Redonner son rayonnement au Parti communiste

Dans son rapport au Conseil national le 4 février, Fabien Roussel a évoqué l’actualité sociale et politique concernant la réforme des retraites, le contexte international puis le prochain congrès. Nous publions la dernière partie de son rapport.

Je veux enfin en venir à la nouvelle étape de la préparation de notre congrès, après le vote des adhérents le week-end dernier.

Permettez-moi une nouvelle fois de remercier l’ensemble des camarades qui, dans les sections, les fédérations, au Conseil national, ont travaillé d’arrache-pied à faire de ce vote un grand moment démocratique de la vie de notre parti.

Notons d’abord la forte mobilisation des camarades lors de ce vote. Des milliers de communistes auront participé aux assemblées générales de section, aux débats au sein des fédérations. 29 898 camarades ont participé au vote, soit 70,79 % des inscrits. Avec 42 237 adhérents à jour de leurs cotisations, notre parti se présente comme la principale force politique à gauche. Continuer la lecture de Redonner son rayonnement au Parti communiste

Retraites. Le PCF appelle à amplifier l’action pour le retrait de la réforme + vidéo

Mobilisation lors des grèves et manifestions mais aussi bataille parlementaire, meetings, comités locaux… les communistes invitent à multiplier les initiatives pour l’emporter, dans une résolution adoptée samedi par leur Conseil national. Une semaine après le vote de ses militants dans le cadre de son prochain congrès, la direction de la formation a également ouvert une nouvelle phase de ses travaux.

Le PCF, réuni en Conseil national, entend multiplier les initiatives, à l’instar des meetings prévus dans toute la France, pour « convaincre les indécis ».
Conseil national du PCF

« Mobilisés pour gagner ! » C’est le mot d’ordre affirmé par le Conseil national du PCF réuni ce week-end en pleine bataille contre la réforme des retraites du gouvernement. « Les deux journées de mobilisations ont constitué une levée en masse du peuple français. Avec les actions et les mouvements de grève, les manifestations records dans les petites et moyennes villes, ces mobilisations expriment une très grande détermination à obtenir le retrait », y a estimé le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel rappelant que « les lignes commencent à bouger » avec des « craquements parmi les députés macronistes » ou « le groupe LR ». Continuer la lecture de Retraites. Le PCF appelle à amplifier l’action pour le retrait de la réforme + vidéo

Retraites – rassemblement unitaire à Castelsarrasin

Communiqué NUPES:

Alors que les difficultés s’aggravent pour des millions de nos concitoyens confrontés à l’inflation persistante, le Président de la République et le gouvernement s’obstinent à vouloir imposer un recul de l’âge de départ en retraite à 64 ans. Il n’y a pourtant aucune nécessité économique à cette réforme. Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, il n’y a pas de menace de déficit insurmontable de notre système de retraite.

Les formations politiques de la NUPES s’opposent fermement à cette réforme injuste et inefficace, rejetée par une majorité de Français et l’ensemble des organisations syndicales de salariés-es. Ensemble, nous défendons notre système de retraite par répartition. A l’opposé de tout recul de nos conquis sociaux, le combat pour la solidarité et la préservation d’un monde habitable est indispensable à nos vies et à l’avenir de nos enfants. Continuer la lecture de Retraites – rassemblement unitaire à Castelsarrasin

Castelsarrasin – Les communistes mobilisés contre la réforme des retraites + adhésion

Castelsarrasin - Les communistes mobilisés contre la réforme des retraitesLes communistes se sont mobilisés ce 31 janvier pour manifester contre la réforme des retraites poussée par le gouvernement.

 

Aux côtés des milliers de Tarn et garonnais rassemblés pour battre le pavé dans les rues de Montauban, les communistes rejettent ce projet de réforme.

« Effectivement, même si le gouvernement nous infantilise et répète à l’envie que nous devons être « responsables », une majorité des Français ne sont pas des enfants. Ils ont bien compris l’arnaque et le piège qui leur est tendu », explique ainsi Maximilien Reynes Dupleix, secrétaire de la section PCF de Castelsarrasin, Moissac et Pays de Serres.

