Les documents qui prouvent qu’Alban du Rostu est bien l’un des artisans du projet Périclès de Pierre-Édouard Stérin

Recruté comme directeur de la stratégie du groupe, Alban du Rostu peine à convaincre en interne qu’il a coupé les ponts avec le milliardaire Pierre-Édouard Stérin, à l’origine du plan Périclès révélé par l’Humanité. Les journalistes mobilisés continuent de réclamer son départ avant même son arrivée effective, ce lundi 2 décembre.

Les salariés du groupe Bayard s’opposent à l’arrivée de l’extrême droite dans le groupe. © Samir Maouche

 

Recruté par François Morinière, le président du directoire entré en fonction début novembre, Alban du Rostu doit en principe débarquer au siège du grand groupe de presse et d’édition catholique Bayard ce lundi 2 décembre. Mais rien ne se passe comme prévu, car, après les révélations de l’Humanité en début de semaine dernière, la sidération et la consternation ont, parmi les personnels, laissé la place à la défiance et à la mobilisation… À la fois contre le partenariat noué avec Bolloré et d’autres pour le rachat de l’école de journalisme ESJ Paris, mais surtout contre l’embauche, en tant que directeur de la stratégie et numéro deux de Bayard, de l’ancien bras droit de Pierre-Édouard Stérin. Continuer la lecture de Les documents qui prouvent qu’Alban du Rostu est bien l’un des artisans du projet Périclès de Pierre-Édouard Stérin

Une crise à l’UNSS : un dérapage budgétaire +Petition

Le message empreint de gravité de Fabien Roussel (Vidéos)

Lire aussi: Le sens de l’appel à la paix des communistes à propos d’un slogan

Notre position dans le bloc histoireetsociete de soutien critique à Fabien Roussel. A travers lui, ce soutien s’adresse à tous ceux qui dans le PCF et dans les forces progressistes, sont prêts à agir. Dans ces heures graves que connait la France parce que notre pays, l’Europe, a à sa tête ce que le capital fait de plus cyniquement incapable d’entendre la colère du peuple français, et le conduit inexorablement vers le déclin et la guerre. Loin des manœuvres politiciennes, il y a cet appel et notre blog partage totalement ce que dit Xuan de cet interview et de l’évolution du PCF et de Fabien Roussel (1). Mais je voudrais insister comme je l’ai fait hier dans un autre article sur la manière dont Duhamel en le coupant, en l’invitant à commenter les gesticulations de Macron, l’a en fait empêché de développer ce qui fait la force de son message. Il est proposition d’action, invite aux militants, à tous ceux qui veulent se rassembler contre ce qui pèse sur l’industrialisation française autant que sur les services publics et par voie de conséquence sur l’ensemble de l’emploi, de sa qualification nécessaire : c’est d’abord le coût du capital, ensuite celui de l’énergie et le coût de la guerre. Continuer la lecture de Le message empreint de gravité de Fabien Roussel (Vidéos)

École publique, école privée : la guerre silencieuse ?

En débat

Financements publics hors de contrôle, ségrégation scolaire, séparatisme social : celles et ceux qui soulignent les nombreux problèmes posés par le fonctionnement de l’enseignement privé sous contrat sont aussitôt accusés de vouloir « rallumer la guerre scolaire ». Toutes ces questions sont pourtant légitimes, face à la nécessité de réparer l’école publique et républicaine.

 

Du scandale soulevé par les déclarations d’Amélie Oudéa-Castéra, fugace ministre de l’Éducation nationale, pour justifier la scolarisation de ses enfants au très huppé lycée privé Stanislas, aux graves questions sur les larges financements publics dont il bénéficie, en passant par quelques affaires judiciaires, l’enseignement privé a passé l’année 2024 sous les feux de l’actualité. Un débat qui a pris toute sa place à l’Agora de la Fête de l’Humanité.

Qu’avez-vous découvert Paul Vannier au cours de la mission d’information parlementaire sur le financement de l’enseignement privé sous contrat, dont vous étiez corapporteur ? Continuer la lecture de École publique, école privée : la guerre silencieuse ?

Débunkage : derrière le prétendu « absentéisme » des fonctionnaires, une énième attaque contre les services publics

Non à l’infiltration de l’extrême droite dans nos écoles !

Tarn et garonne - Non à l'infiltration de l'extrême droite dans nos écoles !

