
Je ne laisse pas faire, je rejoins les communistes dans le combat contre l’extrême droite
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Je ne laisse pas faire, je rejoins les communistes dans le combat contre l’extrême droite

À un an de l’élection municipale à Castelsarrasin, le PCF propose à toutes les forces de gauche, progressistes, républicaines et citoyennes de venir débattre à la salle de la médiathèque, le 26 juin prochain à 18 heures. Continuer la lecture de Castelsarrasin : le PCF appelle à l’union des forces de gauche, progressistes, républicaines et citoyennes
Vendredi 30 mai, des militants du Bloc montpelliérain ont blessé une vingtaine de personnes lors d’une soirée dans ce bar communiste d’Alès. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, demande la dissolution du groupuscule fasciste.

Il est presque minuit, ce vendredi 30 mai, lorsque la fête est brutalement interrompue au bar populaire le Prolé, dans le vieux centre d’Alès (Gard). En pleine féria de l’Ascension, une dizaine de militants d’extrême droite déboulent dans cet établissement connu pour être le quartier général des communistes locaux. Les agresseurs, affiliés au groupuscule néonazi du Bloc montpelliérain, ont usé de gaz lacrymogène et molesté la clientèle avant de prendre la fuite, selon plusieurs témoignages. L’assaut laisse une vingtaine de personnes blessées. Un cheminot de la CGT a été hospitalisé en urgence, avec une fracture au nez et de nombreux hématomes. Continuer la lecture de ALES: « Ils ont commencé à utiliser leurs gazeuses et à frapper » : qui sont les néonazis qui ont attaqué le bar le Prolé, QG des communistes?
Vendredi soir, à Alès, l’extrême droite a montré, une nouvelle fois, son sale visage.
En pleine Féria, un groupe de nervis néo-nazis a mené un véritable assaut contre nos camarades et ami·es du Prolé D’Alès.
Je veux adresser à nos camarades d’Alès, à leurs ami·es, à tou·tes les blessé·es mon soutien le plus total ainsi que celui de l’ensemble des communistes.
Le Parti communiste, dans toute son histoire, ne s’est jamais laissé intimider par la violence. La brutalité et la sauvagerie qui ont été mises en œuvre hier soir à Alès par une bande de voyous ne nous impressionnent pas.
Elles confortent nos convictions profondes et appellent à amplifier le travail que nous menons déjà partout en France, pour lutter contre l’extrême droite et expliquer à tous le danger qu’elle représente pour la République.
Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes ignobles et appelle le ministre de l’Intérieur à réagir de toute urgence face à la gravité de ces faits.
Ce n’est pas la première fois cette année que des groupuscules d’extrême droite s’en prennent à des locaux ou à des militant·es du Parti communiste français. Hier, la violence qui s’est déchaînée contre des familles venues simplement faire la fête, marque une étape supplémentaire dans la culture de la violence qu’entretiennent ces groupuscules et le danger qu’ils représentent pour la démocratie et toutes celles et ceux qui la défendent.
J’ai pris contact ce matin même avec le ministre de l’Intérieur pour demander la dissolution de ce groupuscule d’extrême droite dangereux !
Je lui ai également demandé que soit assurée au plus vite la sécurité du Prolé, lieu emblématique, animé par les communistes, de luttes, de fête et de culture populaires qu’est le Prolé à Alès. Dans les heures qui viennent, le Prolé ré ouvrira. C’est, je le sais, un souhait très largement partagé par tous les Alésiens et Alésiennes. Ni l’extrême droite, ni la violence ne nous intimideront.
Le PCF appelle tou·tes les républicain·es à se retrouver au rassemblement organisé lundi 2 juin à 18h devant la sous-préfecture d’Alès pour dénoncer ces groupuscules, l’extrême droite et le danger qu’ils représentent.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF,
Le 31 mai 2025.
Je souhaite soutenir les communistes victimes des nervis fascistes, je rejoins le PCF
« Il y a fort à parier que Bolloré ne touchera pas à l’édition scolaire chez Hachette, comme il ne l’a pas fait chez Nathan. Et ceci pour une seule raison : toute offre de manuel scolaire qui n’appliquerait pas les programmes ou les tordrait trop dans un sens idéologique, n’aurait aucune chance de se vendre. L’édition scolaire étant l’un de segments les plus rentables de l’édition, aucun propriétaire de groupe ne prendrait ce risque » analyse Laurence De Cock. L’historienne appelle cependant à une vigilance collective : « L’extrême-droitisation de l’école emprunte des voix multiples dont les manuels scolaires ne seront les vecteurs qu’une fois que tout aura été préparé en amont ».
Continuer la lecture de Une édition scolaire au service de l’extrême-droite?
Depuis plus de soixante ans, l’idéologue de l’ombre fait infuser, non sans succès, les théories identitaires et racistes dans le débat public, flirtant sans ciller avec la symbolique nazie. Défenseur de l’OAS, pro-apartheid, il jouit ces jours-ci d’un étrange intérêt avec la parution de son dernier livre chez Fayard, mastodonte de l’édition passé sous le contrôle de Bolloré.

