Violence, antisémitisme… l’inquiétant visage de l’ultradroite qui prospère en France et en Occitanie

Lors d’un rassemblement du groupe Génération identitaire aujourd’hui dissout.
Lors d’un rassemblement du groupe Génération identitaire aujourd’hui dissout. AFP

Les coups de filet dans les milieux de l’ultra-droite s’accélèrent en France. Ils sont entre 3 000 et 3 500 militants, entre violence et antisémitisme.

Depuis trois ans le rituel est immuable : ce 10 octobre 2021, au cœur du cimetière de Terre-Cabade, à Toulouse, les « Nationalistes », ce groupuscule d’extrême droite, rendent hommage à Pierre Lespinasse, ancien magistrat toulousain sous Vichy, à la tête d’une section spéciale chargée d’envoyer à la guillotine Marcel Langer, internationaliste juif polonais, l’une des figures de la résistance. Dans le silence de la plus grande nécropole de la région, l’avocat toulousain, Pierre-Marie Bonneau, aux côtés de l’ancien dirigeant de l’Oeuvre française, Yvan Bénedetti, s’inclinent devant le caveau de Pierre Lespinasse, serviteur de Pétain, tué en 1943 en guise de représailles par la résistance française, « victime de son devoir », comme le précise l’épitaphe. Une cérémonie discrète suivie d’un cassoulet nationaliste. « Une apologie du collaborationnisme », selon Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite. Mais c’est aussi l’un des visages de cette ultradroite protéiforme qui se dévoile au grand jour. Continuer la lecture de Violence, antisémitisme… l’inquiétant visage de l’ultradroite qui prospère en France et en Occitanie

François Moncla : « Je ne me reconnais pas dans le rugby pratiqué aujourd’hui »

François Moncla, le 9 avril 1960, à Colombes, Tournoi des cinq nations France-Irlande.

(Mise à jour le 29 novembre 2021). Le Béarnais François Moncla est mort à 89 ans. L’ancien capitaine des Bleus se racontait en 2016 dans un livre, ses Récits de vie et d’Ovalie. Une vie remplie de combats sportifs, mais aussi syndicaux et militants. Nous republions cet entretien publié alors.

Joueur du Racing Club de France et de Pau, champion de France en 1959 et 1964, 31 sélections avec le XV de France entre 1956 et 1961, trois victoires dans le tournoi des Cinq-Nations, la vie sportive de François Moncla, 84 ans, a été bien remplie. « Mais je ne vis pas que de ces souvenirs, dit l’ex-troisième ligne. Ma dernière sélection date de 1961. Pas mal de choses sont passées aux oubliettes. Surtout, j’ai eu une autre vie. » Bien remplie là aussi : syndicaliste à la CGT et militant politique engagé en 2014 sur la liste du Front de gauche à Pau. Une existence et un peu plus qu’il raconte dans ses Récits de vie et d’Ovalie (1), écrit avec Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.

Pourquoi avoir attendu vos 84 ans pour vous raconter dans un livre ?

François Moncla D’abord, parce que je n’ai pas su dire non à Olivier Dartigolles, avec qui j’ai des combats communs à Pau. Ensuite, parce qu’il n’a pas fait un roman à l’eau de rose…

Votre vie, votre carrière rugbystique sont loin d’avoir été trempées dans de l’eau de rose…

François Moncla Ce que je veux dire, c’est que je ne voulais pas m’étaler sur ma vie privée, des choses personnelles. Après, bien sûr que je n’allais pas raconter que j’étais gaillard alors qu’on tombait face à des gars qui ne pensaient qu’à nous abattre comme lors de la tournée en Afrique du Sud de 1958.

Vous parlez d’ailleurs de « peur » lors de cette tournée historique, où les Bleus remportent leur première série de tests chez une grande nation de l’hémisphère Sud ?

François Moncla À l’époque, la peur, quand tu pars six semaines en tournée, tu es un peu coupé de tout, à 5 000 kilomètres de chez toi, tu peux difficilement téléphoner aux tiens. Heureusement, dans cette équipe de France, il y avait une telle fraternité qui te permettait de surpasser cette peur.

