Ecouter Oppeheimer

 

Nuage en champignon du bombardement atomique de Nagasaki, au Japon, le 9 août 1945.

Ici les gens n’ont plus d’oreilles… ne comptez pas sur la France… Tous les politiciens sont bien trop occupés à couvrir leurs propres mensonges avec comme unique but avoir la place à laquelle ils aspirent sous le feu des médias, sur les plateaux de télévision… Aucune preuve, mais on confirme le consensus et la gélatine molle qui tient lieu de conscience à chacun tressaute de temps en temps en se faisant peur avec un fascisme qu’ils installent… et la mort est leur métier parce qu’ils vont être de plus en plus nombreux à nous proposer la paix avec les arguments qui permettent d’accroitre les arsenaux d’armes… Oppenheimer est réhabilité faute de preuve, mais cela ne devrait pas suffire… (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)

 

PAR ROBERT KOEHLER

Écouter Oppenheimer, sept décennies plus tard

À peine 55 ans après sa mort, le gouvernement américain a rétabli l’habilitation de sécurité de J. Robert Oppenheimer, que la Commission de l’énergie atomique lui avait retirée en 1954, le déclarant non seulement communiste mais, selon toute vraisemblance, un espion soviétique. Continuer la lecture de Ecouter Oppeheimer

Racisme dans la police : « c’est comme ça qu’ils font régner l’omerta et la terreur » (Dossier)

Dans de nombreuses villes, la mort de Nahel M. a provoqué l’indignation et réveillé la colère des jeunes hommes victimes de discriminations et de violences policières au quotidien. Plusieurs d’entre eux témoignent auprès de l’Humanité d’épisodes de brutalité dont ils ont été la cible.

Selon un rapport du Défenseur des droits paru en 2017, les jeunes hommes perçus comme Noirs ou Arabes ont vingt fois plus de probabilités d’être contrôlés que le reste de la population. © Alain ROBERT/SIPA

Selon un rapport du Défenseur des droits paru en 2017, les jeunes hommes perçus comme Noirs ou Arabes ont vingt fois plus de probabilités d’être contrôlés que le reste de la population. © Alain ROBERT/SIPA

« Ce qu’il m’est arrivé, c’est assez banal finalement. » C’est avec un ton presque détaché que Sofiane (1), 27 ans, revient sur sa rencontre, il y a quelques années, avec des policiers dans le quartier Pablo-Picasso à Nanterre (Hauts-de-Seine), d’où était originaire Nahel M., tué par un agent lors d’un contrôle routier, le 27 juin.

Le jeune homme roulait «  un peu vite » avec la voiture de sa mère, ce soir-là, alors qu’il déposait un ami chez lui. Il avait 22 ans. « J’avais remarqué qu’une voiture de police me suivait mais je n’y ai pas prêté attention, ils n’avaient pas mis les gyrophares. » Au moment où il s’arrête, un policier approche, met un coup de pied dans le véhicule et lui intime d’en sortir. Le ton monte, mais Sofiane ne descend pas. « Le policier ouvre la porte et me met un coup de pied dans la tête avec ses grosses bottes de sécurité. » Continuer la lecture de Racisme dans la police : « c’est comme ça qu’ils font régner l’omerta et la terreur » (Dossier)

L’intégralité de la note officielle sur le « racisme dans la police » que le gouvernement a enterrée

Rédigée en juillet 2021 par la délégation interministérielle contre le racisme (Dilcrah), elle avançait 12 pistes pour faire reculer ce phénomène, jugé préoccupant mais pas “systémique”. Malgré l’insistance de ses rédacteurs, elle n’a jamais été rendue publique… L’Humanité a choisi de la publier.

 Fred Dufour / AFP

Fred Dufour / AFP

Le document de douze pages n’a rien d’un brûlot, mais il décrit avec une acuité certaine la prégnance du racisme dans la maison police et les raisons de profondes de ce mal. Mieux, il ne formule pas moins de douze recommandations pour tenter de le faire reculer, qui résonnent douloureusement aujourd’hui, alors que cette question a de nouveau envahi le débat public, après la mort de Nahel, à Nanterre, le 27 juin dernier, victime d’un tir policier.

