Continuant de diffuser des chiffres de contamination en milieu scolaire tellement faux qu’ils sont contredits par ceux de Santé publique France, ignorant que les nouveaux variants du virus pourraient toucher plus fortement les jeunes, le ministre de l’Éducation nationale camoufle ses échecs, repousse les échéances de vaccination et refuse tout aménagement pédagogique. Jusqu’à quand ?
À quand les premières vaccinations pour les enseignants de France ? Fin janvier, fut la première réponse du ministère. La semaine dernière, c’était mars, puis finalement avril. Et maintenant, « cela aura forcément lieu dans le courant du premier semestre », a déclaré Jean-Michel Blanquer, dimanche 10 janvier, sur RTL. Ce qui peut donc nous emmener jusqu’en juin, juste avant… les vacances scolaires. Mais, que l’on se rassure, a aussitôt précisé le ministre de l’Éducation nationale, puisque « le grand critère de vaccination reste celui de l’âge (…), quand on arrivera à celui de la population active, les professeurs seront parmi les premiers concernés ».
Le clitoris placardé dans les rues de MontaubanLouis Rayssac – Louis RayssacEt sur Radio Totem
À Montauban, des représentations du clitoris sont placardées dans les rues de la ville. En parallèle, une brigade antisexiste colle des messages dans les lieux de passage de la cité d’Ingres.
Quand à la suite de la tentative fasciste de prise du Capitole aux Etats Unis par les soutiens de Trump, un élu de la majorité municipale de Moissac se « lâche » sur les réseaux sociaux, l’indécence et l’abject devient une valeur mise en exergue dans les pas du Leader Minimo de Moissac….
A force de prôner l’intolérance, elle finit par exploser et ce genre de propos est d’une extrême gravité pour celui qui se veut élu municipal du peuple. Nous ne saurions croire que M. Lopez, Maire de Moissac ne cautionne pas ce genre de propos car comme dit le proverbe: « qui ne dit mot consent! ».
Alors que toute la politique de revalorisation du ministère repose sur des primes, l’analyse de la dernière édition du Bilan social du ministère montre que ce sont surtout elles qui creusent les inégalités entre les genres et entre les corps. Les écarts de rémunération à l’intérieur de l’éducation nationale sont importants. Ils se maintiennent de façon très nette entre les sexes.
Inégalités entre premier et second degré
Le salaire net moyen des salariés de l’Éducation nationale se monte à 2270 € contre 2530 € pour les salariés du privé. Si l’écart avec le privé est à relever, ce chiffre moyen n’a pas grande signification tant les écarts de salaire sont importants entre les différents corps du ministère et aussi entre les genres.
On peut relever l’écart entre premier et second degré. Le salaire net moyen dans le premier degré est de 2310€ contre 2800€ dans le second degré. Le second degré se caractérise par des corps mieux rémunérés (agrégés) et des possibilités de primes importantes.
Car ce sont bien les primes qui sont au cœur des inégalités salariales de l’Éducation nationale. Ainsi les professeurs des écoles ont un salaire net moyen de 2316€ avec un écart de 250€ entre hommes (2517€) et femmes (2276€). En principe les PE devraient gagner autant que les certifiés du second degré. Mais ceux-ci gagnent en moyenne 2624€ avec aussi un écart entre les genres (2774 et 2592€). Continuer la lecture de Les primes principal outil des inégalités salariales dans l’Education Nationale in Caf. Peda.
En juin 2020, le Rassemblement national a pris la mairie de Moissac (Tarn-et-Garonne). Le maire, Romain Lopez, était l’ancien assistant parlementaire de Marion Maréchal Le Pen lorsque cette dernière était députée. Cette situation est très préoccupante pour la gauche.
L’enjeu central est l’implantation de l’extrême-droite à moyen et long terme dans le Sud-Ouest, plus précisément dans le territoire qui correspond à l’ancienne région Midi-Pyrénées. La stratégie de M. Lopez dépasse largement la mairie de Moissac, puisqu’il vise les élections cantonales, puis régionales. Par ailleurs, il ne cache pas ses ambitions nationales.