Cette tournée en Afrique du Sud a été marquante, tant sportivement qu’humainement, en plein apartheid ?

François Moncla Aujourd’hui encore, quand j’y repense, des images me reviennent et sont difficiles à supporter. Tu ne pouvais pas rester insensible à ce que tu voyais là-bas. Les Noirs qui crevaient de faim et à qui les Blancs jetaient les os de leurs poulets… Un geste que certains de mes coéquipiers ont fait et qui m’avait mis hors de moi.

Votre engagement politiquement aux côtés du Parti communiste vient de cette époque ?

François Moncla Non, parce que, à l’époque, mon engagement était surtout syndical et il a grandi au fil de mes fonctions à l’école EDF de Gurcy-le-Châtel. La politique est venue plus tard.

Quel capitaine étiez-vous ?

François Moncla Je m’occupais de tous les joueurs, parce que jouer à quinze, ce n’est pas mal mais à dix-huit ou dix-neuf en n’oubliant pas les remplaçants, c’est encore mieux. J’avais un côté un peu papa poule…

D’où votre devise « le jeu interdit le je » ?

François Moncla C’est Bala – Pierre Albaladejo – qui l’avait sortie et je l’avais reprise. J’en avais assez d’entendre certains dire sans arrêt : je suis le meilleur. Mais, dans ce jeu, si tu n’as pas quatorze copains et quinze adversaires, tu ne peux rien faire.

L’individualisme, ce n’est pas une partie du problème du XV de France actuel ?

François Moncla Oui, ils veulent tous marquer parce que ça peut changer la paie, les contrats en fonction des performances. Alors, chacun joue pour soi en oubliant qu’il faut des partenaires au rugby.

Quel regard portez-vous sur le rugby devenu professionnel en 1995 ?

François Moncla Déjà, je ne me reconnais pas dans le rugby qui est pratiqué. Le ballon est toujours ovale mais ça n’a rien à voir avec nos ballons en cuir qui se gorgeaient d’eau au fil du match et prenaient des kilos. Alors, oui, ils peuvent prendre des shoots de soixante mètres. Mais moi, à 84 ans, j’ai mes deux genoux, mes deux hanches et à part une épaule qui a un peu souffert, je ne me plains pas. Alors que, à 20 ans, avec les chocs qu’ils encaissent, les jeunes se font vite les genoux, ont les cartilages usés.

Pourtant, les physiques ont changé…

François Moncla Nous, on pratiquait un jeu d’évitement, eux, c’est un jeu de rentre-dedans. Ils sont dans la musculation à l’extrême. Seulement, tes articulations restent celles que ta mère t’a données… Les tendons ne peuvent pas supporter la masse musculaire des joueurs d’aujourd’hui. Et, pour en arriver là, à mon avis, ils doivent bien prendre une « sucette » de temps à autre alors que nous, on ne marchait qu’avec du vin et du sucre. C’est une folie, le pognon a toujours tout perdu. Nous, on se payait avec une poignée de main. Bien sûr, lorsque j’étais président de la Section paloise, j’ai toujours fait en sorte que les joueurs aient une situation en dehors du rugby, mais c’est complètement différent d’aujourd’hui.

Dans les années 1970-80, avec la CGT, vous menez d’ailleurs un combat pour faire avancer le statut d’athlète de haut niveau ?

François Moncla Ç’a été une victoire car le contrat de haut niveau était encore dans les limbes. Il n’y avait pas encore beaucoup de sociétés qui avaient compris que le sportif de haut niveau a une expérience dont il peut faire profiter son entreprise et surtout qu’être champion, ça ouvre des portes. On n’avait que douze jours de congé pour la représentation nationale, ça couvrait à peine le tournoi des Cinq-Nations.

Un mot, pour finir, sur la proposition qui vous est faite en 1981 de proposer votre candidature comme secrétaire d’État aux Sports du premier gouvernement de François Mitterrand ?

François Moncla Le Parti communiste m’avait poussé à l’époque, mais moi, je ne m’en sentais pas la capacité, alors je n’ai voulu tromper personne. Et j’ai dit non.

Avec le recul, vous prendriez la même décision ?

