Retraites. Le PCF appelle à amplifier l’action pour le retrait de la réforme + vidéo

Mobilisation lors des grèves et manifestions mais aussi bataille parlementaire, meetings, comités locaux… les communistes invitent à multiplier les initiatives pour l’emporter, dans une résolution adoptée samedi par leur Conseil national. Une semaine après le vote de ses militants dans le cadre de son prochain congrès, la direction de la formation a également ouvert une nouvelle phase de ses travaux.

Le PCF, réuni en Conseil national, entend multiplier les initiatives, à l’instar des meetings prévus dans toute la France, pour « convaincre les indécis ».
Conseil national du PCF

« Mobilisés pour gagner ! » C’est le mot d’ordre affirmé par le Conseil national du PCF réuni ce week-end en pleine bataille contre la réforme des retraites du gouvernement. « Les deux journées de mobilisations ont constitué une levée en masse du peuple français. Avec les actions et les mouvements de grève, les manifestations records dans les petites et moyennes villes, ces mobilisations expriment une très grande détermination à obtenir le retrait », y a estimé le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel rappelant que « les lignes commencent à bouger » avec des « craquements parmi les députés macronistes » ou « le groupe LR ». Continuer la lecture de Retraites. Le PCF appelle à amplifier l’action pour le retrait de la réforme + vidéo

Loi de programmation militaire : Macron s’en va-t-en-guerre par Lydia Samarbakhsh (PCF)

Ces 413 milliards d’euros budgétés doivent servir en premier lieu, et c’est le plus grave, à l’« adaptation » de la force de frappe nucléaire dont le budget, déjà énorme, risque d’atteindre des sommets inégalés”……Il s’agit aussi – c’est important – de « doubler la réserve opérationnelle » pour renforcer l’armée d’active et d’organiser une « montée en puissance d’unités nouvelles de réservistes ». Il promet, dans cet ordre d’idées, un « service national universel (permettant) de disposer d’une jeunesse parée à tous les périls ». ……” Emmanuel Macron entend bien préparer la France à la guerre en en appelant, en outre, à une « mobilisation civile (…) inséparable de l’effort militaire » par une « série de lois d’actions concrètes, de mobilisation de la nation tout entière ».

Lydia Samarbakhsh : « L’Otan pousse ses membres à un surarmement ...

Lydia Samarbakhsh, responsable du secteur international

https://www.pcf.fr/loi_de_programmation_militaire_macron_s_en_va_t_en_guerre

INTERNATIONAL COMMUNISTES Publié le 01/02/2023 par PCF

À l’occasion de la cérémonie de vœux aux armées, le 20 janvier dernier, Emmanuel Macron a brossé devant elles, « tout autant que devant la nation tout entière » dont il appelle à la « mobilisation », les grandes orientations qu’il entend devoir être prises en matière de défense nationale dans le cadre européen et mondial. L’ambition affirmée est de parachever la transformation de nos armées pour « gagner la guerre avant la guerre ».

Nulle part il ne sera question de paix, de prévention politique et diplomatique des conflits, de résolutions politiques des enjeux économiques et sociaux ou écologiques aux sources de tensions régionales ou internationales dans le long discours qui détaille l’emploi prévu du budget de 413 milliards d’euros pour la période 2024-2030 – une augmentation historique : le double de la période 2014-2017 – inscrit dans la future loi de programmation militaire (LPM), qu’il définit en soi comme un « projet de souveraineté nationale » (entendue comme la sauvegarde d’intérêts propres articulée à une prétention hégémonique).

D’une LPM de « réparation » (les objectifs de la période 2019-2024) à une LPM de « transformation », aujourd’hui, afin d’« avoir une guerre d’avance », les éléments de langage du Président de la République sont graves et inquiétants. Continuer la lecture de Loi de programmation militaire : Macron s’en va-t-en-guerre par Lydia Samarbakhsh (PCF)

Retraite: L’intersyndicale donne rendez-vous les 7 et 11 février + CR de la DDM

Fort des 2,8 millions de manifestants ce mardi, les syndicats unanimes contre la réforme des retraites comptent intensifier la mobilisation, en battant le pavé notamment le week-end pour diversifier les formes d’action.

