Les black blocs, un point noir dans les cortèges

L’attaque du stand du PCF, le 1 er Mai, à Paris, rappelle la menace que font planer ces groupes autonomes sur la sûreté des manifestants depuis 2016. Les syndicats n’ont pas trouvé la parade.

À Paris le 1er Mai, trois militants de l’accueil sécurité du PCF ont été blessés par des black blocs.

À Paris le 1er Mai, trois militants de l’accueil sécurité du PCF ont été blessés par des black blocs.
GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP

Comme un mauvais présage. Il est 14 heures, ce lundi 1 er Mai, quand la pluie se met à fortement frapper Paris. Non loin du métro Saint-Ambroise, sur le trajet principal de la manifestation parisienne, les militants communistes – et ceux venus distribuer l’Humanité dans le cortège – se réfugient sous les tentes rouges du point de rencontre du PCF. Puis, à l’approche du carré de tête, c’est l’apocalypse.

Des affrontements opposant 200 à 300 Black blocs à la police

Les militants du côté pair du boulevard Voltaire se retrouvent au milieu des affrontements opposant 200 à 300 Black blocs, surarmés et à l’allure de paramilitaires, à la police. Les bris de verre et les détonations des engins explosifs rajoutent du chaos à l’orage qui s’abat. Alors que la police fait usage de gaz lacrymogène, l’air devient irrespirable : les militants réussissent à s’abriter dans le hall d’un immeuble, avec des parlementaires. Continuer la lecture de Les black blocs, un point noir dans les cortèges

Des néonazis dans les rues en toute impunité + Moissac

NDLR de MAC: Ce sont les mêmes nationalistes que M. Lopez a mis à l’honneur lors de son discours du 8 mai à Moissac avec 80 ans d’écart. La bête immonde refait l’histoire en toute impunité. Un article à suivre sur le sujet.

 

 

 

 

 

Des militants de l’extrême droite ultraviolente ont manifesté sans contrainte, samedi 6 mai, à Paris, dans un contexte de multiplication des attaques – encore récemment – contre lesquelles le ministre de l’Intérieur ne paraît pas déterminé à agir.

Des croix celtiques, des bras tendus et des chants nationalistes, en plein Paris, le samedi 6 mai, des néonazis ont défilé sans contrainte et avec l'accord de la préfecture. © EMMANUEL DUNAND / AFP

Des croix celtiques, des bras tendus et des chants nationalistes, en plein Paris, le samedi 6 mai, des néonazis ont défilé sans contrainte et avec l’accord de la préfecture. © EMMANUEL DUNAND / AFP

Plus de 500 hommes en noir, parfois encagoulés, brandissant leurs croix celtiques et montrant leurs muscles, ont défilé en toute impunité dans les rues de Paris, samedi 6 mai. Ces militants fascistes, qui scandent « Europe, jeunesse, révolution » ont rendu, comme tous les ans autour du 9 mai, un hommage à Sébastien Deyzieu, 22 ans, membre du groupe pétainiste l’Œuvre française, mort en 1994 alors qu’il tentait de fuir la police en marge d’un défilé d’extrême droite interdit.

Une manifestation autorisée par la préfecture

La manifestation de samedi était, elle, bien autorisée par la préfecture, qui a simplement publié un décret autorisant l’usage de drones pour surveiller cette démonstration de force fasciste. La préfecture se défend en expliquant ne pas avoir été fondée à interdire la manifestation « qui n’avait occasionné, les années précédentes, aucun trouble à l’ordre public ». Le « maintien de l’ordre » était, lui, assuré par les groupuscules fascistes eux-mêmes, qui n’ont pas manqué d’entraver le travail des journalistes, tandis que quelques policiers restaient à distance. Continuer la lecture de Des néonazis dans les rues en toute impunité + Moissac

Pour les communistes, « les jours heureux sont devant nous » !

A l’occasion de la sortie du livre de Fabien Roussel, intitulé « Les jours heureux sont devant nous », les militants communistes de Castelsarrasin ont animé un stand sur le marché jeudi dernier. L’occasion de présenter aux castelsarrasinois les grandes lignes du programme porté par le PCF.

credit photo J.S.

« Lorsqu’on discute avec les gens sur le marché, beaucoup nous expliquent qu’ils sont en colère car malgré le fait qu’ils ou elles travaillent, les fins de mois sont de plus en plus difficiles. Une situation qui peut les pousser vers l’abstention lors de périodes électorales, ou pire, vers un vote pour l’extrême-droite », analyse Julien Sueres, militant au sein de la section castelsarrasinoise du PCF.