François Moncla Oui… Pour moi, le sport de haut niveau manque de franchise, il y a trop de mouvements souterrains, de sournoiserie. Quand on voit, par exemple, tout ce qu’on met sur le dos de Platini – et j’espère qu’il est propre –, je me dis que c’est un milieu bien trop sournois. Il faudrait un grand coup de balai dans tout ça…

Récits de vie et d’Ovalie

(1) Éditions Arcane 17,10 euros.

18: C’est le nombre de fois où François Moncla a été capitaine du XV de France au cours de ses 31 sélections.

Capitalisme augmenté. Facebook nous précipite dans la matrice

Meta, le nouveau nom du groupe Facebook présenté par son fondateur et PDG, Mark Zuckerberg. © Jakub Porzycki/NurPhoto/AFP

Pris dans la tourmente, Mark Zuckerberg accélère le tempo : il a renommé Facebook Meta, et jeté les fondations du métavers, « l’avenir du Net» selon lui. Un écosystème clos, en 3D, immersif, qui promet d’isoler l’utilisateur dans un bonheur virtuel et à la firme des profits exponentiels bien réels.

CAPITALISME AUGMENTÉ

Mark Zuckerberg a renommé Facebook Meta, et jeté les fondations du métavers. Un écosystème clos, en 3D, immersif, qui promet d’isoler l’utilisateur dans un bonheur virtuel et à la firme des profits exponentiels bien réels.

♦ Facebook nous précipite dans la matrice
♦ Métavers. La machine à fantasmes, ultime échappatoire à notre monde
♦ Facebook. L’ogre « too big to crash » ?
♦ Entretien. Métavers, « l’extension du domaine du capitalisme de surveillance »
♦ Corée du Sud. Le gouvernement promeut un métavers souverain 

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M comme Meta. Ou comme Mark – on pensait qu’il fallait être président de la République française pour oser nommer son entreprise ou son parti de ses initiales –, comme métastases ou encore comme mégalo. Le changement de nom et de logo (un M bleu tirant à la fois sur les lunettes et le signe infini) de Facebook peut prêter à sourire. Mais si l’on en croit Mark Zuckerberg, le groupe ne veut plus être réduit au réseau social qui l’a vu naître. « À l’heure actuelle, notre marque est tellement liée à un seul produit qu’il lui est impossible de représenter tout ce que nous faisons aujourd’hui, et encore moins ce que nous ferons à l’avenir », a expliqué le PDG. Continuer la lecture de Capitalisme augmenté. Facebook nous précipite dans la matrice

Médias et extrêmes droites : mais que font les rédactions ? in ACRIMED

par Pauline Perrenot,

Un sursaut dans la profession. C’est a minima ce que devrait provoquer la surexposition et la banalisation d’un agitateur fasciste (n’ayant toujours pas officiellement déclaré de candidature), telle qu’elle est donnée en spectacle jour après jour dans les médias. Un sursaut qu’on attend toujours…

Le rouleau compresseur autour d’Éric Zemmour interroge les journalistes. On lit que certains s’en inquiètent, on entend que d’autres s’en indignent. À l’issue de son congrès fin octobre, le SNJ a produit le premier (et unique) texte syndical sur la question [1], en dénonçant la « « zemmourisation » de la campagne présidentielle », la « couverture médiatique frénétique » dont il fait l’objet, ainsi que le « suivisme nauséabond » des directions des rédactions. Continuer la lecture de Médias et extrêmes droites : mais que font les rédactions ? in ACRIMED

L’inquiétante porosité entre les attaques du Figaro magazine et les discours de M. Blanquer in Slate.fr

[TRIBUNE] Les enseignants bataillent contre l’appauvrissement de l’école publique, contre les inégalités qu’elle continue d’entretenir voire d’aggraver, pourtant ce serait toujours eux le problème. 