Le bras de fer se poursuit entre l’intersyndicale unie contre le projet de réforme des retraites et l’exécutif qui estime toujours « non-négociables » aussi bien le recul de l’âge légal de départ, de 62 ans à 64 ans, que l’accélération du passage de 41 à 43 annuités de cotisations afin d’atteindre une pension sans décote. Renforcés par cette deuxième journée de mobilisation qui a rassemblé encore plus d’opposants que lors du 19 janvier (2,8 millions au total, contre 2 millions), les leaders syndicaux avaient rendez-vous ce mardi soir au siège de Force ouvrière pour donner une suite au mouvement social qui s’inscrit désormais sur les mêmes bases que celui historique de 1995, déjà contre une réforme des retraites. Continuer la lecture de Retraite: L’intersyndicale donne rendez-vous les 7 et 11 février + CR de la DDM

Les communistes optent pour la continuité

Avec 81,92 % des voix, une majorité d’adhérents du PCF ont choisi, en vue de leur congrès, le texte d’orientation proposé par la direction actuelle emmenée par Fabien Roussel plutôt que la proposition alternative.

 

Pas de séisme en vue au PCF

Appelés à voter ce week-end pour choisir leur texte d’orientation dans la perspective de leur congrès à Marseille début avril, les communistes se sont prononcés à 81,92 % des suffrages exprimés en faveur de la « base commune de discussion » proposée par la direction actuelle. Contrairement au dernier congrès de 2018, où trois textes alternatifs avaient été déposés et où l’un d’eux l’avait emporté pour la première fois de l’histoire de la formation, une seule proposition alternative était cette fois en lice – signé à la fois par les anciens secrétaires nationaux Pierre Laurent et Marie-George Buffet, des parlementaires comme Elsa Faucillon ou Stéphane Peu, des maires, des responsables locaux, et soutenu au total par un millier de militants. Ce texte, intitulé « Urgence de communisme – ensemble pour des victoires populaires », recueille 18,08 % face à « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux », adopté en décembre dernier par le conseil national (CN) du PCF et soutenu par son secrétaire national, Fabien Roussel. En quatre ans, la majorité du candidat à la présidentielle s’est renforcée avec le renfort de certaines fédérations importantes comme celles des Bouches-du-Rhône (87 % pour le texte du CN), de la Gironde (92 %) ou des Hauts-de-Seine (66 %) tandis que la participation au vote s’est élevée à 70,79 %.

Parmi les 42 000 adhérents à jour de cotisations qui pouvaient participer au scrutin, Eugénie Graf et Michel Cucheval ont poussé la porte du local du PCF de Lille (Nord) vendredi soir, sur le coup de 17 heures. Ici, le texte du conseil national « au regard des discussions » avait de bonnes chances d’être « majoritaire dans la fédération », selon les pronostics de la secrétaire départementale du Nord, Karine Trottein. Et c’est l’option qu’ont choisie les deux militants, qui ont glissé leur propre bulletin dans l’urne après avoir confié les neuf enveloppes de vote par correspondance collectées dans l’après-midi dans leur cellule de Lomme, commune associée à Lille. La principale motivation de leur choix ? La question stratégique, sur laquelle les deux textes ne proposaient pas la même démarche, en particulier vis-à-vis de la coalition de gauche formée aux législatives.

« La Nupes est certainement un bon outil entre les mains des parlementaires pour harmoniser les votes de la gauche, mais sa création ne s’est pas faite avec la population », pense Michel Cucheval. « Enclencher un mouvement majoritaire et créer un rapport de forces doit se faire avec les victimes du capitalisme, poursuit ce prof de maths à la retraite, membre du PCF depuis 1973. Cela suppose un renforcement de l’activité du parti, essentiellement pour convaincre les abstentionnistes de voter et les électeurs du RN de revoir leur position. Cela prendra du temps et de l’énergie, mais c’est la seule voie. »

