Une intervention avec laquelle Marianne et moi sommes parfaitement d’accord et que nous voudrions que tous les lecteurs de ce blog lisent ou écoutent parce qu’il fait un diagnostic auquel on ne peut qu’adhérer et qui ose enfin présenter le lien que chacun nie par opportunisme entre le mouvement du monde et les défis dans lesquels il est indispensable de partir de la réalité française. Cela pourrait être la base de la conférence nationale organisée par le PCF mais qui déjà ne répond pas à ce qui est dit dès le début, la nécessité d’une véritable écoute de tous, la censure, le mépris pour reconduire les mêmes, ceux qui ont liquidé et qui continuent à “visser les boulons” autour de la culture, l’idéologie, l’international, la presse, etc… Après ça “parlez” que les bouches s’ouvrent, pas trop il y a les élections municipales et l’asphyxie programmée n’acceptera pas une telle vérité… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Nous l’avons répété, la France se fracture, écartelée entre les premiers de corvées et les premiers de cordées, entre ceux qui ne respectent plus rien et ceux qui ne supportent plus rien, entre l’unité de la fête olympique et la division politique profonde. Les politiques qui se succèdent continuent à prétendre résoudre des problèmes qui ne font que s’aggraver, et nous entrainent dans les guerres. Le monde bascule, tout s’accélère et nous restons dans l’impasse politique.
Le secrétaire national du Parti communiste français adresse une lettre ouverte aux agents de la Police nationale, aux personnels de la Gendarmerie, et aux agents des douanes pour leur assurer son soutien mais aussi pour les inviter à travailler ensemble à une augmentation de leur budget pour une transformation complète du service public qu’ils représentent eux qui ont choisi de se mettre au service de la Nation. Ce n’est pas comme certains ne manqueront pas de le présenter un soutien inconditionnel à la police, aux forces de l’ordre, mais le nécessaire chemin pour aboutir là aussi à un service public au service de la nation et de tous les citoyens, résidents en France. Donc non seulement cette lettre ne me choque pas mais l’ouverture qu’elle préconise sur la concertation avec d’autres services public est indispensable. Pourtant je la signerai le jour où elle sera précédée d’un paragraphe sur la France socialiste que le PCF veut construire dans laquelle la police sera non pas l’instrument de la répression des travailleurs mais celle de leur défense, de leurs enfants contre ceux qui sont les véritables causes de l’insécurité, le chômage, les bas salaires, la fin des services publics, la guerre, les trafics d’armes et de drogue. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Vous êtes 270.000 à assurer, chaque jour, le droit à la sécurité et à la tranquillité de nos concitoyens. Policiers, gendarmes, douaniers, toutes et tous agents du service public, vous avez fait le choix courageux de vous mettre au service de la nation et de garantir la paix civile. Vous avez su, lors des Jeux olympiques, garantir la sécurité et la sérénité de cet évènement international et ainsi permettre à la France, d’accueillir le monde, fraternellement, généreusement. Nous vous en sommes extrêmement reconnaissants.
Les « nouveaux monstres », évoqués dans son livre par le socio-anthropologue et ancien élu communiste, sont à l’œuvre en France et dans le monde. Leur ascension est résistible, insiste l’auteur, à condition de démythifier les discours dominants.
Alain Hayot, sociologue et anthropologue, a aussi une longue expérience d’élu : à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), en 1992, dans la liste qui a battu Bruno Mégret, puis à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, comme vice-président chargé de la culture, comme ce fut le cas au PCF. L’auteur de Face aux nouveaux monstres, le sursaut sait de quoi il parle, lui qui vit dans une région véritable laboratoire de l’implantation des extrêmes droites et de leur alliance avec des droites locales.
Dans cet ouvrage, qu’il a présenté lors d’une carte blanche au Village du livre de la Fête de l’Humanité, il démonte les mythes d’une France qui serait majoritairement à droite, déconstruit les mots-valises de la propagande réactionnaire et mortifère. Mais, surtout, Alain Hayot nous invite à mener les batailles culturelles, celles qui doivent prendre en compte les imaginaires de la peur et les représentations du réel. Car, la puissance médiatique de forces au service d’un capitalisme prédateur d’humains et de nature ne fait que travestir et instrumentaliser le réel. Continuer la lecture de Alain Hayot, sociologue : « Pour battre l’extrême droite, il faut agir sur les imaginaires de la peur »
L’Agence nationale d’information libanaise a indiqué que « les avions de guerre ennemis avaient lancé (…) plus de 80 bombardements aériens en une demi-heure », visant le sud et l’est du Liban. Ils ont fait 182 morts, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé. Des milliers de familles fuient le sud du pays. L’escalade tant redoutée est désormais une réalité.