En ce jour de marché, les communistes sont à pied d’œuvre pour aborder cette question du travail et du pouvoir d’achat. Dans son programme lors des élections présidentielles, le candidat Fabien Roussel s’était fait remarqué en abordant la question du travail d’une voix singulière et dissonante au sein de la gauche. Continuer la lecture de Pour les communistes, « les jours heureux sont devant nous » !

Opération Wuambushu. Un élu mahorais appelle au meurtre des Comoriens et déclenche un tollé

Communiqué du PCF: Le gouvernement doit stopper immédiatement l’opération Wuambushu

 

Les propos du vice-président (divers centre) du département de Mayotte, Salime Mdéré, tombent sous le coup de la loi et suscitent un tollé.

L'opération coloniale « Wuambushu » a pour objectif affiché de lutter contre l'immigration clandestine originaire des Comores. © Morgan Fache / AFP

L’opération coloniale « Wuambushu » a pour objectif affiché de lutter contre l’immigration clandestine originaire des Comores. © Morgan Fache / AFP

« Il faut peut-être en tuer, je pèse mes mots ». Alors que l’opération Wuambushu a débuté, le vice-président du département de Mayotte, Salime Mdéré, (divers centre) appelle au meurtre, tandis que la journaliste de Mayotte la Première qui l’interroge reste médusée. Des propos qui tombent sous le coup de la loi. La journaliste, lui, rétorque qu’elle ne peut pas le laisser dire ça, et quelques heures plus tard, la séquence est retirée du site de France Télévision.

De bout en bout, les propos de cet élu sont insupportables. «  Des gamins qu’on voit de loin, dit-il sur le plateau … enfin c’est même pas des gamins, moi je refuse d’ailleurs qu’on emploie ces termes-là : ‘‘jeunes’’ ou ‘‘gamins’’, ces délinquants, ces voyous, ces terroristes… à un moment donné, il faut peut-être en tuer, je pèse mes mot ». « Si y’en a pas un qui est tué, y’en aura toujours d’autres qui vont oser tuer des policiers », insiste-t-il encore.

La polémique est immédiate. « Un élu LREM de Mayotte et vice-président du département appelle au meurtre, en direct, de jeunes comoriens lors de l’opération Wuambushu, réagit le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. Honteux. Voilà où conduit la politique de notre gouvernement. J’appelle à mettre un terme immédiat à cette opération ».

« Est-ce que les élus LREM vont condamner ces propos insupportables du vice-président LREM du conseil départemental de Mayotte ? », interroge le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard.

« Ces propos ne sont pas dignes de la République », a également dénoncé le ministre des Outre-Mers, Jean-François Carenco. Le préfet de Mayotte s’est dit lui « consterné ».

LREM prend ses distances

Une indignation générale, qui pousse le parti du président de la République, Renaissance, à réagir à son tour. D’abord, en déniant la qualité de membre de LREM comme de Renaissance à l’intéressé. « Il n’a jamais obtenu l’investiture de notre parti et n’a d’ailleurs pas accordé son parrainage au Président de la république en 2022 » explique Renaissance à Libération. « Il est membre depuis 2021 d’un exécutif départemental qui s’oppose fortement à l’action de notre majorité. Ses propos n’engagent en rien notre parti et appellent une condamnation sans ambiguïté de toutes les forces politiques ». Le chargé de mission départemental pour Les Républicains à Mayotte reconnaît en revanche qu’il est un  « sympathisant » LR, qu’il « partage les idées de la droite » .

Devant le tollé, Salime Mdéré a publié un statut Facebook selon lequel il « tempère » (sic) son propos  « excessif»  (re-sic),  « s’il a pu heurter des sensibilités  ». Une rétractation timide, donc, qui exige d’autant plus de la justice qu’elle condamne cet appel au meurtre proféré par un élu de premier plan du département de Mayotte.

DÉCLARATION SOLENNELLE. La Libre Pensée s’adresse au mouvement laïque, démocratique, syndical et humaniste

 

Après la Ligue des Droits de l’Homme menacée par Darmanin, la Fédération nationale de la Libre Pensée est en butte aux attaques et agression de l’extrême-droite, des ultras catholiques et de la Réaction

Chacun le sait, la Libre Pensée agit de manière conséquente pour la défense de la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat. C’est pourquoi, elle agit sur tous les terrains, notamment juridique, pour faire respecter l’Article 28 de cette loi qui prohibe d’ériger tout symbole religieux sur un emplacement public, après le 1er Janvier 1906.

Loin de vouloir éradiquer les symboles religieux, la Libre Pensée demande que les Vierges, Statues, crèches catholiques soient désormais à leur juste place : dans le domaine privé et/ou religieux, au nom du principe de Victor Hugo : « L’Église chez elle et l’État chez lui ! ». Ceux qui ont été érigés avant le 1er janvier 1906 ne sont pas visés par cette prohibition, la Libre Pensée n’a aucune remarque à faire sur leur existence et emplacement.

