NPA 82, RESF 82, Solidaires 82, Union Antifasciste 82