Sous l’impulsion de l’association Unité laïque dans laquelle la sœur de Samuel Paty assassiné pour avoir défendu le droit à l’émancipation humaine et à la liberté de conscience est présente et de la municipalité de Castelsarrasin, une place éponyme a été inaugurée ce vendredi matin devant le Lycée Jean de Prades en présence de nombreuses personnalités et citoyens-nes.
Un évènement solennel avec porte-drapeaux, officiels et la communauté éducative présente avec des élèves, des enseignants…. Le maire et M. Matisson (Pour l’Union Laique), ainsi que M. Levy sénateur sont intervenus à tour de rôle élevant avec honneur les valeurs de la république, rappelant le rôle essentiel de l’école et des professeurs qui paient le prix fort de l’obscurantisme ambiant. Continuer la lecture de Place Samuel Paty : un acte laïque (Castelsarrasin)
Aujourd’hui nous publions différents articles autour d’un constat : “Ils” ne prennent plus même la peine d’y mettre la forme : “ils” se révèlent tels qu’ils sont… Sordides, puérils, effrayants qu’il s’agisse de l’opération terroriste au Liban, des critères de composition de la Commission européenne ou des tractations autour du gouvernement français, ils n’y mettent plus la moindre pudeur. Seules leurs ambitions, leur avidité, leur mépris de l’intérêt général semblent être le ressort d’une telle agitation … Continuer la lecture de Y aura-t-il une force politique pour organiser la résistance à ce cirque impudique ?
Les BRICS annoncent une monnaie de trading adossée à l’or pour briser l’emprise du billet vert sur la finance mondiale ou comme le préconisait Boccara l’équivalent de l’ECU, une monnaie commune qui ne prétendrait pas à la contrainte du dollar ou même de l’euro … Il faut bien mesurer que la puissance destructrice du dollar sur l’économie mondiale décrite ici est l’équivalent de celle de la pression militaire derrière l’OTAN et d’autres “alliances” et le primat du pillage, de l’échange inégal, du dévoiement de toutes les recherches et avancées scientifiques de l’humanité… Ce devrait être le rôle du PCF et de la gauche de faire mesurer à la population française dans quel système elle se trouve prise… Ne pas lancer des opérations hystériques comme la destitution de Macron qui aura comme résultat si elle réussit ce qui est impossible, de faire élire Marine le Pen, et une fois de plus de limiter à un individu ce qui est beaucoup plus structurel… Nous avons besoin d’une force collective organisée qui désignera la véritable racine du mal et se donnera les moyens d’un véritable combat qui ne sera pas réservé à des techniciens de la finance ou se contentera d’une opposition nord-sud… C’est ce qui a commencé à surgir et qu’il faut encourager. (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)
Certains spéculent que les BRICS pourraient bientôt dévoiler une monnaie adossée à l’or et aux matières premières. Image : X Capture d’écran
Au début de ce mois-ci, lors d’un rassemblement de campagne dans le Wisconsin, le candidat à la présidence américaine Donald Trump a intensifié sa campagne America First en promettant d’imposer des droits de douane de 100% sur les marchandises de tout pays qui s’éloigne du dollar.
Trump n’a pas dit à ses partisans que la mesure visant à protéger le dollar serait douloureuse pour les ménages américains, avec de nombreux biens de consommation susceptibles de doubler leur prix. Environ 70 % des produits vendus chez Walmart et Target proviennent de Chine, le pays à l’avant-garde de la dédollarisation.