« Tout le monde a entendu les préconisations du conseil d’orientation des retraites. Loin d’être un ramassis de gauchistes, ce conseil a expliqué qu’il n’y a aucun danger financier au sujet des caisses de retraites », détaille le dirigeant communiste. Pour lui « si c’est l’affaire d’une dizaine de milliard d’euros », il faut l’opposer aux centaines de milliard distribués aux entreprises depuis des années, « souvent sans contrepartie », ou encore « aux milliards échappent aux impôts via les mécanismes d’évasion fiscale ». Continuer la lecture de Castelsarrasin – Les communistes mobilisés contre la réforme des retraites + adhésion

Retraite: Un vrai Tsunami contre cette réforme injuste… (Portfolio vidéos)

Partout en France et en Occitanie

Dans le Tarn-et-Garonne, des milliers de manifestants réunis à Montauban

Gers : des milliers de manifestants contre la réforme à Auch

Revivez les images de la manifestation à Toulouse

Retrouvez le film des manifestations à Albi et à Tarbes

Revivez le film de la manifestation à Cahors

Mobilisation en hausse à Rodez selon les syndicats, mais pas pour la police

Des milliers de manifestants ont défilé à Castres

À Agen, des milliers de manifestants contre la réforme

Les jeunes se mobilisent… Voila pourquoi

 

 

Les communistes optent pour la continuité

Avec 81,92 % des voix, une majorité d’adhérents du PCF ont choisi, en vue de leur congrès, le texte d’orientation proposé par la direction actuelle emmenée par Fabien Roussel plutôt que la proposition alternative.

 

Pas de séisme en vue au PCF

Appelés à voter ce week-end pour choisir leur texte d’orientation dans la perspective de leur congrès à Marseille début avril, les communistes se sont prononcés à 81,92 % des suffrages exprimés en faveur de la « base commune de discussion » proposée par la direction actuelle. Contrairement au dernier congrès de 2018, où trois textes alternatifs avaient été déposés et où l’un d’eux l’avait emporté pour la première fois de l’histoire de la formation, une seule proposition alternative était cette fois en lice – signé à la fois par les anciens secrétaires nationaux Pierre Laurent et Marie-George Buffet, des parlementaires comme Elsa Faucillon ou Stéphane Peu, des maires, des responsables locaux, et soutenu au total par un millier de militants. Ce texte, intitulé « Urgence de communisme – ensemble pour des victoires populaires », recueille 18,08 % face à « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux », adopté en décembre dernier par le conseil national (CN) du PCF et soutenu par son secrétaire national, Fabien Roussel. En quatre ans, la majorité du candidat à la présidentielle s’est renforcée avec le renfort de certaines fédérations importantes comme celles des Bouches-du-Rhône (87 % pour le texte du CN), de la Gironde (92 %) ou des Hauts-de-Seine (66 %) tandis que la participation au vote s’est élevée à 70,79 %.

Parmi les 42 000 adhérents à jour de cotisations qui pouvaient participer au scrutin, Eugénie Graf et Michel Cucheval ont poussé la porte du local du PCF de Lille (Nord) vendredi soir, sur le coup de 17 heures. Ici, le texte du conseil national « au regard des discussions » avait de bonnes chances d’être « majoritaire dans la fédération », selon les pronostics de la secrétaire départementale du Nord, Karine Trottein. Et c’est l’option qu’ont choisie les deux militants, qui ont glissé leur propre bulletin dans l’urne après avoir confié les neuf enveloppes de vote par correspondance collectées dans l’après-midi dans leur cellule de Lomme, commune associée à Lille. La principale motivation de leur choix ? La question stratégique, sur laquelle les deux textes ne proposaient pas la même démarche, en particulier vis-à-vis de la coalition de gauche formée aux législatives.

« La Nupes est certainement un bon outil entre les mains des parlementaires pour harmoniser les votes de la gauche, mais sa création ne s’est pas faite avec la population », pense Michel Cucheval. « Enclencher un mouvement majoritaire et créer un rapport de forces doit se faire avec les victimes du capitalisme, poursuit ce prof de maths à la retraite, membre du PCF depuis 1973. Cela suppose un renforcement de l’activité du parti, essentiellement pour convaincre les abstentionnistes de voter et les électeurs du RN de revoir leur position. Cela prendra du temps et de l’énergie, mais c’est la seule voie. »

De son côté, Eugénie Graf, salariée en invalidité dans un centre d’appels, voit dans la Nupes « un outil ponctuel pour l’élection »  : « Je ne tiens pas à ce que le PCF y fonde son identité. Notre projet économique est cohérent, ce que je ne retrouve pas dans d’autres formations. Le nucléaire est aussi un point de divergence. Et la valeur travail, à mon avis, est importante. Je ne suis pas contre le droit à la paresse, mais une fois qu’on a le travail. » Parmi les 87 inscrits de ce bureau, Martine Devynck, qui a longtemps travaillé à la mairie de Lille, fait à son tour son entrée. Elle vote également pour le premier texte, pas convaincue par « l’urgence » revendiquée par le projet alternatif, mais elle confie aussi quelques critiques. « Nous ne sommes pas les meilleurs, nous avons fait des erreurs. Sur le féminisme, les violences exercées contre les femmes, nous avons longtemps été à côté de la plaque. La prise de conscience vient un peu tard », estime-t-elle.

