Je me réveille un peu de la grippe qui m’a terrassée pendant deux jours, une habitude après les excès des fêtes avec une seule solution: dormir, dormir, jusqu’à cela passe… je découvre ce nouveau gouvernement, un gadget un de plus… un gouvernement chargé de faire de la com jusqu’aux prochaines européennes, en espérant que le peuple va longtemps se faire entuber par les entreprises de diversions, les faux enjeux… Un gouvernement construit à la hâte par Sarkozy et Macron, c’est-à-dire ceux qui en France ont le plus fait pour la vassalité atlantiste. J’ajouterai que de ce point de vue le monde de “la culture”, celui inauguré par Jack Lang, une bande de faux “indignés” mais surtout très atlantistes, plus soucieux de subventions que de “création”, les prototypes ne manquent pas, ils occupent les médias en jouant les cœurs en écharpe quand cela ne gêne personne, pour mieux suivre partout et toujours la commande qui va dans le sens de l’impérialisme. Continuer la lecture de Le monde de la “culture”(sic) a enfin le ministre qui lui convient, par Danielle Bleitrach
Elles furent crées en 1924, dans le but de contribuer au développement de la production alimentaire alors que la seconde guerre mondiale avait tué beaucoup de paysans. Un siècle plus tard, les « Chambres d’agriculture », qui rayonnent sur les départements, disent vouloir privilégier notre souveraineté alimentaire tout en contribuant à freiner le réchauffement climatique en cours.
Il y avait foule mercredi soir dans les locaux du siège parisien des Chambres d’Agriculture pour les vœux du président Sébastien Windsor en cette année 2024. Car il s’agissait aussi du centième anniversaire de la création de cette structure de conseils aux agriculteurs. Elle fut mise en place en 1924, suites aux privations alimentaires qui se prolongèrent après la première guerre mondiale, laquelle fit mourir beaucoup de paysans dans les tranchées tandis que les épouses tentaient de survivre sur l’exploitation. Continuer la lecture de Bilan d’une centenaire et souveraineté alimentaire
La nomination d’Amélie Oudéa-Castéra comme ministre de l’Éducation nationale dans le cadre d’un ministère élargi qui englobe ses fonctions précédentes au ministère des Sports et des jeux olympiques et paralympiques inspire d’ores et déjà l’inquiétude, si ce n’est l’ire, d’une grande partie des organisations syndicales. Alors que les dossiers sont nombreux sur le bureau de la ministre, les syndicats s’interrogent sur sa capacité à gérer de front deux ministères aux enjeux prioritaires.
Photo issue de la page Wikipédia de la ministre
Pour, Élisabeth Allan-Moreno, secrétaire générale du SE-Unsa, l’unification des ministère de l’Éducation nationale et des Sports, ce n’est pas vraiment une surprise, « le sport était sorti en préparation des jeux olympiques et paralympiques ». « Ce rapprochement peut avoir du sens puisque le sport est éducatif avant tout et que les JOP seront terminés dans quelques mois », ajoute-t-elle. « On peut toutefois s’interroger sur la capacité de la nouvelle ministre – avec toute la préparation de ces jeux olympiques et paralympiques – à gérer un ministère aussi complexe que celui de l’Éducation nationale » ajoute-t-elle. « Il faut que la ministre puisse s’emparer rapidement des dossiers ». La responsable syndicale espère une stabilité du cabinet ministériel, « seul capable d’assurer une certaine continuité » dans la gestion des chantiers lancés par son prédécesseur. Au SE-Unsa, on veillera à ce que le Premier ministre laisse à la nouvelle ministre le pilotage du ministère, et que la réunion des deux ministères ne soit pas une façon détournée pour Gabriel Attal de garder la main sur l’Éducation nationale. « Ça ne serait pas acceptable que l’Éducation nationale soit sous tutelle ». « Avec la vision très utilitariste et utilitaire du sport d’Emmanuel Macron, on demandera aussi à la nouvelle ministre de veiller à bien être dans une démarche différente, une démarche porteuse d’une vision éducative du sport », complète la responsable syndicale.
