VIDEO. Serre hydroponique d’Emmaüs : près de 6500 plants de légumes cultivés dans l’eau… In DDM

La serre hydroponique des Jardins suspendus de Lomagne, détenue par Emmaüs et faisant appel à une douzaine de salariés en réinsertion, est désormais en activité. Un an après le début de sa construction, des milliers de plants sont en train de s’y développer…une croissance qui se fait non pas dans la terre mais uniquement dans l’eau!

C’est un chantier qui avait débuté en mai 2022 et qui est sur le point d’aboutir. Un an après, les 2000m2 sur lesquels s’étend la serre entièrement mise en place par les employés en réinsertion d’Emmaüs et des compagnons de l’association, seront bientôt tous exploités. Continuer la lecture de VIDEO. Serre hydroponique d’Emmaüs : près de 6500 plants de légumes cultivés dans l’eau… In DDM

Francis Cabrel et Claude Sicre premiers signataires d’une pétition pour reconnaître la contribution des Amérindiens à la démocratie moderne in DDM

Claude Sicre exprime son admiration pour le peuple amérindien sous le regard de Marie-Claude Strigler, docteur en civilisation américaine et Jean-Claude Drouilhet, fondateur de l'association Oklahoma Occitania.
Claude Sicre exprime son admiration pour le peuple amérindien sous le regard de Marie-Claude Strigler, docteur en civilisation américaine et Jean-Claude Drouilhet, fondateur de l’association Oklahoma Occitania. DDM – PIERRE-JEAN PYRDA

L’association Oklahoma Occitania a choisi le 10 mai, date de commémoration de l’abolition de l’esclavage pour lancer, à Montauban, une campagne nationale visant à faire reconnaître « la dette morale de démocratie envers les Indiens d’Amérique et les en remercier publiquement ». Francis Cabrel et Claude Sicre sont les premières personnalités artistiques de la région à signer cette pétition.

Quand on parle de démocratie, en Occident, la référence historique nous renvoie systématiquement à la Grèce antique et à la République athénienne. « Or, les Amérindiens ont joué un rôle essentiel dans la naissance des démocraties modernes. Ce fait-là a été occulté volontairement des livres d’histoire. C’est une grande injustice », clame Jean-Claude Drouilhet. Le fondateur de l’association Oklahoma-Occitania (OK-OC) organisait une conférence de presse, ce mercredi 10 mai à l’hôtel de Ville de Montauban. « Il s’agit du premier acte d’une campagne nationale visant à faire reconnaître par les personnalités politiques et artistiques de notre pays la dette morale de démocratie envers les Indiens d’Amérique et les en remercier publiquement », explique cet enseignant retraité. Aux côtés de Jean-Claude Drouilhet, Marie-Claude Strigler, docteur en civilisation américaine et Claude Sicre, chanteur et ethnomusicologue.

Ce n’est pas un hasard si OK-OC a choisi Montauban et cette date du mois de mai pour lancer cette campagne. En ce jour de commémoration de l’abolition de l’esclavage, la cité d’Ingres est fière de rappeler qu’elle est jumelée, depuis 1989, avec Pawhuska, ville de l’Oklahama qui est aussi la capitale des Indiens Osages. Il y a presque 200 ans, en 1829, trois Osages perdus en Europe avaient reçu secours et assistance à Montauban où la population s’était mobilisée pour les aider à rentrer chez eux. Depuis, plus de 150 de leurs ancêtres sont venus à Montauban, traversant à pied le Pont Vieux… et ne manquant pas de se recueillir au jardin des Plantes, dans le carré des Indiens Osages où une stèle a été érigée en 1992 sur laquelle on peut lire: « Ici vous êtes en terre indienne ».

Ce mercredi soir à Montauban, Marie-Claude Striegler a animé une conférence-signature autour de ses deux derniers ouvrages (1), rappelant qu’en Amérique du Nord, « la large participation aux décisions politiques était la règle chez les Amérindiens bien avant l’arrivée des Européens ». Elle a bien sûr évoqué « le rôle de premier plan » joué dans l’instauration de la démocratie par la Grande loi de la paix, récit oral de la Confédération iroquoise (fondée dès 1142) qui retrace la formation de la ligue dite des 6-Nations.

Claude Sicre « a toujours été intéressé par les Indiens et par la démocratie, notamment ce qu’en disait Tocqueville. Souvent, quand elle parle d’histoire, la France est égocentrique, elle cède à l’unitarisme. Là, ça nous apprend à regarder ailleurs. Cette conversation sur la démocratie, elle n’a pas de fin, on peut la faire partout », explique le créateur du forum des langues du monde.

