Baisse de production hydroélectrique, rendements inquiétants pour les cultures, économie du tourisme en difficulté… Dans les Alpes, la diminution de la ressource en eau s’annonce particulièrement menaçante.
Le lac de Serre-Ponçon, plus grande retenue d’eau artificielle de France, situé dans les Hautes-Alpes, devait atteindre le 30 juin son niveau d’eau optimal, nécessaire pour lancer une saison touristique fortement attendue après deux années de Covid. Mais, à cette date, la cote mesurée affichait déjà un déficit de… 9 mètres. En août, les prévisions annoncent – 15 mètres.
Pour Philippe Rossello, géographe spécialiste du climat et coordinateur du Grec-Sud (Groupe régional d’experts sur le climat et le changement climatique en région Sud-Paca), la situation est critique. « La machine de la sécheresse est en marche depuis maintenant une dizaine de mois, explique-t-il. En principe, les recharges des nappes phréatiques et des cours d’eau se font au cours de l’automne et de l’hiver, avec la neige et les pluies. Or, depuis septembre, on n’a que des mois déficitaires en termes de précipitations ou, au mieux, conformes à la normale. » Continuer la lecture de Agriculture, tourisme, énergie… Les désastres d’un été à sec







Le Président Macron, son gouvernement n’ont tiré aucune leçon de la crise économique et sociale que traverse notre pays depuis des années. Soumis aux logiques du capital et de l’argent roi, ils nous resservent les mêmes recettes : augmentation de l’âge de départ à la retraite, rien pour augmenter les salaires et les retraites, et saupoudrage en guise d’aide au pouvoir d’achat.

« Une grosse ligne rouge a été franchie ce matin », nous a dit Sigrid Gérardin, co secrétaire générale du Snuep Fsu. « Nommer une ministre chargée de l’enseignement professionnel à cheval entre le Travail et l’Education nationale c’est prendre le risque que l’on dénonce depuis des mois, le risque d’exclusion de l’enseignement professionnel de l’éducation nationale. Pour nous les élèves de l’enseignement professionnel doivent rester à l’Education nationale. Il n’y a pas de raison qu’à 16 ans un tiers de la jeunesse quitte l’Education nationale. On craint que les filières de la voie professionnelle soient uniquement fléchées vers les besoins locaux des entrerpises et la transformation progressive du statut de lycéen vers celui d’apprenti. Cette nomination est aussi à mettre en lien avec le décret qui permet aux professeurs de lycée professionnel (PLP) d’enseigner ailleurs. 60 000 PLP risquent d’être transférés au ministère du Travail ou d’être remplacés par des formateurs ».