Le sentiment qui prévaut à la FSU, c’est la colère. « Je suis très en colère de voir comment est traitée l’Éducation », nous dit Sophie Vénétitay du Snes-FSU. « On vit une crise sans précédent, on a du mal à recruter, les profs démissionnent et on va avoir une ministre qui ne pourra pas traiter les questions d’éducation à temps plein ». « L’Éducation c’est un ministère à temps plein », martèle la secrétaire générale du syndicat. « Comment cela sera possible une année de jeux olympiques et paralympiques, surtout avec quelqu’un qui n’a aucune expérience ni compétence particulière sur l’éducation ? C’est inconséquent ». « Va-t-elle être ministre de l’Éducation à mi-temps et ministre des JO l’autre mi-temps ? » ironise-t-elle. « On parle du plus gros ministère, comment peut-on envisager d’avoir une ministre à mi-temps ? En fait, ça confirme que Gabriel Attal reste ministre de l’Éducation nationale et que le centre de gravité de l’Éducation est à l’Élysée ». « Elle n’aura aucun état de grâce, elle va devoir montrer très vite qu’elle prend la mesure de son ministère en traitant la question des salaires et des conditions de travail », prévient Sophie Vénétitay.
Même colère à la FSU-SNUipp. « Je suis dépitée », nous confie Guislaine David, porte-parole du syndicat des enseignants et enseignantes du premier degré. «C’est une forme de mépris de regrouper ces deux ministères à six mois des jeux olympiques et paralympiques. C’est à la fois inquiétant pour l’École et pour les jeux. Notre ministère a besoin d’un ministre qui soit là en permanence, pas d’un ministre préoccupé par autre chose, surtout avec les chantiers ouverts par Gabriel Attal ». « C’est un mauvais signe pour le ministère de l’Éducation nationale », assène la co-secrétaire générale. « Cela montre un manque de préoccupation pour l’éducation et la volonté pour le Premier ministre de garder la main depuis Matignon. On ne veut pas d’une ministre par procuration. L’Éducation nationale, c’est un million deux cent mille personnes en attente de réponses sur leurs conditions de travail, sur leur salaire, sur l’attractivité du métier – on a des collègues qui craquent ». « Depuis quelques mois, l’ancien ministre a fait diversion sur bien des sujets. Nous attendons des réponses sur ces questions essentielles, et nous les exigerons auprès de la nouvelle ministre » alerte la responsable syndicale qui espère que les cabinets des deux ministères seront bien distincts. « On est en pleine préparation de la prochaine rentrée, avec les opérations de carte scolaire, on ne peut pas se permettre de perdre du temps. Il nous faut des réponses très rapidement ».
En partenariat avec l’Humanité, un cycle de conférences a été organisé par la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou. Trois rencontres ont eu lieu afin de questionner le vécu, les images et la réception des mouvements sociaux et revendications salariales.
Les grèves et manifestations « paralysent le pays ». Elles prennent « les Français en otage »… une rhétorique presque guerrière de plus en plus utilisée par les politiques et les médias dominants. La lutte est essentialisée comme étant violente, pourtant elle est essentiellement joyeuse pour ceux qui la mènent.
Cette caractéristique presque toujours invisibilisée prend des formes diverses mais persistantes à travers le temps. Sous la direction scientifique de Mathilde Larrère, trois spécialistes des mouvements sociaux ont restitué cette histoire des luttes en danses et en chansons.
L’ancien dirigeant des Jeunes communistes Léon Deffontaines a présenté plusieurs des membres de la liste qu’il conduira en juin prochain. Y figureront les syndicalistes Sigrid Gérardin et Marylène Faure, les élus Emmanuel Maurel pour GRS, Samia Jaber pour l’Engagement, Hélène Bidard, Fabien Roussel et André Chassaigne pour le PCF.