Il a fallu trois condamnations de Justice administrative, conclues par celle du Conseil d‘État, la plus haute juridiction administrative de ce pays, pour dire le Droit à un Maire qui confond ses opinions privées et religieuses avec la mission de défendre l’Intérêt général, aux Sables d’Olonne en Vendée à propos d’une statue de « saint-Michel » (1). Continuer la lecture de DÉCLARATION SOLENNELLE. La Libre Pensée s’adresse au mouvement laïque, démocratique, syndical et humaniste

Castelsarrasin. Les communistes appellent à construire un nouveau Front Populaire

La section du PCF de Castelsarrasin, Moissac et du Pays de Serres s’est réunie samedi en Assemblée Générale à la suite du congrès national qui s’est tenu à Marseille le week-end dernier.

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Les communistes réunis en assemblée générale © Julien Sueres

A cette occasion, les militants communistes ont réaffirmé leur soutien à l’intersyndicale mobilisée depuis trois mois contre le projet de réforme des retraites. Le parti communiste tient également à souligner l’exemplarité de l’intersyndicale.

« Nous avons à apprendre de l’intersyndicale. D’abord ils sont capables de se rassembler sans qu’aucune composante n’écrase personne, sans sectarisme et avec respect de tous. Ensuite, depuis trois mois, ils mobilisent dans les métropoles comme dans les petites villes et villes moyennes, ce que nous n’avons pas été capable de faire aux dernières élections législatives. Enfin, cette intersyndicale mobilise sur les enjeux du travail, et elle montre qu’il y a une majorité dans notre pays pour porter une certaine conception du travail, celui qui permet de vivre dignement, de se sentir utile à la société, des questions que porte Fabien Roussel depuis des mois », a déclaré pour l’occasion Maximilien Reynes Dupleix, secrétaire de la section du PCF. Continuer la lecture de Castelsarrasin. Les communistes appellent à construire un nouveau Front Populaire

LDH: La solidarité face aux intimidations de Darmanin (Pétition)

Libertés Une semaine après l’offensive du ministre de l’Intérieur contre la Ligue des droits de l’homme, un large front se constitue pour défendre l’association. L’Humanité invite tous ses lecteurs à signer l’appel qu’elle lance ce mercredi.

S’élever contre les injustices, défendre l’État de droit, résister. Voilà le programme que la Ligue des droits de l’homme (LDH) s’est assigné dès sa naissance, en 1898, dans le contexte de l’affaire Dreyfus. Cent vingt-cinq ans plus tard, cette ligne directrice reste d’une ardente actualité. Surtout depuis que le ministre de l’Intérieur a cru bon, le 5 avril, devant la représentation nationale, de menacer publiquement l’association de lui retirer toute subvention publique. Visiblement décidé à tout oser au service de ses ambitions personnelles, Gérald Darmanin, pour justifier cette attaque, a accusé la LDH de cautionner, voire d’inciter aux violences commises lors de la manifestation de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), en voulant faciliter « le transport d’armes » lors de cette mobilisation. Un comble quand on connaît le combat pacifiste de l’organisation… Continuer la lecture de LDH: La solidarité face aux intimidations de Darmanin (Pétition)

Le PCF appelle à un nouveau Front populaire

39e Congrès Réunis ce week-end à Marseille, les communistes ont réélu Fabien Roussel secrétaire national avec 80,4 % des voix et ont tranché sur sa stratégie de rassemblement avec les autres forces de gauche.

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CREDIT PHOTO/AGENCE AFP

Marseille (Bouches-du-Rhône), envoyée spéciale.

Le 39e congrès du PCF s’est conclu à Marseille, lundi, par un appel à un « nouveau Front populaire ». « Nous voulons construire une majorité capable de l’emporter, capable de battre l’extrême droite qui menace. Proposons aux Français de sceller un pacte avec eux, de sceller une union autour du projet le plus ambitieux pour notre pays ! » a lancé Fabien Roussel sur la scène du palais du Pharo, face aux 700 délégués communistes, quelques minutes après sa réélection comme secrétaire national avec 80,4 % des voix, et après avoir rendu hommage aux victimes de l’effondrement d’un immeuble de la cité phocéenne;

« Nous n’avons qu’un seul but : faire gagner la France du travail et du progrès social », a ajouté le député du Nord. Alors qu’une motion appelant à un « nouveau Front populaire » a été adoptée dès vendredi, le dirigeant communiste précise que le « construire, c’est faire le choix de s’adresser à tous les Français, et d’abord à celles et ceux qui doutent, qui cherchent, qui s’abstiennent, ceux qui manifestent », mais c’est aussi « dire aux forces de gauche, aux forces de progrès, au monde syndical, aux mouvements associatif, social : nous sommes disponibles, ouverts, prêts à travailler ensemble ». Continuer la lecture de Le PCF appelle à un nouveau Front populaire

Fabien Roussel : « Sur le travail, la gauche doit être bien plus forte »

 À Marseille, pour le 39e congrès du PCF, Fabien Roussel, son secrétaire national, entend tirer toutes les leçons du mouvement contre la réforme des retraites et bâtir « une France libre, forte et heureuse ». Pour le député du Nord, il s’agit à la fois de renforcer son parti et l’union à gauche et de porter au pouvoir un véritable projet de transformation sociale.