Au moment de le faire entrer dans son panthéon, déjà peuplé du cardinal ultraconservateur Robert Sarah, des chevaliers de l’Apocalypse Philippe de Villiers et Éric Zemmour, des seconds couteaux du lepénisme comme Jordan Bardella et Éric Ciotti, Fayard, vaisseau amiral de Vincent Bolloré dans l’édition, a manifestement un doute. En effet, présenté d’abord comme « écrivain, journaliste, philosophe, politologue », Alain de Benoist aurait publié « plus de 3 000 articles » et serait traduit « dans une quinzaine de langues différentes ». Continuer la lecture de Qui est Alain de Benoist, l’incubateur des idées de l’extrême droite ?
Continuer la lecture de L’école, un révélateur de l’extrême-droitisation
Jamais deux sans trois : convoqué ce mardi 20 mai à l’Assemblée, le milliardaire catholique identitaire ne s’est pas présenté devant la commission d’enquête sur l’organisation des élections en France. Sur CNews, il se permet même de narguer les députés en les traitant de « marioles » et d’« imbéciles ». Mais derrière les « menaces » invoquées pour se soustraire à cette audition, le concepteur du plan Périclès entend criminaliser l’opposition croissante à ses menées politiques.

Avant, Pierre-Édouard Stérin était riche et puissant. Maintenant, il est célèbre, aussi. Même mieux que ça, après la révélation à son grand dam, l’été dernier, de son plan visant à assurer une triple victoire – idéologique, politique et électorale – aux droites extrêmes : Stérin est identifié. Son dessein est connu. Son nom circule dans les gazettes, et au-delà. Son visage apparaît sur des affiches, des cartons ou même des banderoles, tantôt avec Vincent Bolloré ou Elon Musk, tantôt seul. Continuer la lecture de Le plan Périclès sur le gril à l’Assemblée : pourquoi Pierre-Édouard Stérin choisit encore et encore la chaise vide
Ils font collection de drapeaux hitlériens, tiennent des propos racistes et organisent des descentes violentes contre leurs adversaires, comme celle du 16 février, où un militant antifasciste a été grièvement blessé à Paris. À partir de pièces issues de l’enquête, l’Humanité dévoile le profil des militants des Hussards Paris, un groupe héritier des Zouaves et du GUD, qui a défilé samedi 10 mai dans la capitale.

Le message est tombé le 11 février. Comminatoire, son titre ne souffre aucune discussion : « Mobilisation générale ». Et les lignes qui suivent sont à l’avenant : « Le 16 février, la Jeune Garde organise un événement à Strasbourg-Saint-Denis, il faudrait que vous soyez disponibles de 15 heures jusqu’en début de soirée », ordonne, sous le pseudonyme « Vicompte », un chef des Hussards Paris, le groupuscule néonazi qui a repris le flambeau des Zouaves et du GUD après leur dissolution.
« Le but est de fumer l’équipe type ou des mecs isolés après leur conf de merde. Je compte sur votre présence. J’attends vos excuses en message privé si vous êtes absent. Même principe que d’habitude : pouce en haut, présent ; pouce en bas, absent. » Continuer la lecture de Profils de « Hussards » : nos révélations sur qui se cache derrière les cagoules de ces militants néonazis
NDLR de MAC: Nous reprenons ici l’invitation faite dans le cadre du 80ème anniversaire de la victoire sur l’Allemagne Nazie. Un colloque pour éviter les réécritures de l’histoire par certains et notamment au profit des révisionnismes du RN entre autres!
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À gauche : des soldats de la Das Reich installés à Montauban, à droite commémoration à la Libération à Montauban Photo archives départementales de Tarn-et-Garonne et Alfonsi
Un colloque à Montauban et Septfonds, les 16 et 17 mai 2025, interroge les processus locaux de la Résistance, de la répression et de l’Épuration. Un retour aux sources pour mieux comprendre les enjeux historiques et mémoriels, à l’occasion des commémorations des 80 ans de la Libération.
En Tarn-et-Garonne, comme ailleurs en France, les années 1944-1945 marquent une rupture. Une séquence brève, mais décisive, au cours de laquelle se joue la fin de l’Occupation allemande, l’affirmation des maquis, la violence des représailles, la reconstruction politique et morale du pays.
À l’occasion des 80 ans de la Libération, les archives départementales de Tarn-et-Garonne organisent, en partenariat avec La Mounière – Maison des mémoires de Septfonds, un colloque de deux jours, ouvert au public, les 16 et 17 mai 2025. Objectif : éclairer cette période à partir d’archives récemment accessibles et d’un croisement d’approches locales et nationales. Continuer la lecture de Résistance, collaboration, Épuration : un colloque pour lever le voile sur les zones d’ombre de la Libération en Tarn-et-Garonne In DDM