Le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer ne semble jamais pressé de défendre les profs, ni d'ailleurs l'institution dont il a la charge. | Ludovic Marin / AFP
Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer ne semble jamais pressé de défendre les profs, ni d’ailleurs l’institution dont il a la charge. | Ludovic Marin / AFP

Une petite musique se fait entendre, depuis un an plus insistante. C’est en tout cas à cette époque l’année dernière que j’ai commencé à y faire attention, parce qu’elle intervenait lors d’un épisode particulièrement traumatique, l’assassinat de notre collègue Samuel Paty. Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a cru bon d’affirmer, à cette occasion, que les tendances «islamo-gauchistes» de l’université française avait pour ainsi dire armé, sinon matériellement, du moins idéologiquement, l’assassin.

Il déclare ainsi sur Europe 1, moins d’une semaine après l’attentat: «Ce qu’on appelle l’islamo-gauchisme fait des ravages. Il fait des ravages à l’université, il fait des ravages quand l’UNEF cède à ce type de choses (…). Ces gens-là favorisent une idéologie qui ensuite, de loin en loin, mènent au pire.» Il poursuit, en parlant du terroriste: «C’est un assassin conditionné par d’autres gens, en quelque sorte des auteurs intellectuels de cet attentat.» Les «auteurs intellectuels de cet attentat», l’accusation est gravissime et le raccourci, pour le moins, osé, qui passe de l’université au meurtre abominable dont notre collègue, lui-même produit valeureux de ladite université, fut victime. Continuer la lecture de L’inquiétante porosité entre les attaques du Figaro magazine et les discours de M. Blanquer in Slate.fr

#NousToutes. Forte mobilisation pour dire STOP aux violences sexistes et sexuelles (video)

 

« Les violences ne sont pas une fatalité » : les défenseurs des droits des femmes se sont mobilisés samedi, en particulier lors d’une manifestation à Paris, pour dire « stop » aux violences sexistes et sexuelles et « exiger des politiques publiques à la hauteur » contre ce fléau.

La manifestation parisienne, partie de la place de la République vers Nation derrière une banderole #NousToutes proclamant « stop aux violences sexistes et sexuelles »,  a rassemblé 50.000 personnes selon les organisateurs.

D’autres rassemblements sont programmés partout en France entre ce samedi 20 et le 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes. A Rouen, une centaine de personnes ont ainsi défilé, en attendant une marche nocturne, jeudi, sur le thème « reprenons la rue, la nuit! ». Continuer la lecture de #NousToutes. Forte mobilisation pour dire STOP aux violences sexistes et sexuelles (video)

#NousToutes. « Sur les violences faites aux femmes, un retard considérable en France »

Marine Turchi est journaliste à Mediapart. Son travail d'enquête sur les violences sexuelles a permis, en novembre 2019, les révélations d'Adèle Haenel. © Emmanuelle Marchadour

Alors que #NousToutes organise une soixantaine de manifestations en France contre les violences sexuelles ce samedi 20 novembre, la journaliste de Mediapart Marine Turchi interroge la défiance face à nos institutions dans son livre enquête « Faute de preuves » (Seuil).

« La justice nous ignore, on ignore la justice. » Cette phrase forte était prononcée par l’actrice Adèle Haenel suite à la révélation de son affaire par Marine Turchi, relançant en France la vague #MeToo. La journaliste de Mediapart est allée recueillir les paroles d’avocats, magistrats, policiers, plaignantes pour confronter la justice à son miroir.

La justice est-elle structurellement antiféministe ?

Marine Turchi Il y a trois types de réponses qui reflètent le débat qui existe au sein même du monde judiciaire. Il y a ceux qui haussent les épaules quand j’évoque la question du miroir renvoyé à la justice sur ses dysfonctionnements et qui n’ont pas l’impression de rendre des non-lieux à la pelle. Il y a ceux qui considèrent que ces défaillances sont des loupés sur une minorité de dossiers. Et ceux qui estiment le problème systémique. Continuer la lecture de #NousToutes. « Sur les violences faites aux femmes, un retard considérable en France »

Pourquoi Éric Zemmour est-il dangereux pour la France ?