De son côté, Eugénie Graf, salariée en invalidité dans un centre d’appels, voit dans la Nupes « un outil ponctuel pour l’élection »  : « Je ne tiens pas à ce que le PCF y fonde son identité. Notre projet économique est cohérent, ce que je ne retrouve pas dans d’autres formations. Le nucléaire est aussi un point de divergence. Et la valeur travail, à mon avis, est importante. Je ne suis pas contre le droit à la paresse, mais une fois qu’on a le travail. » Parmi les 87 inscrits de ce bureau, Martine Devynck, qui a longtemps travaillé à la mairie de Lille, fait à son tour son entrée. Elle vote également pour le premier texte, pas convaincue par « l’urgence » revendiquée par le projet alternatif, mais elle confie aussi quelques critiques. « Nous ne sommes pas les meilleurs, nous avons fait des erreurs. Sur le féminisme, les violences exercées contre les femmes, nous avons longtemps été à côté de la plaque. La prise de conscience vient un peu tard », estime-t-elle.

Apporter « une perspective à la colère de tous ces gens dégoûtés de la politique »

Autant de questions qui ont également traversé les échanges des communistes du 20e arrondissement parisien, réunis pour un débat de près de deux heures jeudi soir avant que sonne l’heure du vote. À la tribune improvisée, la responsable locale Raphaëlle Primet présente le texte du conseil national, qu’elle soutient, parce qu’il s’agit notamment, à ses yeux, d’être « à la fois unitaire et de mener le rapport de forces », pour apporter « une perspective à la colère de tous ces gens dégoûtés de la politique ».

À ses côtés, l’ancien secrétaire national Pierre Laurent, adhérent de la section, défend la démarche d’« Urgence de communisme ». « Bien que la société se pose la question du dépassement du capitalisme, notre niveau d’influence reste bas. C’est le grand paradoxe de la période. L’idée de communisme a été abîmée par le XXe siècle, nous devons en porter une vision nouvelle et la faire vivre au présent », expose-t-il, insistant sur le rassemblement, car, à défaut, « nous risquons soit que perdure la politique de Macron, soit la victoire du RN ».

Un point qui anime le débat. Dans la salle, Boris se dit ainsi favorable au texte du conseil national notamment parce qu’il « parle beaucoup plus de comment convaincre les gens plutôt que d’alliances », celles-ci condamnant à « toujours être pris dans la logique du vote utile », selon lui. « La situation est tellement urgente qu’on n’est pas dans une configuration où on peut se payer le luxe de se poser la question d’avoir un candidat à chaque fois et faire, peut-être, 5 % », estime, pour sa part, Charlotte, qui n’a envie ni « de se faire bouffer par FI », ni « d’un repli sur nous-mêmes ».

Partisans d’un texte ou de l’autre, les militants pointent aussi des questions à approfondir.

À l’instar de Nicolas, qui a choisi – comme près de 75 % des 129 votants de la section – le texte de la direction, qu’il estime porteur d’« une ambition à poursuivre avec enfin une visibilité » du PCF, mais qui voudrait voir davantage interrogé « le projet de société : quelles transformations de l’économie, quels nouveaux rapports de production, et comment on franchit le cap pour les obtenir ».

S’il affirme une orientation, le vote de ce week-end ne clôt pas les débats. La « base commune de discussion » choisie par les adhérents du PCF doit désormais être amendée d’abord dans les sections, puis les fédérations, courant mars, et enfin à Marseille début avril. D’ici là, un autre chantier doit s’ouvrir dès le week-end prochain avec un nouveau conseil national, notamment consacré à la révision des statuts du Parti.

PCF, 39ème Congrès: les communistes ont choisi + texte à télécharger

NDLR de MAC : Malgré de fortes pressions plus particulièrement dans notre département et dans certaines fédérations, les communistes souverains et riches de leur pratique démocratique ont amplifié  le vote du conseil national en votant massivement pour la base commune « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux » déjouant ainsi les pronostiques mortifères des « observateurs » qui mènent campagne contre le PCF et son secrétaire national depuis de longs mois. Un texte de base qui sera amendé, enrichi dans le cadre du processus menant au congrès de Marseille en Avril prochain. Maintenant au travail dans la clarté, le débat et l’expression des  communistes!