Le beau message de Cabrel

Pianotant sur son PC portable, le « Fabulous Trobador » attendait impatiemment un mail de son ami Francis Cabrel. Chose promise par le chanteur d’Astaffort, chose due: Claude Sicre a diffusé ce message, marque de soutien de Francis Cabrel aux Indiens d’Amérique:

Tous les Cochise, les Géronimos, les Sitting Bull ont peuplé nos rêves de justice, de partage et d’intelligence , celle que l’on souhaitait entre les peuples. Leurs vies d’abord dont on retient qu’elles respectaient les saisons, leurs calvaires et leurs chutes ensuite. Ils flottent pour l’éternité ces héros demi-nus, emplumés de leur courage et je dois avouer qu’ils m’ont montré le chemin de l’authenticité, des choses simples et pures. Sans doute nos longues chevelures d’adolescents étaient une marque en leur honneur et leur hommage. 

(1) « Les Indiens Osages, enfants des eaux du milieu » (Editions du Rocher); « A la découverte de la terre sacrée des Navajos » (Véga éditions).

Un mois après les affrontements de Sainte-Soline, quelles sont les conséquences ?

Avec la participation de Benoit Biteau….

 

Inflation de profits dans l’agro-alimentaire

Depuis un an, l’augmentation des marges des entreprises explique pour moitié l’envolée des prix de production. Les géants du secteur en jouissent à plein.

Oui, Emmanuel Besnier a bien entendu le ministre de l’Économie, Bruno le Maire, souhaiter que l’agro-­alimentaire répercute la baisse des cours des matières premières, de l’énergie et du fret maritime dans ses prix, afin de rendre du pouvoir d’achat aux Français.

La valse des étiquettes des produits alimentaires (+ 15,6 % sur un an) n’est-elle pas devenue le principal moteur de l’inflation (+ 5,7 %) ? Mais le patron et actionnaire familial de Lactalis n’en a cure. Continuer la lecture de Inflation de profits dans l’agro-alimentaire

Congrès PCF. La capacité à organiser les travailleurs dans la vie politique

La deuxième journée du 39ème congrès du PCF s’est déroulé ce samedi avec à l’ordre du jour, des travaux sur les nombreux amendements au texte de base commune. La matinée a été marquée par les interventions de plusieurs invités.

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Le maire de Marseille Benoît Payan intervient au Congrès du PCF © Julien Sueres

 

Benoît Payan tout d’abord, maire de Marseille, a rendu hommage aux communistes et à leur histoire en lançant son introduction par un poignant « les communistes seront toujours chez eux à Marseille ! » En s’appuyant sur l’histoire riche du PCF, il est revenu sur le sujet de l’union de la gauche. « Aujourd’hui j’ai devant moi les héritiers d’hommes et de femmes qui ont transformé la société et l’ont rendu meilleure. C’est Maurice Thorez militant infatigable de la paix qui a été l’architecte du Front Populaire. C’est Gabriel Péri, mort pour la France en 1941, qui a été une lumière dans la résistance communiste. C’est Martha Desrumaux, première femme à être élue au comité central qui s’est tant battue pour les droits des travailleuses », a-t-il égrainé avant de conclure.

« Alors oui nous avons besoin à gauche d’un parti communiste fort et il n’est pas question que la nécessaire union nous interdise de cultiver nos spécificités, nos singularités, parce que ce sont nos forces ». Des mots largement ovationnés par les congressistes et qui ont fait échos à ceux de Ian Brossat la veille. Continuer la lecture de Congrès PCF. La capacité à organiser les travailleurs dans la vie politique

A Sainte-Soline, la manifestation contre les bassines tourne à l’affrontement, de nombreux blessés 

De très violents affrontements ont éclaté, samedi, lors de la manifestation contre les bassines dans les Deux-Sèvres, faisant « pas moins de 200 blessés » parmi les manifestants, selon les organisateurs de la mobilisation.

Avec le déploiement démesuré des policiers et gendarmes, dans un contexte où le pays se soulève pour défendre les retraites, le scénario était écrit d’avance. Dans les Deux-Sèvres, la mobilisation contre les mégabassines, qui a eu lieu ce samedi 25 mars, a donné lieu à de très violent violents affrontements, faisant de nombreux blessés. Selon les autorités, une trentaine de gendarmes et manifestants ont été blessés. Les organisateurs évoquent, eux, un bilan beaucoup plus lourd, avec « pas moins de 200 manifestants blessés », dont dix hospitalisés et un dans le coma. Une information non confirmée en début de soirée par la préfecture des Deux-Sèvres.

