Castelsarrasin – « L’Afrique aujourd’hui » avec Dominique Pagani

Castelsarrasin - « L'Afrique aujourd'hui » avec Dominique Pagani

Par PCF Tarn et Garonne, le 30 Avril 2024

Le prochain rendez-vous de l’université permanente de la section de Castelsarrasin, Moissac et du Pays de Serres du PCF aura lieu ce samedi 4 mai de 10h à 12h30 et portera sur l’actualité politique qui traverse le continent africain. Ouverte à tous, cette conférence sera animée par le philosophe Dominique Pagani. Ancien professeur de philosophie, musicologue, proche collaborateur de Michel Clouscard, il a dirigé le Centre de Formation et de Promotion Musicale de Niamey au Niger.

« Notre parti, historiquement internationaliste, a pour vocation de nourrir le débat politique, d’encourager la prise d’initiatives, d’instruire les analyses et positions des communistes sur les questions internationales. Notre action a toujours été profondément irriguée du combat pour la paix et la solidarité internationale. A ce titre, c’est un grand plaisir d’accueillir Dominique Pagani pour notre université permanente. Notre souhait est vraiment de permettre au plus grand nombre de bénéficier des enseignements de ce grand philosophe marxiste », explique Maximilien Reynes Dupleix, secrétaire de la section locale du PCF.

 

Faites connaissance avec “centuria”, l’armée néo nazie ukrainienne entraînée par l’occident… Le boomerang…

A partir d’un article du journal marxiste allemand Junge Welt, que je ne saurais trop vous recommander, the Grayzone a poursuivi l’enquête sur qui sont ces gens dits “légion étrangère” dont aujourd’hui BFMTV et le gouvernement français ne font plus mystère, tentant de les transformer en héros. Ils peuvent d’autant moins le faire qu’ils interviennent dans leur recrutement et leur formation. Il faut également souligner qu’en dehors de notre enrôlement dans la guerre mondiale entre puissances nucléaires, le second thème de ces élections européennes est l’immigration et la sécurité. L’article insiste sur la manière dont ces gens-là, fanatiques mais liés aux trafics d’armes et de drogue, ils ont été formés au terrorisme contre des populations civiles, ils sont un véritable danger, des grenades dégoupillées, liés à des réseaux dont les chefs mafieux jouissent de l’impunité. Ce qu’ils expérimentent partout à savoir l’interpénétration entre les services de renseignement, les trafics et l’impunité de leurs bailleurs d’ordre sont le véritable pourrissoir dans lequel sont pris les populations sans autres ressources que cette économie parallèle et violente, c’est encore et toujours le boomerang… (note et traduction de danielle bleitrach histoireetsociete)

KIT KLARENBERG·7 AVRIL 2024

Une souche ukrainienne unique du néonazisme se répand dans toute l’Europe, qui prône ouvertement la violence contre les minorités tout en recherchant de nouvelles recrues. Alors que l’armée de Kiev s’effondre et que le récit de la trahison occidentale prend de l’ampleur, l’horreur infligée aux habitants du Donbass pendant une décennie pourrait très bientôt arriver dans une ville près de chez vous.

Centuria, une faction néonazie ukrainienne ultra-violente, s’est implantée dans six villes d’Allemagne et cherche à étendre sa présence locale. D’après Junge Welt, un quotidien marxiste basé à Berlin, la croissance de l’organisation nazie n’a pas été entravée par les services de sécurité locaux.

Junge Welt retrace les origines de Centuria à un sommet néonazi en août 2020 « à l’orée d’une forêt près de Kiev ». Là-bas, un ultranationaliste du nom d’Igor « Tcherkas » Mikhailenko a exigé que les « centaines de combattants d’autodéfense présents, pour la plupart masqués », qui étaient membres de la milice nationale fasciste de Kiev, « fassent des sacrifices pour l’idée de la ‘Grande Ukraine’ ». En tant qu’ancien chef de la division néonazie des Patriotes ukrainiens de Kharkiv et commandant du bataillon Azov parrainé par l’État de 2014 à 2015, Mikhailenko a professé son désir de « détruire tout ce qui est anti-ukrainien ». Continuer la lecture de Faites connaissance avec “centuria”, l’armée néo nazie ukrainienne entraînée par l’occident… Le boomerang…