Julien Sueres, un parent d’élève engagé pour défendre l’école de la République

« Vous avez entre vos mains l’intelligence et l’âme des enfants », disait Jaurès. C’est pour cette raison qu’il est crucial de mener la bataille des moyens pour l’éducation, et en particulier pour rendre le métier d’enseignant plus attractif. Prôner la haine, diviser et chercher des boucs émissaires ne sert à personne, mais l’extrême droite ne semble toujours pas l’avoir compris. Continuer la lecture de Non à l’infiltration de l’extrême droite dans nos écoles !

La crise politique en France et le rôle essentiel du Parti Communiste Par Franck Marsal

« Mon parti m’a rendu les couleurs de la France
Mon parti, mon parti, merci de tes leçons
Et depuis ce temps-là, tout me vient en chansons
La colère et la joie l’amour et la souffrance
Mon parti m’a rendu les couleurs de la France »

Du poète à son parti, La Diane Française, Louis Aragon, 1944

Contribution de Franck Marsal (Fédération de la Gironde) pour la conférence nationale du PCF.

Le Conseil National du Parti Communiste Français a décidé de lancer un grand débat au sein du parti. Trois questions sont posées : l’analyse électorale ; la lutte contre l’extrême-droite, les politiques capitalistes et les victoires révolutionnaires et enfin, l’organisation du parti.

Comme le note la résolution du CN elle-même, pour répondre à ces trois questions cruciales, on ne peut éviter de procéder à une analyse globale, et notamment, d’examiner les racines internationales de la crise. Le monde change. Plus précisément, il a déjà beaucoup changé. Il y a 50 ans, le monde connaissait sa croissance démographique la plus importante. Au plus fort de cette croissance, en 1967, le rythme était d’un doublement de la population du globe tous les 30 ans. Des 3 milliards d’habitants, atteints en 1961, nous sommes parvenus à 8 milliards en 2023. Cette population nouvelle, située dans les anciennes colonies et semi-colonies de l’occident s’est maintenant urbanisée, elle s’industrialise et s’éduque, malgré tous les obstacles que l’occident a mis sur sa route. Comptant des milliards d’actifs, salariés, ouvriers, employés, prolétaires donc, elle porte avec elle désormais des changements profonds de l’ordre du monde. Les pays du Sud, les BRICS, aspirent à changer les rapports mondiaux, et eux-mêmes changent rapidement sous l’effet d’une lutte de classes qui s’intensifie partout. Les classes opprimées, partout, innovent, expérimentent et cherchent des réponses, dans leur action et dans leur expérience historique. La France, par son histoire et sa géographie, est questionnée par ces changements. Pour les classes dominantes, c’est une nouvelle marginalisation avec la nostalgie de l’empire colonial. Pour les couches populaires, c’est l’opportunité de bâtir une nouvelle grande étape de modernisation, de changement social et de nouveaux liens internationaux. Nous devons nous en saisir à pleines mains.

C’est le sens de cette contribution, qui propose au parti de se situer dans une perspective globale pour tenter de répondre aux questions posées par le Conseil National. Elle a été déposée sur le site officiel des contributions du PCF et y sera donc prochainement publiée. Continuer la lecture de La crise politique en France et le rôle essentiel du Parti Communiste Par Franck Marsal

« Une saignée », « un sabordage » : les syndicats d’enseignants dénoncent la suppression de 4 000 postes prévus dans le budget 2025

Sous couvert de démographie scolaire, le gouvernement a annoncé la suppression de 4 000 postes dans l’Éducation nationale, jeudi 10 octobre lors de la présentation du projet de budget 2025. Pour les syndicats l’argument ne tient pas. Ils dénoncent une scandaleuse « saignée » qui mettra à mal leurs missions.

 

« Nous voulons faire mieux avec moins. Je sais, vous avez déjà entendu cela avant. Sauf que nous, nous ferons moins d’abord. » La sentence prononcée par le ministre des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, jeudi 10 octobre à l’heure de présenter le projet de budget 2025, prend une dimension toute particulière dans l’Éducation nationale. Elle devrait être amputée, selon les prévisions de l’exécutif, de pas moins de 4 000 postes. Et le gouvernement Barnier a beau se réfugier derrière la démographie scolaire (« 97 000 élèves en moins à la rentrée 2025 », selon la rue de Grenelle) et l’augmentation du nombre d’AESH (+ 2 000 postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap), l’argument est loin de convaincre les syndicats d’enseignants. Continuer la lecture de « Une saignée », « un sabordage » : les syndicats d’enseignants dénoncent la suppression de 4 000 postes prévus dans le budget 2025

Une profession sous le choc in Caf. Péda.

Budget : priorité à l’austérité, 4000 postes de professeurs en moins in Caf. Péda.