L’enfant de la Somme, Léon Deffontaines, part en campagne pour les élections européennes. Il a présenté certains de ses colistiers, mercredi, au siège du PCF. « Mon département est le deuxième à avoir le plus voté contre le traité constitutionnel européen en 2005, à 67 %, a rappelé l’ex-dirigeant des Jeunes communistes. C’est un département qui, peut-être avant tout le monde, savait les conséquences de la construction libérale de l’Union européenne (UE) sur l’emploi, l’industrie… » Léon Deffontaines, 27 ans, « fait partie de cette génération de moins de 35 ans qui n’a jamais eu son mot à dire sur la construction européenne », faute de consultation sur le sujet.
Il propose à ceux qui n’ont jamais été consultés, à « ceux qui ont voté contre le traité constitutionnel européen » et aux 52 % de Français qui n’ont plus confiance dans l’UE de « reprendre la main ». Un slogan qu’il décline. Il souhaite « reprendre la main sur notre alimentation » par une réorientation de la politique agricole commune (PAC) qui permette de restaurer une souveraineté alimentaire. Il fustige le marché européen de l’énergie qui indexe les prix de l’électricité sur ceux du gaz allemand. Il prône, là aussi, une reprise en main et une réindustrialisation. Autant de manières de recouvrer la souveraineté populaire. Continuer la lecture de Élections européennes : Léon Deffontaines (PCF) veut « reprendre la main » sur l’UE
À l’attention de toutes les enseignantes et enseignants
Paris, le 8 janvier 2024
Mesdames, Messieurs,
En ce début d’année, je tenais à vous présenter tous mes vœux les plus chaleureux.
Je veux, en cette rentrée, vous témoigner également de tout mon soutien dans les épreuves particulièrement douloureuses que l’institution scolaire traverse face à la duplicité coupable de l’État qui, depuis des années, déshabille l’école publique tout en l’investissant de la lourde mission de sauver la République de tous les maux dont elle souffre.
Vous êtes en première ligne pour constater chaque jour les dégâts des politiques menées depuis 40 ans et qui ont abouti à la fermeture de 17 000 écoles dans notre pays et à réduire le temps d’enseignement consacré à nos enfants.Continuer la lecture de Lettre aux enseignant·es
La Confédération Nationale du logement (CNL) est la première organisation nationale de défense des droits et des intérêts des habitants. Elle agit pour la défense d’une véritable politique de l’habitat et du droit au logement pour tous. Ses représentants de locataires sont élus aux conseils d’administration des organismes HLM tels que Tarn-et-Garonne Habitat et Promologis.
Le premier vendredi de chaque mois, de 14 heures à 16 heures, les bénévoles de la CNL 82 tiennent une permanence d’accueil dans les locaux du centre social de la CAF à Castelsarrasin.Que ce soit pour des problèmes de hausse des loyers, de charges locatives, de travaux d’insalubrité, de demande de mutation ou simplement des difficultés pour accéder à un logement social, l’accueil est ouvert tous. Continuer la lecture de Une permanence de la CNL au centre social de Cassenel in DDM
L’Humanité et Mediapart publient une tribune de personnalités de tous bords – de Sophie Binet à Jacques Toubon, en passant par Josiane Balasko, Fabien Roussel ou encore Marina Foïs -, appelant à manifester le 21 janvier pour exiger la non-promulgation de la loi immigration.
Il serait faux de dire qu’Emmanuel Macron ne coalise pas. Seulement, le chef de l’État agrège contre lui, ses choix politiques et ses compromissions avec une droite qui n’a plus de républicaine que le nom et une extrême droite revendiquant sa « victoire idéologique ».
Preuve en est avec l’appel à manifester, le 21 janvier prochain, contre sa récente loi immigration, que l’Humanité copublie avec le site d’informations Mediapart. Au total, ce sont plus de 200 personnalités qui entrent ainsi en résistance devant ce « tournant dangereux de notre République » et un texte rédigé « sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale » ».
