Nous attendons le 3ème refus qui mettra fin à l’insoutenable crédo de M. Lopez sur son soi-disant apolitisme dans la gestion de la ville de Moissac.
En effet, il est affligeant de voir le 1er édile de la ville bouder la cérémonie de la fin de la Guerre d’Algérie le 19 mars. Pourtant, cela n’est pas faute de courir après toutes les commémorations possibles allant même jusqu’à utiliser la cour du collège privé local pour la cérémonie d’hommage à toutes les victimes d’attentats. Il y a un lien ?
Pour celle du 19 mars, l’explication est à chercher dans les récents tweets du monsieur qui relaie sans vergogne la prose révisionniste du chef de file aux régionales du RN, M. Garraud ou d’Aliot, préférant ainsi occulter 150 ans de colonialisme au Maghreb, mais aussi l’OAS, les exactions des militaires, la torture. Il ne peut résister à l’appel de ses mentors lepénistes…
Quand on vous dit que M. Lopez est apolitique comme… le RN !
Ensuite il y a un refus encore plus idéologique : le non à l’installation d’un bureau de vote pour les élections législatives bulgares le 4 avril prochain. Avec plus de 90 inscrits et près de 200 qui souhaitaient exprimer leur soutien à la démocratie, et alors que souvent les bulgares de cette communauté sont ignorés, voire ostracisés dans leur propre pays, l’ambassade Bulgare se montrait exemplaire a ce sujet en favorisant l’accès au vote.
Le non de M. Lopez est un déni de démocratie !
Pour le coup, il retrouve des accents démagogues en disant que ce serait un mauvais exemple pour toutes les communautés de Moissac. Les marocains, les algériens, les portugais et autres de la 1ère ou de la dernière génération apprécieront (dixit : « On ne va plus s’en sortir et on n’est pas là pour ça » !) Pourtant ils ont été nombreux à voter pour lui, juste retour des choses. Voter pour moi et pour moi seul….
Deux refus donc, et pas des moindres, qui permettent de resituer qui est M. Lopez et ses ambitions. Fini les poubelles dans les rues, nous rentrons dans le dur et la démocratie vient de se prendre un sacré crochepied !
Maximilien Reynès-Dupleix