« J’ai vu au moins 30 blessés mais il y en a plus. Certains avaient perdu connaissance, d’autres avaient la tête en sang. Beaucoup de blessés aux pieds et à la tête », a témoigné auprès de l’AFP une manifestante, qui leur a porté secours. « Le Samu ne pouvait pas venir les chercher. On a vu juste une ambulance. On a sollicité les élus pour qu’ils fassent quelque chose. C’était la panique totale, ça a duré plus d’une heure avant que ça commence à évacuer. » Ce que confirme notre journaliste sur place : « Les secours ne pouvaient pas passer. Ce sont les élus écologistes et insoumis qui ont fini par organiser les évacuations. »  « On a formé un cordon, avec des élus devant, les écharpes bien visibles, dans le but de protéger la zone où ils se trouvaient », a témoigné auprès de l’AFP MarineTondelier, la secrétaire nationale d’EELV, évoquant une femme qui avait été victime d’un « tir tendu à la tête », et présentant un « traumatisme orbital ».

Un autre témoin précise: « Le Samu nous répondait qu’ils avaient ordre de ne pas approcher du site, qu’il fallait qu’on évacue nous-mêmes les blessés jusqu’au village de Sainte-Soline où ils seraient pris en charge. » Cette situation a valu à la préfète des Deux-Sèvres d’être interpellée par la Ligue des droits de l’Homme, qui avait envoyé des observateurs à Sainte-Soline: « Nos observateurs ont constaté l’entrave par les forces de l’ordre à l’intervention des secours pour une situation d’urgence absolue », a ainsi écrit la LDH dans un communiqué de presse. La préfecture a cependant récusé avoir empêché l’évacuation de blessés: « Lors de l’opération d’évacuation des blessés, les gendarmes ont été attaqués par des individus armés d’engins incendiaires alors que les heurts avaient cessé. Ils ont dû répondre pour écarter cette menace », s’est justifiée la préfète.

Une manifestation joyeuse qui se transforme en scènes de guerre

La manifestation avait pourtant commencé dans une ambiance joyeuse et festive. Un long cortège composé d’environ 30 000 personnes selon les organisateurs – le collectif d’associations Bassines non merci, le mouvement écologiste des Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne – 6 000 selon la préfecture, dont de nombreuses familles avec enfants. C’est quand le cortège a convergé vers la bassine de Saint-Soline, cette réserve d’eau construite pour l’irrigation agricole, que la situation a dégénéré.

A l’approche du chantier, entouré par les gendarmes et la police – 3 000 agents ont été déployés pour l’occasion -, les affrontements ont éclaté rapidement avec des militants radicaux qui ont fait usage « de mortiers d’artifices, de chandelles romaines et de cocktails molotov de forte contenance », parmi d’autres projectiles, selon la gendarmerie, qui a riposté avec des gaz lacrymogènes et un canon à eau notamment. Pendant une heure environ, les abords de la bassine se sont transformés en scène de guerre, avec des nombreuses détonations, des impacts au sol, décrit notre journaliste sur place. « Des tirs, sans doute des grenades assourdissantes ou de désencerclement, avec des jets de gaz lacrymogène ont eu lieu sur la foule, pourtant pacifique. Des voltigeurs sur quad débarquaient de partout. » Plusieurs véhicules de gendarmerie ont pris feu. Dans l’après-midi, un calme relatif était revenu, la foule ayant reculé.

Gérald Darmanin condamne les violences… contre les gendarmes

Droit dans ses bottes, comme toujours, le déni incarné, le ministre de l’Intérieur a dénoncé « l’extrême violence » d’une manifestation pourtant « interdite depuis le 17 mars » : « Ce déchaînement de violences est inexcusable », a-t-il dit, soutenant que « la force proportionnée est du côté de l’Etat ». « Ce ne sont pas les forces du désordre et l’extrême gauche qui vont l’emporter dans la République française », a ajouté Gérald Darmanin. « Sans les BRAV-M, sans ce cirque, il ne se passerait absolument rien d’autre qu’une marche dans les champs », a rétorqué sur Twitter le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon.

Ces affrontements, qui ont largement éclipsé le débat de fond sur le partage de l’eau, ont un coût : le dispositif policier mis en place à Sainte-Soline s’élèverait à 5 millions. Soit le prix de deux méga-bassines, selon les élus écologistes…

 

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Castelsarrasin. Les communistes planchent sur leur congrès

Les militants communistes du Tarn et Garonne tiennent en ce moment leurs conférences de sections avant leur congrès départemental prévu le 25 mars à Montauban. En ligne de mire, le congrès national début avril, à Marseille qui va fixer l’orientation du parti dirigé par Fabien Roussel.