 

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Le communiqué National

 

Résultat du vote des communistes pour le choix de la base commune du 39e Congrès du PCF

Les 27, 28 et 29 janvier, 42 237 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour le 39e congrès du PCF.

29 898 de ces électrices et électeurs inscrit·es ont voté, soit 70,79 % des inscrit·es.

Il y a eu 686 bulletins blancs ou nuls, et 29 212 suffrages exprimés.

Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.

La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux », a obtenu 23 930 suffrages, soit 81,92 % des exprimés.

Le texte alternatif « Urgence de communisme » a réuni 5 282 suffrages, soit 18,08 % des exprimés.

En application de nos statuts, le texte « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux » devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes vont désormais se saisir pour la travailler, l’enrichir de tous les débats et du mouvement social en cours, des contributions et amendements. Ce travail, nous le mènerons avec l’ensemble des communistes lors de nos congrès de sections et de fédérations jusqu’au congrès national qui se tiendra du 7 au 10 avril à Marseille.

Paris, le 29 janvier 2023.

La commission de transparence des débats du 39e Congrès du PCF.


En Tarn et Garonne

Inscrits et à jour de leurs cotisations 196, votants 142 soit 72,44%

Blancs et nuls 5 soit 3,52 %

Exprimés 137 soit 96,47%

Texte 1: « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux »                                  80 soit 58,39%

Texte 2: « Urgence de communisme »                                                                                57 soit 41,61%


Texte choisi

Projet de Base Commune L’ambition communiste pour de nouveaux «Jours heureux»

L’enrichissement record des milliardaires en temps de crise et de guerre

Un rapport annuel d’Oxfam démontre l’enrichissement indécent des plus riches. Depuis 2020, les 1 % les plus aisés ont capté les deux tiers des richesses produites à travers la planète. Un profit sans précédent et d’autant plus révoltant que de nouvelles mesures d’austérité se préparent pour le plus grand nombre.

La fortune de Bernard Arnault a bondi de 100 % en deux ans, son patrimoine équivaut à celui de 20 millions de Français, soit le tiers de la population. © Come Sittler/REA

La fortune de Bernard Arnault a bondi de 100 % en deux ans, son patrimoine équivaut à celui de 20 millions de Français, soit le tiers de la population. © Come Sittler/REA

En plein 53e Forum économique de Davos, où débarquent en jets et en masse grands patrons, oligarques et dirigeants politiques pour «améliorer l’état du monde», Oxfam propose un nouveau rapport baptisé «La loi du plus riche», toujours plus accablant, sur l’insoutenabilité des inégalités. Dans cette publication désormais annuelle, l’ONG s’efforce de trouver les plus impressionnantes comparaisons pour montrer l’indécence des grandes fortunes.

Et cette année est un bon cru, Oxfam en a concocté plusieurs très efficaces. Ainsi, après deux années de crise sanitaire et économique, le patrimoine de Bernard Arnault vaut celui de 20 millions de Français, soit près d’un tiers de la population du pays. Ou encore, si une personne avait gagné 2 millions d’euros à chaque édition du Loto depuis l’armistice de 1918, elle n’aurait même pas la moitié de la fortune du PDG de LVMH. «Les milliardaires ont été les premiers gagnants de la réponse au coronavirus. À eux seuls, les 10 premiers milliardaires français ont engrangé 189 milliards d’euros depuis 2020, assez pour couvrir les factures de gaz, d’électricité et de carburant de tous les ménages français pendant deux ans», renchérit Quentin Parrinello, porte-parole d’Oxfam France et coauteur du rapport, principalement sur son volet français. Continuer la lecture de L’enrichissement record des milliardaires en temps de crise et de guerre

Mairie Solidaire, et vous Mmes et Mrs les maires et élus-es du 82?

La mairie de Paris fermera ses portes le 31 janvier prochain en signe de solidarité avec la nouvelle journée de mobilisation des opposants à la réforme des retraites.

