Moissac: La Com-Com veille de fêtes…

Une des caractéristiques des séances plénières de Terres des Confluences et d’en faire une chambre de validation de délibérations souvent techniques et dénuées de portées politiques. Pour autant au détour d’un projet, on peut parfois mesurer les forces en présence.

Sous la présidence de M. Briois, maire de Lavilledieu, cela ne fait pas exception et c’est la subvention pour Moissac Culture Vibration qui a sorti de leur torpeur les conseillers communautaires avec une contestation de fond et de forme menée par les élus castelsarrasinois qui finiront par s’abstenir. De plus prés cela avait le goût de l’antagonisme entre Moissac et Castel sur la présence de 2 festivals à un mois d’intervalle. MCV s’en sort bien et la polémique n’a fait que mettre en valeur le « défenseur » de la culture du jour, M. Lopez, le même qui venait de mettre Arène Théâtre à la rue, une compagnie expulsée de Moissac ou pourtant elle a son siège social. Mesure de pure vengeance!

2 poids 2 mesures !

Le bureau de la Comcom avait statué en présence de toutes les parties… Le président a tranché en proposant un versement retardé plus conforme au futur budget à voter.

C’est après la 30ème délibération, et la présentation d’une motion pour « Sauver le CHIC » que nous allons atteindre des sommets de démagogie. M. Lopez la présentait (la même que celle qui avait été votée en juillet à Castel et à Moissac).. Ayant la parole, nous eûmes droit à un discours politicien sur la nécessité pour les communes rurales d’accéder à la santé… Effets de manche et paroles policées, M. Lopez étaient en campagne, en transe communicatoire avec pour cible ces maires ruraux qui l’ont si bien élu vice-président. Bref rien de nouveau dans cette énième incantation si ce n’est le courage de Mme Hemmami qui a rappelé à l’assemblée qu’une autre motion circulait, celle de l’association 3CSP82, prônant la mise en place de centres de santé publics en lien avec notre Hôpital et la continuité des soins. A voir les hochements de têtes, l’intervention de l’opposante à M. Lopez renvoyait vers du concret et de l’efficacité. Gageons que les élus-es sauront faire la part des choses.

La comcom pouvait alors, à défaut d’un apéritif dinatoire suspendu pour cause de Covid, se tourner vers les fêtes !

 

Maximilien Reynès-Dupleix pour « les Nouvelles 82 »


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Ecole : Les mots et les maux de 2019 par P. Watrelot

Cela fait maintenant trois ans que je pratique le même petit exercice pour compléter ma rétrospective de l’année écoulée. Je demande aux personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux (essentiellement Facebook et Twitter) de donner 3 mots qui selon eux résument l’année éducative. Je passe ensuite ces réponses à la moulinette d’une application  de « nuage de mots » qui les restitue avec une taille proportionnelle à leur fréquence.
En 2017 j’ai recueilli 150 réponses et cela a illustré ma rétrospective qu’on peut toujours lire sur mon blog. 
En 2018, ce sont 230 réponses que j’ai rassemblées mais malheureusement je n’avais pas pu accompagner ce recueil de mots d’une synthèse écrite.
Cette année 2019, la récolte a été encore meilleure puisque ce sont 340 réponses qui m’ont été faites. Je vais essayer ici d’en dégager quelques idées même si les mots parlent d’eux-mêmes ! Et j’ai si souvent écrit sur la politique éducative menée depuis deux ans et demi que j’ai l’impression de me répéter…

Cliquez sur l’image pour l’agrandir…
Biais et limites
Un mot encore sur la méthode avant de rentrer dans le vif du sujet.
Je suis conscient des biais et limites de ce petit exercice sans prétention. Ce sont des personnes sur les réseaux sociaux qui ont répondu et ils ne sont pas représentatifs (au sens des sondages). Puisqu’on m’en fait le reproche, je tiens aussi à dire que ceux qui me « suivent » ne sont pas tous des gens négatifs et sans cesse critiques. Bien au contraire !
Bien sûr, la forme particulière de l’exercice conditionne des réponses courtes et le lieu d’expression conduit plutôt à des critiques ou des jugements sans nuances.
Mais je crois qu’il faut entendre ce qui est dit dans ces mots répétés.
Sinon, on peut gloser sans fin sur les biais et l’utilité de cette enquête absolument pas « scientifique »  et blâmer le messager plutôt que d’entendre le message… Continuer la lecture de Ecole : Les mots et les maux de 2019 par P. Watrelot

Pétition: TOUCHE PAS A MON INFIRMIÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE !

Pétition : TOUCHE PAS A MON INFIRMIÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE !

SI VOUS ETES :

COLLEGIENS, LYCEENS, ETUDIANTS, PARENTS, PROFESSIONNELS DE L EDUCATION NATIONALE ; 
SOUTENEZ NOUS EN SIGNANT CETTE PETITION, 
A MAINTENIR POUR NOS JEUNES,
POUR LEUR SANTÉ AU QUOTIDIEN,

DES CONSULTATIONS INFIRMIERES
(DIPLOMEE D ETAT, SOUMISE AU SECRET MEDICAL ET PROFESSIONNEL),
GRATUITEMENT, 
EN LIBRE ACCES AU SEIN DES ETABLISSEMENTS.
GRANDE MOBILISATION LE 26 janvier 2021 !
VENEZ NOMBREUX !

www.snics.org

Communiqué de presse SNICS-FSU du 17/12/2020,Décentralisation de la santé à l’Ecole, pour le SNICS FSU, c’est toujours NON !

Le SNICS FSU s’oppose au projet de loi 4D et plus particulièrement à l’annonce de décentralisation de la santé en milieu scolaire de l’Education nationale vers les collectivités territoriales faite par la Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, sans dialogue social ni concertations.

Ce transfert de compétences ne permettra pas d’accroître la performance de la santé scolaire grâce à un pilotage départemental et nuirait gravement à l’objectif ambitieux posé par la loi pour une École de la confiance : celui de la réussite scolaire de tous-tes les élèves.

Dans l’entretien au journal « les Echos », la Ministre justifie ce projet en s’appuyant sur les compétences des collectivités territoriales en matière de santé et adhère à l’objectif de guichet unique en matière de santé en direction des jeunes.

Cette orientation va à l’encontre des politiques menées depuis plus de 40 ans qui n’ont eu de cesse de renforcer et de réaffirmer l’importance et l’impérieuse nécessité d’accroitre la responsabilité du Ministre de l’Education nationale en matière de promotion de la santé, et par là même l’adhésion et la participation de l’ensemble de la communauté éducative au premier rang de laquelle se trouvent les familles.

PETITION

Ce projet ne rencontre pas l’adhésion des infirmier.es de l’Education nationale qui sont attaché.es au cadre ministériel et au caractère national de la santé à l’Ecole car ce cadre donne l’assurance d’une équité territoriale, et surtout répond aux besoins des élèves et de l’ensemble de la communauté éducative, traduits par 18 millions de consultations infirmières réalisées chaque année à leur demande.

Parce que la santé des élèves est un des déterminants majeurs de la réussite scolaire, la politique éducative sociale et de santé en faveur des élèves doit rester une mission de l’Ecole, colonne vertébrale de la République.

Le SNICS-FSU refuse un scénario de décentralisation de la santé à l’Ecole qui s’entendrait sur la totalité du champ, médecins et infirmier.es y compris dans les établissements scolaires.

Les infirmier.es de l’Education nationale doivent continuer à exercer au sein des établissements scolaires au service des élèves et de leur réussite, sous la responsabilité et la gouvernance du Ministère de l’Education nationale et non sous celle des départements.

Si leur rôle dans le cadre de la protection maternelle et infantile a toute sa pertinence, l’étendre à l’Ecole n’est pas « la suite logique » contrairement à ce que prétend la Ministre.

La santé à l’Ecole doit rester l’affaire de toute la communauté éducative, au service de la réussite scolaire.


www.snics.org

Non, la voiture électrique n’est pas écologique in Reporterre

Celia Izoard (Reporterre)

[VOLET 1/3] Promue sans la moindre réserve par la classe dirigeante, l’auto électrique serait le véhicule « propre ». Or, comme le montre Reporterre dans une grande enquête, de la production des batteries à leur durée de vie, en passant par le renouvellement du parc , le poids des véhicules et leur usage, le caractère écolo de l’auto électrique n’a absolument rien d’évident. Premier volet : qu’en est-il des émissions de gaz à effet de serre ?

  • Cet article est le premier d’une enquête en trois volets que nous consacrons à la voiture électrique.

C’est simple. Pour arrêter de polluer, il suffit de changer de voiture. Voici en substance le message que le gouvernement nous a adressé en mai dernier lors du lancement du plan de soutien aux « véhicules propres » assorti d’une enveloppe de huit milliards d’euros. Objectif : soutenir l’industrie automobile du pays et « inciter tous les Français, même les plus modestes, à se doter d’un véhicule propre, moins polluant et moins émetteur de gaz à effet de serre », avec des aides à l’achat d’un véhicule électrique avoisinant les 10.000 euros.

Les véhicules électriques émettent-ils réellement moins de CO2 que les voitures thermiques ? Depuis plus de dix ans, des équipes de recherche du monde entier en débattent à coups d’analyses de cycle de vie, ces études qui quantifient les conséquences sur l’environnement d’un objet depuis l’extraction des métaux nécessaires à sa fabrication, jusqu’à sa mise au rebut. Entre 2010 et 2019, au moins 85 études de ce type ont été réalisées sur les véhicules électriques par des instituts de recherche divers [1] !

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Il y a urgence à combattre le racisme sous toutes ses formes ! (PCF)

April Benayoum, Miss Provence élue première dauphine de Miss France, vient de subir, ce week-end, de violentes attaques antisémites après avoir déclaré que son père était d’origine israélienne.