Cliquez sur la couverture ou Document consultable en fin d’article

Cette note que l’Humanité s’est procurée, personne ou presque n’y avait eu accès jusqu’ici, alors qu’elle date de juillet 2021. Seul l’hebdomadaire Charlie Hebdo a évoqué son contenu, dans son édition du mercredi 12 juillet 2023. La raison : un enterrement de première classe orchestré par le gouvernement, qui n’a jamais accepté de la rendre publique. Continuer la lecture de L’intégralité de la note officielle sur le « racisme dans la police » que le gouvernement a enterrée

Éditorial de Fabien Roussel et les propositions du PCF

Dans la livraison d’aujourd’hui, sous différents angles nous abordons une question qui nous parait de plus en plus incontournable. Disons tout de suite que l’angle d’analyse et de propositions qu’a choisi Roussel en tant que secrétaire du PCF de ce que l’on définit très mal comme la crise des banlieues nous satisfait plus que tout autre position politique en France. C’est la seule position qui n’accepte pas les ghettos dans lequels on a coutume d’enfermer la misère, d’y déverses quelques soins palliatifs de la charité alors que partout les élus locaux , tous les “fantassins du social” que sont les enseignants, les personnels soignants, les pompiers, les agents des services publics en général y compris la police sont privés des moyens réels de leur action. Roussel refuse cette logique et réclame la dignité du travailleur et du citoyen, le refus de “racialiser” les problèmes. Est-ce un hasard si cette position qui est celle d’un parti communiste qui revendique son autonomie, son approche de paix, de securité et de dignité et qui se heurte à une gauche de plus en plus “communautarisée” et face à cela veut rassembler tous ceux qui veulent FAIRE. C’est ce que nous ne cessons de réclamer du PCF et donc nous approuvons cette avancée. Mais dans le dossier que nous ouvrons aujourd’hui nous tentons de montrer que ce choix communiste ne peut pas se concilier avec celui de l’OTAN, de la guerre ou même avec le silence fait à ce sujet. Même si nous sommes d’accord avec des rassemblements qui doivent s’opérer dans chaque cas avec ceux prets à oeuvrer et qui peuvent être en désaccord sur d’autres questions, il faut que le parti communiste ait une position claire sur la paix, l’OTAN, quitte à ne pas en faire un préalable pour les actions immédiates. (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Édito de Fabien Roussel

La mort du jeune Nahel a provoqué une immense émotion et a mis à nouveau en lumière la violence des rapports entre une partie de la police et des jeunes de notre pays.

Et les violences qui ont suivi ont montré que la colère provoquée par cette situation pouvait être détournée au profit d’actes destructeurs à l’encontre de personnes, d’institutions, de biens.

Je le dis avec clarté et fermeté : toutes ces violences sont insupportables et inacceptables. Je considère qu’elles n’ont pas leur place en République. Nos concitoyens ont le droit à la sécurité, à la tranquillité publique.

Elles témoignent de la crise profonde de notre pays, des fractures entre catégories sociales, entre personnes en proie ou non au racisme et aux discriminations, entre modes de vie différents.

Une partie de la France ne comprend plus ce qui se passe dans une autre partie du pays. Continuer la lecture de Éditorial de Fabien Roussel et les propositions du PCF

Le « plan de réconciliation nationale par l’égalité républicaine » du PCF (Vidéo)

Les communistes font part ce mardi 4 juillet de leurs propositions pour sortir de la crise après la révolte dans les banlieues. Ils appellent à un « Grenelle pour l’égalité des territoires ».

Fabien Roussel lors du 39e congrès du PCF à Marseille le 10 avril 2023.

Fabien Roussel lors du 39e congrès du PCF à Marseille le 10 avril 2023.
Laurent Coust/ZUMA-REA

Trois volets, 64 propositions, et « quinze mesures d’urgences ». Le PCF présente ce mardi 4 juillet un « plan de réconciliation nationale par l’égalité républicaine ». «  La mort du jeune Nahel a provoqué une immense émotion et a mis à nouveau en lumière la violence des rapports entre une partie de la police et des jeunes de notre pays » , justifie le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel.

Le premier volet du plan propose notamment la création d’une police de proximité de 30 000 fonctionnaires, et « l’ouverture d’un débat national sur le rôle et les missions de la police ». Les communistes se prononcent également en faveur de l’abrogation de la loi de 2017 qui élargit les possibilités pour les policiers de faire usage de leur arme, ainsi qu’une « nouvelle doctrine d’engagement ». Un récépissé de contrôle de police serait mis en place, tandis que serait créée une « instance indépendante de contrôle de l’activité policière ».

