Pourquoi les centres de santé s’écroulent financièrement

À Paris comme ailleurs, les maisons de soins pluriactivités associatives sont menacées de fermeture. Un phénomène récurrent pour ce type d’établissements à but non lucratif qui peine à trouver un modèle de financement viable en raison d’un mode de tarification à l’acte inadéquat et de la hausse des dépenses en santé.

Qui veut la peau des centres de santé à but non lucratif ? À Paris, premier désert médical de France par rapport à sa densité de population, plusieurs de ces structures sanitaires de proximité, qui réalisent principalement des soins pris en charge par l’assurance-maladie et pratiquent le tiers payant, sont menacées de cessation d’activité. Continuer la lecture de Pourquoi les centres de santé s’écroulent financièrement

Le blanc-seing donné à la délation met les enseignants en danger in Caf. Péda.

« La règle est la suivante : scruter les propos tenus en cours, les supports pédagogiques utilisés, les cahiers d’élèves, puis saisir opportunément la moindre occasion de rendre tout cela public, en tronquant au besoin les informations ». Dans cette chronique, l’historienne Laurence De Cock revient sur une séance d’EMC qui a suscité une inspection, suite à une plainte d’une famille relayée par une députée en commission. Attention à la délation et « enseignants en danger » alerte Laurence De Cock alors que la profession subit de nombreuses attaques. Continuer la lecture de Le blanc-seing donné à la délation met les enseignants en danger in Caf. Péda.

Une très bonne déclaration de Marianne Margaté sénatrice communiste…

Hier le 8 mars, cet appel des communistes français en faveur de la paix a été dans la tradition de ce parti et le conduit comme nous pouvons l’espérer à se dégager du consensus atlantiste et en faveur des marchands d’armes sur lequel prétend surfer Macron pour imposer l’austérité, la misère et le déclin de la France, la perte de sa souveraineté. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

La guerre en Ukraine, trois ans après l’invasion russe, demeure une plaie ouverte au cœur de l’Europe. Derrière l’enlisement militaire et les discours belliqueux, une évidence s’impose : aucune solution purement militaire ne mettra fin à ce conflit. Les récentes déclarations d’Emmanuel Macron sur « l’autonomie stratégique européenne », évoquant notamment l’éventuelle extension du parapluie nucléaire français, révèlent moins une vision cohérente qu’un aveu d’impuissance. Ce projet, flou et dangereux, ne répond pas aux urgences actuelles : désamorcer l’escalade, assurer la sécurité collective et penser la paix hors des logiques de blocs. Continuer la lecture de Une très bonne déclaration de Marianne Margaté sénatrice communiste…

« Chercheurs, battons-nous ! » : à la manifestation parisienne « Stand up for Science », les scientifiques s’élèvent contre la censure et les coupes budgétaires imposées par Donald Trump

Ils se lèvent tous pour la science… à Paris, Toulouse, Bordeaux et ailleurs, en soutien aux chercheurs américains qui luttent pour la défense de la science. Depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, ces derniers sont confrontés à des coupes budgétaires dramatiques, mettant en péril l’indépendance et la liberté de la recherche. « Stand up for science » c’est une initiative de résistance mondiale inédite face à la brutalité trumpiste.

 

« C’est hyperviolent ce qu’on se prend dans la gueule. Chercheurs, battons-nous ! ». Ce sont les mots, portés par un mégaphone, d’une étudiante de la Sorbonne Nouvelle. Il est 14 h 00 ce vendredi 7 mars à Paris, place Jussieu. Chercheurs, étudiants, professeurs et leurs soutiens crient en chœur : « Du fric, du fric, pour la recherche publique, du blé, du blé, pour l’université ». Continuer la lecture de « Chercheurs, battons-nous ! » : à la manifestation parisienne « Stand up for Science », les scientifiques s’élèvent contre la censure et les coupes budgétaires imposées par Donald Trump

La position du PCF se confirme à l’Assemblée nationale avec le discours de Jean-Paul Lecoq : seuls les communistes refusent de s’en laisser conter par le parti de la guerre.

L’Assemblée nationale a débattu le 3 mars sur la guerre en Ukraine et la position de la France dans ce conflit. Il y a comme aux Etats-Unis une polarisation croissante mais elle masque mal une entente de classe et le refus de faire porter le débat sur le fond. Tout est fait pour nous porter à croire qu’une démarche pacifiste serait celle d’un nouveau Munich qui se rallierait à l’extrême-droite caricaturalement représentée par Trump et Marine le Pen en France. Dans un tel contexte, il faut affirmer que les seuls qui tentent – parfois avec difficulté vu la manière dont a été travaillée depuis des décennies l’opinion française de rester sur le fond et de relier l’intérêt de la nation à la paix en s’appuyant sur les travailleurs et non sur l’enfumage du capital qui est le fond de commerce de Macron. Un président qui brade la France en poussant des coquericos contre un ennemi qu’il invente de toutes pièces et en rampant en fait comme Zelenski devant celui qui nous humilie.