Trump a fait cette annonce à la veille du très attendu sommet annuel des BRICS, prévu du 22 au 24 octobre à Kazan, en Russie. De manière cruciale, la réunion pourrait annoncer une feuille de route pour développer une alternative au système financier mondial actuel centré sur le dollar. Continuer la lecture de BRIC par BRICS, la dédollarisation n’est qu’une question de temps
Hervé Poly est l’incarnation de ce que Mélenchon (avec lequel je partage pourtant une culture universitaire jamais reniée) méprise d’une manière imbécile non parce que le dit Melenchon serait la “haine incarnée”qu’en font certains médias, mais parce qu’en bourgeois séditieux, il ne voit qu’une clientèle dans le peuple même quand il imagine le défendre. Même quand Melenchon n’a pas tout à fait tort (à la Danton) de dénoncer la tartufferie de la valetaille du capital, il en reste prisonnier. Hervé Poly, lui appartient à cette classe ouvrière du Pas de Calais qui a donné Maurice Thorez, enfant de Robespierre, de la Commune de Paris et du choix du bolchevisme, amoureux de la France et de sa culture ouverte sur l’universel… Par quelle transmutation politique, de celles que réalisait le PCF jadis peut-il y avoir la compréhension la plus directe entre l’intellectuelle des “broussailles” que je suis avec ses signaux, ses analogies, dans lesquels je perds mon lecteur et la capacité de cette classe à aller à l’essentiel, celui du taiseux qui monte de la mine et des collines, sans renoncer à rien de la complexité ? Comment traduire l’exigence politique en termes d’action ? Nous ne sommes que l’écho de cette histoire, lui et moi, n’étant que pour avoir été, mais percevant aussi ce qui nait au-delà de nous. Cette intervention au Conseil National, cette obstination à ne pas se laisser déposséder ni du parti, ni de la France dans laquelle nous nous retrouvons intellectuels et classe ouvrière est la meilleure démonstration du dépassement en forme d’invective de l’affrontement Ruffin et Mélenchon, l’invite à réfléchir et à agir que peut réaliser le parti quand il reprend pied sur son sol. Encore une fois je vous conseille de lire et de vous abonner à liberté-actus pour retrouver une expression de ce monde nouveau dont nous sommes tous un peu les porteurs y compris celui qui envoie dans l’espace le saltimbanque sous le plus grand chapiteau de notre monde à tous… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Hervé Poly
En premier lieu, je pense qu’il est nécessaire de réunir le Parti, section par section, cellule par cellule, à tous les niveaux, pour examiner la phase électorale et le réel rapport de force qui en découle.
La nomination de Michel Barnier est dans les faits, à mes yeux, une entrée par la grande porte de l’Union européenne à Matignon, comme cela avait été le cas en Italie avec Mario Draghi.
En fait, c’est l’austérité teintée de sang et de larmes qu’ils nous promettent au nom du sacro-saint dogme de la réduction de la dépense publique, oubliant au passage les cadeaux fiscaux au patronat et aux riches.
En second lieu, je voudrais insister sur un point en particulier. En lisant les résolutions de ce Conseil national, je me questionne sur l’originalité du PCF et la contribution des communistes face à cette nouvelle phase de la crise de la mondialisation capitaliste. C’est un aspect que je voudrais développer.
Ce qui prédomine, c’est d’abord un monde en guerre, traversé par deux conflits majeurs au Moyen-Orient et aux portes de l’Europe. Mais ce monde en guerre, ce ne sont pas seulement les obus, les missiles et les bombardements et tous les risques de déflagration et de généralisation du conflit au Moyen-Orient et les menaces de conflit direct entre l’Otan et la Russie.
C’est la guerre des sanctions, du blocus qu’on met en place contre Cuba et tous pays qui contestent les États-Unis et la militarisation du Dollar. La guerre est aussi économique, on l’a vu au travers du dossier d’Alstom, avec le « Patriot Act », une arme économique extrêmement puissante.
Dans les faits, le droit américain est devenu une arme de guerre économique ; ces dernières années, plus de 14 milliards de dollars d’amende ont, par exemple, été payés par les multinationales françaises au Trésor américain…
La guerre est aussi commerciale avec ses barrières douanières, elle est même dans le conflit qui oppose la Russie à l’Otan, une guerre industrielle où l’Union européenne peine à produire 1 million d’obus pendant que la Russie en produit 3 millions par an.
Tout cela révèle que la mondialisation capitaliste sous domination atlantiste a poussé à un recul de l’industrie et à une financiarisation de l’économie pour produire dans des pays à bas coûts.
Pour ma part, je pense que nous devons marteler et dire haut et fort, pas de progrès social dans un monde en guerre.
Ce monde en guerre, pour l’heure, n’ouvre comme seule perspective que la poussée fasciste et l’austérité aggravée pour les travailleurs.
Il faut comprendre que le monde est en pleine bascule, que nous entrons dans une phase de survie de l’hégémon américain dont les désordres mondiaux confirment chaque jour cette réalité.
Autrement dit, le centre de gravité mondial n’est plus outre-atlantique. Il est désormais en Asie. Face à ce déclin irréversible de l’impérialisme américain, les USA ont choisi les guerres à tous les niveaux. Il faut, pour l’impérialisme, éliminer un concurrent comme hier avec le Japon, c’est l’Union européenne et tout particulièrement l’Allemagne.
