Journée internationale de la visibilité lesbienne : la rue contre les idées d’extrême droite

Ce 26 avril, des centaines de personnes se sont donné rendez-vous place de la Nation à Paris pour célébrer la journée de visibilité lesbienne. Une manifestation sous le prisme de la lutte contre l’extrême droite.

 

« Il est important de montrer qu’on existe. Deux femmes ont le droit de se tenir la main dans la rue et d’être mères », lance joyeusement Pauline en portant sur son dos sa petite fille de cinq ans, couverte de paillettes. Main dans la main, cette trentenaire et sa compagne défilent fièrement dans les rues parisiennes sous l’ombre des drapeaux lesbiens gonflés par le vent. Elles célèbrent en famille la journée internationale de la visibilité lesbienne, ce 26 avril, place de la Nation. Par-dessus leurs rires, s’élèvent des chants. Une chorale entonne ces quelques mots : « Nous sommes mères lesbiennes, et mères célibataires – sans papa on le fera. » Continuer la lecture de Journée internationale de la visibilité lesbienne : la rue contre les idées d’extrême droite

Néolibéralisme et contre-révolution conservatrice: l’université française va-t-elle connaître le même sort qu’aux États-Unis ?

En France, l’exécutif prétend accueillir les chercheurs licenciés en masse aux États-Unis mais la politique française en matière d’enseignement supérieur et de recherche emprunte les mêmes logiques néolibérales et les mêmes biais idéologiques.

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« le Parti pris du travail », Fabien Roussel démontre pourquoi le travail est de gauche

À contre-pied des libéraux, le secrétaire national du PCF défend, dans son livre le Parti pris du travail, un projet émancipateur : travailler moins pour travailler tous, se former afin de produire mieux, intervenir dans les choix de gestion en vue de se libérer de la finance. Une contribution au débat à gauche.

Ouvrir des usines plutôt que les fermer. Unir le peuple plutôt que le diviser. Tel est le credo que défend le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, qui publie ce jeudi 24 avril son troisième livre, le Parti pris du travail (le Cherche Midi). Il faut redonner du sens à ce dernier « en l’associant à des mots comme « émancipation », « bonheur », « dignité », « fraternité », « égalité » », écrit-il, là où le système économique « ne parle que de « rentabilité », de « subordination » et d’« obéissance » ».

L’ouvrage expose donc une vision du travail bien différente de la « valeur travail » mise en avant par les libéraux, à l’image d’un François Bayrou, premier ministre qui, le 15 avril, assénait que « les Français ne travaillent pas assez ». Selon le dirigeant du PCF, il faut au contraire organiser la diminution du temps de travail, en le partageant avec tous. En outre, l’emploi doit s’accompagner de droits, notamment afin d’intervenir dans la gestion des entreprises. Il insiste également pour que les droits des salariés, notamment syndicaux, soient étendus aux travailleurs ubérisés.

Avec ce livre, Fabien Roussel reprend le flambeau des précédentes campagnes présidentielle et européenne du PCF : celui de la nouvelle industrialisation du pays. Il déplore, à plusieurs reprises, « la perte de souveraineté dans de nombreux domaines », qui soumet la France à des puissances étrangères. Si cela peut paraître consensuel, il se veut plus clivant quand il dit que cela rend le pays dépendant « de la finance ».

Comment reprendre le pouvoir sur celle-ci est au cœur de la réflexion des communistes. C’est l’une des conditions pour mettre fin à « la spirale de la désindustrialisation », que l’auteur décrit dans les premières pages qui sonnent comme un cri d’alarme. Il invite à de gigantesques investissements en vue de restaurer l’appareil industriel et doubler la production d’énergie non carbonée d’ici à 2050.

S’il faut taxer les plus riches, cela ne suffira pas pour cet effort. « Les sommes à investir sont trop importantes », prévient Fabien Roussel, qui appelle à utiliser les dépôts bancaires (1 300 milliards d’euros pour les banques publiques, 6 000 pour les établissements privés). Il propose d’ailleurs la nationalisation de la Société générale ou du Crédit lyonnais, et la création d’un fonds pour l’industrie.

Le travail comme « ciment » de l’union

L’autre enjeu du livre est de mettre en avant l’objectif qui doit être au cœur de la gauche selon Fabien Roussel. Ici, la question stratégique de l’union entre partis de gauche n’est pas abordée : la priorité est donnée à « l’union du peuple de France » dont Fabien Roussel pense que le travail peut être le « ciment ».