Le 3 mars 2025, l’Assemblée nationale s’est penchée sur la guerre en Ukraine et ses implications pour la France et l’Europe, dans un débat sans vote convoqué sous l’article 50-1 de la Constitution. François Bayrou, Premier ministre, a ouvert les discussions en qualifiant la situation de «plus grave» survenue depuis 1945, revenant sur l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky du 28 février. «Une scène sidérante de brutalité», a-t-il déclaré, saluant la «résistance ukrainienne» sous les applaudissements d’une partie de l’hémicycle, mais pas des députés du Rassemblement national. Oui, les communistes ont raison de dire que cette scène est écœurante et qu’elle témoigne de ce qu’on peut attendre de Trump.. Continuer la lecture de La position du PCF se confirme à l’Assemblée nationale avec le discours de Jean-Paul Lecoq : seuls les communistes refusent de s’en laisser conter par le parti de la guerre.

Non à la marche à la guerre, oui à la sécurité collective (Fabien Roussel)

Publié le 05 mars 2025

Les propos du président de la République Emmanuel Macron illustrent le vent de panique qui s’est emparé des classes dirigeantes européennes. Celles-ci sont aujourd’hui dans une impasse faute d’avoir pris la moindre initiative diplomatique depuis trois ans.

Il n’est pas trop tard pour garantir la sécurité des peuples d’Europe et la paix sur notre continent !

Mais pour cela, notre pays ne peut pas s’engager dans un fédéralisme européen botté et nucléarisé comme le propose Emmanuel Macron, ni en déclarant « ouvrir le débat stratégique » sur l’extension à l’échelle européenne de la couverture de la force nucléaire française.

Ce n’est pas assurer la paix, c’est prendre le risque d’une confrontation nucléaire en Europe.

Trois ans après l’agression russe, criminelle et injustifiable, contre l’indépendance de l’Ukraine, après un million de victimes, il est évident qu’il n’y aura pas de solution militaire, mais uniquement une solution négociée politique et diplomatique.

Nous appelons la France à s’engager dans la voie de la désescalade militaire et de choisir une autre voie : celle de la diplomatie garantissant la sécurité de la France, celle des peuples d’Europe et le respect du international.

Elle doit prendre l’initiative pour l’arrêt des combats et l’ouverture de négociations pour une paix durable, solide, respectant les principes de la charte des Nations Unies et de l’acte final de la déclaration d’Helsinki. Elle doit engager le dialogue avec les BRICS et appeler à une réunion du G20 pour enrayer tout risque de 3ème guerre mondiale.

Osons le dialogue avec l’ensemble des nations inquiètes pour la Paix !

Depuis des années, le PCF appelle à sortir de l’OTAN et à construire notre propre sécurité européenne. Nous y sommes.

Il faut donc sortir des logiques libérales qui nous ont conduit à vendre notre industrie à des puissances étrangères dont les États-Unis et reconstruire un véritable pôle public de la défense au service de la France et de la Paix.

Des entreprises stratégiques françaises sont actuellement menacées. Sauvons les !

Oui à l’autonomie stratégique au service de la Paix et des peuples.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF,

Non à la défense européenne, oui à la sécurité européenne

Publié le 05 mars 2025

Les effets de manche guerriers de nombre d’éditorialistes de plateau qui défilent sur les chaînes infos cherchent à justifier la marche à la guerre et le passage du pays, et de l’Europe, en économie de guerre. L’offensive de Trump prospère en réalité sur fond de krach politique, diplomatique et industriel de l’Union européenne. La construction capitaliste et atlantiste de l’Union européenne, forgée dans les traités européens, est incapable structurellement d’y répondre dans les intérêts des peuples européens. Elle fait ici la démonstration de son impasse. Continuer la lecture de Non à la défense européenne, oui à la sécurité européenne

8 mars : toutes et tous ensemble, pour les droits des femmes !(PCF)

La Journée internationale de lutte pour les droits des femmes nous rappelle les combats passés, présents et futurs pour l’égalité. Si des combats politiques ont permis des prises de consciences sociétales et des avancées sociales, l’égalité reste une utopie et peine à se réaliser concrètement. La reconnaissance des droits n’entraîne pas mécaniquement leur application effective.

Le PCF appelle donc à la mobilisation la plus large de nos concitoyennes et concitoyens, des salarié·es, à l’occasion de cette journée de mobilisation et de grève féministe pour gagner l’égalité réelle !