Continuer la lecture de Le « plan de réconciliation nationale par l’égalité républicaine » du PCF (Vidéo)

Appel pour la jeunesse populaire

Pourquoi brûlent-ils des écoles ?

« Unir le peuple » : l’appel de 100 maires communistes et citoyens.

Dans une lettre ouverte, les édiles de la Coopérative des élu·e·s communistes, républicain·e·s et citoyen·ne·s (Coop CRC), « urgentistes d’une République essorée », exigent un débat national « sur la cohésion territoriale, contre les discriminations et les précarités ».

Samir Maouche

Devant les images accablantes et inadmissibles de la mort d’un jeune de 17 ans, Nahel, tué à bout portant par un policier, notre pays a basculé dans la violence. Nous, maires, avec les élus locaux et les agents des services municipaux, avons passé ces derniers jours et nuits à jouer à la fois les médiateurs et les urgentistes d’une République essorée, fracturée, fracassée.

Drame après drame, il semble que notre pays n’en retienne aucune leçon. Les faits sont durs : nous constatons depuis vingt ans une dégradation des rapports entre la police, la population et la jeunesse, avec des phénomènes de brutalité, associés aux discriminations, qui touchent le reste de nos institutions. Les discours guerriers contre la délinquance ne sont que poudre aux yeux pour mieux cacher les baisses d’effectifs de la police nationale et le démantèlement des renseignements généraux.

Dans nos villes, les commissaires en place nous confient chaque semaine leur dépit face au manque de moyens. Comme le reste des services publics, la police est victime des politiques néolibérales, du profit roi. Il faut aussi redonner les moyens à la justice, en particulier celle des mineurs, d’être efficace.

Nous avons besoin d’un grand débat national pour permettre à la police de servir le peuple, et lui en donner les moyens. Il faut changer les conditions de formation des agents et leur doctrine d’engagement. Il faut dire et redire que les habitants des quartiers populaires sont les premières et principales victimes de ces violences urbaines, qui ne servent aucune cause et que nous dénonçons. Les cibles sont des transports publics qui sont ceux qu’eux-mêmes, ou leurs parents, empruntent pour aller travailler, les écoles où leurs frères et petites sœurs construisent leur avenir, des mairies où leur famille se rend au quotidien.

Dans une triste ironie, les services publics de proximité ne sont pas épargnés par une jeunesse désemparée, sans perspective, et qui voit ses parents s’acharner au travail pour des salaires de misère qui ne leur permettent pas de vivre dignement. Le travail doit être synonyme de fierté et d’émancipation.

Le rapport Borloo « Vivre ensemble – vivre en grand la République, pour une réconciliation nationale » a subi un enterrement de première classe. Nous, élus locaux, porte-voix des habitantes et habitants, avec les associations, avions travaillé à cette réconciliation nationale. Une occasion manquée par le pouvoir. Dans beaucoup de nos banlieues, nous sommes passés de la pauvreté à la misère sous l’effet du Covid et de la crise énergétique. Dans le ­logement social, la régularisation annuelle des charges est synonyme de 13e mois de loyer. Le taux de chômage y est 2,7 fois supérieur à la moyenne nationale, dans un environnement de plus en plus invivable sous l’effet du réchauffement climatique.

Dans nos campagnes, les services publics essentiels sont réduits à peau de chagrin. Santé, loisirs, éducation, gendarmerie… tous sont exsangues, dommages collatéraux de la notation financière internationale.

Tous ces facteurs ont permis à l’idéologie nauséabonde de l’extrême droite de se développer. Cela doit cesser ! Il n’y a pas de territoires « perdus » de la République. Il existe aujourd’hui une « République » qui exclut les habitants des banlieues comme elle exclut la France rurale où la crise des gilets jaunes avait débuté. L’ONU nous a régulièrement alertés sur les dérives de notre système « tout-­répressif ». Plus que jamais, nous avons besoin d’une politique nationale et des moyens pour rétablir la cohésion nationale. Les choix libéraux ont précipité notre société vers l’individualisme et la précarité : les droits élémentaires à l’éducation, à la sécurité, à la santé, au logement, aux transports, au sport, à la culture et à l’emploi doivent être une réalité garantie par l’État et par les politiques des gouvernants.

Les services publics sont les premiers vecteurs d’égalité et de justice de notre pays. Il faudra également garantir aux collectivités un fonds d’urgence pour la réparation des dégâts.

