Près de 1 000 militants se sont rassemblés, samedi, dans la capitale à l’appel du groupuscule Génération identitaire. Un dernier coup de communication avant leur dissolution définitive ?
« Français, défends-toi, tu es ici chez toi », « Migrants partout, frontière nulle part », « Europe, jeunesse, reconquête ». Phobie de l’invasion et fantasme d’une civilisation blanche en péril ont pris rendez-vous, samedi, place Denfert-Rochereau à Paris : près de 1 000 militants d’extrême droite ont répondu à l’appel de Génération identitaire à manifester contre la procédure de dissolution engagée à son encontre par le ministère de l’Intérieur, le 13 février.
Gérald Darmanin a d’ailleurs été copieusement insulté et invectivé par les manifestants, qui ont qualifié le ministre de « complice » de « l’invasion migratoire ». « Lui aussi, vous l’avez dissous ? » ont également interrogé des pancartes à l’effigie de figures historiques qui se sont opposées, en leur temps, à « l’envahisseur » : Vercingétorix, un soldat de 14-18 ou encore Jeanne d’Arc.



Pour le député communiste Pierre Dharréville, cette proposition de loi« aurait pu voir plus grand ».




Fatigués, épuisés, éreintés, en burn out, en quête de reconversion professionnelle pour certains ou certaines, au bord de la démission pour d’autres, la tête dans le guidon pour les mieux lotis : cette brève énumération caractérise le vécu actuel des personnels de direction dans les collèges et lycées. Nous alertons solennellement, nous qui, aujourd’hui, ne sommes plus que la courroie de transmission indispensable aux réformes de l’Education Nationale. Mais, à force d’être trop tendues, c’est bien connu, les courroies s’usent plus que de raison, s’échauffent. Et rompent.