Emplois mal rémunérés et dévalorisés, temps partiels imposés, difficile conciliation de la vie professionnelle et familiale, manque de structures de garde : le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes, leur retraite de 40%.

Cette journée doit être l’occasion de porter fortement l’exigence de l’abrogation de la réforme des retraites. L’égalité salariale entre les femmes et les hommes, pourvoyeuse de près de 10 milliards d’euros de cotisations supplémentaires, permettrait de non seulement de financer l’abrogation de la réforme des retraites mais de contribuer au financement d’un droit à la retraite à 60 ans à taux plein à taux plein avec une pension à 75% du revenu net d’activité.

Preuve que, quand les femmes gagnent des droits, la société tout entière en bénéficie !

Premières employées et usagères des services publics, les femmes compensent les carences de l’État auprès des enfants, des personnes âgées ou en situation de handicap, au détriment de leur travail et de leur santé. En détruisant volontairement les services publics, les politiques libérales ont dégradé la vie des femmes.

À plus de 80%, elles assument seules la responsabilité des familles monoparentales, dont près de la moitié, en plus d’être stigmatisées, vivent sous le seuil de pauvreté.

Pathologies souvent considérées comme « psychologiques » ou devant être acceptées comme inhérentes à la condition féminine, errance médicale : leur santé est ignorée.

Leur droit fondamental à la sécurité n’est pas assuré : en danger permanent, justice ne leur est que rarement rendue. Violées, réfugiées, déplacées, emprisonnées, elles subissent les conséquences mortifères des guerres.

Au cours de l’Histoire, leur participation est déterminante dans les domaines culturels, scientifiques et artistiques. Pourtant, elles sont ignorées dans la mémoire collective. Nous devons leur rendre la place qui leur est due.

Nous refusons l’illusion d’une égalité acquise et appelons à une large mobilisation le samedi 8 mars prochain pour protéger des droits qui, nous le savons, ne sont pas acquis pour toujours et restent théoriques faute de moyens et de services publics.

Mobilisons-nous pour exiger des politiques publiques à la hauteur des enjeux féministes, comme la création d’un service public de la petite enfance pour permettre aux femmes de ne plus renoncer à leur travail, et donc à leur salaire ; ou encore la création d’un réel statut du foyer monoparental pour permettre à ces familles de vivre dignement.

La revalorisation des statuts et des salaires des métiers à prédominance féminine est urgente. C’est une question de justice et une question de bon sens.

Au PCF nous militons pour un réel changement de société, juste et égalitaire. C’est pourquoi nous lions la question sociale à la question féministe : il n’y aura pas de révolution sociale sans révolution féministe !

Paris, le 5 mars 2025
Parti communiste français.


Samedi 8 mars, Journée internationale des droits des femmes

Le PCF, la CGT, Solidaires, la FSU et Nous Toutes organisent à Montauban une manifestation « Les femmes dans le monde».

 Rendez-vous à Montauban au kiosque, allées Mortarieu samedi 8 mars à 11h.

La République n’a pas assuré l’égalité de traitement entre enseignantes et enseignants

L’égalité hommes-femmes, une histoire de lutte partout, même dans l’Éducation nationale ! Pour cette semaine du 8 mars, l’historien Claude Lelièvre revient sur les inégalités de traitement entre les femmes et les hommes. « Il faudra attendre la loi du 6 octobre 1919 pour que l’égalité de traitement entre institutrices et instituteurs soit obtenue. Quant aux égalités de carrière et de revenus effectifs… « Rien n’est jamais acquis à l’homme, ni sa force ni sa faiblesse » dit le poète ; et encore moins aux femmes » écrit-il.

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La Position du PCF : interview de Fabien Roussel sur l’Ukraine, une base de dialogue qui peut permettre un large rassemblement…

par D. Bleitrach

Je souhaiterais que tout le monde prenne connaissance de cette position largement occultée par les médias qui résument la gauche au PS et la défense de la souveraineté nationale à l’extrême droite.

Il est évident qu’Histoireetsociete, et je peux y compris dire personnellement, nous ne partageons pas toute cette analyse en particulier ce qui concerne les responsabilités du conflit, ce n’est pas un détail sans importance , cela est essentiel si l’on veut justement aboutir non pas à un cessez le feu, le temps de se refaire pour mieux repartir. Mais il fut également noter que Fabien Roussel laisse les termes du retrait ou non justement à la négociation et à la présence de toutes les parties concernées et il dit monsieur Poutine tout en marquant le fait qu’il n’a rien à voir avec les communistes. Continuer la lecture de La Position du PCF : interview de Fabien Roussel sur l’Ukraine, une base de dialogue qui peut permettre un large rassemblement…