Nous exigeons un travail en profondeur pour ­arracher les racines du mal que sont l’inégalité ­républicaine et l’absence de cohésion sociale. Nous demandons au président de la République qu’il entende le cri d’une partie de la jeunesse et des élus locaux. Qu’il y ­réponde par l’organisation d’un débat national sur la cohésion territoriale, contre les discriminations et les précarités afin de fonder le rassemblement républicain autour de solutions durables de progrès.

Ainsi nous construirons avec tous les citoyen·ne·s la République que notre pays mérite.

Vive la liberté, vive l’égalité, vive la fraternité !


Les Signataires:

RIO Philippe, Maire de Grigny, 91

BESSAC Patrice, Maire de Montreuil, 93
LECLERC Patrice, Maire de Gennevilliers, 92
BARRE Stéphane, Maire de Oissel, 76
BONNEFOY Cyrille, Maire de La Ricamarie, 42
BELSOLA Laurent, Maire de Port-de-Bouc, 13
BELHOMME Jacqueline, Maire de Malakoff, 92
QUENNESSON Julien, Maire de Somain, 59
ROSSO Georges, Maire de du Rove, 13
FAVERJON Christophe, Maire d’Unieux, 42
CHARROUX Gaby, maire de Martigues, 13
BONY Vincent, maire de Rive de Gier, 42
MOISE Joachim, Maire de Saint-Etienne du Rouvray, 76
BOUYSSOU Philippe, Maire d’Ivry sur Seine, 94
CORZANI Olivier, Maire de Fleury-Merogis, 91
DAUMIN Stéphanie, Maire de Chevilly-Larue, 94
MARION Joel, Maire de Compans, 77
AUZOU Jacques, Maire de Boulazac-Isle-Manoir, 24
OLLIVIER Corinne, Maire de Vierzon, 18
SULLI Renzo, Maire de Echirolles, 38
HAUTIN Maryvonne, Maire de Saran, 45
AMIABLE Marie-Hélène, Maire de Bagneux, 92
BLANDIOT-FARIDE Charlotte, Maire de Mitry-Mory, 77
PRAT Claude, Maire de Glenat, 15
BEURIOT Valéry, Maire de Brionne, 27
ANDRE Sylvain, Maire de Cendras, 30
PARNIERE Jean-Claude, Maire de Soumans, 23
GINIES Michel, maire de Damparis, 39
LEPROUST gilles, Maire d’Allonnes, 72
MORETTO Richard, Maire de Le Sautel, 09
CERCEL Agnès, Maire de Tourville-la-Rivière, 76
PETIT Arnaud, Maire de Woincourt, 80
FOURNIES Valerie, Maire de Fresnes-sur-Escaut, 59
FOURNIER Maryline, Maire d’Arques-la-Bataille, 76
BARRIER jean François, maire de Velzic, 15
DE WINTER Damien, Maire de Giberville, 14
COUSSEAU Helene, Maire de Lesperon, 40
ALBIN Noël, Maire de Touët de l’Escarène, 06
LUCAS Maryline, Maire de Guesnain, 59
ALBIN Noël, maire de Touët de l’Escarène, 06
CHAMPIRE Christian, Maire de Grenay, 62
THOUVENIN Daniel, maire de Villorceau, 45
MUZETTE Thierry, maire de Sainte-Anne Saint-Priest, 87
BOUVIER Gilbert, Maire de Gilhac et Bruzac, 07
DASSA Emmanuel, Maire de Briis-sous-Forge, 91
POUX Gilles, Maire de La Courneuve, 93
CORBIER Emile, Maire de Chamborigaud, 30
ABATE Patrick, Maire de Talange, 57
LEON Jean-Marc, Maire de Joudreville, 54
SICOT Olivier, Maire de Varennes Vauzelles, 58
PICARD Michelle, Maire de Vénissieux, 69
LANGLOIS Nicolas, Maire de Dieppe, 76
PICANDET Nicole, Maire de Vieure, 03
TORDJMAN Patricia, Maire de Gentilly, 94
TALLET Maud, Maire de Champs-sur-Marne, 77
SARRABEYROUSE Olivier, Maire de Noisy-le-Sec, 93
SASSO Marc, Maire de Chambon, 30
BARBIER Michel, Maire de la ville d’Eu (76)
LEBOUC Michel, Maire de Magnanville, 78
BRUNEAU Alban, Maire de Gonfreville l’Orcher, 76
SPIZAK Pierrick, Maire de Villerupt, 54
MOURARET Maire de Dives-sur-Mer, 14
AUBREE Pascal, Maire de Bussy-lès-poix, 80
ESTIENNE Claude, maire du Chaffaut-Saint-Jurson, 04
GAUTHIER Jean-Marc, Maire de Vaulnaveys-le-Bas, 38
SERPEDES Claude, Maire de Saint-Martin-de-Valgalgues, 30
NEDJAR Djamel, Maire de Limay, 78
CLEMENT Bernard, Maire de Domessargues, 30
LOPEZ DUBREUIL Julie, Maire de Saint-jean-du-Pin, 30
BOUIS Florence, Maire de Molières-sur-Cèze, 30
PERRON Patrick maire d’Algrange, 57
BEUILLE Michel, Maire d’Aussonne, 31
SAN ANDRES Thierry, Maire de Saint Benoit de Carmaux, 81
BONNARGENT Alexis, Maire de Vidouze, 65
CHAMBON Denis, Maire de Saint Alban, 38
MOLINO André, Maire de Septeme-les-Vallons, 13
QUEIROS David Saint Martin d’Hères, 38
MORERE André Maire de Saint-Hilaire, 31
BONNERY Alain, Maire de Nebias, 11
BOISSET Francois, Maire de Riom, 15
THOUVENIN Daniel, Maire de Villorceau, 45
BASQUIN Alexandre, Maire d’Avesnes-les-Aubert, 59
RENOIR Gilles, Maire de Fays La Chapelle, 10
BENEZECH Patrick, Maire de Mus, 30
PEREZ Jean-Pierre, Maire de Vendres, 34
COLBAC Francis, Maire de Trélissac, 24
COHARD Roger, Maire du Cheylas, 38
RANNOU Jacques, Maire de Kernével, 29
ANDRIUZZI Jean-Michel, Maire de Montpezat, 30
MERCIER Michel, Maire du Martinet, 30
GARCIA Nicolas, Maire d’Elne, 66
JACQUES Laurent, Maire du Tréport, 76
MOREL Christine, Maire d’Harfleur, 76
GAUTRAIS Jean-Philippe, Maire de Fontenay-sous-Bois, 94
SONREL Christophe, Maire de Damelevières, 54
ASSENSI François, Maire de Tremblay-en-France, 93
GARZON Pierre, Maire de Villejuif, 94
BOSINO Jean-Pierre, Maire de Montataire, 60
OZTORUN Dénis, Maire de Bonneuil-sur-Marne, 94