Et que pouvons-nous constater ? Le sabotage terroriste de Nord Stream 2 (acte de guerre) provoque l’effondrement de l’Allemagne.
C’est cette réalité qu’il nous faut interpréter…
Qui d’autre que nous pour parler dans ces temps obscurs de paix et de développement.
Qui d’autre que nous pour faire la démonstration de ces logiques de guerre, de son coût et de l’austérité qui s’abat sur les travailleurs.
Oui l’Allemagne s’effondre dans une Europe toujours plus vassalisée. C’est toute l’industrie européenne qui est en danger et notamment celle de l’automobile et de ses équipementiers. Ne soyons pas à la marge du combat de classe qui secoue l’Union européenne, notre pays et le monde.
Qui d’autre que nous pour faire le lien entre guerres, austérité, et possibilité de progrès social et de coopération dans un monde débarrassé des guerres.
Est-ce que la Cour des Comptes apportera un coup fatal au SNU ? « Les ambitions du dispositif ne sont pas atteintes », peut-on lire. Dans son rapport, publié le 13 septembre 2024, la cour critique le Service National Universel (SNU) et ses 5 à 10 milliards d’euros dépensés. Le dispositif du SNU déployé depuis 2019 sur la base du volontariat est jugé coûteux. Dans un contexte de rigueur budgétaire, la généralisation du dispositif prévue en 2026 verra-t-elle le jour ? Le rapport dénonce les aspects budgétaires comme les insuffisances et les impensés du déploiement du SNU mené dans l’urgence.
Le SNU est porté par une politique volontariste menée par l’Elysée et Matignon. En revanche, les personnels éducatifs, leurs organisations syndicales, les organisations lycéennes et étudiantes et les partis politiques du NFP exigent son abrogation au profit d’un investissement dans les associations de l’éducation populaire. Ces derniers rejettent une vision militariste et non éducative et émancipatrice de la jeunesse et dénoncent les nombreuses dérives observées.
Face au chef de l’État, Emmanuel Macron, qui ne respecte que « la souveraineté des riches », « nous ferons tout pour que votre vote soit respecté », a promis le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, au public venu participer à son meeting sur la scène Angela Davis de la Fête de l’Humanité, samedi 14 septembre.
« Le premier des voleurs, c’est quand même Emmanuel Macron, champion olympique du piratage des urnes de la République », a attaqué quasiment d’entrée de jeu, lors de son meeting à la Fête de l’Humanité, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, après avoir rendu hommage à tous ceux qui ont fait les Jeux de Paris cet été.
Les athlètes, bien sûr, mais aussi les agents du service public. « Nous sommes fiers de vous ! Soyez fiers de vous aussi ! Vous êtes indispensables au bonheur de la France. Nous vous voulons dans toute la France, dans chaque village comme dans chaque ville ! C’est ça la France qu’on aime. »
Quant au président de la République : « Imaginez, demande le dirigeant communiste à la foule rassemblée devant la scène Angela Davis, vous rentrez dans l’isoloir, vous votez pour le Nouveau Front populaire, l’union de la gauche, elle arrive en tête et… vous avez Michel Barnier premier ministre, dont le parti est arrivé 4e ! Mieux, vous voter pour un candidat du camp présidentiel, contre le RN, pour le front républicain et vous avez un gouvernement qui fait alliance avec le RN ».
« Nous ferons tout pour que votre vote soit respecté »
Face à un chef de l’État qui ne respecte que « la souveraineté des riches », « nous ferons tout pour que votre vote soit respecté », promet-il. Le nouveau locataire de Matignon en prend aussi pour son grade : « Et alors, en plus, il a choisi un nouveau Premier ministre, nouveau de chez nouveau ! Ou comment faire croire que l’on fait du neuf avec du vieux ! Je ne parle pas de l’âge en disant ça, je parle de la vielle politique incarnée par cette droite ! Parce que Michel Barnier quand même, il a le mérite de la continuité depuis Pompidou ».
Mardi 17 septembre, l’un et l’autre se retrouveront dans le cadre des « consultations » organisées par Matignon. Et l’ancien député du Nord a spoilé le message qu’il compte envoyer : « Nous ne voulons pas de la réforme des retraites à 64 ans imposée par Macron et ses amis ! Abrogez cette réforme imposée aux forceps et tellement injuste ! Et en plus, nous, on veut la retraite à 60 ans. Et pas seulement : Nous voulons de la justice sociale, de la justice fiscale, de la justice écologique ».