En juin et au cours de l’été, on a vu apparaître des affiches d’organisations néo-fascistes dans les rues de Moissac et de Castelsarrasin. L’extrême-droite tente de s’implanter durablement, en prenant la place de ce qui fut le radical-socialisme, et qui a dominé le champ politique local durant des décennies. Continuer la lecture de Arc Républicain des forces de gauche « Moissac Mérite Mieux ! » (A signer)
On peut ripoliner toutes les façades que l’on veut, le naturel revient au pas de l’oie. Il en est ainsi avec l’antisémitisme de M. Lopez et de ses amis comme de la communication frénétique qu’il déploie sans cesse, au frais du contribuable.
En 2020, nous lui avons laissé 6 mois pour faire joujou avec son nouveau poste. En 2021, il va en être autrement, et c’est une promesse.
Commençons par ce qui fait le sel et le beurre du sieur Maire : ces déchets et ordures qui jonchent les rues de Moissac et qui sont le fait à l’en croire d’une minorité qui n’est même pas de chez nous. Que de moyens déployés pour punir les contrevenants avec force moulinets de bras, rodomontades du genre : « vous allez voir ce que vous allez voir… ». Continuer la lecture de M. Lopez : Une communication (très) sélective (Jeu concours)
Las de ne plus vivre autrement qu’enfermés dans les certitudes des autres, il est grand temps que 2020 s’éloigne et vit ses dernières heures dans une agonie sans fin. Des remous du monde montent le bruit des bottes ici, les cris de haine là jusque dans nos campagnes où s’esbaudissent les fâcheux en bande organisée pour un pillage en règle de notre démocratie.
Là où le citoyen se fait consentement tacite, d’autres relèvent la tête, avec la timidité de ceux qui savent et qui ne veulent pas laisser ce monde à nos enfants. En sinistre écho, l’argent-roi bannit nos libertés, laissant exsanguent les peuples à leurs chaines, leur labeur et leurs espoirs. Partout, les injustices rythment les jours et d’un virus apparut avec ses frères, l’humain redécouvre l’incertitude et le jeu mortifère des gouvernants à la solde des labos et de la finance. Une année à marquer à l’encre rouge, dans laquelle il est bien vain d’y puiser l’espoir d’un monde meilleur tant l’affront fait à l’humanité est multiple et génère une vague pessimiste sans égale comme à l’aube d’une de ces guerres dont nous avons bien trop souvent eu la primeur.
Ici, pourtant, en l’absence de lumières, ils sont présents, portant les combats de la dignité pour des salaires décents dans une obscure banlieue, redonnant du sens à la valeur travail, ailleurs entonnant les chants féministes pour le choix du corps dans un pays trop souvent rétrograde, élisant une jeune femme maire dans un pays au patriarcat essentiel, renversant la table pour affirmer des droits sur ce continent pendant qu’à l’autre bout du monde les armes cessent en fin de cracher la mort… 2020 semble s’éterniser et déjà 2021 apparait dans l’aurore septentrionale.
Ici comme là-bas, 2021 aura le gout des absents
Alors avec nos volontés partagées, nous rallumerons les étoiles pour que des consciences naissent à de nouveaux horizons car nous ne sommes pas ce qu’ils essaient de nous faire croire, nous sommes nés de la pensée universelle, avec un sens aigu du commun et face aux obscurantismes, nous portons collectivement les idées et les choix pour demain. Des joutes électorales avec des résultats incertains aux combats qui font sens au quotidien, nous œuvrons ensemble avec nos différences.
Nous sommes de ce peuple porteur de rêve-lutions, nous sommes l’utopie joyeuse qui enfantera les pires cauchemars pour les repus aux richesses incalculables, les dirigeants, les dictateurs de ce monde tant virtuel que réel.
Nous sommes de celles et ceux qui arpentent les chemins des possibles cherchant sans cesse l’adhésion du plus grand nombre pour construire et opposer, la raison à l’iniquité, la solidarité à la haine de l’autre, le respect à l’insulte, la liberté aux noirs desseins policés.
Nous sommes humains, à la pensée bouillonnante et féconde, n’en déplaisent aux sinistres directeurs de consciences qui ne servent qu’eux-mêmes, qui ne servent que les puissants.
Nous sommes … ce que nous entreprendrons en 2021, pour reprendre en main nos destinées, nos rêves et notre vie, ensemble… 2021, toi, moi, nous….