Violences contre les élus : cette haine n’a pas de place dans notre République

Cette nuit, le domicile de Vincent Jeanbrun, Maire de l’Hay-les-Roses a été attaqué à la voiture bélier. Sa famille a été blessée.

Je lui ai adressé un message de soutien et de solidarité.

J’ai aussi échangé avec d’autres maires qui ont subi des menaces et ont déménagé avec leur famille.

Cette violence, cette haine n’ont pas de place dans notre République.

Ni les appels à la révolte, à entrer en guerre, qui poussent à ces actes odieux.

Je tiens à exprimer mon total soutien aux élus qui sont en première ligne pour défendre les habitants et sont aujourd’hui les premières cibles des émeutiers.

La voie de l’apaisement doit être trouvée au plus vite.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,

Le 2 juillet 2023.

 

Pour la vérité et la justice pour Nahel, contre toutes les violences, unissons-nous !

Mardi dernier, à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, un contrôle routier opéré par deux policiers a débouché sur la mort de Nahel, tué par un tir au thorax de l’un d’eux.

Face à ce décès d’un jeune de 17 ans, l’émotion des communistes du pays est immense. Nous adressons nos condoléances à la famille et aux proches de la victime. Nous saluons la mobilisation massive, digne et sereine, de jeudi dernier à Nanterre et apportons notre soutien au maire, Patrick Jarry et à toute l’équipe municipale.

Après les premières auditions, le policier auteur du tir a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention préventive. Nous appelons à ce que toute la lumière soit faite sur le contrôle et le tir meurtrier du policier dans les meilleurs délais pour que la justice soit rendue. Continuer la lecture de Pour la vérité et la justice pour Nahel, contre toutes les violences, unissons-nous !