Pour suivre l’intégralité des débats du congrès

« Avec la mobilisation contre la réforme des retraites, une puissante exigence de démocratie s’est exprimée, et ça fait du bien. Une exigence de respect, tant des syndicats que du peuple », assure Fabien Roussel.

C’est en plein mouvement social contre la réforme des retraites que se tient le congrès du PCF à Marseille, entre le 7 et le 10 avril. Point d’aboutissement d’une réflexion menée localement depuis des mois, le rendez-vous sera irrigué par les enseignements de cette « mobilisation historique », promet son secrétaire national, Fabien Roussel. Au menu : le lancement d’un chantier pour faire du PCF un véritable « parti populaire » et celui d’« un pacte de progrès pour une France du travail », proposé aux citoyens et à la gauche.

Emmanuel Macron et le gouvernement s’entêtent, malgré les mobilisations, à vouloir imposer le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans. La crise dépasse-t-elle désormais le cadre de cette réforme à vos yeux ? Continuer la lecture de Fabien Roussel : « Sur le travail, la gauche doit être bien plus forte »

Maintien de l’ordre : À quoi joue l’Intérieur ? (MJCF)

Depuis plusieurs semaines le MJCF constate d’importantes dérives dans la stratégie de maintien de l’ordre vis-à-vis du mouvement social. Celles-ci alertent sur l’application de notre droit à manifester et à contester.

Le conflit autour des méga-bassines de Sainte-Soline se solde par une répression inouïe. Le pronostic vital d’un manifestant reste aujourd’hui engagé, suite aux manifestations de samedi. Si nous ne nous reconnaissons pas dans les actes de violence d’une minorité de manifestantes et manifestants, rien ne peut justifier la stratégie choisie par l’Intérieur et la Préfecture. Le SAMU a même reçu l’ordre de ne pas intervenir sur les lieux pour évacuer des manifestantes et manifestants grièvement blessé·e·s.

Le comportement de la BRAV-M dans les manifestations parisiennes contre la réforme des retraites nous alarme. Comment tolérer l’intimidation raciste d’un manifestant étranger dont les enregistrements ont été récemment révélés ? Comment justifier les charges arbitraires ou le gazage massif lors de fins de manifestation de plus en plus tendues ? Quid également de l’usage de garde-à-vue sans poursuites ou suite ? Ces exactions ne relèvent en aucun cas d’un État de droit. Elle témoigne d’une stratégie de pourrissement et de répression d’un mouvement social massif et déterminé.

Nous ne pouvons, enfin, tolérer les réquisitions et le déblocage par la force d’entreprises mobilisées. Ceux-ci témoignent d’une remise en cause délétère du droit de grève.

Le gouvernement, minoritaire sur sa réforme, est acculé. Il tente de polariser, diviser et rendre violent un mouvement de grève, de manifestation et de blocage largement soutenu par l’opinion publique.

En utilisant systématiquement la répression, en amalgamant les manifestants à des factieux, Emmanuel Macron est un pyromane qui pave la voie à toujours plus de violences.

  • Le MJCF répondra toujours à la casse sociale par la force du nombre, le calme, la détermination et l’organisation. Devant chaque lycée, chaque université, auprès des jeunes travailleuses et travailleurs, nous nous battrons pour massifier le mouvement social et faire reculer la réforme des retraites.
  • Le MJCF demande que les réquisitions cessent.
  • Le MJCF demande la dissolution de la BRAV-M et de la BAC.
  • Le MJCF demande une remise à plat en urgence de la stratégie de maintien de l’ordre. Le maintien de l’ordre doit garantir la liberté de manifester, qui est un droit fondamental de notre République.
  • Le MJCF revendique la création d’un observatoire national des violences policières, sous statut public, indépendant du ministère de l’Intérieur, chargé de recenser et d’analyser les violences commises par des agents de police ainsi que les suites administratives et judiciaires qui sont données, et d’en informer les citoyennes et citoyens.

Le MJCF appelle la jeunesse et l’ensemble de la population à continuer de se mobiliser massivement contre la réforme des retraites.