Un « appel historique », selon le secrétaire national du PCF Fabien Roussel, signataire du texte, puisqu’il rassemble amplement, au-delà des frontières de la gauche. Ce front du rejet unit du coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard à l’ancien ministre de Jacques Chirac et ex-défenseur des droits, Jacques Toubon, en passant par Marine Tondelier (Les Écologistes), Olivier Faure (PS), Benjamin Saint-Huile (Liot) ainsi que la députée apparentée Renaissance, Cécile Rilhac. Continuer la lecture de 201 personnalités appellent à marcher contre la loi immigration
Le 9 juin 2024, les Français vont élire leurs représentants au Parlement européen (PE). Les textes européens sont adoptés conjointement avec le Conseil européen (les chefs d’État et de gouvernement) dans la grande majorité des cas et les Français mais ce doit être pareil pour les autres peuples (on en connaît peu d’euroenthousiastes) ne savent vraiment pas ce qu’ils peuvent attendre de ces représentants élus. Ce n’est pas le seul paradoxe de la dite Europe.
Prenons le cas de l’euro, l’idée que ce serait une réussite dans la mesure où peu de Français envisagent le retour au franc (et le brexit n’est pas là pour les inciter au contraire), confond tout simplement un piège désormais refermé sur le malheureux qui y est entré plutôt qu”une adhésion enthousiaste, vu que tout le monde dans ces temps d’inflation mesure bien la manière dont le rapport entre prix et salaire tend à évoluer défavorablement. Donc dans cet article je vais exposer ce que sont ces élections, pourquoi malgré tout je vote pour la liste du PCF et quelques conseils élémentaires aux camarades qui vont faire campagne, conseil venus des temps jadis qui peuvent toujours être utiles. Continuer la lecture de Les élections européennes, leur logique; pourquoi voter pour la liste du PCF par Danielle Bleitrach
« L’intelligence défend la PAIX. L’intelligence a horreur de la guerre ! » P. Vaillant-Couturier
En premier lieu, en 2024, nous adressons nos vœux d’espoir à l’ensemble de nos concitoyens-nes pour vivre mieux dans un monde en paix.
Vivre mieux avec des salaires décents, des logements abordables, un travail épanouissant… Mais aussi avec la garantie d’un accès à la santé partout, d’un accès à une école de la réussite avec des formations qualifiantes…
Vivre mieux avec un droit d’accès au sport, à la culture, à une alimentation de qualité… Vivre mieux dans nos villages, nos quartiers, et nos villes…
Les communistes de Castelsarrasin, Beaumont, Moissac et Pays de Serres, s’engagent à faire de 2024, une année pour la défense des services publics, de notre hôpital, pour gagner des transports accessibles… Pour la conquête de nouveaux jours heureux…
Les communistes appellent avec force à rejoindre ces combats émancipateurs dans les luttes et dans les urnes… Les conquis sociaux mis à mal par le président des riches allié à la droite et son extrême ont souvent été arrachés par le passé contre les grands patrons et contre la finance quand le Parti Communiste était fort… Comment peut-on accepter aujourd’hui que les grands pétroliers génèrent plus de 100 milliards de profits en 2023 pour la seule bourse des actionnaires ?…
Christine et Jean Claude qui rejoignent le PCF en présence de Rodolphe Portolès
Un parti communiste fort, c’est aussi un gage de paix, de refus des violences fascistes… des attaques contre les minorités et la diversité qui fait la richesse de nos peuples…
Communistes, nous ne pouvons accepter les massacres qui se perpétuent sous nos yeux d’un bout à l’autre du monde avec ces armes qui enrichissent les marchands de canons. Nous exprimons notre solidarité pour les peuples opprimés, bafoués…
« L’intelligence défend la PAIX. L’intelligence a horreur de la guerre ! » disait P. Vaillant-Couturier. En 2024, rassemblons nos intelligences pour construire un autre avenir
En ce début d’année, nous avons aussi une pensée pour tous nos amis-es trop tôt disparus, pour leurs familles…
Enfin, à nos conjoints, nos enfants, nos parents, que souhaiter de plus : du bonheur, des joies…
C’est de notre volonté et de notre capacité à nous rassembler, que nous ferons de 2024 une année à nulle autre pareille, ensemble, avec vous !