Apporter « une perspective à la colère de tous ces gens dégoûtés de la politique »

Autant de questions qui ont également traversé les échanges des communistes du 20e arrondissement parisien, réunis pour un débat de près de deux heures jeudi soir avant que sonne l’heure du vote. À la tribune improvisée, la responsable locale Raphaëlle Primet présente le texte du conseil national, qu’elle soutient, parce qu’il s’agit notamment, à ses yeux, d’être « à la fois unitaire et de mener le rapport de forces », pour apporter « une perspective à la colère de tous ces gens dégoûtés de la politique ».

À ses côtés, l’ancien secrétaire national Pierre Laurent, adhérent de la section, défend la démarche d’« Urgence de communisme ». « Bien que la société se pose la question du dépassement du capitalisme, notre niveau d’influence reste bas. C’est le grand paradoxe de la période. L’idée de communisme a été abîmée par le XXe siècle, nous devons en porter une vision nouvelle et la faire vivre au présent », expose-t-il, insistant sur le rassemblement, car, à défaut, « nous risquons soit que perdure la politique de Macron, soit la victoire du RN ».

Un point qui anime le débat. Dans la salle, Boris se dit ainsi favorable au texte du conseil national notamment parce qu’il « parle beaucoup plus de comment convaincre les gens plutôt que d’alliances », celles-ci condamnant à « toujours être pris dans la logique du vote utile », selon lui. « La situation est tellement urgente qu’on n’est pas dans une configuration où on peut se payer le luxe de se poser la question d’avoir un candidat à chaque fois et faire, peut-être, 5 % », estime, pour sa part, Charlotte, qui n’a envie ni « de se faire bouffer par FI », ni « d’un repli sur nous-mêmes ».

Partisans d’un texte ou de l’autre, les militants pointent aussi des questions à approfondir.

À l’instar de Nicolas, qui a choisi – comme près de 75 % des 129 votants de la section – le texte de la direction, qu’il estime porteur d’« une ambition à poursuivre avec enfin une visibilité » du PCF, mais qui voudrait voir davantage interrogé « le projet de société : quelles transformations de l’économie, quels nouveaux rapports de production, et comment on franchit le cap pour les obtenir ».

S’il affirme une orientation, le vote de ce week-end ne clôt pas les débats. La « base commune de discussion » choisie par les adhérents du PCF doit désormais être amendée d’abord dans les sections, puis les fédérations, courant mars, et enfin à Marseille début avril. D’ici là, un autre chantier doit s’ouvrir dès le week-end prochain avec un nouveau conseil national, notamment consacré à la révision des statuts du Parti.

39ème congrès: Poursuivre et mieux articuler nos choix

A l’heure des choix, les communistes de Castelsarrasin revendiquent une continuité et un renforcement de l’orientation décidée lors du 38ème congrès.

En 4 ans et au sortir d’une séquence électorale difficile, la section PCF de l’ouest du département s’appuyant sur les décisions prises en 2018 a grandi, s’est structurée autour des luttes locales, s’appliquant à former les communistes et à redonner toute sa place aux militants.

Abattoir, Hôpital, Ecoles, santé (CSP), Paix, Marxisme, sont autant de sujets portés par la réflexion collective impliquant dans les actions chacun à la mesure de ses possibilités. Le texte proposé par le Conseil National renforce cette synergie et convient bien à nos pratiques. Des cellules revitalisées, une section qui réunit ses instances, des camarades isolés rencontrés pour animer des discussions indispensables, des entreprises tractées, des portes à portes réguliers…. Bref un PCF qui se rassemble, se retrouve et qui retrouve le sens des conquis sociaux.

Ici, chaque décision prise est partagée car discutée et en ce sens la séquence NUPES des législatives a laissé un gout amer par le refus hégémonique de la FI de coconstruire une campagne électorale que nous aurions pu gagner. La base commune « pour de nouveaux jours heureux », malgré les manques (écologie, paix, laïcité…) et les imperfections (stratégie) est l’outil nécessaire pour notre 39ème congrès. Nous travaillons d’ores et déjà aux amendements qui l‘enrichiront.

Maximilien

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Culture: le déni RN de Moissac

NDLR de MAC: nous publions avec plaisir la réaction de Chantal Fraisse, co-auteure d’un ouvrage de référence sur Le Cloitre et le Portail de l’abbatiale de Moissac à paraitre le 6 janvier et qui est ostracisée par la mairie RN de Moissac. C’est vrai que lorsque l’on parle culture, le RN parle traditionalisme!

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Ce que je vais vous narrer n’est pas un conte de Noël ni une… blague !