L’an dernier, la Guadeloupéenne Clémence Bottino, à peine élue Miss France, avait elle aussi subi des attaques racistes sur les réseaux sociaux et avait été comparée à un singe.

Dans le même temps, des tags haineux étaient découverts sur la mosquée de Beaucaire. Et la parole raciste pouvait s’exprimer sans filtre sur les radios, avec des propos abjects tenus contre la chroniqueuse Rokaya Diallo mettant en cause ses origines africaines.

Sud Radio vient d’ailleurs de présenter ses excuses à cette dernière. Il n’en demeure pas moins que la libération de la parole raciste est intolérable et qu’elle est insuffisamment combattue sur les réseaux sociaux.

Face à ces agressions, le PCF assure April Benayoum, Rokaya Diallo et toutes les victimes de racisme, d’antisémitisme et d’autres propos haineux, notamment sur les réseaux sociaux de son soutien.

Il demande que les auteurs d’actes et de paroles racistes et antisémites soient sans délai recherchés, poursuivis et condamnés comme le prévoit déjà la Loi Gayssot.

Il appelle le Conseil supérieur de l’audiovisuel à intervenir auprès des chaînes de radio et télévision afin que ne soient plus tolérés des débordements qui deviennent de plus en plus fréquents.

Discours du centenaire du PCF – jeudi 17 décembre 2020

 

Mesdames et Messieurs, Cher·e·s ami·e·s, Cher·e·s Camarades,

Nous voilà réunis pour célébrer les 100 ans d’existence du Parti communiste français.

A cause de la pandémie, du confinement, nous avons dû annuler de nombreux rendez-vous. Certains sont reportés en 2021.

D’autres sont maintenus, comme la superbe exposition d’affiches qui ont jalonné notre histoire, réalisée grâce au concours de la Fondation Gabriel-Péri, présidée par Alain Obadia et que vous découvrirez sur le net avec l’ensemble du programme.

Merci à Guillaume Roubaud-Quashie pour avoir piloté ces festivités.

Je remercie également, pour cet anniversaire exceptionnel, les membres de la direction du PCF présents en visio et ici physiquement en nombre restreint, Pierre Laurent, président du Conseil national, Marie-George Buffet, ancienne secrétaire nationale, les présidents de groupe à l’Assemblée nationale et au Sénat, André Chassaigne et Eliane Assassi, Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, mes collègues parlementaires, les responsables nationaux des organisations de jeunesse, Léon Deffontaines, secrétaire national du MJCF, les membres du comité exécutif et ceux du conseil national.

Merci à vous et bienvenue à toutes celles et ceux qui nous rejoignent.

Il n’est pas commun de fêter l’anniversaire d’un parti. Encore moins quand il a 100 ans. Et, entre nous, ces 100 ans, on ne les fait pas ! Continuer la lecture de Discours du centenaire du PCF – jeudi 17 décembre 2020

Les syndicats face à la départementalisation de la santé scolaire et des gestionnaires in Caf. Peda.

L’annonce par Jacqueline Gourault de la départementalisation de la santé scolaire et du passage des gestionnaires sous l’autorité partagée des départements a pris de court les syndicats. Ils nous disent ne pas avoir été consultés et avoir eu des assurances contraires du ministre de l’Education nationale. Le silence du ministre de l’éducation nationale devient insupportable.

Les infirmières contre la départementalisation

« On n’a pas été consultés », nous dit Saphia Guereschi, secrétaire générale du  Snics Fsu le principal syndicat des infirmières de l’éducation nationale. L’annonce le 16 décembre par  J Gourault, dans Les Echos, de la départementalisation de la médecine scolaire la surprend d’autant plus que JM Blanquer avait donné des assurances. « Le ministre lui-même nous a dit qu’il n’était pas favorable à cette éventualité et qu’il soutient le maintien de la santé scolaire dans l’Education nationale ». Apparemment le gouvernement passe outre l’avis de JM Blanquer. Continuer la lecture de Les syndicats face à la départementalisation de la santé scolaire et des gestionnaires in Caf. Peda.

Toulouse : l’inquiétude des enseignants pour 2021 in DDM + Communiqué FSU

Une grande grève se profile pour le 26 janvier 2021.
Une grande grève se profile pour le 26 janvier 2021. Photo DDM archive Thierry Bordas

Le ministère de l’Education nationale créé 50 postes supplémentaires pour l’académie de Toulouse à la rentrée 2021 dans le secondaire. Une dotation « illusoire », selon le principal syndicat Snes-FSU qui estime qu’une partie des postes sont en réalité des heures supplémentaires.

Alors que les enseignants du second degré (collèges et lycées) jonglent entre cours à distance et présentiel, enseignement en demi-groupes, protocole sanitaire, ils savent d’ores et déjà que la rentrée 2021 ne sera pas « rose ». La question des classes surchargées est récurrente, au collège comme au lycée, où les jauges sont de plus en plus souvent à 36 élèves, voire 37 élèves par classe.

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