Les délégués communistes du Tarn et Garonne qui iront à Marseille seront désignés lors du congrès départemental. En attendant, cette première quinzaine de mars est tournée sur la tenue des conférences de sections. Celle qui regroupe les militants de Castelsarrasin, Moissac et du Pays de Serre a organisé la sienne samedi dernier dans les locaux du PCF à Castelsarrasin. Le but de la réunion était de discuter, et donc d’amender, le texte commun (« la base commune de discussion ») adopté précédemment lors d’un vote des militants. Continuer la lecture de Castelsarrasin. Les communistes planchent sur leur congrès

Terres des Confluences: Projection du Film « Ma Ville, Demain »

Dans le cadre de son Plan Climat Air Energie Territorial la Communauté de Communes Terres des Confluences vous propose le mardi 14 mars prochain, la projection gratuite du film « Ma ville Demain » au Vox – Cinéma de Castelsarrasin à partir de 20h.

 « Ma Ville Demain » est un documentaire réalisé par Marie Montvuagnard, Caroline Dragacci, Mathieu Coffin s’inspirant du film « Demain » de Cyril Dion et Mélanie Laurent. Ce documentaire explore la question de la transition écologique.  À travers le récit d’un groupe d’annéciens parti à la rencontre des acteurs locaux du changement avec une volonté commune :  réinventer un vivre ensemble pour construire un monde plus solidaire et respectueux du vivant. Le film propose une réflexion sur les enjeux et les solutions pour répondre aux défis environnementaux et sociaux. Car partout, des hommes et des femmes proposent des solutions locales et concrètes dans tous les domaines de notre vie quotidienne : alimentation, énergie, habitat, éducation, mobilité, économie.

La projection sera suivie d’un débat avec des intervenants locaux du CAUE, qui apporteront leur éclairage sur les enjeux de la transition écologique et notamment les écogestes à mettre en place chez vous pour réduire vos consommations d’énergie.

Si vous êtes intéressé par des solutions locales et concrètes pour réduire votre impact dans la vie quotidienne, « Ma Ville Demain » est un film à ne pas manquer. Il offre une vision inspirante et positive des solutions de demain, où la nature et l’homme cohabitent harmonieusement.

Entrée Gratuite en partenariat avec le cinéma le Vox de Castelsarrasin et le CAUE.

 

Crises : pourquoi la critique de Marx fait-elle son retour ?

«Marx avait-il raison ?» s’interroge le grand hebdomadaire allemand Der Spiegel en ce début d’année, mettant à la une l’image, modernisée, du critique du capital et du fondateur du communisme moderne

Nous sommes entrés dans une nouvelle phase qui réorganise les critiques anticapitalistes, féministes, internationalistes autour d’un marxisme écologique.

Alexis CukierPhilosophe, maître de conférences à l’université de Poitiers

Alexis Cukier
Philosophe, maître de conférences à l’université de Poitiers

Les retours et détours des théories marxistes ont toujours suivi le mouvement réel de la lutte des classes. Ainsi, le cycle de mouvements sociaux après la crise de 2007-2008 a relancé les analyses marxistes de la financiarisation du capitalisme, et, quelques années plus tard, la nouvelle vague de luttes féministes a suscité puis s’est réapproprié de nouvelles théories féministes et marxistes du patriarcat et de la reproduction sociale. Avec la nouvelle génération de mouvements écologistes des années 2020, c’est aujourd’hui au tour du marxisme écologique de suivre et d’éclairer les stratégies écologistes, mais aussi indissociablement anticapitalistes, féministes, antiracistes et internationalistes. En effet, seul le marxisme peut saisir, par exemple, la pandémie de Covid, les sécheresses et incendies dus au réchauffement climatique, l’inflation, les guerres impérialistes, comme des conséquences ou des adaptations à la crise de la biosphère causée par le mode de production capitaliste. Continuer la lecture de Crises : pourquoi la critique de Marx fait-elle son retour ?

Centrale de Golfech: les syndicats expriment leurs doléances au PDG du groupe EDF in DDM

Les syndicats de l'énergie réunis en nombre ce jeudi matin devant la centrale de Golfech.
Les syndicats de l’énergie réunis en nombre ce jeudi matin devant la centrale de Golfech. DDM – Claude Dupuch

 

La visite du nouveau PDG d’EDF Luc Rémont hier à la centrale de Golfech a été l’occasion pour les syndicats de faire passer des messages.

La gelée matinale ne les a pas découragés. Au contraire, tous les syndicats (CGT Mines-Energie, CFE CGC, FO, CFDT, Sud Energie) étaient bien présents ce jeudi matin devant l’entrée du CNPE de la centrale nucléaire EDF de Golfech. La visite en Tarn-et-Garonne du PDG d’EDF Luc Rémont, fraîchement nommé, présentait pour eux l’opportunité d’exprimer leur mécontentement et leurs revendications. Depuis 7 heures du matin, dans le calme, ils ont attendu la venue de leur interlocuteur privilégié.

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