Depuis plusieurs années la boutique du cloître ne pouvait plus proposer aux visiteurs d’ouvrage de référence décrivant et expliquant tous les chapiteaux du cloître et toutes les sculptures du portail de l’église de l’abbaye célèbre, bien UNESCO. Un ancien ouvrage, de cet ordre, était épuisé.

Voilà 3 ans environ deux historiennes commencèrent donc à travailler pour pallier ce manque : la nouvelle somme devait renouveler la compréhension du monument tout en proposant les 400 nouvelles illustrations nécessaires. Le travail terminé il fallait trouver un éditeur qui veuille bien se lancer pour prendre le risque de fabriquer le « beau livre ». Ainsi l’éditeur pressenti demanda à la mairie de Moissac – qui gère la boutique-librairie du cloître – un pré-achat d’une centaine d’ouvrages à un tarif préférentiel (et non une subvention !!) : c’est ce qui se pratique dans tous les sites touristiques. Soyons clairs : l’éditeur vendait à la mairie 100 ouvrages à 30 € qui allait les revendre à 45€, bénéfice pour la commune : 1500 €. Précisons à ce stade que les auteurs touchent 8% sur la vente de leurs ouvrages : à 2 cela revient à 4% pour nos deux autrices (pour trois ans de travail).

« Et la réponse de la mairie tomba : refus !

Surprise : « pourquoi donc ce refus, monsieur le maire ? »

La vraie surprise fut en réalité la réponse : selon M. Romain Lopez le pré-achat se ferait à la condition que le nom d’une des autrices – la moissagaise 😊 – disparaisse de la couverture de l’ouvrage futur !

Diantre ! Vous m’en direz tant ! C’est une blague ? »

Quelques fous-rires plus tard on devait apprendre que l’autrice moissagaise avait déplu… (à la décharge de M. le maire elle n’a jamais fait mystère de son aversion pour les thèses frontistes).

L’historienne moissagaise en question ne témoigne pas pour faire pleurer sur son sort mais dans un seul objectif, celui de poser cette question : qui, à part un esprit pétri d’idéologie frontiste, peut penser à punir un historien – et en réalité un livre – pour divergence d’opinion ?

Ah ! J’oubliais : la même autrice a été évincée par la mairie actuelle du Comité scientifique qui conseille les architectes pour la restauration du monument historique moissagais (restauration déclenchée et préparée avec la DRAC par les municipalités précédentes car l’équipe actuelle a seulement la chance de voir se réaliser un projet qui n’est en rien de son fait) : au moins M. Lopez est cohérent !

Le happy end de cette histoire est un magnifique ouvrage qui sera en vente en librairie le 6 janvier 2022, paru grâce à une souscription qui fut un succès et à l’appui des Conseils départemental et régional. La communauté de communes « Terres de Confluences » a courageusement renoncé à répondre aux divers courriers de l’éditeur.

Bonne année à Moissac 2023,

Chantal Fraïsse (dont on ne peut pas écrire le nom 😊), conservateur, enseignante à l’université émérite.

 


Pour celles et ceux qui aiment profondément Moissac et son art roman, MAC vous invite à vous inscrire ci dessous avec vos coordonnées pour commander un ouvrage, coordonnées que nous transmettrons à Chantal Fraisse qui se fera un plaisir de vous le dédicacer comme sa co-autrice.

L’article de la DDM (Excellent C. Laguille) pour la présentation du livre

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Démographie : le Tarn-et-Garonne poursuit son essor (tous les chiffres et %)

Montauban (61 677 habitants intra muros et 80 503 pour l’agglomération) gagne chaque année 0,8 % de population.
Montauban (61 677 habitants intra muros et 80 503 pour l’agglomération) gagne chaque année 0,8 % de population. DDM, archives – MANUEL MASSIP

Les derniers chiffres de l’INSEE montrent que le Tarn-et-Garonne fait partie des 20 départements les plus dynamiques de France métropolitaine. Une croissance démographique nourrie par l’excédent migratoire plus que par le solde naturel. Selon une projection, le département pourrait compter 282 000 habitants en 2050.

Le Tarn-et-Garonne continue à gagner des habitants. C’est une des bonnes nouvelles de ce début d’année. L’INSEE, qui vient de publier ce 29 décembre les chiffres officiels des populations légales 2020 (qui compulsent cinq années de recensement) indique que 262 316 personnes résidaient dans le Tarn-et-Garonne au 1er janvier 2020. C’est presque 10 000 de plus qu’en 2014. Continuer la lecture de Démographie : le Tarn-et-Garonne poursuit son essor (tous les chiffres et %)

2023, une année d’engagements pour des jours heureux!

2023, une année d’engagements par Maximilien Reynès-Dupleix