21 avril 1944 : les femmes obtiennent le droit de vote, et le suffrage devient universel

Le 21 avril 1944, l’amendement présenté par le communiste Fernand Grenier est adopté : « Les femmes seront électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes. »

 

La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, publiée en 1791 par Olympe de Gouges affirme que « la femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». En 1909, après la Ligue française pour le droit des femmes, pionnière dans la lutte pour le suffrage féminin, l’Union française pour le suffrage des femmes est créée. Les revendications se limitent cependant aux élections municipales.

À l’image de plusieurs pays européens, l’après-Première Guerre mondiale aurait pu être le tournant que les femmes étaient en droit d’attendre, mais la France s’y refuse, notamment sous la pression des radicaux-socialistes. Le rôle des femmes avait été pourtant décisif à ce qui a été si mal nommé « l’arrière », faisant tourner le pays et les foyers pendant que les hommes étaient sur le front de la guerre. En 1916, Maurice Barrès dépose une proposition de loi pour accorder le droit de vote aux veuves et mères de soldats tués à la guerre, au nom du « suffrage des morts ». Le cynisme de la proposition ne nous échappera pas : la femme est une suppléante. Continuer la lecture de 21 avril 1944 : les femmes obtiennent le droit de vote, et le suffrage devient universel

Européennes 2024 : à Amiens, Léon Deffontaines en campagne devant 1 500 personnes (Vidéo)

La tête de liste communiste de la Gauche UNIE a tenu son premier grand meeting dans sa ville d’origine, durement frappée par la désindustrialisation. Il s’est adressé au monde du travail et à « la gauche du non au TCE » de 2005.

 

Une heure avant le « coup d’envoi » de la campagne de Léon Deffontaines, plusieurs centaines de personnes se pressent déjà devant le centre Mégacité d’Amiens (Somme). Si la tête de liste communiste multiplie les réunions publiques et les déplacements depuis plusieurs semaines, ce 11 avril marque le premier grand meeting de la « gauche unie pour le monde du travail » avec le scrutin du 9 juin en ligne de mire. Les 1 500 participants ont afflué de plusieurs départements des Hauts-de-France.

Ils sont militants communistes, syndicalistes, simples curieux… Certains ne votent pas encore, comme Lucas, 16 ans, venu avec son père. « Je viens pour mieux connaître ce monde là, celui de la politique », explique-t-il. « Je préfère bien commencer, avec les communistes », ajoute le jeune homme, qui confie avoir regardé le débat télévisé de la veille entre les différentes têtes de listes aux européennes. Son père vote à gauche, mais il dit « suivre de loin la campagne ». Ce 11 avril, il est là parce qu’il a voulu accompagner son fils. Continuer la lecture de Européennes 2024 : à Amiens, Léon Deffontaines en campagne devant 1 500 personnes (Vidéo)

Léon Deffontaines : « Face à l’impératif écologique, il faut produire plus en France » + grand débat sur France24/RFI

Tête de liste PCF, Léon Deffontaines tient son premier meeting de campagne ce jeudi soir, à Amiens. Souveraineté industrielle, environnement, guerre en Ukraine… le communiste entend marquer sa différence avec les autres listes de gauche.

En 2014, l’entreprise Goodyear fermait à Amiens, malgré la lutte historique des salariés. Dix ans plus tard, ce sont les 300 salariés de l’usine biochimique Metex qui se battent pour leurs emplois. Menacés, entre autres, par la concurrence déloyale de la lysine chinoise (sur laquelle l’Europe a supprimé les taxes douanières), certains prendront la parole ce 11 avril, à l’occasion du premier meeting de la tête de liste PCF Léon Deffontaines, sur ses terres natales. Le communiste entend s’y adresser à la « France du non en 2005 » (contre le traité établissant une Constitution européenne). Entretien.