« L’Hôtel de Ville de Paris sera mairie solidaire le 31 janvier » lors de la prochaine journée de mobilisation de l’Intersyndicale contre la réforme des retraites. La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, en a fait l’annonce sur France 2 mercredi. Anne Hidalgo répond ainsi favorablement à l’appel lancé par le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel qui invite les édiles à fermer symboliquement les portes des mairies. La maire précise que certains services continueront de fonctionner mardi prochain, comme l’état-civil.

39ème congrès: Poursuivre et mieux articuler nos choix

A l’heure des choix, les communistes de Castelsarrasin revendiquent une continuité et un renforcement de l’orientation décidée lors du 38ème congrès.

En 4 ans et au sortir d’une séquence électorale difficile, la section PCF de l’ouest du département s’appuyant sur les décisions prises en 2018 a grandi, s’est structurée autour des luttes locales, s’appliquant à former les communistes et à redonner toute sa place aux militants.

Abattoir, Hôpital, Ecoles, santé (CSP), Paix, Marxisme, sont autant de sujets portés par la réflexion collective impliquant dans les actions chacun à la mesure de ses possibilités. Le texte proposé par le Conseil National renforce cette synergie et convient bien à nos pratiques. Des cellules revitalisées, une section qui réunit ses instances, des camarades isolés rencontrés pour animer des discussions indispensables, des entreprises tractées, des portes à portes réguliers…. Bref un PCF qui se rassemble, se retrouve et qui retrouve le sens des conquis sociaux.

Ici, chaque décision prise est partagée car discutée et en ce sens la séquence NUPES des législatives a laissé un gout amer par le refus hégémonique de la FI de coconstruire une campagne électorale que nous aurions pu gagner. La base commune « pour de nouveaux jours heureux », malgré les manques (écologie, paix, laïcité…) et les imperfections (stratégie) est l’outil nécessaire pour notre 39ème congrès. Nous travaillons d’ores et déjà aux amendements qui l‘enrichiront.

Maximilien

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Igor Zamichiei : « Nous voulons construire l’unité du salariat »

CONGRÈS DU PCF Avant le rendez-vous d’avril, les communistes choisiront ce week-end leur texte d’orientation. Coordinateur de l’exécutif du parti, Igor Zamichiei détaille le contenu de celui adopté par le conseil national.

Igor Zamichiei Coordinateur de l’exécutif du PCF

Les communistes ont rendez-vous à Marseille début avril pour leur 39e congrès. Mais, dès le week-end prochain, les adhérents du PCF voteront pour choisir leur texte d’orientation. Deux options sont sur la table. « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux », adopté par le conseil national de la formation en décembre, sur lequel revient Igor Zamichiei. Et une proposition alternative, « Urgence de communisme – ensemble pour des victoires populaires », sur laquelle s’exprimera, mardi, dans nos colonnes, Nathalie Simonnet, secrétaire de la fédération de Seine-Saint-Denis.

À quels principaux enjeux doit répondre le congrès du PCF, selon vous? Continuer la lecture de Igor Zamichiei : « Nous voulons construire l’unité du salariat »

Vive la République, mort aux tyrans !

Il y a 230 ans, ce n’est pas un homme que le peuple souverain exécute.
C’est un régime, la tyrannie royaliste, et ses armes de l’oppression: l’intégrisme religieux, la société de caste, l’impunité fiscale des aristocrates et des prêtres, l’esclavage aux colonies, la répression des minorités religieuses, la chasse aux pauvres, la déportation des opposants politiques, la censure de la presse, l’absence d’instruction publique, de santé publique, l’état de coutume et des passe-droits, de l’abus par privilège contre la protection du droit.

21 janvier 1793

Le roi était coupable aussi en tant que personne : il a trahi la France en complotant avec des puissances étrangères en guerre, il a soutenu le projet des girondins de déclencher cette guerre, pensant que la France vaincue le rétablirait dans son pouvoir absolu, et corrompus tous ceux qui intrigueraient pour lui contre la France. Continuer la lecture de Vive la République, mort aux tyrans !