Aussi appelle-t-il à combattre les oppositions factices, nourries par la droite et l’extrême droite, entre Français et immigrés, entre différentes professions, entre ceux qui ont un emploi et ceux qui n’en ont pas. Il précise ainsi qu’il « est impossible de vivre avec 565,342 euros par mois », ajoutant : « C’est ce que je réponds à ceux qui m’expliquent que les bénéficiaires du RSA vivent mieux que les travailleurs. »

L’une des idées phares du livre est d’ailleurs la « fin progressive » du RSA qu’il considère comme une « politique de reniement », un « système » qui maintient les allocataires en « situation d’exclusion » et les invite à se taire. Au contraire, il faut garantir à chacun un emploi ou une formation dans le cadre d’une nouvelle Sécurité sociale. Cela doit permettre une mobilité professionnelle choisie grâce à une sécurité de revenus.

À la gauche de construire une conscience de classe

Ce livre se veut surtout un appel au peuple de France à reprendre en main son destin. Cela passe par une prise de conscience de classe. Celle-ci « ne se décrète pas. Elle se construit », souligne Fabien Roussel, qui insiste pour cela sur le rôle actuel des syndicats et du PCF. « Cela devrait être celui de toute la gauche, en plaçant la question sociale au cœur de son projet », écrit-il.

C’est là l’une des rares mentions au reste du Nouveau Front populaire qu’il lui arrive d’égratigner, avec quelques critiques contre le mandat de François Hollande, mais aussi contre la France insoumise qui, selon lui, « donne le sentiment de rechercher le chaos » et de vouloir dominer la gauche ou de chercher des alliances communautaristes.

D’autres thèmes sont abordés : la critique de l’attitude des riches et des actionnaires, la justice sociale, la politique internationale. Le Parti pris du travail est une exposition des thèmes dont Fabien Roussel pense qu’ils sont indispensables à la gauche en vue de gagner dans les années à venir. Avec l’envie d’en débattre.

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(A retirer soit à la Fédé 82 à Montauban soit à l’Espace Métais à Castelsarrasin, précisez en fin de commande)

 

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Portrait : Jérôme FAURE, Président de la CMCAS d’Agen (2013 à 2025)

NDLR de MAC: Jérôme est mis à l’honneur sur le site de la CMCAS d’Agen et c’est mérité. MAC le met en exergue sur son site car outre ses qualités humaines indéniables, c’est aussi un militant infatigable au service de ses concitoyens-nes qui sait s’engager dans les combats émancipateurs!


Quel est ton sentiment aujourd’hui de ne plus être Président de la CMCAS d’Agen ?
Je suis très content, car place à la jeunesse ! Il est très important que de jeunes collègues s’investissent dans les Activités Sociales et je suis très heureux que Rémi SOLER, en accord avec notre organisation syndicale, la CGT, ait accepté cette responsabilité. Après tout, moi aussi j’étais jeune il y a 12 ans quand je suis devenu président (rires) !

Que vas-tu faire maintenant ? Retraite ?
Pas du tout à la retraite ! J’ai 52 ans et je rappelle que malgré une lutte acharnée et plusieurs 49.3, l’âge légal de départ est
64 ans. Donc…
Je n’abandonne pas le navire puisque je suis Secrétaire Général de la CMCAS, membre de plusieurs commissions, et correspondant de la SLVie de Golfech.
J’accompagne Rémi et sa nouvelle équipe, car il est important de pouvoir transmettre ses connaissances et l’Histoire de nos Activités Sociales et je reste à disposition de mon organisation syndicale pour être sur la liste CGT lors des prochaines élections de CMCAS ce mois de novembre. Continuer la lecture de Portrait : Jérôme FAURE, Président de la CMCAS d’Agen (2013 à 2025)

Un agriculteur de la Coordination Rurale 47 accusé de trafic d’êtres humains In StreetPress

Logements insalubres, salaires de misère et passeurs

Par Lina Rhrissi , Samuel Alerte , Matthieu Bidan , Caroline Varon

Dans le Lot-et-Garonne (47), deux travailleurs marocains auraient porté plainte pour traite d’êtres humains chez un producteur de pommes, élu du syndicat agricole proche de l’extrême droite.

« Mon âme est malade, il faut que ça se termine. Je ne veux plus travailler ici », souffle Mohammed en dialecte marocain, devant nos caméras, le 27 janvier 2025, à Villeneuve-sur-Lot (47). Malgré la peur, le cueilleur de pommes a accepté d’ouvrir sa porte une fois la nuit tombée pour nous montrer les conditions de vie qu’il supporte plusieurs mois par an, depuis 20 ans. La toiture du taudis risque de s’effondrer, les déjections de souris maculent les surfaces, et l’humidité rend l’atmosphère irrespirable. À quelques pas de là, une affiche « Foutez-nous la paix, Laissez-nous travailler ! » de la Coordination rurale (CR) est collée au mur qui mène aux toilettes extérieures en piteux état.