"Méthodiquement, l’éditorialiste agitateur révise chacun des événements historiques en réponse desquels s’est construite la droite républicaine", Patrick Le Hyaric. © Joêl Saget / AFP

Rappel des faits Le candidat non encore déclaré de l’extrême droite maurrassienne multiplie les saillies réactionnaires et les appels à la confrontation identitaire. Avec les contributions de Patrick Le Hyaric, éditorialiste et Alain Mila, historien des institutions

Retour du maurrassisme

Patrick Le Hyaric, éditorialiste

Non content d’avoir été condamné pour propos racistes, non content de traiter les femmes comme des « sous êtres humains, après la réhabilitation de la collaboration et de l’Algérie française, voici que M. Zemmour s’en prend au capitaine Dreyfus dont il réfute l’innocence, pourtant clairement établie, déjà par Zola et Jaurès, puis par le travail de générations d’historiens.

Méthodiquement, l’éditorialiste agitateur révise chacun des événements historiques en réponse desquels s’est construite la droite républicaine. La stratégie est clairement établie de réunir les droites par un discours national-capitaliste, mais aussi par l’invention d’un récit historique expurgé des graves errements de la grande bourgeoisie française, et pire, de les revendiquer. Jusqu’à l’infamie d’accuser la Résistance communiste d’avoir inauguré une « guerre civile » en engageant le combat contre les nazis et à leurs supplétifs vichystes… Continuer la lecture de Pourquoi Éric Zemmour est-il dangereux pour la France ?

Menaces « d’actions violentes » de l’ultradroite : après une interpellation hier à Montauban, un homme arrêté en Gironde par la DGSI In DDM et France3

Les deux hommes, repérés par des échanges sur la messagerie cryptée Telegram, ont été interpellés par les services de la Direction générale de la sécurité intérieure.
Les deux hommes, repérés par des échanges sur la messagerie cryptée Telegram, ont été interpellés par les services de la Direction générale de la sécurité intérieure. Pixabay
 Deux militants de la mouvance d’ultradroite qui appelaient à des « actions violentes » ont été interpellés mardi, l’un à Montauban (Tarn-et-Garonne) et l’autre en Gironde. Les deux hommes n’ont, selon une source proche du dossier, pas de lien avec Rémy Daillet.

Deux militants de la mouvance d’ultradroite qui appelaient à des « actions violentes » ont été interpellés ce mardi 16 novembre, l’un à Montauban (Tarn-et-Garonne) et l’autre en Gironde, puis placés en garde à vue, a-t-on appris mercredi de sources policière et judiciaire. Les deux hommes, repérés par des échanges sur la messagerie cryptée Telegram, ont été interpellés par les services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a-t-on ajouté de mêmes sources. Continuer la lecture de Menaces « d’actions violentes » de l’ultradroite : après une interpellation hier à Montauban, un homme arrêté en Gironde par la DGSI In DDM et France3

Hôpital, retraites, santé de proximité… une sécurité sociale du XXIe siècle

La proposition du PCF pour une Sécurité sociale adaptée aux besoins actuels des populations est un projet de société. Elle repose sur l’idée fondamentale qu’il est possible de répondre aux besoins humains de protection de la naissance à la mort dans un cadre non marchand basé sur la solidarité, et que cette réponse de protection sociale est un facteur essentiel du développement économique autant que social. La Sécurité sociale, protégeant des aléas de la vie, contribue au développement humain, au cœur de devenir de la société.

Prise sur les profits, la cotisation sociale est un outil de la solidarité, qui met au service de la collectivité humaine une part des richesses créées en les mutualisant.

Aussi les premières réformes à mettre en œuvre sont d’ordre économique : hausse des salaires, réduction du coût  du capital, orientation de la production vers la satisfaction des besoins humains, arrêt des politiques d’austérité. C’est sur cette base qu’on pourra réformer le financement de la Sécurité sociale : retour au financement par la cotisation sociale et abandon de la fiscalisation, modulation des cotisations pour développer l’emploi et la formation, taxation des profits financiers,, gestion démocratique.

Ceci permettra de dégager les moyens nécessaires pour financer les mesures indispensables de modernisation et d’adaptation aux besoins et aux nouvelles possibilités offertes par le progrès des sciences et techniques.

Il est possible de répondre aux besoins humains de protection dans un cadre non marchand basé sur la solidarité

Concernant le secteur santé, nous voulons : Continuer la lecture de Hôpital, retraites, santé de proximité… une sécurité sociale du XXIe siècle