Pourquoi faites-vous de la souveraineté industrielle le cœur de votre campagne ? Continuer la lecture de Léon Deffontaines : « Face à l’impératif écologique, il faut produire plus en France » + grand débat sur France24/RFI

A Venissieux avec Léon Deffontaines, les communistes osent appeler un chat un chat et l’OTAN une organisation criminelle…

 

Ils étaient plus de 300 pour le meeting autour de Léon Deffontaines avec une salle tapissée de slogans contre l’OTAN, voici le matériel par lequel ils ont appelé à cette réunion, il pourrait être utile à d’autres sinon pour mettre cette campagne électorale sur de bons rails, mais pour préserver la perspective dans laquelle le parti communiste peut être la colonne vertébrale qui a fait défaut à la gauche pour ne pas connaitre la débâcle qui est la sienne. L’expérience montre à quel point la NUPES appareil des ambitions d’un homme issu de l’écurie mitterrandienne a contribué comme les trahisons social-démocrates à la destruction de cette gauche et à la montée de l’abstention ou de l’extrême-droite. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et societe)

 

L’OTAN et l’UE nous emmènent à la guerre !

Jeudi 28 mars 2024 — Dernier ajout samedi 30 mars 2024

Le président Macron prend la tête de file d’un occident militarisé comme jamais, refusant toute limite à la guerre. Mais c’est le principe même de la guerre de repousser sans cesse les limites de la violence en espérant pousser l’adversaire à la défaite. Tant que le politique ne cherche pas d’autres moyens que la guerre, oui, la guerre est sans limites. Tout renforcement de l’engagement occidental en Ukraine poussera vers une guerre généralisée contre la Russie, aux conséquences terribles. Continuer la lecture de A Venissieux avec Léon Deffontaines, les communistes osent appeler un chat un chat et l’OTAN une organisation criminelle…

Mobilisation historique à Lannemezan : 1000 à 2000 personnes demandent la libération du militant Georges Ibrahim Abdallah in DDM

Alors qu’une nouvelle demande de mise en liberté doit être examinée, de nombreux manifestants ont convergé ce samedi après-midi vers la centrale pénitentiaire de Lannemezan où Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné. Ce militant marxiste libanais, soutien de la cause palestinienne, en est devenu l’étendard.

La dernière manifestation s’était diluée au gré des péripéties administratives et judiciaires, au lendemain de l’embrasement du Proche-Orient. Sept mois plus tard, c’est une mobilisation jamais vu avec des manifestants, jeunes pour la plupart, qui ont convergé vers Lannemezan et sa centrale pénitentiaire. Un établissement carcéral où Georges Ibrahim Abdallah est toujours emprisonné, détenu depuis bientôt quarante ans, alors que pourtant libérable depuis un quart de siècle. Continuer la lecture de Mobilisation historique à Lannemezan : 1000 à 2000 personnes demandent la libération du militant Georges Ibrahim Abdallah in DDM

Laïcité, sécurité, conditions de travail : Les chefs d’établissements en première ligne

Trois jours après l’annonce du départ du proviseur d’un lycée parisien menacé de mort après une altercation avec une élève pour qu’elle enlève son voile, le principal syndicat, le SNPDEN-Unsa a salué l’action de l’État estimant ne plus être « à l’époque du « pas de vague »». Le SNUPDEN-FSU pointe, pour sa part, le manque de moyens alloués aux collèges et lycées qui ne permet pas « de travailler en amont » correctement.

 

Trois jours après l’annonce de sa mise en retrait par le proviseur du Lycée Maurice Ravel, à Paris, menacé de mort après une altercation avec une lycéenne à qui il avait demandé d’enlever son voile, quelques dizaines de personnes se sont rassemblées, ce vendredi 29 mars au matin, dans le 20e arrondissement de Paris, peu avant une conférence de presse du SNPDEN-Unsa, syndicat majoritaire des chefs d’établissements. Une quinzaine d’élus socialistes et écologistes étaient présents pour réaffirmer leur « attachement à l’École et aux lois de la République », a fait savoir le PS sur les réseaux sociaux. Continuer la lecture de Laïcité, sécurité, conditions de travail : Les chefs d’établissements en première ligne