Mohammed et trois autres Marocains dénoncent la traite d’êtres humains qui serait en cours depuis des années dans cette exploitation du Lot-et-Garonne détenue par Alain Aunac, un élu de la CR, syndicat agricole proche de l’extrême droite. Ils seraient deux à avoir porté plainte.

Un système d’escroquerie aurait également été mis en place par des intermédiaires marocains qui auraient demandé 14.000 euros à chaque victime en échange d’un contrat de travailleur saisonnier délivré par le ministère de l’Intérieur. (1) StreetPress a pu consulter de nombreux documents, vidéos et enregistrements audio qui étayent la version des témoins.

Une vie marocaine sacrifiée pour des pommes françaises

À 39 ans, celui que tout le monde surnomme « Java » a le sentiment d’avoir vécu en enfer la moitié de sa vie, et de se retrouver sans rien tandis que l’exploitant s’est enrichi :

La suite sur Streetpress

 

La France n’a pas besoin d’austérité mais de vitamines ! (Fabien Roussel)

Le patron du Parti communiste français Fabien Roussel a estimé ce vendredi que Bernard Arnault était « vendu aux Américains » et « dangereux » après les propos du patron de LVMH la veille, plaidant pour « une zone de libre-échange » entre les États-Unis et l’Union européenne.

« Bernard Arnault réussit l’exploit de défendre une zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis en disant que ce serait une chance pour nos agriculteurs. Il est vendu aux Américains. Il est dangereux », a dénoncé Fabien Roussel sur le réseau social X. Continuer la lecture de La France n’a pas besoin d’austérité mais de vitamines ! (Fabien Roussel)

Crise du logement, comment relancer la construction ? (Débat)

Dans un contexte où on assiste à une baisse du nombre de permis de construire, une vingtaine d’associations ont déposé plainte contre l’État, l’accusant d’inaction face au fléau du mal-logement.

Le modèle français du logement social fait face à une déstructuration sans précédent, accélérée par la politique macroniste et ses penchants systématiques pour la privatisation. Depuis 2017, on assiste notamment à une baisse drastique des permis de construire qui conduit à un manque de logements abordables. Il y a urgence à remettre la question du logement au cœur des politiques publiques.

Le dernier rapport annuel de la Fondation pour le logement des défavorisés montre que de nombreux indicateurs sont au rouge. Peut-on dire que la situation s’aggrave ? Continuer la lecture de Crise du logement, comment relancer la construction ? (Débat)

Castelsarrasin – Les communistes viennent à la rencontre des Castelsarrasinois dans les quartiers

 

Dans le cadre de leur préparation aux élections municipales de 2026, les communistes de Castelsarrasin lancent une grande tournée de porte à porte pour aller à la rencontre des habitants, écouter leurs préoccupations et leur présenter leurs propositions.

À partir du mercredi 23 avril, les militants du Parti Communiste Français sillonneront les cinq grands quartiers de la ville pour discuter avec les Castelsarrasinois-es de leur quotidien, de leurs attentes, et des solutions concrètes que la commune peut mettre en place pour améliorer la vie de toutes et tous.

Calendrier des rencontres par quartier : Continuer la lecture de Castelsarrasin – Les communistes viennent à la rencontre des Castelsarrasinois dans les quartiers

« Leur présence constitue un trouble manifeste à l’ordre public » : les députés écologistes réclament la suspension de l’accréditation de Frontières à l’Assemblée nationale

Le magazine Frontières a divulgué les données personnelles des collaborateurs parlementaires de la France insoumise et créé un trouble à l’ordre public au sein de l’Assemblée nationale. Le groupe Écologiste et social réclame que soit suspendu l’accès des journalistes du média d’extrême droite à l’Assemblée nationale.

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Réponse à la proposition de Brigitte Barèges et à l’article sur la restriction du droit du sol à Mayotte (PCF82)


La Fédération Tarn et Garonne du Parti communiste français condamne avec la plus grande fermeté la proposition de loi adoptée le 8 avril 2025, visant à durcir les restrictions au droit du sol à Mayotte, ainsi que les déclarations scandaleuses de la députée Brigitte Barèges, qui appelle à la suppression totale du droit du sol sur l’ensemble du territoire national.

Cette loi, portée par une logique xénophobe et restrictive, aggrave une dérive déjà amorcée en 2018, en imposant des conditions toujours plus draconiennes pour l’accès à la nationalité française des enfants nés à Mayotte.

Exiger que les deux parents résident régulièrement en France depuis au moins un an, ou encore imposer la présentation d’un passeport biométrique, constitue une atteinte profonde aux principes d’égalité et de justice. Continuer la lecture de Réponse à la proposition de Brigitte Barèges et à l’article sur la restriction du droit du sol à Mayotte (PCF82)