En cette année 2020 secouée par une crise sanitaire mondiale, et centenaire du PCF, l’Humanité a voulu explorer l’idée et la pratique en publiant le hors-série « Besoin de communisme », dont nous reprenons ci-après l’éditorial.
Voici un mot qui porte indûment une lourde et négative charge historique. Un mot galvaudé, piétiné, détourné, dénaturé. Un mot « profession de foi » qu’il faudra pourtant bien défricher et repenser pour affronter les temps présents.
Il y a les belles paroles sur la revalorisation nécessaire des enseignants et il y a la réalité des politiques poursuivies. En 2018 les salaires des enseignants ont diminué deux fois plus vite que ceux des autres personnels de l’Etat. C’est ce que l’INSEE établit dans sa note annuelle sur les salaires dans la fonction publique.
Inversion de tendance pour les fonctionnaires
Globalement l’année 2018 a été une mauvaise année pour les salariés de la fonction publique d’Etat avec une chute moyenne du salaire net de 1.2% en euros constants, établit l’Insee dans sa note n°1810. » En euros courants, le salaire net augmente de 0,6 %. Avec le regain de l’inflation, le salaire net moyen en euros constants se replie nettement (– 1,2 % en 2018 après + 1,0 % en 2017) ». La chute est plus brutale pour les fonctionnaires que pour les contractuels.
Comme l’écrit l’Insee, « ce ralentissement provient notamment de l’absence de revalorisation du point d’indice, après deux augmentations successives de 0.6% en juillet 2016 puis en février 2017. Il s’explique également par le report à 2019 de l’application du protocole relatif aux parcours professionnels, aux carrières et aux rémunérations de la fonction publique (PPCR) et, dans une moindre mesure par le rétablissement du jour de carence ».
Reste que tous les agents de l’Etat n’ont pas été touchés de la même façon. En 2018 le salaire moyen des fonctionnaires a baissé en euros constants de 1.4% par rapport à l’année précédente. La baisse a été plus forte pour les fonctionnaires de catégorie B (-2%) que ceux de la catégorie A (-1.4%).
Les enseignants particulièrement visés
Quand on regarde les différents métiers de la fonction publique d’Etat, la situation des enseignants vaut qu’on s’y attarde. D’autant que le ministre de l’Education nationale ne cesse de mettre en avant son désir de revaloriser les enseignants.
L’Insee établit d’abord que le salaire net moyen des personnels enseignants à temps plein (EQTP) « est inférieur de 25.5% à celui de leurs homologues non enseignants ». Mais l’année 2018 a aussi vu un acharnement spécifique sur eux. Alors que le salaire des non enseignants a reculé en euros constants de 0.9% en 2018, celui des enseignants baisse de 1.5%, soit presque deux fois plus vite.
C’est à relier à la féminisation du corps enseignant. « Le salaire net des femmes reste inférieur de 13.5% en moyenne à celui des hommes », note l’Insee. « L’écart à âge, grade, catégorie et statut égaux est de 3% ».
Le 28 janvier 2018, sur France Inter, Jean-Michel Blanquer déclarait : » Il y a une légitimité à vouloir payer plus les professeurs dans le futur. Je ferai mon maximum ». On constate ce que valent les paroles ministérielles.
Le nombre d’allocataires s’envole, plongeant les finances des départements dans la tourmente et mettant au plus mal les budgets d’insertion. Les perspectives sont inquiétantes alors que la montée du chômage va encore éloigner les précaires de l’emploi. Manu, 41 ans, serveuse à Lourdes, a dû demander le RSA cette année pour la première fois de sa vie. Une démarche difficile. Cela faisait plus de vingt-cinq ans que Franck Waryn, 53 ans, exerçait son métier dans le catering, jusqu’à ce qu’il soit touché de plein fouet par la crise, comme des milliers d’autres travailleurs en contrats courts.
C’est un signe d’appauvrissement qui ne trompe pas. Le nombre d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA) s’envole. Fin octobre, il atteignait déjà 2,1 millions, soit 8,5 % de plus qu’en 2019, selon les données publiées le 23 décembre par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Un chiffre jamais atteint, même après la crise de 2008. À l’époque, le nombre de bénéficiaires avait grimpé durant plusieurs années jusqu’à 1,7 million. Continuer la lecture de Avec la crise, le nombre de bénéficiaires du RSA s’envole (témoignages)