Les agents EDF refusent l’utilisation des centrales pour la guerre + communiqué

Courrier adressé ce jour à Mr Salha Directeur d’EDF R&D, et Mr Rémont PDG d’EDF

Par le syndicat CGT EDF R&D
EDF ne doit pas devenir une entreprise d’armement!
Mr Salha, Mr Rémont,
Le syndicat CGT de la R&D d’EDF a pris connaissance hier lundi 18 mars du communiqué de presse d’EDF suite à la visite du ministre de l’Armée à la centrale de Civaux.
Cette visite avait pour objet d’acter l’utilisation de nos réacteurs nucléaires pour fabriquer du tritium à visée militaire, pour les armes nucléaires.
Nous réaffirmons notre attachement syndical historique à la paix : nous sommes contre la guerre, fruit de politiques capitalistes effrénées, dont les peuples et les salariés sont les premières victimes.
Que ce soit en Ukraine ou à Gaza nous nous prononçons à nouveau pour le Cessez-le-feu et pour l’arrêt de la livraison d’armes. Nous soutenons les syndicats de dockers qui, de par le monde, refusent de charger les bateaux transportant de l’armement. Plus largement nous sommes pour l’adhésion de la France au traité d’interdiction des armes nucléaires.
Dans le contexte actuel de crise économique, sociale et environnementale, aggravée par les récentes annonces bellicistes de Mr Macron évoquant jusqu’à l’envoi de troupes en Ukraine, et à la veille des élections européennes, cette annonce à Civaux est très préoccupante.
Nous sommes des agents du service public, de la production d’électricité, et nous ne sommes pas là pour aider à fabriquer des bombes…
Nous, syndicat CGT d’EDF R&D, n’accepterons pas d’être amalgamés avec des va-t-en-guerre. Nous refusons qu’EDF contribue directement à la fabrication d’armes et signe cette convention militaire entre l’Etat, le CEA et EDF.
Par ailleurs, nous faisons le lien entre la brutalité de cette décision prise dans le plus grand secret, et la précipitation avec laquelle le gouvernement organise la fusion de l’IRSN et de l’ASN, engendrant la perte de compétences et de transparence sur la sûreté nucléaire, y compris sur les enjeux liés à l’armement nucléaire.
Non, EDF n’est pas une entreprise d’Etat et rien dans sa raison d’être ne justifie qu’elle devienne une entreprise d’armement.
Voté à l’unanimité du syndicat CGT EDF d’EDF R&D réuni ce jour en commission exécutive à Chatou
Lire aussi le communiqué de la FNME-CGT:

En marche vers une guerre générale ?

 

Les propos du Président Macron répétés à l’envi depuis deux semaines envisageant une participation directe de notre pays et des pays occidentaux au conflit en Ukraine par l’envoi de troupes sur le terrain n’ont produit qu’une montée des tensions internationales. Ils ont ridiculisé nos dirigeants dans toute l’Europe occidentale.

Il existe d’autres points chauds sur la planète qui comportent des risques d’escalade nucléaire : pensons à Taïwan où la Chine se dit résolue à empêcher par la force l’indépendance, ce qui pourrait déclencher une guerre avec les États-Unis. De même, les différends sur la souveraineté en Mer de Chine méridionale pourraient déboucher sur un véritable conflit entre la Chine et les États-Unis si les USA intervenaient en soutien aux États voisins. Enfin Macron encore développant un nouvel axe indopacifique s’appuyant sur la militarisation de la Nouvelle Calédonie. Les autres points chauds sont la péninsule coréenne, la zone de l’Arctique où pays de l’OTAN et Russie sont en concurrence, l’Asie du Sud où Inde et Pakistan sont deux puissances hostiles disposant de l’arme nucléaire, et le Moyen-Orient avec Israël, puissance nucléaire décidée à empêcher l’Iran d’accéder à l’arme nucléaire. Dans un monde de moins en moins sûr, il n’y a plus de conflits locaux sans conséquences planétaires. C’est cette réflexion qui a amené 93 pays à signer et déjà 70 à ratifier le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) pour conjurer ce péril nucléaire. Continuer la lecture de En marche vers une guerre générale ?