Fabien Roussel s’apprête aussi à une contre-argumentation serrée sur l’austérité qu’entend imposer son hôte d’un jour : « À Monsieur Barnier, ministre de Sarkozy, je rappellerai que sous ce gouvernement, en 2007 : les 500 plus grandes fortunes de France avaient un patrimoine de 270 milliards d’euros, ce qui représentait, 14 % du PIB. 5 ans après, ils avaient déjà gagné 50 milliards de plus ! Aujourd’hui, 15 ans après, leur fortune s’élève à 1 200 milliards ! C’est 41 % du PIB ! »
Et de clamer sous les applaudissements : « Mettons fin à la dictature de la finance ! Et pour cela, mettons au pouvoir l’union de la gauche et les Jours heureux. (…) La seule bataille à mener, c’est celle de mettre ces sommes colossales au service de l’intérêt général, du climat, des services publics, de l’industrie ! C’est possible ! C’est une question de volonté politique ».
La « France du travail », chère à son cœur
C’est, ensuite, à la défense de la « France du travail », chère à son cœur, que Fabien Roussel a appelé avec l’ambition de « permettre à chacun d’être fier de son travail, de pouvoir en vivre, de s’y épanouir, de pouvoir se projeter, évoluer, partager sa passion avec ses enfants ». « Dans notre projet pour la France, le travail est central. Nous lui redonnons tout son sens et nous voulons laisser personne de côté », lance-t-il estimant aussi que « l’industrie c’est la vie » et que « nous ne pouvons pas la laisser dans les mains des marchés financiers ».
Il ne s’agit d’ailleurs pas de faire dans la demi-mesure : « Interdire le chômage c’est vouloir en finir avec la précarité, en finir avec les travailleurs pauvres, avec les revenus de substitutions. Nous voulons, pour chacun, un emploi ou une formation et un bon salaire pour pouvoir vivre ».
Mais, le dirigeant communiste ne laisse pas non plus de côtés les sujets sur lesquels la droite tente à toute force d’imposer ses vues. « Ce n’est plus possible d’avoir peur de rentrer chez soi à pied, d’avoir peur de laisser ses enfants rentrer du collège seul, d’avoir peur d’être cambriolé », a-t-il déroulé rendant hommage à « Lilian Dejean, cet agent municipal de Grenoble tué alors qu’il portait secours à des victimes lors d’un accident de la route ». Et d’assurer : « Nous voulons une France qui protège tous ses habitants et ne laisse aucun espace à la loi du plus fort, à la violence des mafias et des trafics ».
« Des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aux hameaux du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais »
Au total, « c’est un véritable programme de reconstruction nationale que nous défendons ». Et pour parvenir à le mettre en œuvre, l’unité est, à ses yeux, la clé : « Ils font tout pour nous diviser ! Et bien nous, on fera tout, pour rassembler ! (…) c’est l’union du peuple qui nous fera gagner, c’est l’unité de la jeunesse et des travailleurs qui nous fera avancer, c’est l’union de notre classe, celle du monde du travail, qui nous fera triompher ! », a-t-il scandé avant d’inviter à la mobilisation. À commencer par le 1er octobre dans les manifestations auxquelles des syndicats (CGT, FSU et Solidaires) ont appelé.
Et alors que Jean-Luc Mélenchon a estimé, lors de la manifestation du 7 septembre contre le « hold-up de Macron », qu’il fallait mobiliser jeunesse et quartiers populaires. « Tout le reste, on perd notre temps », avait ajouté le triple candidat à la présidentielle, lors d’une discussion avec des militants, Fabien Roussel défend une autre voie : « Des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis aux hameaux du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Des plaines de la Beauce aux vallées du Gard. L’unité dans l’action. »
« Il faut arrêter le massacre, arrêter le génocide » à Gaza
«Il faut arrêter ce massacre, arrêter ce génocide et imposer la reconnaissance de la Palestine», a lancé Fabien Roussel à propos de Gaza, lors de son meeting à la Fête de l’Humanité. « La guerre tue des enfants tous les jours, en Palestine et dans tant d’autres pays ! Nous voulons la Paix ! Nous sommes le parti de la paix. Nous la voulons pas comme un slogan mais comme un projet politique. Maintenant et partout : en Palestine, en Ukraine, au Kurdistan, en Arménie, au Yémen, en RDC… La paix doit tous nous rassembler et les peuples doivent être respectés. »